Chronologie de La trilogie de la violence de 1960 à 1970

Il y a actuellement 7 évènements affichés dans cette partie de la chronologie, 149i pour cette série (2 187i dans la chronologie complète).

Flag Amazonas
#1

A 23 ans, Chimaux découvre la tribu des Ururu dans l’une des zones les plus reculées et inexplorées de l’Amazonie.

Différences entre le livre et la BD Dans la BD (p69-70), il s’agit du peuple Akutu, et qui est découvert dans les années ’70 seulement.
La trilogie de la violence, T2 (Gataca) p70
Flag AmazonasFlag Vémars
#2

Entre 1964 et 1965, Chimaux le monde pour faire part de sa découverte des Ururu. Il publie un livre intitulé Comment j’ai découvert les Ururu, le peuple féroce…. Il y parle de son incroyable expédition, de toutes les fois où il a failli mourir, de l’horreur de sa première rencontre avec ceux qu’il qualifie comme « le dernier groupe vivant issu de l’âge de pierre ». Il se rend dans les universités, les instituts de recherche avec ses photos, ses ossements. De nombreux scientifiques sont intéressés par ses découvertes.

Que ce soit dans son livre ou ses voyages, jamais, jamais Napoléon ne dévoile l’endroit où vivent les Ururu en Amazonie, si bien que personne n’est capable de lui « voler » son peuple. Lui seul, ainsi que son équipe d’expédition, des marginaux, des chercheurs d’or qu’il protège jalousement, sont capables de retrouver leurs traces…

Plus d’infos sur les Ururu

Il fait clairement passer ce peuple pour une relique vivante de la culture préhistorique, un peuple d’une violence inouïe. Il raconte « J’ai en face de moi un tableau incroyable de ce à quoi pouvait ressembler la vie pendant une bonne partie de la préhistoire. »

Dans son ouvrage, Napoléon Chimaux n’est pas tendre avec les Ururu. Il les décrit comme un peuple sanguinaire, une horde de tueurs qui ne cesse de livrer des guerres tribales. La plupart des individus sont jeunes, puissants, agressifs. Ils pratiquent des rites d’une grande barbarie, avec, à la clé, une mort affreuse. Chimaux décrit avec beaucoup d’emphase leur violence extrême, la manière très archaïque et directe dont ils tuent, et ce dès le plus jeune âge.

Il dresse un parallèle étroit entre la structure des Ururu et celles de nombreux primates. Comme pour les troupes de babouins, les villages se scindent en deux dès qu’ils dépassent une certaine taille. Selon Chimaux, les « Féroces » ressemblent à ces singes : des primates amazoniens dont la parfaite amoralité fait du meurtre et des rites sanguinaires des idéaux tribaux.


En réalité, Chimiaux  découvre que la violence des Ururu n’existe pas, parce qu’elle n’a pas le temps de s’exprimer : les adultes mâles se sacrifient aux premiers symptômes de déséquilibres, de visions inversées. il invente de toute part leur violence qu’il porte d’université en université afin que cette tribu effraie autant qu’elle fascine, afin que personne ne vienne interférer.

Différences entre le livre et la BD Dans la BD (p70), il s’agit du peuple Akutu, et le livre est publié dans les années ’80 seulement.
La trilogie de la violence, T2 (Gataca) p69-73, 88Aux environs de ou 1965
Flag AmazonasFlag Ile-de-France
#3

Chimaux est revenu du Brésil, il a écrit son livre, et il parcourt les instituts d’anthropologie, avec ses ossements d’Ururu. Il fait appel au laboratoire de Noland pour analyser quelques échantillons de sang de la tribu Ururu qu’il a découvert, afin de juger, au départ, de leur état de santé. Il n’y a là aucune mauvaise intention, cela se fait systématiquement à chaque découverte d’un nouveau peuple.

Il choisit le laboratoire de Noland car il apprécie son travail sur les gènes et partage ses idées d’eugénisme, et est comme lui contre ce qu’il considère une gérontocratie.

Différences entre le livre et la BD Dans la BD (p98), la femme de Nolan dit à Sharko que son mari et Chimaux se connaissent depuis leurs études de médecine dans la même école.
La trilogie de la violence, T2 (Gataca) p71
Flag Amazonas
#4

Ne sachant pas que la tribu est porteuse d’un rétrovirus qui existe depuis la période préhistorique, Chimaux et Noland ont des théories différentes; Chimaux, pur darwiniste, est d’avis que c’est la culture Ururu qui modifie l’ADN, alors que Noland est persuadé que c’est l’ADN des Ururu qui a modifié leur culture. Noland a alors l’idée de confronter leurs deux théories, et élabore un plan.

Dans la tribu amazonienne des Ururu, Chimaux revient avec le virus de la rougeole dans son sac. Porteur d’une telle arme de destruction, l’anthropologue s’impose comme l’être capable d’anéantir sans même rien toucher. Un dieu, un sorcier, un diable… Dès lors, les Ururu le vénèrent tout autant qu’ils le craignent.

Noland filme les corps décimés sur une cassette vidéo portant le nom Phénix n° 1.

Phénix 1 Le choix du nom est dû au fait que la mère doit mourir pour mettre au monde le fils, comme l’oiseau qui renait de ses cendres. plus tard, Terney donnera ce nom au rétrovirus Gataca.

Ensuite, Chimaux disparaît brusquement de la civilisation. D’après les gens de son village natal (Vémars), il ne revient dans sa maison que de temps à autre, juste quelques jours. Il vit dans le plus gros village des Ururu, où apparemment, il règne en maître sur l’ensemble du peuple.

L’endroit où vivent les Ururu devient plus ou moins connu quarante ans plus tard (dans les alentours du haut rio Negro), mais ceux qui se hasardent alors dans ces régions pour tenter d’étudier les Ururu se font chasser à la manière forte, avec un message pour le moins direct de Napoléon Chimaux : « Ne revenez plus jamais ici. »

Différences entre le livre et la BD Dans la BD (p67) le film est tourné le 12 juin 1987.
La trilogie de la violence, T2 (Gataca) p71-72, 91, 98

Gataca, 1ère insémination réussie

Flag France
#5

Chimaux fournit le produit séminal d’un Indien Ururu intolérant au lactose, colossal, violent, contenant l’ADN du rétrovirus de la violence, une horreur destinée à se propager de génération en génération.
Geneviève Noland est inséminée avec cet échantillon, probablement à son insu, dans la plan machiavélique de son mari.

La trilogie de la violence, T2 (Gataca) p99Entre et 1968
#6

Le Dr Ewen Sanders décède d’une crise cardiaque. 

La trilogie de la violence, T1 (Le Syndrome [E])
Flag France
#7

Noland tente d’inséminer plusieurs dizaines de femmes, mais les taux d’échecs sont énormes. Ce sont encore balbutiements de la technique, et peut-être que les spermatozoïdes supportent mal la cryogénisation et le transport depuis le Brésil vers la France.

Pensant alors à un problème immunologique, quelque chose en rapport avec le système immunitaire, les échanges mères-fœtus durant la grossesse, Noland se tourne vers Terney qui connait sur le bout des doigts l’ADN et les mécanismes de la procréation. Terney découvre le rétrovirus dont les Ururu sont porteurs dans leur ADN.

La trilogie de la violence, T2 (Gataca) p99

Document créé le 06/06/2020, dernière modification le 06/07/2023
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/bd/la-trilogie-de-la-violence/timeline-evt-1960-1970.html

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