Sombrun

Localisation

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Sombrun : descriptif

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Sombrun

Sombrun est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie

En 2022, elle compte 198 habitants. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, qui s'allonge dans la moyenne vallée de l'Adour, à l'endroit où le fleuve marque un coude pour s'orienter vers l'Aquitaine

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Louet, l'Ayza et par divers autres petits cours d'eau. Sombrun est une commune rurale qui compte 198 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 552 habitants en 1856

Elle fait partie de l'aire d'attraction de Maubourguet

Ses habitants sont appelés les Sombrunois ou Sombrunoises. Le village appartient historiquement au pays de Rivière-Basse, situé aux confins de la Bigorre, du Béarn et de l'Armagnac.

Géographie

Localisation

La commune de Sombrun est située au nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Elle est limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques. Son territoire est traversé par le méridien de Greenwich.

Elle se situe à 30,73 km par la route, au nord-ouest de Tarbes, préfecture du département ; à 47,43 km au nord-est de Pau, préfecture du département des Pyrénées-Atlantiques ; à 66,11 km au sud-ouest d'Auch, préfecture du département du Gers ; et à 184,75 km au sud-ouest de Toulouse, préfecture de la région Occitanie.

La commune fait en outre partie du bassin de vie de Maubourguet.

Communes limitrophes

Les communes les plus proches sont : Villefranque (2,5 km), Maubourguet (2,6 km), Estirac (2,8 km), Lahitte-Toupière (3,3 km), Larreule (3,8 km), Lascazères (4,1 km), Caussade-Rivière (4,1 km), Hagedet (5,3 km).

Communes limitrophes de Sombrun
Lascazères Villefranque Estirac
Moncaup
(Pyrénées-Atlantiques)
Sombrun
Lahitte-Toupière Maubourguet

Géologie et relief

Le territoire de la commune de Sombrun se situe au sud du Bassin aquitain, vaste région géologique sédimentaire du Sud-Ouest de la France, à proximité de la chaîne des Pyrénées dont les contreforts (le piémont pyrénéen) sont à environ 50 km au sud du village, et sur le versant ouest de la vallée de l'Adour avant son inflexion vers l'Atlantique.

Dans sa partie orientale, la commune s'étend le long de la vallée formée par l'Adour et par son affluent l'Échez. Une longue colline, orientée sud-nord et issue du piémont pyrénéen, constitue la partie occidentale de la commune. Sombrun s'étage ainsi, d'ouest en est, d'une altitude maximale de 291 m (point culminant situé au sud-ouest de son territoire) à une altitude minimale de 167 m au niveau du hameau du Moulin au nord-est de la commune.

De la colline principale, se détache un long éperon rocheux traversant le territoire communal depuis le sud, à une altitude de 240 m, jusqu'en son centre, à une altitude de 196 m. C'est à l'extrémité septentrionale de cet éperon, appelé « colline du Maillo », dominant les vallées de l'Adour et de la Sède, qu'un oppidum protohistorique puis une motte castrale furent établis.

L'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère Cénozoïque. Les sols des vallées datent de la période du Quaternaire, ceux des coteaux sont de la période du Néogène et les hauteurs des collines datent, quant à elles, de la période du Paléogène.

Géologie de la commune de Sombrun selon l'échelle des temps géologiques.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
C : Colluvions, dépôts de pente indifférenciés.
FC : Alluvions et colluvions de fond de vallée.
Fz : Alluvions fluviatiles actuelles et subactuelles.
Fy : Alluvions du stade du retrait glaciaire.
Fv : Alluvions anciennes du Günz et du Donau.
Pléistocène
Néogène Pliocène
ps : Nappe alluviale supérieure, graviers et galets.
pm : Nappe alluviale moyenne, graviers et galets à matrice sablo-argileuse jaunâtre.
pi : Nappe alluviale inférieure, graviers et galets à matrice argilo-sableuse rougeâtre.
Miocène
e-mM : Molasses, argiles carbonatées silteuses, gris-bleu à jaunâtres, à passées gréseuses (Eocène - Miocène).
X e-mM1 : Niveau de calcaire à tendance lacustre dans la molasse (Eocène - Miocène).
Paléogène Oligocène
Éocène
Paléocène non présent.

Hydrographie

Le territoire de la commune se situe sur le versant ouest de la vallée de l'Adour. Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

  • la rivière le Louet, affluent en rive gauche de l'Adour, longue de 44,26 km, qui prend sa source dans la commune de Gardères, longe la partie ouest de la commune et coule du sud vers le nord pour se diriger vers Castelnau-Rivière-Basse où elle se jette dans l'Adour ;
    • le ruisseau l'Ayza, affluent en rive droite du Louet, long de 27,51 km, qui prend sa source dans la commune de Montaner, coule du sud vers le nord pour se diriger vers Hères où il se jette dans le Louet ;
      • le ruisseau du Pradet, affluent en rive gauche de l'Ayza, long de 4,23 km, qui prend sa source dans la commune de Lahitte-toupière, coule du sud vers le nord-est pour se jeter dans l'Ayza à Sombrun ;
        • le ruisseau de la Sède, affluent en rive droite du Pradet, long de 2,8 km, qui prend sa source dans la commune de Lahitte-toupière, coule du sud vers le nord pour se jeter dans le Pradet à Sombrun ;
      • le ruisseau de Lagelette, affluent en rive gauche de l'Ayza, long de 2,57 km, qui prend sa source dans la commune de Larreule, coule du sud vers le nord-est pour se jeter dans l'Ayza à Sombrun.

Le canal du moulin de Sombrun est capté au confluent de l'Échez et de l'Adour à Maubourguet. Il alimente le moulin de Sombrun et se jette dans le ruisseau l'Ayza à Estirac. Au XVIIIe siècle, il est l'objet d'un accord entre les seigneurs de Sombrun et Lascazères pour assurer le fonctionnement continu de leurs moulins respectifs. Dès le XIXe siècle, sa fonction d'irrigation devient prépondérante. À partir de 1862, il est géré par un syndicat d'irrigation défendant les intérêts de propriétaires regroupant plus de 600 hectares de terres, répartis sur une dizaine de communes entre Maubourguet et Castelnau-Rivière-Basse.

La construction de la ligne de chemin de fer en 1849 isole une partie des prairies de la commune des eaux de l'Adour, un autre canal est alors creusé et exploité par un syndicat intitulé Société du canal de Sombrun à partir de 1864. Ce canal dérivait une partie des eaux de l'Échez à l'ouest de Maubourguet pour réalimenter le ruisseau l'Ayza à Sombrun à hauteur de la D 50. Uniquement destiné à l'irrigation, il n'est plus exploité depuis le milieu du XXe siècle, une partie de son tracé sert aujourd'hui à l'écoulement des eaux pluviales.

Climat

Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Ossun, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.

Données climatiques à Sombrun.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 1,5 3,7 5,6 9,5 12,8 14,9 14,9 11,9 8,7 4,3 1,8 7,6
Température moyenne (°C) 5,6 6,4 8,9 10,7 14,5 17,8 20 20,1 17,4 13,8 9 6,4 12,6
Température maximale moyenne (°C) 10,3 11,3 14,2 15,8 19,5 22,8 25,1 25,2 22,8 19 13,7 11 17,6
Ensoleillement (h) 95 81,1 87 111,7 111,6 78 56 68,1 71,6 88,1 102,5 96,7 1 047,4
Précipitations (mm) 118,3 129,2 169,2 170,2 189,1 197,9 204,9 206 189,8 150,6 117,5 108,7 163
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990.
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,3
1
118,3
 
 
 
11,3
1,5
129,2
 
 
 
14,2
3,7
169,2
 
 
 
15,8
5,6
170,2
 
 
 
19,5
9,5
189,1
 
 
 
22,8
12,8
197,9
 
 
 
25,1
14,9
204,9
 
 
 
25,2
14,9
206
 
 
 
22,8
11,9
189,8
 
 
 
19
8,7
150,6
 
 
 
13,7
4,3
117,5
 
 
 
11
1,8
108,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm


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Toponymie

Origine du nom : Soum : sommet et brun, sombre par extension néfaste à ses ennemis.

Histoire

Protohistoire et Antiquité

La découverte d'une hache de bronze, dans le quartier Lahitau en 1960 par un agriculteur, est un témoignage de l'occupation humaine du lieu à l'Âge du bronze. Selon Roland Coquerel, archéologue tarbais, cette hache, d'une longueur de 16,4 cm et d'un poids de 485 grammes, daterait de la période du bronze moyen (soit 1 500 à 1 200 ans av. J.-C.). Coquerel situe la castramétation de la colline du Maillot à époque du bronze final ou bien à l'âge du fer.

Des vestiges datant de l'époque romaine ont été découverts lors de la reconstruction de l'église du village au cours de XIXe siècle. Le lieu serait ainsi demeuré comme un oppidum à l'Antiquité.

Les découvertes de céramiques du Ier siècle et IIe siècle par Sylvain Doussau, archéologue local autodidacte, dans le hameau du Moulin révèlent la présence d'un domaine agricole gallo-romain et d'une auberge le long d'une voie gallo romaine qu'il considère être le cardo maximus de la Bigorre. Le toponyme de Barbazan est utilisé jusqu'au XIXe siècle pour désigner ce hameau et son moulin. On peut voir son origine soit dans le nom du propriétaire du domaine gallo-romain: Barbatius, soit plus tardivement dans le nom des seigneurs de Barbazan possédant la seigneurie de Sombrun au XIVe siècle.

Moyen Âge

Jusqu'au XIIIe siècle, l'histoire de Sombrun est intimement liée à celle du comté de Bigorre et de la vicomté de Rivière-Basse, vassale du premier. Ensuite, la Rivière-Basse se trouve au cœur des conflits féodaux entre la Maison d'Armagnac et la Maison de Foix-Béarn. Démembrée de la Bigorre en 1256, revendiquée par les deux puissances féodales rivales, soumise à des occupations et dévastations, elle est définitivement attribuée au comte d'Armagnac en 1329. Les conséquences de cet arbitrage perdurent jusqu'en 1789, date à laquelle l'administration financière de la communauté dépend encore de l'Élection d'Armagnac et la justice relève de la sénéchaussée de Lectoure. Toutefois sur le plan religieux, Sombrun reste rattachée au diocèse de Tarbes. Sa paroisse dépend de l'archiprêtré de Caixon qui dépend de l'archidiaconé de Montaner, lui-même relevant de l'évêché de Bigorre. Par ailleurs, un quart de la dîme est prélevé par la cathédrale d'Alet-les-Bains car l'église de Sombrun est une dépendance de l'église de Maubourguet qui est à son origine un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye d'Alet. Au XIVe siècle, Sombrun est un petit fief dépendant des seigneurs de Troncens puis de Barbazan, dont le valeureux Arnault Guilhem de Barbazan. Ces seigneurs sont au service des comtes d'Armagnac.

La chute de la maison d'Armagnac à la fin du XVe siècle entraine la réunion de ses domaines à la couronne de France, dont les terres comtales de Rivière-Basse. Les biens nobles de Sombrun restent un fief des seigneurs de Barbazan et de leurs héritiers ; pour les autres biens, la communauté rend désormais compte directement à l'administration royale.

Époque moderne

Au milieu du XVIe siècle, Sombrun dépend encore de la baronnie de Barbazan qui fait alors partie de la vicomté de Foix-Lautrec. La lignée des vicomtes de Foix-Lautrec s'éteint avec la disparition de Claude de Foix. Après une querelle de succession, c'est Henri d'Albret, roi de Navarre et vicomte de Béarn qui hérite des domaines de la famille de Foix-Lautrec, dont Sombrun est une infime partie. En mai 1549, les habitants de Sombrun réunis devant la maison du seigneur, prêtent serment de fidélité à Henri d'Albret, représenté par Jean de Rivière, vicomte et seigneur de Labatut.

Jeanne d'Albret, fille unique d'Henri d'Albret, est confirmée dans sa possession de Sombrun et autres héritages de la maison de Foix-Lautrec par une transaction de 1558. Son fils devient roi de France sous le nom d'Henri IV, et, contrairement à la tradition, il refuse d'intégrer ses domaines personnels au royaume de France. Lourdement endetté par dix années de guerre d'accession au trône, il vend des parties de son domaine pour rembourser ses débiteurs. Aussi, le , ses émissaires mettent aux enchères les seigneuries de Sombrun, Lascazères et la moitié de Vidouze. Pierre de La Torte, seigneur de Caussade, achète l'ensemble pour la somme de 12 000 livres. Le mois suivant, Pierre de Caussade cède la seigneurie de Sombrun à son frère Raimond pour la somme de 3 500 livres.

Joseph de Monet succède à son oncle Raimond de Caussade en 1632. Seigneur relativement fortuné et autoritaire, il obtient le titre de gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi. Il s'arroge un certain nombre de droits féodaux (justice, droits d'herbage, de boucherie, de taverne) que les habitants lui contestent. Des terres dites vagues ou vacantes sont aussi l'objet d'un long litige. Les Monet héritent de père en fils de la seigneurie de Sombrun avec : Antoine de Monet (1635-1706), Louis de Monet (1672-1747), Bernard de Monet (1708-1750) et Louis de Monet né en 1743, qui émigre à Saint-Domingue dans les années 1770. La seigneurie de Sombrun passe alors sous gérance puis sous possession de Germain Maigné de Sallenave, de Vic-en-Bigorre, oncle maternel de Louis de Monet. Le naturaliste Jean-Baptiste de Monet de Lamarck (1744-1829), connu sous le nom de Jean-Baptiste de Lamarck, est issu de la même famille.

Époque contemporaine

XVIIIXVIIIe siècle

En 1790, Bertrand Barère député de Bigorre obtient la création du département des Hautes-Pyrénées dans lequel est incorporée la plus grande partie de la Rivière-Basse dont Sombrun. Avec la création des communes, la Révolution permet à Sombrun de se doter au début de 1790 d'une municipalité élue. Son premier maire, Dominique Dargellès Bernadou, entre immédiatement en conflit avec le seigneur Germain Maigné de Sallenave essentiellement sur l'imposition de ses biens et la propriété de terres seigneuriales revendiquées de longue date par la communauté des habitants. Germain Maigné disparait sans postérité le 5 octobre 1792 alors que la Révolution entre dans la période de la Terreur à Paris. Ses neveux héritent de la seigneurie de Sombrun, mais la loi des suspects les envoie en détention ainsi que le reste de la famille, du printemps à l'automne 1794, pour cause d'émigration de l'un d'entre eux et de postures antirévolutionnaires pour les autres. Leurs biens dont le château de Sombrun et ses terres sont mis sous séquestre jusqu'en juillet 1795. Ces biens nobles échappent donc à la vente en qualité de biens nationaux, contrairement au mobilier et les objets de culte de l'église vendus en 1794 pour participer à l'effort de guerre.

XIXXIXe siècle

Le concordat de 1801 contrarie la majeure partie de la population catholique, la paroisse de Sombrun ayant été reléguée à un statut d'annexe de la succursale de Larreule. Le conseil municipal réagit immédiatement et propose la réunion de Sombrun aux paroisses de Lahitte-Toupière et de Villefranque plus proches et contiguës. Les municipalités successives multiplient en vain les démarches auprès de l'administration pour obtenir un prêtre desservant jusqu'en 1825, date à laquelle la commune achète l'ancien presbytère pour le loger. Sombrun obtient plus tard le statut de succursale par décret du président de la République du 10 juin 1852. La vie administrative et politique de la deuxième moitié du XIXe siècle est dominée par la famille Lasserre dont trois membres (Jean-Pierre, Honoré, Pierre) occupent, de père en fils, la fonction de maire de Sombrun de façon quasi continue de 1835 à 1900. Cette période est celle de la construction ou reconstruction des édifices publics de la commune : la promenade (1836), la mairie (1837), le clocher (1842), la croix du centre (1845), le presbytère (1857), l'école des filles (1863), trois fontaines (1864), l'église (1867), le kiosque (1885). La commune finance cette modernisation sans précédent par la vente de biens communaux, en particulier des landes et des bois, malgré l'opposition de petits agriculteurs qui en ont l'usage depuis des siècles.

XXXXe siècle

En août 1914, la mobilisation générale rappelle plusieurs dizaines de Sombrunois sous les drapeaux. Dès le 7 septembre, la première victime, Jean Lafargue, succombe à ses blessures à la bataille du Grand Couronné pour la défense de Nancy. Fin octobre, une vingtaine de réfugiés belges sont hébergés dans la commune. Réquisitions, privations et mobilisation des nouvelles classes d'âge sont le lot quotidien d'une commune de l'arrière durant le conflit qui se solde par un total de treize victimes militaires âgées de 21 à 39 ans. Pour une population de 371 habitants, treize morts représentent un taux de perte de 3,50 %, très proche de la moyenne nationale (3,53 %).

La première conséquence de la Seconde Guerre mondiale est la mobilisation d'une vingtaine d'hommes du village dont plusieurs se retrouvent prisonniers en Allemagne à partir de juin 1940. Certains ne rentreront dans leur famille qu'à la libération, l'un d'entre eux périra sous les bombardements anglo-américains en 1944. La débâcle de 1940 s'accompagne de l'exode de nombreux réfugiés vers la zone libre. Durant l'été, le village accueille au total de 123 personnes dont 47 enfants. La moitié est en provenance du Havre, en liaison avec le repli d'activités de l'atelier de construction du Havre vers l'atelier de construction de Tarbes. Dès 1943, des réfractaires au STO rejoignent des maquis constitués dans la région. Un groupe de maquisards dirigées par Jean Cazenave, dit Le Bison, s'implante dans la région de Lourdes, puis se déplace pour échapper à la traque de l'occupant allemand. Au début de l'année 1944, le groupe campe dans les bois du nord du département des Hautes-Pyrénées. En juin, il s'installe dans une grange agricole dissimulée dans une zone boisée de Sombrun limitrophe de Lahitte-Toupière. Un maquisard déserte le groupe et le dénonce pour des raisons vénales à Peter Blindauer responsable de la Gestapo à Tarbes. Le 15 juillet, en fin d'après-midi, une colonne allemande d'une centaine d'hommes commandés par le capitaine August Schudt attaque le campement à l'arme lourde. Surpris et peu armé, le groupe ne peut résister bien longtemps et fuit à travers bois. L'accrochage a été violent, cinq maquisards sont tués, quatre sont blessés et trois sont faits prisonniers par les Allemands qui comptent quelques blessés. Un des prisonniers est retrouvé mort dans sa cellule, les deux autres sont abattus le 18 juillet à Moncaup par un détachement allemand commandé par le capitaine Schudt, parti à la recherche du maquis dans cette commune. Dénoncé à son tour, l'agent de liaison du maquis est arrêté et abattu à Sombrun sur tentative de fuite le 27 juillet. Le déserteur est arrêté, jugé et fusillé à la Libération.

En 1996, Sombrun rejoint la Communauté de communes du Val d'Adour dès sa création.

Héraldique

Sombrun pour sa communication (plan de la ville, bulletin municipal) utilise un blason se lisant :

d'argent à la grappe de raisin de pourpre pamprée de deux feuilles de sinople, au chef cousu d'or chargé d'un broc de sable.

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Sombrun dans la littérature

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