Suresnes
Localisation

Suresnes : descriptif
- Suresnes
Suresnes (prononcé : /sy.ʁɛn/) est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, sur la rive gauche de la Seine. Située dans la banlieue ouest de Paris, Suresnes n'est qu'un simple village jusqu'au XIXe siècle
Ses coteaux couverts de vignobles produisent cependant un vin réputé, prisé par les rois, alors que de riches Parisiens se font construire aux XVIIe et XVIIIe siècles de vastes propriétés autour du quartier historique. Le village bénéficie également de la venue de pèlerins, attirés par le calvaire religieux construit au XVIIe siècle sur le mont Valérien, qui surplombe Suresnes
Des guinguettes se développent sur les bords de Seine, jusqu'à constituer une part importante de ses activités économiques du XIXe au début du XXe siècle. La révolution industrielle transforme radicalement la physionomie de la commune
Les anciennes demeures aristocratiques et bourgeoises laissent place à des usines aéronautiques et automobiles
Les vignes disparaissent et des villas ou des logements ouvriers sont créés sur leur emplacement. L'emblématique maire socialiste de Suresnes Henri Sellier accompagne particulièrement cette urbanisation et ces changements sociaux dans l'entre-deux-guerres, en décidant notamment la construction de la cité-jardin de Suresnes. Durant la Seconde Guerre mondiale, un millier de résistants sont fusillés dans la forteresse du Mont-Valérien, construite le siècle précédent à la place de l'ancien calvaire, ancrant Suresnes dans la mémoire nationale
Par la suite, les usines disparaissent, remplacées jusqu'à la fin du siècle par des lotissements immobiliers et des sièges de grandes entreprises. Relié aux réseaux de transports franciliens (Transilien, tramway, bus, à l'exception du métro), proche du centre d'affaires de La Défense et du bois de Boulogne, Suresnes fait partie de la métropole du Grand Paris et de l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense.
Géographie
Localisation
Suresnes est entourée par les communes de Puteaux et Nanterre au nord, Saint-Cloud au sud, Rueil-Malmaison à l'ouest et le 16e arrondissement de Paris à l'est (bois de Boulogne).
La commune est intégralement implantée sur la rive gauche de la Seine. Elle est située à 12 kilomètres à l'ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France, à 4 kilomètres à l'ouest de la porte de Passy par le bois de Boulogne et à 10 kilomètres au nord-ouest de la porte du Bas-Meudon par la RD7 le long de la Seine.
Elle est localisée à 3,4 kilomètres au sud-est de la préfecture Nanterre.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 379 hectares ; l'altitude varie de 29 à 162 mètres. Le niveau le plus bas est la Seine, le plus élevé est le mont Valérien.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 648 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée par la station météorologique la plus proche, située à Toussus-le-Noble à 16 km à vol d'oiseau, est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Toponymie
Les mentions anciennes de la localité sont : Surisnas 918, Surisnis dicitur 1070, Girardus de Serenes v.1169, ecclesiam de Surinis 1177, 1207, villa de Serenes 1299, Sorenae, Serenae XIIIe siècle, Socraine XIVe siècle, Suranus XIVe – XVe siècles, Soresne et Sureynes 1544, Surasne, Surayne, Suraine, Sureine, Souresne, Suresnes v.1757, Surènes v. 1850.
En 1804, on proposait de façon fantaisiste d'être issu de « sur Seine ». En 1965, l'historien local René Sordes proposa sur des bases approximatives l'hypothèse que Surisnas, pourrait être l'accusatif du pluriel Surisnae, qui serait un nom d'origine celtique, sa terminaison en na indiquant qu'il s'agirait d'un hydronyme. Il affirma que Camille Jullian, sans citer sa source, voyait dans Surisnae un nom de source « chante-souris » ; c'est peu probable. Ce mot ou cette déesse des sources n'ont jamais été documentés dans les dictionnaires de la langue gauloise. Enfin, Ernest Nègre et Marianne Mulon ont proposé une hypothétique racine hydronymique *sor- préceltique.
Histoire
Le site aurait été occupé par les Gaulois. La première mention historique de Suresnes date de 884, quand le roi des Francs Carloman II fait don à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroy (Normandie) d'un domaine qui comprend « Surisna ». Les raids vikings conduisent les moines de l'abbaye à se réfugier en région parisienne, leur communauté fusionnant avec celle de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Le roi Charles le Simple reprend alors la donation de Carloman et transmet, via Robert, comte de Paris, le domaine à l'abbaye en 918. Cette dernière institution religieuse exerce alors un contrôle sur ce territoire, qui durera jusqu'à la Révolution.
En 1070, Suresnes devient une paroisse, dont l'église Saint-Leufroy a pour origine une chapelle du début du Xe siècle. Du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle, il s'agit d'un hameau puis d'un village, non relié aux axes de communication vers la capitale, qui vit essentiellement de sa production viticole – des vignobles couvrant ses coteaux, comme dans toute l'Île-de-France depuis des siècles – ainsi que de la pêche sur la Seine.
Entre le Xe et le XVe siècle, la population de Suresnes passe de 300 à 600 habitants. En 1250, le servage y est aboli. Plusieurs évènements dramatiques marquent Suresnes et les villages alentour : inondations (1080), famine (1088), ergotisme (1150), guerre de Cent Ans (1358) ou encore guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons (1411).
En conséquence, en 1569-1570, des fortifications sont construites ; elles n'empêchent pas les affrontements liés aux guerres de religion, l'église Saint-Leufroy étant incendiée en 1590.
En 1593 y ont lieu des conférences de négociation entre catholiques et protestants, qui participent à mettre fin au conflit qui oppose les deux camps. Contrairement à une légende locale qui insiste notamment sur l'idylle qu'il y aurait vécu avec Gabrielle d'Estrées, Henri IV ne serait jamais venu à Suresnes.
À partir du XVe siècle, des ermites prennent l'habitude de se retirer au sommet du mont Valérien, formant une communauté à l'écart, qui prie et cultive la vigne.
En 1633, un calvaire religieux y est également installé, donnant naissance à un important pèlerinage jusqu'à sa fermeture en 1830. Dans le bas de Suresnes, des guinguettes et des hôtels se développent, pour accueillir les dévots, avant et après leur passage. Autour du quartier historique, des aristocrates et bourgeois parisiens se font également construire de vastes demeures garnies de jardins, comme le château de Suresnes (situé au niveau de l'actuel parc du Château), le château de la Source mitoyen et le château des Landes (à l'emplacement de l'actuel parc des Landes), propriété de Philippe Panon Desbassayns.
XIXe siècle
Le XIXe siècle donne à Suresnes les grands traits de son actuel urbanisme. En cent ans, le petit village isolé devient une ville industrielle bien reliée aux axes de communication, dont la vocation agricole disparaît.
En 1842 est inauguré le premier pont de Suresnes. Il est détruit pendant la guerre franco-prussienne de 1870, un nouvel édifice lui succédant en 1874, lui-même remplacé en 1950 par le pont actuel. Durant le conflit cité, Suresnes, qui compte alors 5000 habitants, est une ville de garnison, en raison du mont Valérien voisin.
Après la défaite de la France, le roi de Prusse Guillaume Ier traverse la Seine à Suresnes, passant un pont fait de bateaux après l'incendie de l'édifice durant la guerre.
Au début des années 1840, sur les ruines de l'ancien calvaire, démarrent les travaux de construction du fort du Mont-Valérien, faisant ainsi d'un lieu jusque-là à vocation religieuse une forteresse militaire. Elle est intégrée dans le réseau de fortifications ceinturant Paris.
Lors de la révolution de 1848, le château de Salomon de Rothschild, situé près de la Seine, est détruit par des émeutiers.
Au début du XIXe siècle, une teinturerie s'était installée à Suresnes, préfigurant sa mutation urbaine. Avec les blanchisseries, cette activité proto-industrielle domine pendant plusieurs années, jusqu'à la construction d'usines automobiles et le transfert vers le nord du pays de la filière textile.
À partir de la fin du siècle, la ville connaît une industrialisation progressive mais rapide, qui se matérialise par l'installation de plusieurs usines le long de la Seine. Des maisons et des villas bourgeoises sont également élevées sur ses coteaux. Peu à peu, la vigne disparaît, ainsi que la plupart des grandes demeures de l'Ancien régime. Par ailleurs, grâce au développement des transports (train, tramway, bateau), les Parisiens viennent nombreux se divertir dans les guinguettes de Suresnes (« À la Belle Gabrielle », « Le Moulin Rose », etc.), parfois au retour des courses de l'hippodrome Paris Longchamp, situé juste de l'autre côté du fleuve, dans le bois de Boulogne.
Entre 1865 et 1869, le couturier Charles Frederick Worth se fait construire une demeure à Suresnes, sur un terrain de 15 000 m2. Le bâtiment de style historiciste, mêlant des éléments médiévaux et florentins, est l'œuvre de Denis Darcy. Le jardin comportait bosquets, pavillons et cascades, ainsi que des vestiges du palais des Tuileries, alors que l'esthétique des ruines est en vogue. De l'édifice original, seule subsiste une porte monumentale située 15 avenue Franklin-Roosevelt, ainsi que le pavillon construit plus tard par son fils, dit pavillon Balsan. Le reste des bâtiments a été rasé et le jardin loti dans les années 1930 afin d'accueillir l'hôpital Foch.
À partir de 1887, l'administration classe désormais Suresnes comme « ville » et non plus comme « village ». L'actuelle mairie de Suresnes est inaugurée en 1889, après avoir occupé de nombreux emplacements depuis 1787, dont la maison où le physicien Hippolyte Fizeau réalisa en 1849 une célèbre expérience de mesure de la vitesse de la lumière. De style néoclassique, le nouvel hôtel de ville est l'œuvre de Jean Bréasson.
XXe siècle
Au tournant des XIXe – XXe siècles, dans un contexte d'industrialisation qui conduit de nombreuses entreprises à s'installer le long des berges de la Seine de la banlieue ouest-parisienne, jouant de la proximité avec la capitale et d'aménités géographiques particulières (transport par voie fluviale), Suresnes devient une ville industrielle dont la population ouvrière s'accroît. Elle compte de nombreuses usines, dont les constructeurs automobiles Unic et Saurer (qui emploie plus d'un millier de Suresnois), d'avions Levavasseur, Nieuport, Farman et Blériot Aéronautique, de parfums (Coty), ainsi que la biscuiterie Olibet (fondée en 1880 et qui emploie 400 ouvriers et ouvrières fabriquant 30 tonnes de gâteaux par jour jusqu'en 1940, année où elle est démolie). Modifiant considérablement la vie de Suresnes, de jour comme de nuit, l'activité de ces entreprises provoque les plaintes de nombreux riverains.
L'imprimerie des Cahiers de la Quinzaine (1900-1914), fondée par l'écrivain Charles Péguy, a son siège à Suresnes. Il arrivait à ce-dernier, avec l'homme politique Jean Jaurès, de marcher de Paris jusqu'à ce bâtiment en évoquant les paysages de l'Île-de-France, la « beauté industrielle » de Puteaux ou encore la littérature.
Comme les villes voisines situées le long de la Seine, Suresnes est touchée par la crue de 1910 ; le 29 janvier, Le Journal écrit : « À Suresnes, l'eau a monté dans la nuit de 40 cm, envahissant les maisons du quai jusqu'au premier étage et causant dans l'intérieur de la commune de nouveaux ravages ».
En 1914, lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Suresnes devient l'un des principaux centres de fabrication d'obus. Via la SPAD, qu'elle a acquis, l'usine d'avions Blériot, construite en 1915-1917 au croisement d'un quai de Seine et de la rue du Val-d'Or, voit travailler 2500 ouvriers dans 28 000 m2 d'ateliers, qui produisent 23 unités par jour.
Aménagé sur le versant est du mont Valérien, le cimetière américain de Suresnes, inauguré en 1919 par le président Woodrow Wilson, accueille les sépultures de plus de 1 500 soldats américains morts durant le conflit.
Maire de Suresnes de 1919 à 1941, porté sur la question sociale, Henri Sellier fait construire la cité-jardin de Suresnes, les premières habitations à loyer bon marché, le lycée Paul-Langevin (1927) ou encore l'École de plein air de Suresnes (1935). Il développe les services sociaux, les parcs, les équipements scolaires, sportifs et sanitaires, tout cela dans une perspective hygiéniste.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la forteresse du Mont-Valérien est occupé par les Allemands et est le théâtre de l'exécution de plus de 1 000 résistants et otages, dont Honoré d'Estienne d'Orves le , et Michel Manouchian le .
De 1941 à 1944, le prêtre catholique Franz Stock accompagne les condamnés à mort sur le plan religieux et civil. C'est aussi ici que, le , l'écrivain et résistant français Jacques Decour (Daniel Decourdemanche) meurt pour la France, fusillé par les nazis. La résistante Noor Inayat Khan, qui a grandi à Suresnes et s'est engagée dans le Special Operations Executive, meurt à Dachau en 1944.
Le Mémorial de la France combattante du mont Valérien est aujourd'hui un lieu de pèlerinage national. Chaque année, le 18 juin, le président de la République française en fonction y vient pour une commémoration.
Dans la seconde moitié du siècle, les usines périclitent et deviennent des friches industrielles. Couvrant 10 % de la surface de la ville, elles sont peu à peu remplacées par des bureaux à partir des années 1980, notamment des sièges de grandes entreprises (en lien avec le quartier d'affaires de La Défense, situé dans la commune voisine de Puteaux), et des lotissements immobiliers.
À l'origine ville industrielle, Suresnes devient une cité du secteur tertiaire aux bâtiments modernes ; il faut monter vers les coteaux pour trouver une densité moindre, des maisons plus traditionnelles et davantage de nature, alors que le quartier historique du bas Suresnes ne conserve que quelques maisons anciennes autour de la place du Général-Leclerc.
Le long du boulevard Henri-Sellier, la partie occidentale de ce quartier avait en effet été rasée dans les années 1970 afin d'accueillir des tours, une dalle et une passerelle, provoquant le mécontentement de la population. Des travaux ultérieurs ont néanmoins été menés afin d'intégrer de façon plus harmonieuse ces édifices contemporains au reste de la ville, notamment avec l'aménagement de l'esplanade des Courtieux ou la construction d'un conservatoire de musique et d'une fontaine. Quant à la cité-jardin, elle est entièrement rénovée dans les années 1980-1990.
Histoire
Historiquement liés aux loisirs, les débuts du sport suresnois se font comme de nombreuses communes fluviales en lien avec la Seine : des joutes navales très populaires étaient organisées, opposant des compétiteurs juchés sur des barques, qui devaient se renverser à l'aide de leurs lances. Mais la plus ancienne association sportive de la commune est L'Espérance de Suresnes, créée en 1888, dont le nom renvoie à l'atmosphère revanchiste de l'époque. Nourrissant l'espoir de retrouver l'Alsace et la Lorraine perdues en 1870, de nombreuses sociétés sportives se créent en effet dans le pays, les exercices militaires préparant, sous couvert de sport, les Français à la guerre future. Cette association omnisport, devenue club de tir, existe encore de nos jours.
Les Britanniques aidèrent beaucoup à la diffusion du sport dans la société occidentale, tout comme les idées hygiénistes et la promotion de l'idéal antique du « mens sana in corpore sano ». En 1902, M. Hacquin fonde l'association de gymnastique des « Touristes de Suresnes » et en 1908 deux Britanniques créent la société les White Harriers (les « Lévriers blancs »), ou WH, un club omnisports surtout porté vers l'athlétisme, qui s'installe à Suresnes dans les années 1920. Le boxeur suresnois Roger Brousse (en) participa aux Jeux olympiques de 1924 mais fut exclu après avoir été accusé d'avoir mordu son adversaire ; durant cette même compétition, des sportifs suresnois de la salle Haquin participèrent à une compétition de savate. En ce qui concerne le football, Suresnes comptait à l'époque trois clubs : la section football des WH, la Jeunesse sportive de Suresnes (JSS) créée en 1936 par Henri Sigogneau et le Football club suresnois (FCS) de M. Porteron, qui jouait en première division, disputa les 32e de finale de la Coupe de France et gagna la coupe de Paris. Le FCS s'entraînait à l'emplacement actuel du stade Maurice-Hubert, sur un terrain loué à des agriculteurs. Il disparaît en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale. Quant à la JSS, elle fut championne de Paris FSGT en 1937-1938 mais sera dissoute en 1942, après avoir rallié la FFF et gagné la Coupe du Matin la même année. La JSS jouait à Bagatelle.
La pratique sportive se démocratise en effet dans l'entre-deux-guerres, favorisée à Suresnes par le maire Henri Sellier, qui y voit un élément culturel et sanitaire important. Il est à l'origine à l'origine de la construction du premier gymnase de Suresnes et du développement du sport dans les établissements scolaires municipaux. À l'époque, on se baignait encore dans la Seine ou dans un bassin aménagé sur une péniche ; il faut attendre 1968 pour que la piscine des Raguidelles soit inaugurée. Elle comprend un grand bassin de 25 x 12,5 m, un petit bassin de 12,5 x 10 m, une pataugeoire et un solarium.
Devenu jardin ouvrier, l'ancien terrain de football du FCS est racheté après la guerre par le maire de Suresnes Paul Pagès, qui y créé le stade Maurice-Hubert (du nom d'un ancien dirigeant de la JSS et résistant). Recréée, la JSS joue en première division de 1945 à 1953 puis en promotion de première division. Avec l'arrivée d'Antoine Jurilli, elle revient en première division. Le club crée par ailleurs une école de football, d'où sort notamment Robin Leclercq. En 1965, la JSS accède à la division d'honneur, où elle reste jusqu'en 1993, puis en division d'honneur régionale pendant deux ans. Durant cette période, la JSS gagne deux coupes des Hauts-de-Seine et participe à une finale de la Coupe de Paris.
En 1973, le maire Robert Pontillon inaugure le stade Salvador-Allende sur le mont Valérien, en hommage à son ami chilien victime d'un coup d'État. En 1983, il est renommé stade Jean-Moulin, à l'occasion du quarantenaire de sa disparition. Un portrait en pointi-sculpture du résistant, réalisé par l'artiste Magguy Crouzet, orne la façade. Il accueille depuis 1975 le Rugby Club de Suresnes, issu de la section rugby des WH.
Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 03:57:50). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Suresnes dans la littérature
Découvrez les informations sur Suresnes dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
1309 autres localités pour Ile-de-France — région
Vous pouvez consulter la liste des 1309 autres localités pour Ile-de-France — région sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/villes.html.
Nederlandse vertaling
U hebt gevraagd om deze site in het Nederlands te bezoeken. Voor nu wordt alleen de interface vertaald, maar nog niet alle inhoud.Als je me wilt helpen met vertalingen, is je bijdrage welkom. Het enige dat u hoeft te doen, is u op de site registreren en mij een bericht sturen waarin u wordt gevraagd om u toe te voegen aan de groep vertalers, zodat u de gewenste pagina's kunt vertalen. Een link onderaan elke vertaalde pagina geeft aan dat u de vertaler bent en heeft een link naar uw profiel.
Bij voorbaat dank.
Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 13/10/2025 gewijzigd
Bron van het afgedrukte document:https://www.gaudry.be/nl/lieu/fr/fr-idf/37381.html
De infobrol is een persoonlijke site waarvan de inhoud uitsluitend mijn verantwoordelijkheid is. De tekst is beschikbaar onder CreativeCommons-licentie (BY-NC-SA). Meer info op de gebruiksvoorwaarden en de auteur.