Bailleul-le-Soc

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Bailleul-le-Soc : descriptif

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Bailleul-le-Soc

Bailleul-le-Soc est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Bailleulois et les Bailleuloises.

Géographie

Localisation

La commune de Bailleul-le-Soc se situe à 57 kilomètres au sud d'Amiens, à 36 kilomètres à l'est de Beauvais, à 18 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 64 kilomètres au nord de Paris.

Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans la zone d'emploi de Compiègne et dans le bassin de vie d'Estrées-Saint-Denis

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Cressonsacq, Avrigny, Cernoy, Choisy-la-Victoire, Épineuse, Estrées-Saint-Denis, Fouilleuse et Rouvillers.

Communes limitrophes de Bailleul-le-Soc
Cernoy Cressonsacq Rouvillers
Fouilleuse Bailleul-le-Soc Estrées-Saint-Denis
Épineuse Avrigny Choisy-la-Victoire

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 14,14 km2 ; son altitude varie de 84 à 145 mètres.

La commune s'étend entre 84 et 145 mètres d'altitude. La mairie du village se situe à 121 mètres d'altitude. Le point le plus élevé se situe au lieu-dit Derrière Eloge à limite nord-ouest du territoire avec Fouilleuse. Le point le plus bas se trouve à la limite nord-est du territoire, au niveau de la rencontre des limites communales de Estrées-Saint-Denis et de Rouvillers. Le chef-lieu Bailleul-le-Soc se situe entre 130 et 118 mètres d'altitude, le hameau d'Éraine entre 113 et 101 mètres, le hameau d'Éloges-les-Bois à 138 mètres, la ferme d'Ereuse à 121 mètres et la ferme de Saint-Julien-le-Pauvre à 118 mètres d'altitude. Le territoire communal est constitué par une vaste plaine ponctuée de quelques vallons tel la Tranchée de Saint-Julien et le Fond de la Motte au sud et la Fosse des Essarts à l'ouest.

Il s'agit d'une grande commune dont le territoire est découvert et dépourvu d'eau. La craie occupe le pays de Bailleul-le-Soc, formant la limite avec le plateau de Picardie. Les terres sont recouvertes d'un diluvium argileux, roux ou brunâtre, compacte, ayant ordinairement plusieurs mètres d'épaisseur. Les cailloux sont accumulés au fond de cette couche dans le voisinage de la roche crayeuse. Cette espèce de sol constitue la plaine de Bailleul-le-Soc, on la voit à Saint-Julien-le-Pauvre et Éreuse. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.

Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C).

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 18 km à vol d'oiseau, est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Hormis les espaces bâtis, qui représentent 51 hectares de la superficie (3,5 %), la commune se compose à 90,6 % de cultures sur 1 306 hectares. L'ensemble des espaces boisés que sont les bois d'Eraine et d'Eloge ainsi que les quelques parcelles au nord-ouest et près de la ferme de Saint-Julien-le-Pauvre totalisent 71 hectares, soit 5 % du territoire. Les vergers et prairies totalisent 14 hectares.


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Toponymie

La commune porta différents noms au cours de son histoire : Ballol au XIIe siècle, Bailluel en 1187, Baillol en 1199, Baillol-le-Chotte en 1357, Bailleul-le-Sot en 1373 puis Bailleul-le-Socq au XVIIe siècle venant du latin Baillolium siccum (« Bailleul-le-Sec »). Le village aurait pris son nom, d'après certains étymologistes[Qui ?], du celtique bali, « avenue d'arbres », d'où le diminutif baliolum, « petite avenue ». D'autre part, on pourrait voir dans Bailleul la racine baille, baillum, « lieu fermé de palissades ». Ce toponyme est issu d'un dérivé du picard et de l'ancien français baille. La ville a été nommée d'après la palissade qui l'entourait.

« Bailleul-le-Sec » en 1536, du fait que son territoire est découvert et dépourvu d'eau.

Le hameau d'Éraine s'appelait « Airaines » en 1285, puis « Érenne » et « Éreines ». La ferme d'Éreuse se nommait « Errosia » en 1145, « Arrosie » et « Errosie » vers 1150,« Arreuses » en 1206 et « Erreuses » en 1228. Si on voulait écrire correctement le nom d'Éloges-les-Bois, il faudrait l'appeler les « Loges-du-Bois », ou les « Loges-d'Éreuse » : ce sont les deux noms sous lesquels ce hameau a été désigné du XIIIe au XVIe siècle. On avait l'habitude de dire « la Grange-des-Loges », si bien qu'on ne tarda pas à perdre de vue l'origine de l'appellation et à écrire : « la Grande-d'Éloges », orthographe qui a persisté. Les loges étaient, à l'origine, des cabanes construites de planches et de branchages dans les bois défrichés.


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Histoire

Moyen Âge

À côté de l'abbaye de Saint-Denis, qui, au XIIe siècle, est le propriétaire du bois appelé la forêt de Saint-Denis, d'autres religieux viennent défricher la contrée, qui reste entièrement boisée jusqu'en 1150. Les plus anciens possesseurs de l'autre partie de ces bois sont les moines de l'abbaye de Saint-Wandrille, près de Rouen ou plutôt les religieux d'un de leurs prieurés, fondé en 693 à Rivecourt par le roi Childebert IV en l'honneur de saint Wandrille : c'est sans doute ce roi ou l'un de ces successeurs qui donne à ce prieuré le bois dénommé depuis forêt de Saint-Wandrille.

Vers le milieu du XIIe siècle, les religieux de Saint-Wandrille cèdent leurs droits sur ces bois à l'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp, qui y construit presque aussitôt les fermes d'Éreuse et d'Éloges. La seconde moitié du XIIe siècle est employée par les moines d'Ourscamp à défricher leur nouvelle acquisition. Quand tout le bois est converti en terre labourable, accroissent par donations ou acquisitions que passent à leur profit les seigneurs voisins et particulièrement les seigneurs de Cressonsacq, si bien qu'en 1384 les religieux d'Ourscamp, dans leurs trois granges d'Éreuse, d'Éloges et de Saint-Julien, cultivent 234 muids de terre, ou plutôt 174 muids, puisque 60 muids sont demeurés en friche depuis 50 ans. Le bois d'Éraine est le seul vestige de cette antique forêt qui ait échappé à la charrue des moines.

La ferme d'Éreuse est fondée en 1140 par les religieux d'Ourscamp défrichant leurs bois récemment acquis : cette ferme ou grange, avec les 120 muids de terre qui en dépendaient, demeure aux mains des moines de cette abbaye jusqu'à la Révolution française.

La seigneurie de Bailleul appartient à l'abbaye de Saint-Denis, à la suite d'une donation du roi Dagobert Ier. Les comtes de Clermont conservent jusqu'au XIIIe siècle à Bailleul et aux environs des serfs, des droits de justice et de rouage[C'est-à-dire ?], indivis avec l'abbaye de Saint-Denis, à laquelle ils cèdent leurs droits à cette époque. Une enquête, en 1313, établit que l'abbaye avait eu de tout temps toute justice à Bailleul, Éreuse et Éloges, et un arrêt du parlement de Paris la maintient dans ce droit.

Temps modernes

L'église paroissiale est sous l'invocation de saint Denis, et son curé est nommé par l'évêque de Beauvais, les grosses dîmes appartiennent à l'abbaye de Saint-Denis. Les terres qui avoisinaient la ferme d'Éloges-les-Bois sont défrichées, près d'un siècle après celles qui entouraient Éreuse, également par les moines d'Ourscamps, qui les conservent jusqu'en 1599. À cette époque, l'abbaye doit mettre en vente un certain nombre de ces propriétés : la ferme d'Éloges est alors vendue. La ferme ou cens de Saint-Julien-le-Pauvre, au sud-est de Bailleul, appartient aussi longtemps à l'abbaye Notre-Dame d'Ourscamp, qui la vend en 1599.

La seigneurie de la Tour-d'Éraine, ainsi nommée d'une tour carré qui flanquait le château, appartient au XVIIe siècle à la famille de la Mothe-Houdancourt, propriétaire de la terre du Fayel : elle est acquise vers 1690 par Antoine de Belleval, qui la transmet à ses descendants. En face de la ferme d'Éraine s'élève une chapelle, dédiée à saint Antoine de Padoue : en 1664 et 1663, le curé de Bailleul doit y dire la messe plusieurs fois car il avait été impossible de célébrer dans l'église de Bailleul, à cause des discussions et rixes qui avaient eu lieu entre les receveurs du seigneur d'Éraine et de l'abbaye de Saint-Denis, au sujet de la préséance dans les processions et de l'occupation du premier banc dans l'église.

La ferme d'Éloges-les-Bois était, au milieu du XVIIe siècle, entre les mains de Roger du Plessis-Liancourt, duc de La Roche-Guyon, seigneur de Liancourt, qui en fait don à l'hospice de Liancourt qu'il venait de fonder. En 1789, elle appartenait à la duchesse d'Estissac, représentant l'une des branches de la famille de La Rochefoucauld. À l'intérieur de la cour de la ferme se trouvait une chapelle fondée en 1357 par Jeanne de Trie, dame de Livry et d'Hodenc-en-Bray.

Les trois fermes d'Éreuse, Éloges et Saint-Julien dépendaient, pour le spirituel, de la paroisse de Bailleul. En 1738, on les sépare pour les impositions, et on fait pour elles un rôle particulier qu'elles conservent en jusqu'en 1789.

Cette localité est particulièrement éprouvée au XVIIIe siècle par les épidémies : en 1748, la fièvre muqueuse y sévit avec une telle violence que la population entière est atteinte et qu'il en meurt un tiers. La contagion, devenue générale, inspire une telle frayeur, qu'on ne put pendant quelque temps trouver un prêtre pour administrer l'extrême-onction aux mourants. En 1779, une nouvelle épidémie de fièvre muqueuse : la maladie commence dans les maisons voisines des mares et s'étend ensuite vers l'ouest. Elle tue en deux mois, 19 adultes et 28 enfants, presque tous de la classe indigente.

Un rapport sur les épidémies, rédigé en 1788, attribue particulièrement l'insalubrité de Bailleul aux fossés où l'on faisait rouir les chanvres, et déclare qu'on peut rapporter à cette cause la plupart des maladies qui règnent en ce lieu. Il faut ajouter les trois mares d'eau stagnante qui servent à abreuver les bestiaux, le cimetière qui entoure l'église paroissiale, située au milieu du village, peut aussi donner naissance à différentes épidémies, dans une paroisse où les inhumations sont fréquentes.}}

Révolution française et Empire

En 1789, la seigneurie d'Éraine appartenait à Jean-François-Anselme Pasquier, comte de Franclieu, qui s'intitulait seigneur d'Éraine, Fouilleuse et Bailleul, mais qui, en réalité, ne possédait à Bailleul-le-Soc que les fiefs de la Salle et du Metz, la seigneurie de la paroisse étant toujours à l'abbaye de Saint-Denis.

Le comte de Franclieu ayant émigré au mois de mai 1791, ses biens sont confisqués et vendus comme biens nationaux. La ferme d'Éraine est divisée en 61 lots, qui sont acquis par 40 particuliers. La ferme de Bailleul, qui lui appartenait aussi, est répartie en 70 fois, que se partagent les laboureurs du pays. Le , l'exploitation d'Éreuse fut adjugée au duc de La Rochefoucauld-Liancourt, député à l'assemblée nationale, pour 465 400 livres : mais l'acquéreur ne tardant pas à émigrer, si bien que, le , il est procédé à une nouvelle vente sur folle enchère, à la suite de laquelle la ferme d'Éreuse est adjugée moyennant 802 500 livres.

Époque contemporaine

Il y avait au XIXe siècle à Éreuse deux fermes qui se partagent les terres des moines d'Ourscamp. Bailleul est le chef-lieu d'un canton comprenant 33 communes, du 23 vendémiaire an X au 26 ventôse an XI.

Le village est pillé pendant l'invasion de 1815./

Au milieu du XIXe siècle, on compte trois moulins à vent sur le territoire de Bailleul, mais ils ont depuis perdu leurs ailes et sont devenus des habitations. En 1890, l'agriculture est la principale occupation des habitants, ainsi que la couture des gants, à laquelle est encore employées 52 femmes en 1886. La population de la commune est alors répartie de la manière suivante : 495 habitants à Bailleul-le-Soc, 116 habitants à Éraine, 25 à la ferme de Saint-Julien-le-Pauvre, 19 à Éreuse, 3 à Éloges et 12 habitants aux différents moulins à vent.

Lors de la Première Guerre mondiale, le village, dont le maire part sous les drapeaux, connaît l'invasion allemande le et est reprise par les Français le suivant. Bailleul-le-Soc est une commune de l'arrière qui sert de cantonnement de troupes et de formations sanitaires

Lors de la contre-attaque allemande de l'Offensive Michael, le village est évacué et accueille un terrain d'aviation pourvue de 5 tentes Bessonneaux et de 6 baraquements Adrian, occupé successivement par les escadrilles SAL 61, BR 202 et BR 271 de mai à juin 1918 puis d'août à septembre 1918, et devient donc la cible de bombardements allemands. Le terrain d'aviation est utilisé de décembre 1918 à mars 1919 par les escadrilles SAL 56, BR 281, BR 283, SpaBi 36 et BR 226.


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Héraldique

Blason
Écartelé en sautoir : au 1er une couronne accompagnée en pointe du nombre « 636 », au 2e une tête d'ours mouvant de la partition, au 3e une tour couverte et girouetté avec son avant-mur dextre mouvant de la partition, au 4e au mont de deux coupeaux sommé de deux socs appointés en chevron renversé; sur le tout, un clou de la Passion accosté de deux crosses adossées.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bailleul-le-Soc dans la littérature

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