Isbergues

Localisation

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Isbergues : descriptif

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Isbergues

Isbergues est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Isberguois

La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

Géographie

Localisation

Localisée dans l'est du département du Pas-de-Calais, Isbergues est une commune, traversée par le canal d'Aire à la Bassée, limitrophe au nord-ouest de la commune d'Aire-sur-la-Lys (aire d'attraction) et située, à vol d'oiseau, à 15 Béthune (chef-lieu d'arrondissement).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes. Les communes limitrophes sont Saint-Venant, Aire-sur-la-Lys, Guarbecque, Ham-en-Artois, Lambres, Mazinghem et Norrent-Fontes.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 14,37 .

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par cinq cours d'eau :

  • le canal d'Aire à la Bassée passant au nord de la commune, canal navigable de 39 Bauvin et se jette dans La Lys au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys ;
  • le Guarbecque, cours d'eau naturel de 11,87 Norrent-Fontes et se jette dans la Lys, au niveau de la commune d'Haverskerque ;
  • la Rivièrette ou Lys, cours d'eau naturel de 7,99 Mazinghem et se jette dans le Guarbecque, au niveau de la commune Guarbecque ;
  • le Courant de Berguette, cours d'eau naturel de 3,23  ;
  • le ruisseau la rivièrette, cours d'eau naturel de 0,5 Guarbecque.
Réseau hydrographique d'Isbergues.

Un marais commun existait autrefois entre Ham, Norrent-Fontes, Mazinghem, Molinghem, Guarbecque et Berguette. On y cultivait notamment le cresson. Un plan de lotissement de ce marais a été dressé le 2 messidor an II, cité par l'archiviste départemental. À la suite du drainage généralisé des zones humides et de l'industrialisation lourde (avec pompages) de la région, le niveau des nappes d'eau a fortement baissé. Les puits artésiens ne donnant plus assez d'eau, de nombreuses cressonnières sont aujourd'hui asséchées et comblées. Il reste deux cressiculteurs en activité à Norrent-Fontes.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 amplitude thermique annuelle de 14,1 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 7 vol d'oiseau, est de 11,1 ,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : le complexe humide du Guarbecque et marais Pourri, d'une superficie de 136 cressiculture.

Carte de la ZNIEFF sur la commune.
Espèces faunistiques et floristiques

L'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d'autres menacées et quasi-menacées.

  1. «  », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, sur le site Géoportail (consulté le ).
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées Cassini
  3. «  », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  4. Sandre, «  » (consulté le )
  5. Sandre, «  » (consulté le )
  6. Sandre, «  » (consulté le )
  7. Sandre, «  » (consulté le )
  8. Sandre, «  » (consulté le )
  9. Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'aout 1894) (consulté 2009 12 30)( voir p. 287)
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. «  », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. «  », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. «  », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. «  », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. «  », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. «  », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).


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Toponymie

Attestations anciennes

Le nom de la localité est attesté sous les formes Iberga en 1138 ; Ybergha en 1202 ; Hibergue en 1209 ; Ibierghe en 1296 ; Yberghe en 1316 ; Dibergue en 1375 ; Bergue en 1400 ; Yberga vers 1512 ; Ybergue en 1515 : Ysberghe en 1559 ; Isebergue en 1720, Isbergue en 1793 ; Isbergue et Isbergues depuis 1801.

Étymologie

Isbergues : Iberga (1138). Peut-être d'un nom de personne germanique Idberga, ou īwa + berga (mont aux ifs). Iberge en flamand.

Berguette : Berghettes (1171). Du germanique berg «mont» suivi du suffixe roman -ette.

  1. «  », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
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  3. a et b Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
  4. «  », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le ).

Étymologie

Isbergues : Iberga (1138). Peut-être d'un nom de personne germanique Idberga, ou īwa + berga (mont aux ifs). Iberge en flamand.

Berguette : Berghettes (1171). Du germanique berg «mont» suivi du suffixe roman -ette.

  1. a et b Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
  2. «  », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le ).

Histoire

La commune a été marquée par la légende de sainte Isbergue, fille de Pépin le Bref et sœur de Charlemagne, qui avait pour vertu de guérir les maladies de peau et des yeux,.

Isbergues a connu un fort développement industriel à partir du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Afin d'augmenter leurs ressources, le maire de Berguette Jacques Napieraj propose la fusion de Molinghem, Berguette et Isbergues, ce qui intervient le

Acier et métallurgie

Les hauts fourneaux, au début du  siècle.

L'usine sidérurgique d'Isbergues, construite dans les années 1880 par la Société des Aciéries de France, est spécialisée dans la production de rails pour les chemins de fer. Elle emploie à cette époque environ 3 000 salariés. Pendant la Première Guerre mondiale, l'usine, fabriquant des pièces de métal pour les obus, est régulièrement bombardée, elle reçoit 3 000 bombes et obus durant toute la durée de la guerre,.

En 1968, la construction d'une aciérie d'une capacité de 100 Pompey, qui bénéficie également d'un investissement portant sa capacité de 500 à 600 Roechling (qui fonde la Société Nouvelle des Aciéries de Pompey) et, pour la partie française, Ugine Kuhlmann, la Compagnie des Ateliers et Forges de la Loire, la Société des Forges et Ateliers du Creusot, Châtillon-Commentry, Neuves-Maisons et les Hauts Fourneaux de la Chiers.

En 1976, la Société des Hauts Fourneaux de la Chiers avec la Société des Aciéries Tréfileries de Neuves-Maisons Châtillon mettent en service une usine d'agglomération des minerais.

La métallurgie a bénéficié d'un vaste espace disponible en bordure du canal de Neufossé ou « canal d'Aire à la Bassée » (qui relie la commune à la Manche et à la Mer du Nord par l'ouest et à Lille et à la Deûle et aux canaux d'Europe du Nord par l'est. Cet espace est également desservi par une voie ferrée. L'industrie du métal a marqué le paysage et a été une source importante de pollution, mais elle a aussi fait la fortune de la commune, avant que les délocalisations n'incitent le plus gros industriel local (Sollac racheté par ArcelorMittal) à fermer l'aciérie qui employait encore 410 personnes en 2006. L'entreprise s'est engagée à verser 2,5 millions d'euros sur trois ans dans le cadre d'une « convention de revitalisation » signée en 2005 et confiée au prestataire SODIE pour aider les employés à retrouver du travail localement. 920 salariés (745 équivalent temps-plein) travaillent encore sur le site en 2008.

  1. a et b «  », sur le site de la commune (consulté le ).
  2. Eugène Van Drival (éd.), Légendaire de la Morinie, p. 274-284, Supplément à la vie de sainte Isbergue, 1850 [lire en ligne].
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées Cassini
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées NL24072022
  5. «  », sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).
  6. USGS, (lire en ligne), p. 256
  7. USGS, (lire en ligne), p. 401

Héraldique

Blason
D'azur aux deux gerbes de blé d'or soutenues d'une molette de cinq rais du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Isbergues dans la littérature

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