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Malmedy

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Malmedy [malmədi] (en francique Malemder; en wallon Måmdey, prononcé [maːmdiː]), parfois orthographié Malmédy, est une ville de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège.

C'est une commune francophone à facilités pour ses habitants germanophones (5 % de ses citoyens sont d'expression germanophone). Elle fait partie des communes des Cantons de l'Est rattachés à la Belgique en 1919 en exécution du traité de Versailles.

Malmedy est située au confluent de la Warche et de la Warchenne.

Malmedy couvre une superficie de 99,96i  km2 avec une population de 12.654i habitants (01/01/2018), soit densité de 126,59i habitants par Km2.
Gentilé : L'habitant(e) de Malmedy s'appelle un(e) Malmédien(ne).

Fuseau horaire principal : +02:00
Langues officielles : Frans, Duits

Localisation

Carte du monde

Malmedy : descriptif

Géographie

La commune de Malmedy qui s'étire du nord au sud depuis les Hautes Fagnes dans les environs immédiats de la Baraque Michel jusqu'aux forêts du sud de la localité de Pont est traversée par quatre cours d'eau principaux. Au nord, la Hoëgne naissante. Au centre, la Warche et la Warchenne qui se rejoignent à Malmedy. Au sud, l'Amblève qui arrose Ligneuville.

Histoire

En ce qui concerne sa naissance et sa jeunesse, l'histoire de Malmedy se confond en grande partie avec celle de son abbaye.

La ville est fondée vers 648 par saint Remacle, originaire d'Aquitaine et prieur de l'abbaye de Solignac. Malmedy se développa dès c. 648 autour du cloître bénédictin érigé par saint Remacle. Ce monastère est associé à celui de Stavelot, que Remacle fonde à la même époque. On parle souvent de « monastère double », bien qu'il s'agisse de deux monastères d'hommes (Bède le Vénérable, dans un cas comme celui-ci, préfère parler de « monastères jumeaux pour hommes »).

Au xe siècle, la population de Malmedy s'était accrue au point qu'il fallut une église paroissiale, Saint-Géréon, c'était en 1007. Jusqu'alors, on s'était contenté d'une absidiole de l'abbaye, la chapelle Saint-Laurent, et encore la Saint-Martin ("Evêuyes").

Entre sa fondation et 1794, l’histoire de Malmedy se confond avec celle de la Principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy dont elle constitue un des deux pôles.

Pendant 1 146 ans, Malmedy et Stavelot formèrent la Principauté de Stavelot-Malmedy à la tête de laquelle se succédèrent 77 princes-abbés du Saint-Empire et comtes de Logne. Cependant, dès le xie siècle, des rivalités opposèrent les deux villes, l'abbaye de Malmedy supportant mal la suprématie que lui imposait celle de Stavelot.

Dès le xvie siècle, Malmedy voit plusieurs industries se développer sur son sol : draperie, tannerie et industrie de poudre à canon.

Au xviie siècle, Malmedy et Stavelot sont les centres de tanneries les plus importants d'Europe. À cette époque, d'autres industries sont aussi renommées à Malmedy : fabrique de coton, fabrique de jeux d'échecs, de dominos, de pains d'épice et surtout la papeterie qui fera la fortune de Malmedy. Malgré son statut de neutralité et la protection des princes-abbés, Malmedy fut envahie au moins cinquante fois par des troupes de passage, dont les déprédations eurent des conséquences désastreuses pour la population… La ville fut totalement incendiée en 1689 sur l'ordre de Nicolas de Catinat, général de Louis XIV.

En 1795, après la propagation de la Révolution française et les conquêtes territoriales de la France, la Principauté de Stavelot-Malmedy disparut et ses territoires furent réunis à la France. Malmedy devint alors sous-préfecture du département de l'Ourte, chef-lieu du 2e arrondissement communal de l'Ourte, siège d'un Tribunal de première instance et étendit sa juridiction, notamment sur les villes de Verviers et Spa.

Elle conservera ce statut jusqu'à la fin de la période napoléonienne.

Période prussienne (1815-1919)

Aux termes du traité de Vienne en 1815, le canton de Malmedy, qui comprenait également à l’époque celui de Saint-Vith est rattaché à la Prusse. Cette situation va durer environ un siècle.

Durant les cinquante premières années, la situation particulière de Malmedy, ville romane (et même wallonne) dans une Prusse germanophone, ne pose pas trop de problèmes. Les habitants sont libres d’utiliser le français à leur guise, y compris dans les délibérations du conseil communal. Au cours d’une visite à la ville en 1853, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV affirmera même être fier de posséder, aux marches de son royaume, « un petit pays où l’on parle français ».

En revanche, les choses vont progressivement changer avec l’arrivée au pouvoir du chancelier Bismarck et plus encore avec la guerre franco-prussienne de 1870 et le Kulturkampf qui va bientôt lui succéder. Aux yeux de l’administration prussienne, Malmedy souffre du double désavantage d’être à la fois francophone et en majorité catholique.

À partir de ce moment, elle va subir une tentative de germanisation forcée, l’enseignement du français étant interdit dans les écoles au profit de celui de l’allemand. Par ailleurs, interdiction fut faite aux communes du canton de Malmedy de subventionner les cultes, les curés se voyant interdire de prêcher en français (interdiction que certains contourneront en prêchant en wallon).

Certains irréductibles iront jusqu’à créer en 1897 le « Club Wallon » avec l'abbé Nicolas Pietkin, qui existe encore de nos jours mais, dans l’ensemble, la majorité de la population, axée sur les problèmes du quotidien allait peu à peu s’adapter à la situation, même si au sein des maisons, le wallon restait pour beaucoup la langue utilisée de préférence. Nicolas Pietkin faisait ses sermons en wallon.

Epoque contemporaine

Après la Première Guerre mondiale, Malmedy devint une ville belge en application du traité de Versailles. Elle obtenait ainsi le même statut que sa ville sœur de Stavelot.

Le traité prévoyait que les populations concernées devaient se prononcer sur le rattachement à la Belgique par référendum. Celui-ci fut organisé de façon contestable, les opposants étant priés d’aller signer sur une liste ouverte à leur administration communale. Sur l’ensemble des 33 276 électeurs concernés sur l’ensemble des cantons de l’Est, seuls 271 oseront aussi ouvertement manifester leur désapprobation.

Par ailleurs, une polémique opposera un temps l’évêché de Cologne, dont dépendait Malmedy, au Saint-Siège. Pour résoudre la question, le Vatican créera temporairement un diocèse de Malmedy-Eupen-Saint-Vith, confié à l’évêque de Liège et dont le siège se trouvait à Malmedy. L’église paroissiale se trouva de ce chef promue au rang de cathédrale, rang que les Malmédiens lui attribuent encore aujourd’hui, car le titre honorifique de « cathédrale » sera maintenu. L’éphémère évêché sera définitivement absorbé par celui de Liège en 1925.

C’est au cours de cette période que se produisit également la scission du canton de Malmedy qui perdit ses communes germanophones, qui allaient constituer le nouveau canton de Saint-Vith, pour ne conserver que les communes de ce qui est encore appelé la Wallonie malmédienne, à savoir les actuelles communes de Waimes et Malmedy.

L’entre-deux-guerres fut marqué à Malmedy comme dans le reste de la région par une opposition entre les partisans du maintien de la situation acquise à la suite du traité de Versailles et les tenants du retour à l’Allemagne. Cette opposition devint plus aiguë encore après l’accession de Hitler au pouvoir en Allemagne et l’encouragement par le régime nazi du courant militant pour le retour à l’Allemagne. Il se créa même un parti appelé Heimattreue Front (Front patriotique) dont le programme était ouvertement rattachiste et dont certains membres professaient ouvertement des idées nazies.

Seconde Guerre mondiale

Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et la capitulation de la Belgique au terme de la campagne des 18 jours, Malmedy sera annexée au Troisième Reich et la Place Albert rebaptisée Adolf Hitlerplatz. Il en résultera que les Malmédiens en âge de porter les armes seront obligés de faire leur service militaire au sein de la Wehrmacht, payant un lourd tribut à la guerre, notamment sur le front de l'Est. Par ailleurs, pendant ces cinq années sombres, nombreux furent les Malmédiens qui périrent dans les camps de concentration nazis pour avoir marqué leur attachement à la Belgique.

La ville sera libérée par les troupes américaines en septembre 1944.

Au cours de la bataille des Ardennes, la ville est le théâtre de deux événements dramatiques. Le 17 décembre 1944, au carrefour de Baugnez, à quatre kilomètres au sud de la cité, des Waffen-SS massacrent plus de soixante-dix soldats américains faits prisonniers et désarmés. Cet épisode de la bataille est connu sous les noms de « massacre de Baugnez » ou « massacre de Malmedy » ; un odonyme local (« rue du 17-Décembre-1944 ») rappelle cet événement.

Nœud routier important, la ville ne tombe toutefois pas aux mains allemandes au cours de la bataille des Ardennes, en dépit d’une attaque effectuée le 21 décembre 1944 par des troupes menées par le célèbre Otto Skorzeny et repoussée par les troupes américaines protégeant la ville.

En revanche, Malmedy est victime les 23, 24 et 25 décembre 1944 de bombardements de l’aviation américaine qui font plus de deux cents morts dans la population civile (le nombre de soldats américains victimes de ces bombardements n’a, semble-t-il, jamais été divulgué officiellement) et réduisent en cendres l’essentiel du cœur historique de la cité.

Sources: Wikipedia

Malmedy dans la bande dessinée

Découvrez les informations sur Malmedy dans la bande dessinée.

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