Bourréac
Localisation

Bourréac : descriptif
- Bourréac
Bourréac est une commune française du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Géographie
Localisation
Bourréac est une commune située dans le centre des Hautes-Pyrénées à quatre kilomètres de Lourdes.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne
Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Lourdes, ainsi que dans l'unité urbaine et dans le bassin de vie de cette ville. Par ailleurs, elle se trouve dans la zone d'emploi de Tarbes - Lourdes.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Arcizac-ez-Angles, Escoubès-Pouts, Julos, Lézignan et Paréac.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 126 hectares ; son altitude varie de 429 à 582 mètres.
Le territoire offre les marques de dépôts morainiques (sédiments, pierres et rochers) provenant de l'ancien glacier qui, il y a 30 000 ans, empruntait la vallée du gave de Pau et recouvrait l'emplacement de la ville de Lourdes. Le village offre la particularité d'avoir plusieurs sources sur le versant nord du territoire communal, en particulier la source de Bidole qui alimentait autrefois le village et celle de Coulat qui alimente le réseau AEP du syndicat intercommunal des Côtes de Bourréac et du Miramont.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu.
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Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre :
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lourdes », sur la commune de Lourdes, mise en service en 1881 et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 426,7 mm pour la période 1981-2010. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 9 km, la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000, à 12,6 °C pour 1981-2010, puis à 12,9 °C pour 1991-2020.
Paysages
Dominant en balcon la plaine de Lézignan qui s'ouvre sur la ville de Lourdes à l'ouest, le village se situe au centre d'une ligne de collines, de 500 m à 600 m d'altitude, face à la chaîne pyrénéenne, avec, en particulier, le pic du Jer au premier plan, le Cabaliros, le Hautacam, le pic du Montaigu et le pic du Midi de Bigorre en arrière-plan.
Un chemin de crête (chemin départemental) part du centre du village vers son hameau, Récahorts, et, au-delà, vers Pouts, hameau du village Escoubes-Pouts, avant la descente vers ce village dans la vallée.
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1 : celle du réseau hydrographique des Angles et du Bénaquès et une ZNIEFF de type 2, les coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès sont référencées sur la commune.
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Toponymie
Le nom de la commune a évolué au fil des siècles : Dénominations historiques :
- in Burriacho, latin (fin XIe – début XIIe siècle, cartulaire de Saint Pé, arch. des H.P.) ;
- Buriac, Burriac (1429, censier de Bigorre) ;
- Burriac aus Angles (1609, Livre de la Réforme de Sainct-Pé, arch. des H.P.) ;
- Bouriac, Bourriac (1738, arpentement de la Baronnie des Angles, puis 1760, pouillé du diocèse de Tarbes par Larcher; puis 1789, cahier des doléances) ;
- Bourréac (v 1809, plan cadastral napoléonien, 1810, carte de Cassini).
Localement, le nom de la commune est prononcé [bourri'yak].
Comme tous les toponymes dont le suffixe est ac, le nom de Bourréac vient d'un nom de domaine antique. Ce nom est formé sur le nom patronymique Burrius ou Burrinus et du suffixe -acum, soit « le domaine de Burrius ».
La dénomination du hameau, Récahorts, a évolué aussi avec le temps : on lit Requehor sur la carte de Cassini ci-jointe et Roquehort dans l'arpentement de la Baronnie des Angles de 1738. L'étymologie en est roc ou roque hort/e c'est-à-dire roche forte par référence vraisemblablement à une terre lourde et argileuse (avec des affleurements schisteux) alors que Bourréac a des terres morainiques très filtrantes.
Le système familial pyrénéen est assez unitaire et correspond principalement à celui de la famille souche intimement lié à une maison à tel point que le nom d'une famille peut prendre le nom de la maison dans laquelle elle vit : « La maison est une personne morale » (Claude Lévi-Strauss). Comme dans tous les villages des Pyrénées et du piémont pyrénéen, chaque maison paysanne du village possède un nom propre commençant par "En ço de" qui veut dire « chez » ou « le bien de » en Bigorre (à rapprocher de l'« etxe » basque).
Chacune des maisons paysannes de Bourréac porte une enseigne à son nom avec une représentation en rapport avec la vie présente ou passée de la maison que l'on retrouve à l'orthographe près dans un tableau de déclaration réalisé en 1740. Nombre de quartiers, de lieux, voire de modestes parcelles de terrains, ont aussi un nom, généralement non recensé dans le cadastre ou dans les écrits, qui est transmis par voie orale. Un recensement de ces microtoponymes constitutifs d'un patrimoine culturel immatériel est en cours sur la commune de Bourréac et sur la communauté de communes de la Baronnie des Angles. On trouvera ci-après les noms de maisons, de quartiers ou de parcelles. Voir aussi ce qui a été publié pour les communes du Lavedan par la Société d'Études des Sept Vallées.
Le tableau suivant livre, à l'orthographe près, pour le village de Bourréac et le hameau de Récahorts, l'inventaire des noms de maisons tel qu'il ressort d'un dénombrement du bétail par maison effectué en 1740 dans chaque commune de la Baronnie des Angles : on peut être frappé par le faible effectif en têtes de bétail, et notamment en brebis. Peut être faut il tenir compte d'une sous-déclaration possible dans ce genre de dénombrement destiné à établir l'assiette de la redevance seigneuriale.
Vaches | Brebis | |
---|---|---|
Borie | 9 | 80 |
Pausades | 7 | 63 |
Camdavant | 2 | 8 |
Lahaille | 2 | |
Hourcade | 7 | 48 |
Arcos | 7 | 72 |
Coulat | 6 | 8 |
Arbaust | 3 | |
Darrazé | 5 | 52 |
Loustau | 2 | 12 |
Couradé | 3 | 5 |
Daban Ciprien | 4 | 20 |
Les microtoponymes répertoriés ci après sont ceux qui sont encore usités aujourd'hui, ils sont transcrits sous leur forme phonétique actuelle. On les retrouve sous une forme graphique identique ou approchée dans des fonds d'archives départementales, en particulier dans l'arpentement de la Baronnie des Angles réalisé en 1736/1741, présent aux Archives départementales de Pau, et dans la matrice cadastrale de 1809 de la commune de Bourréac, présente aux Archives départementales des Hautes Pyrénées-Tarbes, ainsi que dans les documents d'état civil de la commune de Bourréac où les patronymes sont parfois associés aux noms de maison, ceci jusqu'au milieu du XIXe siècle.
Centre du village
Numéros des maisons en rouge | Noms | Signification | Patronymes liés à la maison. Faits, éléments architecturaux, personnes. |
---|---|---|---|
1 | (En ço de) Torte | « soit tortueux, soit en tournant. Le nom est celui de la parcelle sur laquelle a été construite la maison et aussi celui du chemin qui conduisait à un moulin à vent banal sous l'Ancien Régime » | Bellocq, Tapie, Vergez. Maison rattachée par Henri Tapie à celle de Loustaou, à Récahorts. |
2 | (En ço de) Borië . | « Étable, bouverie » | Abbadie Borie, Vilon Borie, Dubarry, Ladebèze, Darré. Deux granges-étables bigourdanes typiques à coyau avec des outeaux plats (ouvertures de ventilation du fenil) dont l'une datée de 1834 en vis-à-vis de l'autre. Le plan cadastral de 1809 signale une ancienne grange dans le jardin actuel. Portail, poulailler en fer forgé sur loges de porcs en pierre de Lourdes, avec lauburus sculptés, construits par Romain Dubarry en 1876. Maison allongée par Amédée Ladebèze vers 1910. Gîte rural. |
3 | (En ço de) Candaouan | « Champ de devant » | Canton, Nadau. Maison attachée au souvenir d'Emile Nadau qui en fit l'acquisition après être revenu mutilé unijambiste, (surnommé "eth escamat"), de la Grande Guerre. Le quartier incluant la place du village, un champ et deux nouvelles maisons s'appelle aussi Candaouan. |
4 | (En ço de) Lahaille | « grand feu » (?), confère haille de Nadaü ou « feu de Noël » en Gascogne. | Noguez. La maison d'origine qui se situait dans l'actuelle cour a été démolie. |
5 | (En ço de) Pouzadé | « Lieu de repos, halte, et aussi reposoir ce qui explique le nom de la maison Pouzadé attenante » | Vilon Pouzadé, Azens. Maison signalée par quatre grandes cheminées de briques construites par Nilamon Azens dans le premier quart du XXe siècle. Une grange-étable avec des outeaux en capucine. Stabulation libre à logettes paillées avec salle de traite (vaches Prim'Holstein) à Peyrehicade. |
5 | Haut et centre du village. Anciens abreuvoirs et fontaine communale. Maison Pouzadé à droite. | Une croix monumentale en bois devant laquelle était dressé un reposoir lors de la procession de la Fête Dieu se trouvait à l'angle de la maison Pouzadé à l'entrée de la route de Récahorts. | |
6 | (En ço de) Hourcade | Bifurcation, en fourche | Vignau, Azens. Ancienne métairie, rattachée à Pouzadé |
7 | (En ço de) Estienne | « Étienne » | Maison aujourd'hui rattachée à Arcos. Un parc clos avec un grand bananier et des hortensias bleus. |
8 | (En ço de) Arcos | « Endroit abrité, bien exposé » | Pène, Abadie, Lacrampe, Moura. Attachée au souvenir de Jean-Marie Abadie. Maison abondamment fleurie par René Lacrampe, moteur du fleurissement du village. Gîte rural. |
10 | (En ço de) Coulat | « Endroit où coule l'eau » | Dubarry, Mélégari, Abbadie, Iribarne. Maison qui a dû être importante au début du XIXe siècle puisque, sur le plan cadastral de 1809, elle est mentionnée avec deux granges-étables dont une seule demeure aujourd'hui. Maison d'habitation bigourdane basse bien restaurée. |
11 | (En ço de) Arbaous | Peut-être « Lieu planté d'arbres », l'ancien bâti était proche d'un lieu boisé | Palisse. Le corps de ferme actuel ne figure pas sur le plan cadastral de 1809. Les bâtiments d'alors étaient ceux qui se trouvent en vis-à-vis, à l'entrée de la route de Paréac. Outil de meunerie confectionné au début des années 1950 et motorisé par Joseph Palisse, toujours utilisé. |
12 | L'église, dédiée à tous les saints | Présence d'une cloche datée de 1664. René Escafre signale l'existence d'une ancienne église mais ceci reste à vérifier car ce fait est absent de la mémoire collective et le lieu n'est pas bien précisé. |
Numéros des parcelles en jaune | Nom | Signification | Commentaire |
---|---|---|---|
1 | Pélade | Pré d'herbe rase | Rattaché à Borie, lieu de pâture tenue rase en pelouse(à base de graminées courtes comme la fétuque ovine et de trèfle blanc) utilisée en pâture pour les truies et en fauche pour les lapins |
2 | Can de case | Champ de la maison | Rattaché à Borie, autrefois consacré à la culture légumière, aux pommes de terre primeur et aux topinambours pour porcs. Autrefois noyers en ligne le long de la route au nord, aujourd'hui remplacés par des pins. |
3 | Candaouan | Champ de devant | Rattaché à Pouzadé, consacré aux céréales, un jardin potager mentionné sur le plan cadastral de 1809, était à l'entrée du champ jusque vers 1955 Un autre champ nommé aussi Candaouan rattaché à Borië est aujourd'hui occupé par les maisons nouvelles Fialho et Worgague. Il était séparé du précédent par un mur de pierres sèches longé aujourd'hui par la voie d'accès à la maison nouvelle Priu. |
4 | Ets Cazalas | Au-dessus des maisons | Rattaché à Pouzadé, pré dominant le village avec vue panoramique, la vigne et les pêchers de Pouzadé se trouvaient autrefois sur son versant sud très incliné |
5 | Puyole | Haut de côte | Rattaché à Pouzadé, pré en pente vers le nord, les pommiers à cidre de Pouzadé se trouvaient autrefois sur une ancienne ligne de clôture partageant le pré |
6 | Coulat | Lieu où coule l'eau | Pré en pente vers le nord, jadis rattaché à la maison Coulat, en bas du village, à l'entrée d'un bois, présence d'une source à débit régulier (400 m3/jour) alimentant le SIAEP des Côtes de Bourréac et du Miramont,
Site de cresson de fontaine |
7 | Et bos | Le bois | Bois communal |
8 | Hourcade | voir maison Hourcade | Rattaché à la maison Hourcade, pré, autrefois belle châtaigneraie, aujourd'hui taillis. Autrefois terrain de jeux (avec cerisiers) des enfants de Bourréac : l'ancienne école, aujourd'hui mairie, se situe en contrebas, au bord de la route. |
Hameau de Récahorts
Noms des maisons de Récahorts et faits s'y rapportant
Numéros des maisons en rouge | Noms | Signification | Patronymes liés à la maison |
---|---|---|---|
1 | Puyolle | En haut de la montée | Quartier comprenant quatre maisons récentes : Nadau (gîte rural), Lacrampe (gîte rural), Bule, Palisse |
2 | (En ço de) Darrasè |
Possible allusion à un terrain aplani | Joli, Palisse
Maison rattachée à celle d'Arbaous dans le village. Maison recensée dans l'arpentement de la baronnie des Angles en 1738 mais absente dans le plan cadastral de 1809. |
3 | (En ço de) Loustàu , prononciation [loustaou] |
Logis, habitation (l'oustau) | Tapie, Vergez
Jean-Pierre Tapie père de famille nombreuse dont le père Jean-Marie Tapie (1911-1984) (père de Garaison ayant vécu jusqu'à sa mort dans la mission de Tucuman, en Argentine) et Henri Tapie venu chez Torte, à Bourréac. Transformations importantes notées par rapport au plan cadastral de 1809 (deux bâtiments nouveaux dont la maison d'habitation et deux disparus) |
4 | (En ço de) Nadàu prononciation [lNadaou] |
Noël | Pène, Auxilium, Sanguinet Alain
Présente dans le plan cadastral de 1809, aujourd'hui propriété d'Alain Sanguinet (appartements locatifs) après avoir été celle d'une association, l'Auxilium, dont le siège est à Lourdes et qui fut fondée à la fin de la Première Guerre mondiale par le cardinal Désiré-Joseph Mercier, archevêque de Malines, à l'intention de femmes désireuses de se vouer à Dieu sans pour autant prendre le voile. |
5 | (En ço de) Garieil aussi orthographié garrigueil |
Vient peut être de gariè signifiant relatif à la poule (garia), un parc à poules par exemple | Nadau, Sanguinet.
Lieu de naissance de deux frères Nadau morts sur le front lors de la Grande Guerre, et de leur frère Emile revenu mutilé unijambiste. Aujourd'hui rattachée par acquisition à la maison Cyprien. Présente dans le plan cadastral de 1809. |
6 | (En ço de) Ciprièn | Cyprien | Hourcade, Domec, Vergez, Sanguinet,
Joseph Sanguinet a importé le nom de sa maison d'origine Arboucaù (Saint-Pé-de-Bigorre) ce qui a donné Sanguinet-Arboucau. Siège d'une entreprise d'élagage et bûcheronnage. Plan actuel des bâtiments principaux identique à celui du plan cadastral de 1809. Un bâtiment disparu anciennement situé le long de la route. |
7 | Sanguinet.
Rattachée à la maison Cyprien. | ||
8 | Sanguinet. | ||
9 | Rambaud. |
Noms des parcelles de Bourréac, section A du plan cadastral
Numéros des parcelles en violet | Noms | Signification |
---|---|---|
1 | Puyolle | |
2 | Darrazé | |
3 | Prat de Loustaou | |
7 | Debat Nadaü | |
8 | Bourdé | |
9 | Mouncaou | |
10 | Tirouns | |
11 | La Goutère | |
12 | Le Cazala | |
13 | La Goutère | |
14 | Le Pourède | |
15 | Hourquet | |
16 | Debat Case | |
17 | Carrère | |
18 | Cantet | |
19 | Prat de Nadaü | |
20 | Batcrabère | |
21 | Puyolle de Casaü | |
22, 23 | La Coume | |
24 | ? | |
32 | Bignettes | |
33 | Larrabeil | |
34 | Naouera | |
36 | La Peyrere | |
37 | Prat de la Hount | |
38 | Darrè Case | |
39 | Les beziaus | |
40 | La palu de Arcos |
Histoire
Antiquité
L'inventaire archéologique départemental fait état de la découverte en 1846 d'une statue en marbre au lieu-dit Sendac qui permet d'envisager l'existence d'un site funéraire antique très important. Cette statue est visible dans le musée du jardin Massey à Tarbes.
Ancien régime
La commune est sous l'Ancien Régime incluse dans le Pays et dans la sénéchaussée de Bigorre, ainsi que dans le Quarteron de Lourdes. Elle fait alors partie intégrante de la baronnie des Angles.
Révolution française et Empire
Le plan cadastral napoléonien de Bourréac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées de même que le « cahier des doléances de Bourriac, annexe des Angles » de 1789.
Époque contemporaine
L'agriculture paysanne originelle
Jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'élevage ovin occupait une place prépondérante dans la plupart des communes de la montagne de Bigorre et dans le piémont pyrénéen. Cet élevage s'appuyait sur l'exploitation souvent intensive, avec irrigation quand c'était possible, des prés en bien propre avec leurs granges foraines traditionnelles aux toits d'ardoise, sur la conduite en parcours dans les vastes territoires communaux appelées landes ou serres, et sur les estives de transhumance, en montagne, l'été. La race ovine lourdaise était la race locale de référence particulièrement adaptée à ce mode dominant d'élevage extensif. Par ailleurs les vaches de race lourdaise (variante locale et rustique du groupe bovin Blond du Sud-Ouest représenté aujourd'hui par la blonde d'Aquitaine) étaient exploitées en tant que race mixte : lait, viande et travail, encore que les bœufs Gascons des Pyrénées lui soient évidemment préférés pour le travail.
Un élevage porcin et de volailles presque exclusivement destiné aux besoins de la maison existait jadis dans chaque exploitation. Jusque vers 1945, la race porcine locale de référence était le porc bagnérais, porc de type ibérique noir et blanc très réputé pour la qualité de sa viande, dont l'essentiel de la population a servi à reconstituer le porc pie noir du Pays basque. Cet élevage porcin, comme d'ailleurs celui qui l'a remplacé à base de porcs blancs, pour la vente sur les marchés locaux (Tarbes, Trie-sur-Baïse) de porcelets à engraisser, a disparu. De beaux ensembles typiques de poulaillers-porcheries édifiés dans la deuxième moitié du XIXe siècle sont visibles dans nombre de fermes du pays rural lourdais dont un à Bourréac. Conçus manifestement pour l'embellissement des cours de ferme, ils témoignent d'une relative prospérité de la maison à l'époque considérée.
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Bourréac dans la littérature
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