Verlhac-Tescou
Localisation

Verlhac-Tescou : descriptif
- Verlhac-Tescou
Verlhac-Tescou [vɛʁlak tɛsku] est une commune française située dans le sud-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tescou, le Tescounet, le ruisseau de Nadalou et par divers autres petits cours d'eau. Verlhac-Tescou est une commune rurale qui compte 565 habitants en 2022
Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban
Ses habitants sont appelés les Verlhacois ou Verlhacoises.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le sud du Quercy. Elle est située à 18 km au sud-est de Montauban et à 38 km au nord de Toulouse.
Verlhac-Tescou est limitrophe des départements du Tarn et de la Haute-Garonne.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont La Salvetat-Belmontet, Le Born, Villemur-sur-Tarn, Beauvais-sur-Tescou, Montdurausse, Montgaillard, Saint-Urcisse, Saint-Nauphary et Varennes.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2269 hectares, son altitude varie de 110 à 220 mètres.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Tescou, le Tescounet, le ruisseau de Nadalou, un bras du Tescounet, le ruisseau de Binagret, le ruisseau de Danisou, le ruisseau de la Barrabie, le ruisseau de la Bruguette, le ruisseau de Pébril, le ruisseau de Pouty, le ruisseau des cadèles, le ruisseau des Camparnals, le ruisseau des Tils, le ruisseau des Vergnes et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 28 km de longueur totale.
Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, après avoir traversé 13 communes.
Le Tescounet, d'une longueur totale de 21,7 km, prend sa source dans la commune de Salvagnac et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tescou à Saint-Nauphary, après avoir traversé 8 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 5,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Puycelsi », sur la commune de Puycelsi à 16 km à vol d'oiseau, est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11,7 °C, atteinte le .
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel.
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Carte », mais aucune balise <references group="Carte"/>
correspondante n'a été trouvée
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/>
correspondante n'a été trouvée
Histoire
Origine du nom de Verlhac-Tescou
Ver(g)iliacum. Peut-être du nom de personne gallo-romain Vergilius + suffixe d'appartenance -acum ; du nom du cours d'eau près duquel le village est établi. L'étymologie tasconium (terre argileuse) est peu convaincante (tascos signifie « blaireau » en gaulois).
Le terme apparaît dans les textes au Xe siècle. Son alleu (fonds de terre, soit noble, soit roturier, exempt de tous les droits et devoirs féodaux) et son église située dans la vallée, près du Tescou, sont évoqués dans le testament de Raymond 1er, comte de Rouergue qui les lègue, à ce moment-là, à l'abbaye de Montauriol.
La bastide au XIIILa bastide au XIIIe siècle
Une bastide fut fondée avant 1249 par Raymond VII comte de Toulouse. Cette bastide ne fut pas une simple juridiction, mais donna certainement naissance à un pôle d'habitat regroupé. Elle fut implantée à proximité d'un château seigneurial préexistant, en sommet de coteau, à un emplacement dominant la vallée du Tescou. Elle se trouvait à proximité de l'actuel lieu-dit le Château. Il n'en subsiste aucun vestige visible aujourd'hui sauf peut-être une partie des fossés.
Les coutumes de 1306
Des coutumes furent octroyées en 1306 aux habitants de Verlhac par Hélie de Talleyrand, comte de Périgord. Dans les coutumes il est, entre autres, question de la taille des parcelles à bâtir ce qui laisse supposer que la bastide ne s'est pas limitée à une juridiction mais entraîna bien l'agglomération d'un habitat : « cascun hostal o casal que ara sies stadis de largessa et dozze de lonc ». Il y est question de la communauté, mais aussi des franchises économiques ou encore de la justice.
Refuge des derniers Cathares
Peire Authié s'est réfugié en 1308 à Verlhac-Tescou chez Pierre de Clairac et Bertrand Salès, il échappa longtemps aux poursuites, mais fut dénoncé, arrêté par l'Inquisition et brûlé vif à Toulouse le .
Un fort villageois au XVIUn fort villageois au XVIe siècle
Très probablement au milieu du XVIe siècle, au moment des guerres de religion, un fort villageois a été fondé à Verlhac. Un fort villageois est une «fortification collective de faible superficie, d'abord destinée à être utilisée temporairement en cas de danger par les habitants». La bastide, dans laquelle il ne subsistait presque plus de maison, a été mise en défense pour créer le fort. Celui-ci est connu notamment grâce au compoix de 1582. Il y est question du « fort de Verlhac » et du « faubourg de Verlhac». Il y avait à cette date une soixantaine de maisons dans le fort et une cinquantaine dans le faubourg. Tous les tenanciers de maisons dans le fort possédaient aussi au moins une maison à l'extérieur du fort, dans le faubourg, dans un hameau ou isolée. Le fort villageois était fortifié. Il est question à de nombreuses reprises dans ce document de la «muralha du fort.
Le déplacement du village au XVIILe déplacement du village au XVIIe siècle
Au début de l'époque moderne Verlhac a été marquée par le protestantisme. Il y aurait eu un temple dans le faubourg et les seigneurs du lieu, les du Bousquet, étaient protestants. Jacques du Bousquet est quant à lui victime de la répression anti-protestante en 1685. Son château est saisi et il est exilé en 1687. Le village disparaît donc très certainement du lieu-dit le Château au cours du XVIIe siècle et se déplace progressivement vers son emplacement actuel appelé dans le compoix de 1651 : «les Forests de Saint Barthélemy.
En 1811, le village est composé d'un petit regroupement d'habitats au lieu-dit Fourest et à côté duquel se trouve le presbytère. L'église et le cimetière sont relégués à l'écart, au sud du hameau. Vers 1820, une nouvelle église est édifiée à proximité du hameau, légèrement au sud de celui-ci, et l'ancienne est démolie. Le village se constitue réellement au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et dans les premières décennies du XXe siècle. À cette période sont construits plusieurs ateliers et commerces, mais aussi des édifices publics. Parmi les ateliers et commerces, il est intéressant de signaler l'épicerie et l'atelier de charron, qui faisait aussi office de café un jour par semaine. Vers 1886, l'église est reconstruite et devant elle, au nord du parvis, est construit un bâtiment abritant la mairie et une école de garçons. L'installation de ces commerces et édifices publics donne naissance au village en tant que pôle administratif et économique de la commune. Ces maisons de village n'ont pas de fonction agricole. Leurs habitants sont alors artisans ou travaillent dans des fermes
Héraldique
Blason | De sinople à deux pals d'or, au chef du même. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 21/07/2025 23:59:16). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Verlhac-Tescou dans la littérature
Découvrez les informations sur Verlhac-Tescou dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
4389 autres localités pour Occitanie — région
Vous pouvez consulter la liste des 4389 autres localités pour Occitanie — région sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/villes.html.
English translation
You have asked to visit this site in English. For now, only the interface is translated, but not all the content yet.If you want to help me in translations, your contribution is welcome. All you need to do is register on the site, and send me a message asking me to add you to the group of translators, which will give you the opportunity to translate the pages you want. A link at the bottom of each translated page indicates that you are the translator, and has a link to your profile.
Thank you in advance.
Document created the 03/01/2018, last modified the 02/06/2025
Source of the printed document:https://www.gaudry.be/en/lieu/fr/fr-occ/290378.html
The infobrol is a personal site whose content is my sole responsibility. The text is available under CreativeCommons license (BY-NC-SA). More info on the terms of use and the author.