Roberto Rastapopoulos dans la série "Tintin (Les aventures de Tintin)"

empreinte Roberto Rastapopoulos
Origine :Italie

Nom :Rastapopoulos

Prénom :Roberto

Genre :masculin

Profession :homme d’affaires

Couleur des cheveux :chauve

Alias :Marquis Di Gorgonzola, Endaddine Akass

2 organisations :secte de Kih-Oskh, Gang de Rastapopoulos
Classement :a992-004.00000
Roberto Rastapopoulos

Localisation

Flag Italie
Photo de Roberto Rastapopoulos
Roberto Rastapopoulos

Rastapopoulos est un riche homme d’affaires qui, sous le couvert d’activités apparemment honnêtes, gère des organisations criminelles. C’est un ennemi récurrent de Tintin. Dans Vol 714 pour Sydney, il se présente lui-même comme un « génie du mal ». Au cours de cet album, on apprend aussi qu’il a fait mourir ses parents et ruiné ses trois frères et deux sœurs.

Sa première apparition se situe dans Les Cigares du pharaon (publié dans Le Petit Vingtième, du 8 décembre 1932 au 8 février 1934) où il mène une activité de producteur de cinéma, en tant que P.-D.G. de la firme Cosmos Pictures. Tintin fait avec lui une rencontre déplaisante à bord de l’Époméo, puis le retrouve dans le désert Arabique, où il tourne un film (Haine d’Arabe ; en anglais The Sheik’s Hatred). Lors de sa deuxième rencontre avec Tintin, Rastapopoulos se montre cordial, et rien n’indique qu’il se livre à des activités illégales. À la fin de l’album, Tintin part à la poursuite du « Grand Maître » du cartel de trafiquants d’opium, dont l’identité demeure un mystère après sa chute au fond d’un ravin.

Dans Le Lotus bleu, qui suit Les Cigares du pharaon, Tintin retrouve Rastapopoulos à Shanghai. Ce n’est qu’à la fin de ce deuxième album que Rastapopoulos se révèle être le « Grand Maître », qui a survécu à sa terrible chute. À la fin du Lotus bleu, Rastapopoulos et son complice japonais Mitsuhirato sont arrêtés et leur organisation démantelée.

Il ressurgit dans Coke en stock : sous le nom de marquis di Gorgonzola, il est propriétaire de divers médias (presse écrite, télévision), de compagnies de transport maritime et marchand d’armes. À ses activités légales s’ajoute la traite négrière, ses compagnies maritimes lui servant à alimenter un trafic d’esclaves au Moyen-Orient. Pour garantir le secret de ses opérations, il aide le cheik Bab el Ehr à prendre le pouvoir au Khemed via un coup d’État.

Tout en dirigeant à distance ses opérations, il mène une vie de membre de la jet set et fréquente des personnalités comme Bianca Castafiore, qui ignorent tout de ses activités. Ce dernier aspect du personnage est inspiré de la vie d’Aristote Onassis : milliardaire invitant des personnalités sur son yacht (dont une diva), aux activités peut-être à la limite de la légalité et controversées.

Démasqué et sur le point d’être arrêté, il fait délibérément couler son hors-bord et, s’étant ainsi fait passer pour mort, s’échappe à bord d’un sous-marin de poche.

Dans Vol 714 pour Sydney, il kidnappe le milliardaire Laszlo Carreidas pour obtenir de lui les codes secrets permettant d’avoir accès à ses comptes bancaires en Suisse : il trouve en effet plus facile d’accaparer la fortune de Carreidas que de devoir gagner à nouveau lui-même son argent. Dans cette histoire, Hergé le ridiculise volontairement, en le représentant habillé de manière voyante et vulgaire, avec chapeau et bottes de cow-boy, et en le faisant se comporter de manière colérique et grotesque. L’auteur déclare à ce sujet : En cours de récit, je me suis rendu compte qu’en définitive, Rastapopoulos et Allan n’étaient que de pauvres types. Oui, j’ai découvert ça après avoir habillé Rastapopoulos en cow-boy de luxe : il m’est apparu tellement grotesque, accoutré de cette façon, qu’il a cessé de m’en imposer !

À la fin de l’album, Rastapopoulos est capturé par des extraterrestres : il utilise en effet comme quartier général l’île de Pulau Pulau Bompa (« île île Bompa » en indonésien), située au large de la mer des Célèbes (Indonésie), qui sert aux visiteurs de l’espace de point de contact avec les humains. La dernière apparition de Rastapopoulos le voit hypnotisé et emmené avec ses complices par les extraterrestres à bord de leur soucoupe volante.

Il apparaît également dans une case de Tintin en Amérique1, album antérieur aux Cigares du pharaon, mais, le personnage en question n’étant pas nommé, le doute subsiste…
On notera toutefois qu’il porte le monocle à gauche, et non à droite comme le fait l’authentique Rastapopoulos. Il pourrait s’agir d’un simple archétype d’Hergé

Albums dans lesquels figure Roberto Rastapopoulos

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Autres personnages de la série Tintin (Les aventures de Tintin)

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Document créé le 06/06/2020, dernière modification le 26/03/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/bd/les-aventures-de-tintin/personnages/roberto-rastapopoulos.html

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Notes

  1.  Rastapopoulos en Amérique : Planche 57 de l’édition couleur, scène du banquet donné en l’honneur de Tintin.

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