Aulus-les-Bains
Localisation

Aulus-les-Bains : descriptif
- Aulus-les-Bains
Aulus-les-Bains (prononcer [olys le bɛ̃] ; Aulús en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Localisée dans le sud du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne)
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Garbet, la rivière d'Ars, le ruisseau du Fouillet et par divers autres petits cours d'eau
Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « mont Ceint, mont Béas, tourbière de Bernadouze ») et dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Aulus-les-Bains est une commune rurale qui compte 146 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 1 026 habitants en 1806
Ses habitants sont appelés les Aulusiens ou Aulusiennes.
Géographie
Localisation
La commune d'Aulus-les-Bains se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne).
Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Foix, préfecture du département, à 27 km de Saint-Girons, sous-préfecture, et à 26 km de La Bastide-de-Sérou, bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons.
Les communes les plus proches sont : Ustou (6,1 km), Ercé (7,6 km), Le Port (9,2 km), Massat (10,9 km), Suc-et-Sentenac (11,3 km), Auzat (12,0 km), Biert (12,1 km), Couflens (12,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Aulus-les-Bains fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix. Les communes limitrophes sont Auzat, Ercé, Le Port, Ustou et Lladorre.
Commune touristique et thermale située dans les Pyrénées ariégeoises en Couserans, sur le Garbet. Elle est dominée par le Mont Béas (1 903 m) et riveraine avec l'Espagne (Catalogne - Pallars Sobira) mais sans liaison routière transfrontalière.
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. La commune est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1086 - Aulus-les-Bains » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000e du département de l'Ariège et sa notice associée.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 52,24 km2. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 52,98 km2. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 1979 mètres. L'altitude du territoire varie entre 719 m et 2 698 m.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le Garbet, la rivière d'Ars, le ruisseau du Fouillet, le ruisseau de Crambau, le ruisseau de Fountarech, le ruisseau de Papallau, le ruisseau de Ribaut, le ruisseau d'Escale de Hille, le ruisseau des Foursons, le ruisseau Mérigue, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 45 km de longueur totale.
Le Garbet, d'une longueur totale de 25,1 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Oust, après avoir traversé 3 communes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Val-de-Sos à 13 km à vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 175,9 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l'Andorre et de l'Espagne (la Pique d'Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu'aux plissements du Plantaurel.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « mont Ceint, mont Béas, tourbière de Bernadouze », d'une superficie de 2 218 ha, un territoire particulièrement riche en espèces endémiques des Pyrénées. Celles-ci sont pour la plupart inféodées à des milieux spécialisés. Une grande partie de la zone à vocation forestière originelle indéniable livrée historiquement au pâturage intensif et extensif, mais ce dernier est en nette régression de nos jours.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :
- l'« aval de la rivière du Garbet » (112 ha), couvrant 3 communes du département ;
- les « bois de Mirabat, d´Oust et du Picou de Géu » (1 670 ha), couvrant 5 communes du département ;
- le « massif du Montcalm et Haut-Vicdessos » (10 052 ha), couvrant 2 communes du département ;
- le « massif du Pic de Certescans » (16 070 ha), couvrant 4 communes du département ;
- les « massifs calcaires et tourbières du mont Ceint et du mont Béas » (2 937 ha), couvrant 6 communes du département ;
- les « mont Garias, étangs et Pic Rouge de Bassiès, bois du Far » (2 585 ha), couvrant 2 communes du département ;
- les « montagnes d'Ercé et de Massat » (6 668 ha), couvrant 6 communes du département ;
et trois ZNIEFF de type 2 :
- les « montagnes d'Ercé, d'Oust et de Massat » (30 350 ha), couvrant 13 communes du département ;
- « Montcalm et Vicdessos » (25 129 ha), couvrant 14 communes du département ;
- la « moyenne montagne du Vicdessos et massif des Trois-Seigneurs » (21 558 ha), couvrant 17 communes du département.
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Toponymie
Histoire
Moyen Âge
1272 : Charte entre les habitants d'Aulus-les-Bains et d'Ercé et Roger III, vicomte de Couserans. La charte donne aux habitants le plein usage des bois, vacants, pâturages contre le paiement annuel de 50 livres au seigneur. C'est une régression pour les communautés qui jouissaient de ces droits de « temps immémorial ».
1347 : Mise en place de l'« Échange fer/charbon » entre le Couserans et la vallée de Vicdessos. Les échanges se font par le Port de Saleix (ou Port de Coumebière).
1349 : Procès relatif à la mine d'Aulus (écrit alors Olis), dans un acte de la communauté de Saint-Bertrand-de-Comminges. Ce procès concerne les mines d'argent et de fer du site de Castel Minier situées 3 km au-dessus du village d'Aulus.
1390 : Expédition militaire contre le seigneur du Castel minier.
Époque moderne
1568, 1574 et 1587 : Pillages sur le territoire de la commune par des huguenots. Castel minier détruit en 1574. 60 maisons détruites dans le bourg en 1587.
1590 : reconstruction de l'actuelle bourgade d'Aulus, avec édification de la première maison neuve d'Aulus par un dénommé Tariol
1601 : Jean de Malus visite les mines d'Aulus et le site du Castel Minier.
XIXXIXe siècle
1822 : la tradition locale attribue au lieutenant Darmagnac la découverte des bienfaits des eaux thermales d'Aulus en 1822 ou 1823 (suivant les sources) sur les conseils de Ma Bouno ou de M Lacrampe (suivant les sources).
1824 : construction de la première « baraque thermale » à Aulus par Jean-Pierre François Souquet au pied de la Coste : une baraque en planches avec un toit de chaume et une baignoire en bois.
1829 : passage à Aulus du pyrénéiste Vincent de Chausenque.
1848 : le docteur Jacques Bordes-Pagès (1815-1897) est nommé médecin inspecteur des eaux d'Aulus par le préfet, pour suivre le traitement de syphilitiques de Saint-Lizier envoyés à Aulus. Il crée la station thermale en 1849.
1872 : première édition du Livre « Aulus et ses environs » écrit par Adolphe d'Assier (1827-1889). 99 pages consacrées à l'histoire et la présentation du village d'Aulus. Il y aura deux autres versions.
1873 : construction de la grotte qui abrite les sources thermales au fond du parc thermal.
En 1877, le premier casino est construit par M. Rumeau, maître de poste à Saint-Girons. Il ouvre ses portes en août, dirigé par M. Lorca. Des artistes du Théâtre des Variétés de Toulouse s'y produisent pour la première saison. Le propriétaire du « Petit Casino » paye sa bienvenue en versant à la municipalité d'Aulus les fonds qui servent à la construction et à l'installation du télégraphe en 1878.
XXXXe siècle
La Société des tramways électriques de l'Ariège exploite une ligne ferroviaire à voie métrique de 16 km hors de réseau de 1914 à 1933 avec une interruption de 1915 à 1922. Cette ligne reliait Oust à Aulus en longeant la route coté Garbet.
17 août 1924 : inauguration du monument aux Morts devant le pont du Midi.
11 janvier 1938 : Aulus devient officiellement Aulus-les-Bains.
Durant la Seconde Guerre mondiale, des juifs sont assignés à résidence à Aulus. Le gouvernement de Vichy les fait arrêter le 26 août 1942.
Un incendie détruit le bâtiment thermal en 1947.
En 1979, la commune lance le projet de réouverture des thermes. En 1984, l'autorisation d'exploiter les quatre sources comme eau minérale naturelle et de déplacer l'emplacement des buvettes est demandée auprès de l'Académie nationale de médecine. La société savante refuse d'abord en janvier, puis accepte en novembre.
Les travaux du bâtiment thermal s'achèvent en 1989, et en 1992 la « Résidence des Trois Césars » pour l'hébergement des curistes et de leurs familles est ouverte. La station du cholestérol démarre modestement.
XXIXXIe siècle
2006 : début des fouilles archéologiques du site de Castel Minier.
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Aulus-les-Bains dans la littérature
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