Blain
Blain : descriptif
- Blain
Blain est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, à environ 35 km au nord de Nantes et non loin de la route nationale 137 (E3) reliant Nantes à Rennes, élément de la route des Estuaires. Chef-lieu de canton depuis 1790 et de district de 1790 à 1795, la ville de Blain est issue d'une localité très ancienne, attestée dès l'époque de l'empire romain dans le cadre de la cité gallo-romaine des Namnètes
Centre d'une importante seigneurie au Moyen Âge, possession de la famille de Blain puis de Clisson, est au début de l'Époque moderne une des possessions de la maison de Rohan, qui en fait pendant quelques décennies un centre du protestantisme en Bretagne. Traversée par l'Isac qui devient à Blain une partie du canal de Nantes à Brest, la commune est limitrophe de la forêt du Gâvre, la plus grande forêt de la Loire-Atlantique
Le principal élément du patrimoine culturel est le château, aujourd'hui propriété de la commune pour ce qui concerne les parties inscrites aux monuments historiques, depuis 1975
L'autre partie, le logis seigneurial est propriété privée.
Géographie
La superficie de la commune, 10 172 hectares, est la cinquième plus étendue de la Loire-Atlantique.
Situation
La ville-centre de Blain est située (par la route)
- à 39 km au nord de Nantes,
- à 20 km au nord-est de Savenay,
- à 45 km au nord-est de Saint-Nazaire,
- à 80 km au sud de Rennes
- à 394 km au sud-ouest de Paris.
Communes limitrophes
Le territoire communal de Blain jouxte la forêt domaniale du Gâvre dans la partie sud de la forêt.
Géologie, relief et hydrographie
L'altitude varie de 7 à 44 mètres.
La commune est principalement arrosée par l'Isac (affluent de rive gauche de la Vilaine), qui fait partie, en ce qui concerne le territoire communal, du canal de Nantes à Brest. Quelques bras morts de l'ancien cours subsistent en plusieurs endroits correspondant à des écluses du canal.
L'Isac a pour principal affluent (en rive droite) le Perche, qui prend sa source à Vay sous le nom de ruisseau de Clégreuc, puis traverse le Gâvre avant d'atteindre Blain.
Voies de communication
Les principales routes sont :
- la D 164 ouest, qui relie Blain à Saint-Nicolas-de-Redon puis Redon et Vannes (Morbihan) ;
- la D 164 est, qui relie Blain à Nort-sur-Erdre et à Ancenis, traverse la N 137 Nantes-Rennes, partie de la Route des Estuaires ;
- la D 37, qui relie Blain à Héric, où passe la N 137 ;
- la N 171 nord, qui relie Blain à Nozay, où passe la N 137 ;
- la N 171 sud, qui relie Blain à Savenay et Saint-Nazaire.
Deux routes secondaires sont notables :
- la D 15, qui relie Blain à Guémené-Penfao par la forêt du Gâvre ;
- la D 42, qui relie Blain au Gâvre puis à Conquereuil.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1989 à 2008 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,6 | 2,2 | 3,5 | 4,6 | 8,4 | 10,6 | 12,3 | 12,5 | 9,7 | 8 | 4,2 | 2,4 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 6,1 | 6,5 | 8,6 | 10,5 | 14,4 | 17,2 | 19 | 19,5 | 16,2 | 12,9 | 8,5 | 6 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,5 | 10,9 | 13,8 | 16,3 | 20,4 | 23,7 | 25,8 | 26,4 | 22,7 | 17,9 | 12,8 | 9,6 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 02.01.1997 |
−12 08.02.1991 |
−11 01.03.05 |
−5 07.04.08 |
−2 14.05.1995 |
1 01.06.06 |
5 22.07.08 |
4 28.08.1998 |
0 29.09.07 |
−5 30.10.1997 |
−9 17.11.07 |
−9 29.12.05 |
−12 1991 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 27.01.03 |
20 15.02.1998 |
24 20.03.05 |
30 30.04.05 |
31,5 30.05.03 |
37,5 23.06.05 |
38,5 18.07.06 |
40,2 10.08.03 |
33,5 03.09.05 |
28 12.10.01 |
20 01.11.1994 |
17 04.12.06 |
40,2 2003 |
Précipitations (mm) | 92,9 | 69,2 | 63,1 | 62,6 | 68,8 | 47,5 | 45,3 | 41,1 | 64,7 | 91,2 | 90 | 94,6 | 831 |
- Données issues du site viamichelin.fr
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
- « ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bleing au , Blaen en 1090, Blen en 1287, de Blanio et sous une forme latine Castrum Blaini (le « camp de Blain ») en 1123.
Son nom breton est Blaen, mot qui signifie « sommet, faîte, hauteur ».
Une étymologie brittonique n'est cependant pas obligatoire, c'est pourquoi Albert Dauzat préfère rapprocher le type Blain des toponymes comme Blagnac, Blagny, Blaignac, Blaignan, Blannay, etc. basés soit sur le nom de personne gaulois *Blanus, soit sur celui de Blannius, variante du premier.
En gallo, la langue d'oïl locale, Blain se nomme Bllain. Plusieurs prononciations ont été relevées : [bjɛ̃j], [], [ɛ̃ː] et [jœ̃],. La transformation des « bl » en « by » est un trait typique du gallo.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN ), p. 86b
- Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Spézet, Coop Breizh, (ISBN et , OCLC 236056804, lire en ligne), p. 327
- Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 34.
- Office Public de la Langue Bretonne, « ».
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 ISBN et , lire en ligne), p. 57.
- Régis Auffray, Le Petit Matao, Rennes, Rue des Scribes Editions, (ISBN ), p. 588
- Arthur Maillard, Le Parler du Pays de Bouvron, Ploudalmézeau, Éditions Label LN, , 168 ISBN ), p. 32
- « », Chubri (consulté le ).
- « », Geobreizh (consulté le ).
- S. Jouin, « Communauté et diversité en Pays Gallo », Cahier des Annales de Normandie, lire en ligne).
Histoire
Antiquité
Blain est un ancien centre économique gallo-romain de la cité des Namnètes, réputé pour ses nombreux vestiges gallo-romains dispersés sur plus de 60 hectares, et dont la vitalité se fige avec la désintégration de l'Empire romain. La localité gallo-romaine semble être délimitée par trois nécropoles et fait figure d'un vicus routier dynamisé par une importante activité artisanale. Blain se trouve alors au carrefour de plusieurs routes, dont la voie romaine de Nantes à Vannes par Redon (actuelle RD 164), une route venant de Nort-sur-Erdre et Ancenis, une route partant vers Rennes par Pont-Veix sur le Don, avec un embranchement vers Châteaubriant à Pont-Veix. Les routes d'époque romaines ont fait l'objet d'un livre assez détaillé de Louis Bizeul. Ce dernier a notamment situé Condevincum, le chef lieu de la civitas des Namnètes, à Blain.
Une douzaine de monnaies romaines sont visibles dans le musée de la commune.
Moyen Âge
En 843 se déroule la bataille de Blain. Gohard de Nantes, évêque de Nantes et seigneur de Blain meurt la même année.
La forme ancienne de Castrum Blaini citée dans un diplôme royal de 1123 concernant les possessions anciennes des évêques de Nantes suggère l'existence d'un castrum au moins dès le siècle.
La châtellenie de Blain est créée en 1035 par les ducs de Bretagne. Un certain Guégon est cité comme châtelain de Blain dans une fausse charte de 1108, mais le domaine, situé sur la voie stratégique menant à Rennes, reste sous l'étroit contrôle des comtes de Nantes. C'est d'ailleurs Alain Fergent, comte de Nantes et futur duc de Bretagne, qui y fait construire le nouveau château. Les Clissons, qui succèdent aux Blain dans la garde de la châtellenie, semblent obéir à la même stratégie de dépendance vis à vis de l'autorité comtale.
Le nouveau château revêt une réelle importance militaire. Pour ce travail, Alain Fergent fait appel à tous les vassaux du domaine « n'étant pas éloignés de plus de six lieues ». Le granite est amené de Vigneux et du Temple-de-Bretagne ; le calcaire coquillier de Campbon ; le grès quartzeux, qui fournit les revêtements intérieurs et extérieurs (les tours et des courtines), provient d'un gisement à proximité. Cette construction ne cesse d'être remaniée souhaitée].
A partir du siècle, les Blain, les Clisson et les Rohan en deviennent les possesseurs et apportèrent leur contribution souhaitée].
Temps modernes
La période des guerres de Religion
Vers 1560, Isabeau d'Albret (1512-après 1560), fille du roi de Navarre Jean III et douairière de Rohan, fait venir un pasteur à Blain.
En 1562, éclate la première des huit guerres de Religion qui ensanglantent le royaume jusqu'à la victoire finale du roi de France et de Navarre Henri IV et la promulgation de l'édit de Nantes en 1598, par lequel le culte réformé est autorisé en public en certains lieux du royaume, notamment dans les domaines des seigneurs protestants.
Blain est une possession des Rohan qui viennent de se convertir au protestantisme, et la ville devient alors l'un des rares centres bretons de la Réforme, ce qui conduit dans les années 1562-63 quelques centaines de huguenots nantais à s'y installer. En 1564, l'église réformée de Blain est l'une des plus importante de Bretagne. Le château de Blain, perçu comme une menace par la Ligue catholique, est occupé par les troupes du duc de Mercoeur entre 1585 et 1589, puis est pillé et démantelé en 1591.
Le protestantisme à Blain de l'édit de Nantes à sa révocation (1598-1685)
L'église réformée de Blain devient une des principales de Bretagne, sous la protection de la maison de Rohan, notamment de la duchesse Marguerite de Rohan (1617-1684), puis des Amproux de Pontpiétin.
Dans la deuxième moitié du Plessé, Guémené-Penfao, Fresnay, Vay, Saffré[réf. nécessaire], etc.. Un temple est construit en 1639 au lieudit Le Bottier, puis démoli en 1665. Le culte est ensuite célébré au manoir de Pontpiétin, les nobles étant encore autorisés à pratiquer le culte protestant à domicile. C'est en effet l'époque ou le gouvernement de Louis XIV respecte de moins en moins l'édit de Nantes, organisant la persécution des protestants, avant de révoquer l'édit en 1685.
Un membre de cette communauté, René Poupart, né vers 1650 à Plessé, est connu pour s'être engagé dans le Régiment de Lorraine. Affecté en 1665 en Nouvelle-France, il s'installe après sa démobilisation à Chambly près de Montréal. Il devient ensuite coureur des bois, puis part à Stillwater dans la colonie anglaise du Massachusetts (aujourd'hui dans l'État de New York) où il a des descendants.
Les frairies
La paroisse de Blain comptait douze frairies qui ont joué un grand rôle dans son histoire[Lequel ?].
Période de la Révolution française
Les élections aux états généraux de 1789
En 1789 ont lieu les élections pour les états généraux, que Louis XVI a décidé de réunir, ce qui n'est pas arrivé depuis 1614. Chaque bailliage ou sénéchaussée doit élire quatre députés : deux du tiers état, un du clergé et un de la noblesse. En ce qui concerne le tiers état, chaque paroisse élit des délégués à l'assemblée de bailliage ou sénéchaussée et rédige un cahier de doléances. Pour le clergé et la noblesse, les électeurs se réunissent directement au chef-lieu.
En ce qui concerne Blain, la paroisse fait partie de la sénéchaussée de Nantes, qui élit 8 députés du tiers état.
Une fois rédigé, le cahier de doléances du tiers état de la paroisse est amené à Nantes par les délégués de la paroisse. L'assemblée électorale élabore alors un cahier de doléances du tiers état de la sénéchaussée, ensuite amené à Versailles par les députés. Parmi les huit députés du tiers état et leurs six suppléants, la plupart sont des bourgeois nantais ; quatre d'entre eux viennent d'ailleurs (deux de Nort-sur-Erdre et deux de Guérande).
Les états généraux se réunissent pour leur première séance le 5 mai 1789 à Versailles. Le 9 juillet, au terme d'une épreuve de force (encore purement verbale), les états généraux deviennent l'Assemblée nationale constituante : c'est le début de la Révolution française.
La réforme administrative : le district de Blain (1790-1795)
La paroisse de Blain devient une commune en 1790, du fait de la réforme de l'administration du royaume décidée par l'Assemblée nationale constituante : création des communes, cantons, districts et départements.
Dans le département de la Loire-Inférieure, Blain est un chef-lieu de canton et un chef-lieu de district (avec les cantons de Guémené-Penfao, Nozay et Saint-Nicolas). Mais les districts sont supprimés en 1795 (constitution de l'an III). Lorsque, en 1800, le Consulat crée les arrondissements, le canton de Blain est placé dans l'arrondissement de Savenay.
Les élections au début de la Révolution (1790-1792)
La création de la commune s'accompagne de l'élection d'un conseil municipal qui élit lui-même un maire.
Trois élections plus générales ont lieu ensuite :
- en 1790 : élection de l'assemblée du département de Loire-Inférieure,
- en 1791 : élection de l'Assemblée nationale législative (septembre 1791), à la suite de la promulgation de la constitution de 1791 ;
- en 1792 : élection de la Convention nationale, à la suite du renversement de Louis XVI le 10 août 1792 et de l'abrogation de la constitution de 1791 (la Convention est une nouvelle assemblée constituante) ; à Blain, cela a lieu le le 26 août 1792.
Lors de ces trois élections, Blain est le lieu de vote pour les électeurs des communes de Blain, Le Gâvre et Fay.
La République et la guerre de Vendée
La Convention élue en août 1792 proclame la république le 21 septembre 1792. C'est une période de crise grave, dont un des effets est le début de la guerre de Vendée en mars 1793.
Pendant la guerre de Vendée (mars 1793-février 1795), les restes de l'armée catholique et royale en déroute après sa défaite au Mans atteignent Blain le 19 décembre. L'avant-garde républicaine arrive le 21 et est repoussée, mais les Vendéens repartent sans attendre le gros de l'armée vers Savenay, où a lieu leur ultime grande bataille.
Le soulèvement vendéen se poursuit cependant ensuite sous forme de guérilla (face aux colonnes infernales de 1794) et se prolonge au nord de la Loire par la chouannerie, mouvement qui touche les campagnes au nord de la Loire.
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En 1892, une nouvelle église Saint-Laurent, de style néogothique fut bâtie, elle dut rester sans clocher jusqu'en 1959, date à laquelle un clocher en pierre fut construit par l'architecte Yves Liberge, le petit-fils de l'architecte de l'édifice.
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Ligne de chemin de fer (1911-1952)
De 1911 à 1952, une ligne de chemin de fer dite « de Saint-Malo à Hendaye » passe par Blain, venant de Rennes, Guémené-Penfao et La Maillardais (gare en forêt du Gâvre). Au sud de Blain, la ligne passait près du bois de Beaumont, avec un embranchement vers le sud-ouest (Savenay) et un vers le sud-est (Nantes).
Le trafic voyageur cesse en 1939, le trafic marchandise en 1952. Démantelée, l'ancienne voie est aujourd'hui utilisée pour des sentiers de promenade, servant notamment au GR du pays des Trois Rivières entre le bourg du Gâvre et Blain.
De cette ligne, restent le bâtiment de la gare, toujours utilisé, ainsi que les lieudits « Maisonnette de Mespras » et « Maisonnette de la Moutonnerie » (anciennes maisons de garde-barrière).
La Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Blain fait partie de la zone occupée dès juin 1940, comme toute la Loire-Inférieure. La Wehrmacht (organisation Todt) construit des blockhaus au sud de la forêt du Gâvre (allée de la Géline).
Libérée au mois d'août 1944, Blain se retrouve cependant tout près de la ligne de front de la poche de Saint-Nazaire, qui a ici pour limite la rive sud de l'Isac jusqu'au niveau de Saint-Omer, puis descend vers le sud en incluant Bouvron, Malville et Cordemais. Blain subit des tirs d'artillerie des Allemands[réf. nécessaire]. Des canons américains sont établis près du château de Blain et à la limite de la forêt du Gâvre. La batterie A du 908th Field Artillery Battalion y est stationnée du au [réf. nécessaire]. La poche dure jusqu'au 8 mai 1945, jour de la signature de l'acte de reddition des troupes allemandes à Cordemais.
- Alain Croix, Dictionnaire d'histoire de Bretagne, Skol Vreizh, (ISBN ), p. 102
- Michel Provost, La Loire-Atlantique, Académie des inscriptions et belles-lettres, ISBN ), p. 128;133
- Louis Bizeul, Des voies romaines sortant de Blain, Nantes, 1845, en ligne sur Gallica.
- Patrick Bellanger et Jocelyn Martineau, « Le château de la Groulais à Blain: un exemple d'architecture militaire du pays nantais, du XIIIe au XVIe siècle », Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et de Loire-Atlantique, lire en ligne, consulté le )
- André Chédeville et Noël-Yves Tonnerre, La Bretagne féodale: ISBN ), p. 122;148
- Ce manoir a été détruit en 1957.
- Olivier Dous et Grégoire Le Clech, "Les Huguenots bretons en Amérique du Nord", tome 2, 2013, (ISBN ).
- Voir la page Liste des députés aux États généraux de 1789, section Sénéchaussée de Nantes.
- Les électeurs de la paroisse se réunissent pour rédiger le cahier de doléances et élire les délégués. En ce qui concerne Blain, le déroulement du processus reste à préciser. Le film 1788 (1978) met en scène une de ces réunions de paroisse, dans la région de Chinon. En France, le processus s'étale sur plusieurs semaines.
- Le cahier de doléances de la paroisse de Blain est référencé aux Archives départementales de Loire-Atlantique (« États généraux de 1789 », page 5, cote C566.)
- « Cahier du tiers-état de la sénéchaussée de Nantes » , sur le site Persée.
- Les informations sur les élections de 1790 à 1792 viennent du livre de Jean-Anne Chalet, Les Belles Heures du comté nantais, page 153 (ouvrage référencé en bibliographie). Les comptes-rendus des élections de 1790 et 1792 ont été conservés.
- Jean-Anne Chalet, Les Belles Heures du comté nantais, page 152.
- Voir carte IGN au 1/25000° Série bleue, « Blain ».
- GR du pays des Trois Rivières : 137 km en boucle à partir de Redon. Carte du GR.
Héraldique
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Blasonnement : De vair chargé d'un croissant de gueules. Commentaires : Armoiries de Guy de Blain (sceau de 1123) porté aux Croisades par les barons de Pontchâteau et dévolu à la branche cadette de Blain. Confirmé par le roi en 1660 lors de l'érection de Blain en marquisat. En usage depuis 1924 (délibération municipale en 1967). |
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