Malijai
Localisation

Malijai : descriptif
- Malijai
Malijai (prononcé mali'd͡ʒaj) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Malijaiens.
Géographie
Géologie
Relief
Hydrographie
Malijai est traversée par la Bléone.
Environnement
La commune compte 728 ha de bois et forêts, soit 27 % de sa superficie.
Transports
Malijai est traversée par la route nationale 85 dite « Route Napoléon ». Le village est situé à 428 m d'altitude, sur la rive droite de la Bléone.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton des Mées auquel appartient Malijai est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Malijai est également exposée à trois autres risques naturels :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée de la Bléone) :
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort.
La commune de Malijai est de plus exposée à plusieurs risques d'origine technologique :
- celui de transport de matières dangereuses par rail, route et canalisations :
- en ce qui concerne la voie ferrée, la ligne de Saint-Auban à Digne est neutralisée et aucun trafic ne l'emprunte ;
- la route nationale 85 et la départementale RD4 peuvent être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses ;
- le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune et constitue donc un facteur de risque supplémentaire ;
- le risque industriel : la commune est située face à l'usine Arkema de Château-Arnoux-Saint-Auban, classée Seveso seuil haut.
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour le risque de mouvement de terrain et le Dicrim existe depuis 2010. La commune est également incluse dans le plan particulier d'intervention de l'usine Arkema.
La commune a été l'objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations, des coulées de boue et des glissements de terrain en 1994. Le , un tremblement de terre secouait la commune. Il atteint une intensité macro-sismique ressentie de V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets) et son épicentre se trouvait à Malijai même. C'est le seul séisme fortement ressenti à Malijai.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1272 (Malijacio). Selon Michel de la Torre, le nom viendrait du latin Male jactus, mal situé ; selon Ernest Nègre, le nom viendrait de l'occitan mal i jai, y couche mal, pour désigner une habitation de mauvaise qualité, peut-être une ancienne auberge.
Le toponyme de Chénerilles, signalé pour la première fois au XIIIe siècle (de Cannallilas) serait probablement antérieur aux Gaulois.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 802 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban à 6 km à vol d'oiseau, est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 714,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le .
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1272 (Malijacio). Selon Michel de la Torre, le nom viendrait du latin Male jactus, mal situé ; selon Ernest Nègre, le nom viendrait de l'occitan mal i jai, y couche mal, pour désigner une habitation de mauvaise qualité, peut-être une ancienne auberge.
Le toponyme de Chénerilles, signalé pour la première fois au XIIIe siècle (de Cannallilas) serait probablement antérieur aux Gaulois.
Histoire
Sur la rive droite de la Bléone se trouvait le castrum de Bézaudun, et dans celui-ci, la villa Fracca, à l'emplacement du village actuel. La communauté est signalée sous son nom actuel au XIIIe siècle. Le village fortifié de Bézaudun, qui peut être situé sur la colline Saint-Pierre, à la limite de L'Escale, est détruit au XIIIe siècle.
Au XIIe siècle, l'église Saint-Bonnet, récemment disparue, appartenait à l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus. L'église de Bézaudun est donnée par Pierre de Volonne au prieuré de L'Escale, dépendant de l'abbaye Saint-Victor de Marseille en 1060. Elle est ensuite cédée à l'abbaye de Chardavon. La communauté de Malijai relevait de la baillie de Digne.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l'Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Malijai, Guigon Flotte, se rallie au camp carliste dès , puis quand Sisteron se soumet au camp angevin, il suit le mouvement et prête hommage le
La communauté de Villeneuve, qui comptait 3 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Malijai au XVe siècle.
La société patriotique de Malijai fait partie des 21 premières créées dans les Basses-Alpes, avant . Le , le château est attaqué par les paysans : les fusils sont pris, les gouttières en plomb sont fondues pour faire des balles et toute la ferronnerie arrachée.
Durant la Révolution, la commune de Chénerilles compte également une société patriotique, créée après la fin de 1792.
Le , durant les Cent-Jours, Napoléon Ier y fait étape avant de gagner Sisteron dont la clue est contrôlée par la citadelle. La Bléone provoque des inondations catastrophiques en 1826 et 1860.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l'échec de l'insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 8 habitants de Malijai sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie.
Comme de nombreuses communes du département, Malijai se dote d'une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu ainsi qu'une autre ouverte aux filles, alors que la loi Falloux (1851) n'impose l'ouverture d'une école de filles qu'aux communes de plus de 800 habitants. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école, ce n'est qu'avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.
À Chénerilles, aucune école n'est ouverte avant les lois Ferry.
La Libération de Malijai est marquée par le passage d'une colonne de la 36e division d'infanterie (US), le , venant de Riez par Valensole et se dirigeant sur Sisteron. Une autre colonne de la même division est passée par la RN 85 pour libérer Digne, et se trouve stoppée par la résistance allemande en amont de la préfecture. La colonne ouest envoie alors un détachement en pointe en direction de Digne, pour prendre le point de résistance à revers. Mais le village de Malijai, avec son pont sur la Bléone, a été choisi par la Wehrmacht pour y installer un verrou, qui saute après de courts combats, permettant aux renforts d'arriver à Digne et à la colonne de poursuivre sa progression vers Sisteron.
Jusqu'au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Chénerilles et Malijai. Plusieurs dizaines d'hectares produisaient un vin destiné à l'autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd'hui abandonnée.
En 1973, la commune de Chénerilles est rattachée à Malijai. Apparue dans les chartes en 1193 (Cananillas), elle comptait 31 feux en 1315. Le prieuré Saint-Florent dépendait du chapitre de Riez. La communauté est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans), et n'a plus que 5 feux en 1471, mais sa population fut anéantie par la peste de 1629. En 1765, Chénerilles avait 112 habitants.
Héraldique
Blason | De gueules à une plante arrachée d'or surmontée de trois étoiles du même rangées en chef. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias |
De sinople, à une chaîne d'or accostée de deux canettes d'argent. Blason de l'ancienne commune de Chénerilles fusionnée à Malijai en 1973. |
Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 07:13:46). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Malijai dans la littérature
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