Villebéon

Localisation

Carte du monde

Villebéon : descriptif

Informations de Wikipedia (v2.1 – 09/08/2025 01:53:02)
Villebéon

Villebéon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

Localisation

La commune de Villebéon se situe au sud du département de Seine-et-Marne, près de la limite avec le département bourguignon de l'Yonne.

Le village se situe à environ 20 kilomètres par la route départementale 225 à l'est de Nemours et environ 24 km à l'ouest de Sens.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Villebéon
Lorrez-le-Bocage-Préaux Vaux-sur-Lunain
Villebéon
Égreville Jouy (Yonne)

Géologie et relief

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible. L'altitude varie de 103 mètres à 152 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 145 mètres d'altitude (mairie).

Hydrographie

Il n'existe aucun réseau hydrographique de surface.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C).

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 16 km à vol d'oiseau, est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel.

Toponymie

"Béon" serait le nom d'un seigneur du lieu, à la chevelure brune, venant de « bai » (désignant à la fois la couleur des cheveux et celle de la robe des chevaux).

Histoire

Le 1er seigneur notable de Villebéon fut Gauthier de Villebéon et La Chapelle, marié vers 1150 avec Aveline de Château-Landon, dame de Nemours. Gautier Ier, né vers 1125 et † en 1205, était issu des Le Riche, seigneurs de Beaumont-en-Gâtinais, Villemomble, La Chapelle et Tournanfuye, et il avait probablement pour frère l'archevêque Étienne, † 1173, et de Josselin III/Adam Ier de Beaumont, père d'Adam II de Beaumont ; probable fils de Josselin II Le Riche de Beaumont et de Hesceline Haran, il participa à la Deuxième croisade, fut Grand-chambellan et homme de confiance des rois Louis VII et Philippe Auguste ; il fut seigneur de Nemours du chef de sa femme Aveline, et le vrai fondateur de cette ville où il éleva le château.

Quant à la seigneurie de Villebéon, lui arriva-t-elle aussi par sa femme Aveline, Villebéon étant proche de Nemours, à une dizaine de km au sud-est ? En fait il semble que c'est plutôt par sa mère, probablement Hesceline Haran du Bignon, que Gauthier tenait Villebéon. Le territoire de Villebéon se divisait alors en deux fiefs. Le premier, du côté du hameau du Pacy, faisait partie de l'archevêché de Sens. En 1171 l'ermite Foubert y fonda une chapelle, devenue depuis une grange, et dont les desservants furent à l'origine de la création du couvent du Jard près de Melun. Le deuxième fief incluait le village de Villebéon, le hameau des Granges et le bois de Villeniard. Il fut apporté en dot par Garcile, peut-être une fille du seigneur de Chevry (Chevry, Chevry ?), à Gautier (Haran) du Bignon qui vivait en 1120. Ce couple eut deux fils, Hugues et Orson qui se partagèrent les seigneuries de Bignon et de Villebéon en partie ; et une fille, ladite Hesceline donc, qui aurait hérité de la majeure partie du fief de sa mère et qui fut probablement la mère dudit Gautier de Villebéon (en tant que fils cadet il aurait été prénommé comme son grand-père maternel ; son frère aîné serait Adam Ier/Josselin III de Beaumont-du-Gâtinais comme on l'a dit plus haut). En Gautier de Villebéon fonda un autel dans l'ermitage de Pacy avant le départ de son fils aîné Philippe pour la croisade.
Le Grand-chambellan Gauthier donna cette terre en héritage à son fils cadet Gauthier II le Jeune (aussi Grand-chambellan, gratifié par le roi Philippe des fiefs normands d'Heuqueville et Fontaine-Guérard ; † vers 1220 croisé en Syrie, époux d'Elisabeth/Isabelle de Mondreville : Mondreville ? ; → Son frère aîné Philippe Ier de Villebéon-Nemours continua les sires de Nemours : voir à cet article les autres membres de la fratrie de Philippe et Gautier), d'où la suite des sires de Villebéon, La Chapelle et Tournanfuye.

  • Gautier II le Jeune légua ses biens à son fils Adam Ier (vers 1185-1235 ; aussi Grand-chambellan : cette fonction semblait devenue pratiquement héréditaire chez les Villebéon, qui reçurent alors le surnom le Chambellan, ou la Chambellane pour les femmes ; aussi seigneur de Bagnaux : Bagneaux-sur-Loing ou plutôt Bagneaux à Ozouer-le-Repos ?, mais la famille aura aussi Bagneux-la-Fosse au comté de Tonnerre, aux marges de la Bourgogne et de la Champagne : à moins qu'il s'agisse d'un seul fief, auquel cas c'est Bagneux-la-Fosse, avéré dans les possessions des descendants Dreux-Beu (voir plus bas le mariage d'Isabelle fille d'Adam II de Villebéon) < Robert III puis < Hellenvilliers d'Avrilly ; Adam Ier a un frère : → Mathieu (Ier) dit le Chambellan, co-seigneur de Villebon, aussi † vers 1220 en Syrie avec son père Gautier II). Adam épousa 1° 1205 Isabelle, † 1214, fille de Guillaume III de Tancarville, puis 2° 1215 Elisabeth, † 1254, fille de Mathieu de Montmaur, d'où :
    • du 2e lit : - Mathieu II, † 1270, x 1° Philipotte, d'où Mathieu III, † vers 1292/1300, qui épouse Isabelle, fille du Grand-chambellan Pierre de La Broce (À sa mort en 1270, Matthieu II était endetté. Matthieu III, son fils, dut vendre sa part de la seigneurie à son cousin Gautier IV), et - Adam III, † 1274 (il est plausible qu'il ait eu une descendance menant aux sires de Beaubourg : Marie dame de Beaubourg et Clotomont, fille de Nicolas Braque, épouse en effet avec postérité Pierre de Villebéon, descendant probable d'Adam III) ;
    • du 1er lit : - Gautier III (1206-vers 1240 ; x 1228 Alix, † 1245, fille d'Hervé II de Vierzon, remariée vers 1243 à Gérard III de Picquigny vidame d'Amiens) ; - Pierre (Grand-chambellan, sire de Bagnaux, † 1271 à Tunis lors de la Croisade) ; - Adam II (vers 1207-1264 ; seigneur du Mesnil-Aubry et/ou du Mesnil-Amelot ; x vers 1240/1245 Alix, sans doute fille d'Anseau IV de Garlande de La Houssaye de Tournan) ; - Isabelle la Chambellane († 1265 ; dame de La Chapelle et de Bagnaux au comté de Tonnerre, x Mathieu de Montmirail qui † en 1262 sans postérité) ; - Marguerite/Helvide († 1274 ; x Jean Britaut de Nangis, † 1278, Grand-panetier, connétable de Sicile pour le roi Charles : Postérité). Postérité de Gautier III et Adam II :
      • Gautier III et Alix de Vierzon ont un fils : Gautier IV, † vers 1290, sire de Villebéon, Tournanfuye, Heuqueville, Fontaine-Guérard, x 1255 Eléonore, fille d'Adam III de Melun et Comtesse de Sancerre, d'où : - Marguerite, dame de Villebéon et Tournanfuye ci-dessous, et - Eléonore de Villebéon, dame d'Heuqueville et Fontaine-Guérard, x 1275 Aubert V d'Hangest de Genlis : Postérité
      • Adam II et Alix de Garlande ont une fille, Isabelle de Villebéon (1240-av. 1282), qui transmet La Chapelle, Bagnaux au comté de Tonnerre (et l'autre Bagnaux, en Seine-et-Marne ?) à son mari, épousé vers 1262, le Capétien Robert de Dreux vicomte de Beu, † 1265 : Postérité, Henri IV, Diane de Poitiers, Catherine de Médicis ou Louis XV en descendent ; veuve, Isabelle se remarie peut-être avec Renaud Ier de Dargies, † 1269.

Marguerite de Villebéon épousa Thibaud de Bommiers sire de Blaison, Mirebeau et Montfaucon, qui reçut les terres de Villebéon et Tournanfuye en dot. Leurs filles furent Marguerite (x Jean V de Pierrepont, comte de Roucy) et Mahaut/Mathilde de Bommiers/de Beaumetz (x Guillaume VII Crespin du Bec). Marguerite dut recevoir la terre de Villebéon, puisqu'on la trouve ensuite aux mains du comte Simon de Roucy, † 1392, puis de son neveu le connétable Louis de Sancerre (vers 1342-1402 ; sa mère était Béatrice de Roucy, fille de Jean V et Marguerite de Bommiers, et sœur du comte Simon).

Villebéon est ensuite détenue aux XVe et XVIe siècles par la famille Amer de Palley, de Pleignes et Fromonville : Pierre Ier Amer, fl. 1449, † 1484, auditeur et correcteur à la Chambre des Comptes, en fit l'acquisition en 1467, et dans des documents de juin et , Pierre et Simon Amer portent le titre de seigneur de Villebéon. Jacques de Pomereu, secrétaire des Finances, obtient le fief (par acquisition ou bien par un lien familial, par exemple en épousant une des filles de Pierre III Amer, Marie ou Madeleine Amer ?) puis le vend en 1617 au maréchal Louis de La Châtre, sire d'Egreville.

Désormais liées jusqu'à la Révolution, Egreville et Villebéon passent ensuite aux descendants du maréchal, dont la fille Louise-Henriette de La Châtre épouse Claude Pot de Rhodes (1617–1642) : Antoine-Philibert de La Tour marquis de Torcy (vers 1648-1721), époux de Marie-Elisabeth de L'Hospital (petite-fille paternelle du maréchal de Vitry et petite-fille maternelle de Claude Pot et Louise-Henriette de La Châtre), en rend l'aveu féodal (en fait l'hommage) en 1715 ; veuf sans enfant, il se remarie avec Anne-Marie-Geneviève Rouault de Gamaches (1685-1727 ; curieusement, tant Anne-Marie-Geneviève qu'Antoine-Philibert et que Marie-Elisabeth descendaient du maréchal Rouault de Gamaches), dont la famille va garder Egreville et Villebéon. Anne-Marie-Geneviève transmet à son frère Joachim Rouault de Gamaches (1786-1751), père de Nicolas-Aloph-Félicité, lui-même marié en 1763 à Justine-Josèphe Boucot de Dormans (1736-1793). Veuve héritière, cette dernière aborde la Révolution comme dernière dame d'Egreville et de Villebéon (Postérité de son 1er mariage en 1751 avec Antoine-Paul-Joseph Feydeau de Brou, né en 1731, fils de Paul-Esprit).

Héraldique

Blason
De sinople à trois jumelles d'argent.
Détails

Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 09/08/2025 01:53:02). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Villebéon dans la littérature

Découvrez les informations sur Villebéon dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

1309 autres localités pour Ile-de-France — région

Vous pouvez consulter la liste des 1309 autres localités pour Ile-de-France — région sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/villes.html.

Nederlandse vertaling

U hebt gevraagd om deze site in het Nederlands te bezoeken. Voor nu wordt alleen de interface vertaald, maar nog niet alle inhoud.

Als je me wilt helpen met vertalingen, is je bijdrage welkom. Het enige dat u hoeft te doen, is u op de site registreren en mij een bericht sturen waarin u wordt gevraagd om u toe te voegen aan de groep vertalers, zodat u de gewenste pagina's kunt vertalen. Een link onderaan elke vertaalde pagina geeft aan dat u de vertaler bent en heeft een link naar uw profiel.

Bij voorbaat dank.

Document heeft de 03/01/2018 gemaakt, de laatste keer de 13/10/2025 gewijzigd
Bron van het afgedrukte document:https://www.gaudry.be/nl/lieu/fr/fr-idf/277899.html

De infobrol is een persoonlijke site waarvan de inhoud uitsluitend mijn verantwoordelijkheid is. De tekst is beschikbaar onder CreativeCommons-licentie (BY-NC-SA). Meer info op de gebruiksvoorwaarden en de auteur.