Isbergues
Localisation

Isbergues : descriptif
- Isbergues
Isbergues est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France
Ses habitants sont appelés les Isberguois
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
Géographie
Localisation
Localisée dans l'est du département du Pas-de-Calais, Isbergues est une commune, traversée par le canal d'Aire à la Bassée, limitrophe au nord-ouest de la commune d'Aire-sur-la-Lys (aire d'attraction) et située, à vol d'oiseau, à 15 km au nord-ouest de la commune de Béthune (chef-lieu d'arrondissement).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes. Les communes limitrophes sont Saint-Venant, Aire-sur-la-Lys, Guarbecque, Ham-en-Artois, Lambres, Mazinghem et Norrent-Fontes.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 14,37 km2 ; son altitude varie de 16 à 44 m.
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par cinq cours d'eau :
- le canal d'Aire à la Bassée passant au nord de la commune, canal navigable de 39 km, qui prend sa source dans la commune de Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys ;
- le Guarbecque, cours d'eau naturel de 11,87 km, qui prend sa source dans la commune de Norrent-Fontes et se jette dans la Lys, au niveau de la commune d'Haverskerque ;
- la Rivièrette ou Lys, cours d'eau naturel de 7,99 km, qui prend sa source dans la commune de Mazinghem et se jette dans le Guarbecque, au niveau de la commune Guarbecque ;
- le Courant de Berguette, cours d'eau naturel de 3,23 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la rivièrette ou Lys, toujours au niveau de la commune ;
- le ruisseau la rivièrette, cours d'eau naturel de 0,5 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Guarbecque, au niveau de la commune de Guarbecque.
Un marais commun existait autrefois entre Ham, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem, Guarbecque et Berguette. On y cultivait notamment le cresson. Un plan de lotissement de ce marais a été dressé le 2 messidor an II, cité par l'archiviste départemental. À la suite du drainage généralisé des zones humides et de l'industrialisation lourde (avec pompages) de la région, le niveau des nappes d'eau a fortement baissé. Les puits artésiens ne donnant plus assez d'eau, de nombreuses cressonnières sont aujourd'hui asséchées et comblées. Il reste deux cressiculteurs en activité à Norrent-Fontes.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 7 km à vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Milieux naturels et biodiversité
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : le complexe humide du Guarbecque et marais Pourri, d'une superficie de 136 ha et d'une altitude variant de 15 à 20 mètres. Cette ZNIEFF présente une mosaïque de prairies, de fourrés, de haies de saules têtards, d'ourlets et de boisements, et le marais pourri est bordé de puits artésiens, ce qui a permis le développement de la cressiculture.
Espèces faunistiques et floristiques
L'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d'autres menacées et quasi-menacées.
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Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes Iberga en 1138 ; Ybergha en 1202 ; Hibergue en 1209 ; Ibierghe en 1296 ; Yberghe en 1316 ; Dibergue en 1375 ; Bergue en 1400 ; Yberga vers 1512 ; Ybergue en 1515 : Ysberghe en 1559 ; Isebergue en 1720, Isbergue en 1793 ; Isbergue et Isbergues depuis 1801.
Étymologie
Isbergues : Iberga (1138). Peut-être d'un nom de personne germanique Idberga, ou īwa + berga (mont aux ifs). Iberge en flamand.
Berguette : Berghettes (1171). Du germanique berg «mont» suivi du suffixe roman -ette.
Étymologie
Isbergues : Iberga (1138). Peut-être d'un nom de personne germanique Idberga, ou īwa + berga (mont aux ifs). Iberge en flamand.
Berguette : Berghettes (1171). Du germanique berg «mont» suivi du suffixe roman -ette.
Histoire
La commune a été marquée par la légende de sainte Isbergue, fille de Pépin le Bref et sœur de Charlemagne, qui avait pour vertu de guérir les maladies de peau et des yeux.
Isbergues a connu un fort développement industriel à partir du XIXe siècle grâce à la proximité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Afin d'augmenter leurs ressources, le maire de Berguette Jacques Napieraj propose la fusion de Molinghem, Berguette et Isbergues, ce qui intervient le . L'ensemble ainsi formé garde le nom d'Isbergues.
Acier et métallurgie
L'usine sidérurgique d'Isbergues, construite dans les années 1880 par la Société des Aciéries de France, est spécialisée dans la production de rails pour les chemins de fer. Elle emploie à cette époque environ 3 000 salariés. Pendant la Première Guerre mondiale, l'usine, fabriquant des pièces de métal pour les obus, est régulièrement bombardée, elle reçoit 3 000 bombes et obus durant toute la durée de la guerre.
En 1968, la construction d'une aciérie d'une capacité de 100 kt/an, spécialisée dans la production d'aciers spéciaux fortement alliés est décidée. Cette usine complète l'usine d'aciers spéciaux de Pompey, qui bénéficie également d'un investissement portant sa capacité de 500 à 600 kt/an. L'ensemble du projet est porté par un consortium franco-allemand groupant Roechling (qui fonde la Société Nouvelle des Aciéries de Pompey) et, pour la partie française, Ugine Kuhlmann, la Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire, la Société des Forges et Ateliers du Creusot, Châtillon-Commentry, Neuves-Maisons et les Hauts Fourneaux de la Chiers.
En 1976, la Société des Hauts Fourneaux de la Chiers avec la Société des Aciéries Tréfileries de Neuves-Maisons Châtillon mettent en service une usine d'agglomération des minerais.
La métallurgie a bénéficié d'un vaste espace disponible en bordure du canal de Neufossé ou « canal d'Aire à la Bassée » (qui relie la commune à la Manche et à la Mer du Nord par l'ouest et à Lille et à la Deûle et aux canaux d'Europe du Nord par l'est. Cet espace est également desservi par une voie ferrée. L'industrie du métal a marqué le paysage et a été une source importante de pollution, mais elle a aussi fait la fortune de la commune, avant que les délocalisations n'incitent le plus gros industriel local (Sollac racheté par ArcelorMittal) à fermer l'aciérie qui employait encore 410 personnes en 2006. L'entreprise s'est engagée à verser 2,5 millions d'euros sur trois ans dans le cadre d'une « convention de revitalisation » signée en 2005 et confiée au prestataire SODIE pour aider les employés à retrouver du travail localement. 920 salariés (745 équivalent temps-plein) travaillent encore sur le site en 2008.
Héraldique
Blason | D'azur aux deux gerbes de blé d'or soutenues d'une molette de cinq rais du même. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 01:31:16). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Isbergues dans la littérature
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