David Olivier
Prénom : David
Nom : Olivier
- David Olivier
David Olivier, né le 11 mars 1956 à Londres, est un militant antispéciste franco-britannique de mère également américaine
Dès la fin des années 1980, il fut, avec Yves Bonnardel et Françoise Blanchon, l'une des figures historiques du mouvement antispéciste
Fondateur de la revue Les Cahiers antispécistes, de la manifestation annuelle la Veggie Pride et des rencontres de réflexion annuelle les Estivales de la question animale, il est aussi à l'origine du terme « végéphobie »
Il est partisan d'une éthique utilitariste et antinaturaliste, et se définit politiquement comme progressiste.
Biographie
Enfance, formation et profession
David Olivier est né à Londres d'un père français enseignant et d'une mère britannico-américaine artiste peintre. Après deux années en classes préparatoires au Lycée du Parc de Lyon (1974-76), il est entré à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, section Physique. Il a obtenu un DEA de Physique des particules en 1988 à l'université Lyon 1. Il a enseigné la physique au collège (1981-82) avant d'exercer comme développeur en informatique de 1983 à 2018, à Lyon 3 puis Lyon 2.[réf. nécessaire]
Il est affecté de troubles du spectre de l'autisme (anciennement : syndrome d'Asperger)[source secondaire souhaitée].
Premières années militantes
Dès l'enfance, il s'est opposé au fait de tuer les animaux pour la consommation. À l'adolescence, il a été attiré par l'écologie, puis par les mouvements anarchistes, se consacrant surtout aux luttes antisexistes et antiracistes. À Lyon, il a milité un temps au Planning familial et au GLH. La question animale a progressivement repris une place importante à ses yeux à partir du milieu des années 1980, à mesure qu'il s'éloignait de l'influence intellectuelle anarchiste et marxiste[source insuffisante].
Engagement antispéciste
Auteur d'un tract initialement distribué dans les milieux libertaires lyonnais à partir de 1985, David Olivier est considéré comme une des premières figures du mouvement antispéciste français. Sa rencontre avec Yves Bonnardel en 1986 lui a permis de prendre conscience de l'existence d'un mouvement de libération animale actif dans le monde anglo-saxon. Avec Bonnardel, Françoise Blanchon, également présente dans les milieux des squats lyonnais, et deux autres militants, il a produit la brochure collective Nous ne mangeons pas de viande pour ne pas tuer d'animaux. Bilingue français-anglais, il fait découvrir à ses camarades les textes antispécistes de Peter Singer, dont il assurera les premières traductions en français.
L'idée de focaliser la lutte autour du concept éthique d'antispécisme mène en 1989 David Olivier, bientôt rejoint par Françoise Blanchon et Yves Bonnardel, à fonder la revue Les Cahiers antispécistes, qui restera longtemps le support médiatique essentiel du mouvement antispéciste en France. David Olivier y sera l'auteur, au fil des ans, outre de ses propres articles, des premières traductions françaises existantes des textes de Peter Singer, Tom Regan, Paola Cavalieri, James Rachels ou encore Steve F. Sapontzis (en). Lui et les autres fondateurs des Cahiers auront une influence déterminante sur Sébastien Arsac et Brigitte Gothière, futurs fondateurs de L214. David Olivier a quitté la rédaction des Cahiers antispécistes en 2004, après la parution du numéro 23 de la revue.
Dans le but de sortir le refus de manger les animaux de sa marginalité, il fonde en octobre 2001 la première Veggie Pride à Paris, définissant dans son « manifeste » le terme de végéphobie. La Veggie Pride rassemble des personnes exprimant leur fierté de refuser de manger les animaux (végétariens, végétaliens ou véganes) et dénonçant les discriminations dont elles s'estiment victimes dans leur vie sociale (alimentation en collectivité, par exemple) ou dans la défense de leurs idées. Cette manifestation s'est exportée dans plusieurs villes françaises, européennes et d'Amérique du Nord, et a organisé sa 18ᵉ occurrence parisienne en 2018.
En 2002, il lance la première édition des Estivales de la question animale, rencontre annuelle de débats et de réflexion. Ce rassemblement de responsables associatifs et théoriciens du mouvement animaliste francophone a vu au cours de ses éditions successives germer l'idée de ce qui deviendra la campagne Stop Gavage puis L214, apparaître le thème de l'abolition de la viande (2005) ou encore discuter le lancement d'un Parti Animaliste.
La Révolution antispéciste, paru aux Presses Universitaires de France et regroupant pour son tiers des articles de David Olivier a rencontré un relatif succès médiatique et constitue ses premières publications à compte d'éditeur. Son préfacier Renan Larue, ainsi que le critique Thierry Jacquet, considèrent que l'acceptation par cet éditeur symbolique constitue une façon de rendre justice au travail des rédacteurs des Cahiers Antispécistes ayant « accompli en France une tâche qui aurait logiquement dû incomber aux philosophes professionnels, celle d'accorder à la question animale le sérieux qu'elle méritait ».
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