Les Houches
Localisation
Les Houches : descriptif
- Les Houches
Les Houches [lez‿uʃ] sont une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
La commune des Houches est située dans le département de la Haute-Savoie, dans la vallée de l'Arve, non loin de la commune de Chamonix, au pied du Mont Blanc. Étendue sur près de 5 000 hectares, de 850 m à 4 304 dôme du Goûter), la commune comprend de nombreux hameaux.
Passy | Servoz | |||
N | Chamonix-Mont-Blanc | |||
O Les Houches E | ||||
S | ||||
Saint-Gervais-les-Bains |
Géologie et relief, hydrographie
La commune est traversée par l'Arve grossi par quelques torrents : torrent de Taconnaz, torrent du Bourgeat, torrent de la Griaz, Nant Noir, ruisseau du Grand Bois, Nant Jorland et ruisseau des Chavants en rive gauche, torrent de Lapaz et la Diosaz en rive droite.
Climat
Toponymie
Les Houches est un toponyme dont on trouve une première mention sous la forme Ochiae au . La forme Les Ouches est utilisée en 1840.
Les toponymistes Ernest Nègre, le chanoine Gros ou encore Charles Marteaux font provenir le toponyme du mot Ouche, de l'ancien français houche (du bas latin olca, olchia), qui désigne une bonne terre de culture ou des vergers, parfois clôturés,,,. Si l'origine gauloise semble pertinente, Charles Marteaux indique que le mot trouverait son origine dans le mot grec olké (sillon, champs labouré). En arpitan savoyard, ôches (prononcé [ɘ] ou [ɘ]) désigne un champ labouré ou fermé par une haie ou un fossé. De plus, ôche ([]) et ôchons ([]) signifient « faire des entailles longitudinales ».
Le nom de la commune en arpitan est Les Ôches, prononcé [] ou [] aux Houches, [] à Cordon, ou encore [] à Albens. Quand le toponyme est écrit selon la graphie de Conflans, il peut être Léz Eûshe.
Les habitants sont appelés les Houchard(e)s. En arpitan, ils sont los Ôchards et les Ôchardes.
- Henry Suter, « », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (ISBN , lire en ligne), p. 325..
- Charles Marteaux, « Sur le sens et l'étymologie de quelques noms de lieux savoyards », Recueil des travaux de l'Institut de géographie alpine, lire en ligne), p. 145.
- , Toponymie générale de la France. Formations préceltiques, celtiques, romanes, Librairie Droz, , 708 p., p. 280.
- Roger Viret, Dictionnaire Français-Savoyard : Comportant plusieurs variantes de la langue savoyarde, (non édité à ce jour), 1770 lire en ligne), p. 916.
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 ISBN , lire en ligne), Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou
Histoire
Selon l'historiographie traditionnelle, les Ceutrons occupent le haut-Faucigny.
En 121 gallo-romaine. Cette date est marquée par la victoire romaine sur le peuple des Allobroges par le consul Quintus Fabius Maximus Allobrogicus. Des tensions puis un conflit opposent ces derniers aux Ceutrons à propos des limites entre leurs territoires respectifs. Le conflit prend une telle proportion que Rome fait intervenir Cneus Pinarius Cornelius Clemens, légat de la Germanie supérieure. Ce dernier est à l'origine de la borne frontière, mise en place au col de la Forclaz-du-Prarion, sur la commune actuelle de Passy,,.
Au Valais. Durant les siècles suivants, cette partie de la vallée est contrôlée par des peuples appelés Burgondes.
Avec la fondation du prieuré de Chamonix vers la fin du vallée de Chamonix appartient au comte de Genève,.
Une station de sports d'hiver est aménagée. La piste « Verte » accueille régulièrement l'épreuve de l'Arlberg-Kandahar.
- , Histoire de la Savoie, Bernard Grasset, (réimpr. 1960, 1976, 2009), p. 10.
- Pierre Broise, « Antiquités gallo-romaine en Faucigny », Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève, no XVIII, , p. 230-231.
- « », notice base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Laurent Lamoine, Le pouvoir local en Gaule romaine, Presses universitaires Blaise Pascal, lire en ligne), p. 213.
- Arnaud Delerce, Une abbaye de montagne, Sainte-Marie d’Aulps. Son histoire et son domaine par ses archives, Académie chablaisienne, lire en ligne), p. 61.
- Histoire des communes savoyardes 1980, p. 140-142.
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