New York City
New York(prononcé en anglais : /nu ˈjɔɹk/), officiellement nommée City of New York, connue également sous les noms et abréviations de New York City ou NYC (pour éviter la confusion avec l'État de New York), et dont le surnom le plus connu est The Big Apple ( La grosse pomme
), est la plus grande ville des États-Unis en nombre d'habitants et l'une des plus importantes du continent américain et du monde. Elle se situe dans le Nord-Est du pays, sur la côte atlantique, à l'extrémité sud-est de l'État de New York. La ville de New York se compose de cinq arrondissements appelés boroughs : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island. Ses habitants s'appellent les New-Yorkais (en anglais : New Yorkers).
Statistiques, géographie, démographie
Fuseau horaire principal : -04:00
Langue officielle : Anglais [inactif]
New York City couvre une superficie de 785i km2, avec une population de 8 804 190i habitants (2020), soit une densité de 11 215,53i habitants par Km2.
Localisation
New York City : descriptif
New York exerce un impact significatif sur le commerce mondial, la finance, les médias, l'art, la mode, la recherche, la technologie, l'éducation, le divertissement et le tourisme, regroupant l'ensemble des caractéristiques d'une ville mondiale. Si elle n'est plus la capitale fédérale des États-Unis depuis plus de deux siècles (elle occupe cette fonction de 1785 à 1790), New York alimente pendant quelques décennies une rivalité financière et politique avec Philadelphie.
Il n'en reste pas moins que New York est la ville la plus peuplée du pays depuis 1790, avec 8 804 190 habitants selon le Bureau du recensement des États-Unis (recensement officiel de 2020) et la ville anglophone la plus peuplée au monde. Elle est aussi la troisième plus grande ville du continent américain derrière Mexico et São Paulo. Située au cœur de la mégalopole du BosWash, l'agglomération new-yorkaise (20 320 876 habitants) s'étend sur plusieurs comtés de l'État de New York (banlieues est et nord) et empiète sur deux États limitrophes. En effet, l'État du New Jersey comprend ses banlieues ouest et sud, et celui du Connecticut comprend ses banlieues nord-est. Son aire urbaine quant à elle comptait 24 millions d'habitants en 2017. La ville et sa région métropolitaine constituent la première porte d'entrée pour l'immigration légale aux États-Unis. Pas moins de 800 langues sont parlées à New York, ce qui en fait la ville la plus linguistiquement diversifiée au monde. New York abrite plus de 3,2 millions de résidents nés à l'étranger, la plus grande population née à l'étranger de toutes les grandes villes du monde en 2016.
Avec notamment Genève, Bâle et Strasbourg, New York est l'une des rares villes au monde à être le siège de plusieurs institutions internationales sans être capitale politique d’un État.
New York accueille quelque 50 millions de visiteurs annuellement,,. Times Square, « The Crossroads of the World ( Le carrefour du monde
) »,,, est l'une des intersections les plus populaires du monde, et le quartier des théâtres de Broadway est la plaque tournante du spectacle dans le pays tout entier et un centre majeur de l'industrie du divertissement dans le monde. La ville abrite un grand nombre de ponts et tunnels (789 en 2012), gratte-ciel et parcs de renommée mondiale.
New York se place en tête dans la triade des grands centres financiers mondiaux avec Londres et Hong Kong. Le quartier financier de New York, ancré par Wall Street dans le Lower Manhattan, fonctionne ainsi comme la capitale financière du monde
, abritant les deux plus grandes bourses du monde par capitalisation, le New York Stock Exchange (Bourse de New York) et le NASDAQ, tandis que le nouveau One World Trade Center est le plus haut gratte-ciel d'Amérique du Nord. De plus, le marché immobilier de Manhattan est parmi les plus chers au monde. New York abrite également le plus grand nombre de milliardaires de toutes les villes du monde.
New York est frappée le 11 septembre 2001 par le plus grave attentat ayant jamais touché les États-Unis : deux avions de ligne détournés par des terroristes membres d'Al-Qaïda percutent les tours jumelles du World Trade Center et les détruisent entièrement. En 2021, la reconstruction du quartier n'est pas encore achevée. New York est l'une des villes les plus cosmopolites du monde, par ses nombreux quartiers ethniques. Les plus connus sont Little Italy, ou encore Chinatown qui intègre la plus forte concentration de population chinoise des Amériques.
Enfin, New York accueille des institutions d'importance mondiale. On peut notamment citer le siège de l'ONU, mais aussi de nombreux sièges de multinationales, des centres culturels tels que le Metropolitan Museum of Art, le Brooklyn Museum, le Museum of Modern Art, le Lincoln Center et des salles de spectacle de renommée mondiale comme le Madison Square Garden. De nombreuses universités réputées sont situées à New York, notamment l'université de la ville de New York, l'université Columbia, l'université de New York, et l'université Rockefeller, qui sont classées dans le top 50 des universités dans le monde.
Histoire
Exploration et colonisation
Des réfugiés protestants wallons se sont installés dans le nouveau monde en Nouvelle-Néerlande (Nieuw-Nederland en néerlandais ou de Nova Belgica ou Novum Belgium en latin) ou Nouveau Païs-Bas, et ont contribué à la fondation de La Nouvelle-Amsterdam qui allait devenir plus tard la ville de New York. L'arrivée des premiers colons à Manhattan débuta au mois de mai 1623 (ou 1624 selon les sources), avec le débarquement du Nieuw Nederlandt, navire transportant trente familles protestantes, principalement des familles wallonnes.
Il faut préciser que le terme « wallon » englobait à l'époque aussi bien des personnes originaires de l'actuelle Wallonie que des habitants de ce qui constitue aujourd'hui la région Nord-Pas-de-Calais. Ces deux territoires faisaient à l'époque partie des Pays-Bas espagnols.
Premiers temps
Avant l'arrivée des Européens, le territoire de l'actuelle ville de New York était peuplé par des Lenapes.
Le , le navigateur Giovanni da Verrazzano, missionné par le roi de France François Ier, découvre la baie de New Yorkqu'il baptise la baie Sainte-Marguerite, en hommage à la sœur de François Ier, et il nomme la terre située dans la baie et aux abords du fleuve « La Nouvelle-Angoulême ». De nos jours, le pont Verrazzano-Narrows rappelle cette découverte. L'explorateur entend recommander le site au roi mais, en , François Ier annule l'entrevue prévue avec Verrazzano pour s'engager dans la campagne d'Italie, qui se conclura en février 1525 par la désastreuse bataille de Pavie.
Arrivée des Néerlandais
En 1609, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales engage l'explorateur anglais Henry Hudson pour tenter de découvrir à son tour une nouvelle route maritime vers les Indes orientales. Il entre dans la baie de New York et remonte le fleuve qui porte aujourd'hui son nom, le nommant à l'époque Mauritius en l'honneur de Maurice de Nassau. En 1624, la région devient officiellement une possession néerlandaise sous l'égide de la Compagnie des Indes orientales. Trente familles protestantes, parmi lesquelles des protestants français huguenots et wallons, s'installent au sud de Manhattan formant la colonie de « La Nouvelle-Amsterdam »,.
En 1626, le directeur de la colonie Pierre Minuit acquiert l'île auprès des Lenapes. En 1646, le village de Breuckelen est fondé d'après la ville de Breukelen, en tant que première municipalité de la Nouvelle-Néerlande, actuel arrondissement de Brooklyn. L'année suivante, Pieter Stuyvesant est nommé directeur général de la colonie pour remplacer Willem Kieft, dont l'administration s'était attiré les foudres des colons depuis que les relations avec les Amérindiens avaient dégénéré en de violents affrontements, durant les années 1640.
New York anglaise (1664-1783)
En 1664, les Anglais conquièrent La Nouvelle-Amsterdam qui est rebaptisée « New York » en l'honneur de Jacques, duc d'York et frère du roi Charles II. L'anglicanisme devient la religion officielle de la colonie en 1698. La ville, avec des noms de quartiers anglicisés, se développe rapidement : en 1700, elle compte près de 5 000 habitants. Les premières institutions culturelles sont fondées comme le King's College en 1754,. Le commerce se diversifie et se développe notamment grâce à l'aménagement du Great Dock sur l'East River en 1676.
En 1765, le Parlement britannique vota le Stamp Act. Cette loi imposant un droit de timbre sur les journaux et les documents officiels britanniques provoqua la réunion à New York du Stamp Act Congress en octobre. Les délégués des Treize Colonies britanniques d'Amérique protestèrent contre la taxequi fut abrogée l'année suivante. New York vit naître le mouvement des Fils de la Liberté qui contestaient la présence coloniale anglaise. Les incidents se multiplièrent et New York devint une place stratégique dans la guerre d'indépendance américaine (1775-1783). Le général américain George Washington fit fortifier la ville et prit personnellement le contrôle de l'Armée continentale en 1776. Mais les insurgés américains furent battus à la bataille de Long Island et un quart de la ville fut réduit en cendres. La ville resta aux mains des Britanniques jusqu'en 1783, date de la fin de la guerre d'indépendance.
En 1785, le Congrès continental s'installa à New York, qui fit dès lors office de capitale provisoire des États-Unis. Mais, sous la pression de Thomas Jefferson, le Congrès déménagea à Philadelphie cinq ans plus tard,. En 1789, le premier président des États-Unis, George Washington, prêta serment sur la Bible au balcon du Federal Hall National Memorial dans le sud de Manhattan.
Croissance de la ville (1783-1900)
À partir des années 1790, la ville de New York connut une importante croissance démographique et devint la plus peuplée des États-Unis en 1820. En 1811, le Commissioners' Plan imposa le plan hippodamien pour le développement de la ville.
À la suite des épidémies de choléra, la municipalité décida de porter ses efforts sur l'adduction d'eau et les égouts : un service des égouts fut fondé en 1849et des bains publics furent ouverts dans les années 1850. Un aqueduc fut mis en chantier en 1842 afin d'apporter l'eau de la rivière Croton. Au milieu du siècle, le Central Park fut aménagé au cœur de Manhattan. Plusieurs bâtiments publics de style néoclassique sortirent de terre. En 1898, la ville de New York est divisée en cinq arrondissements (boroughs) : Manhattan, Brooklyn, Bronx, Queens et Staten Island.
Avec le développement des transports en commun et de l'industrie, l'agglomération new-yorkaise s'agrandit rapidement dans la deuxième moitié du xixe siècle. Les New-Yorkais les plus pauvres s'entassèrent dans des appartements étroits et insalubres appelés tenements,,,: en 1890, un million d'habitants vivent dans 37 316 de ces logements. Les classes moyennes s'implantèrent dans les banlieues. En juillet 1834, les débats autour de la question de l'esclavage dégénèrent en émeute. Pendant deux jours, des maisons de militants de la cause abolitionniste sont assaillies et pillées, ainsi qu'une église noire brûlée. Un nombre indéterminé de Noirs sont également battus à mort.
Au milieu du xixe siècle, plus de la moitié des New-Yorkais étaient nés à l'étranger; entre 1820 et 1890, plus de dix millions d'immigrants, essentiellement irlandais, allemands et italiens s'installèrent dans la métropole, fuyant la crise économique et les persécutions qui avaient lieu en Europe. Des quartiers « ethniques » se constituèrent à Manhattan et chaque communauté développa ses réseaux d'entraide, ses associations et ses journaux. Les Allemands s'installent dans le quartier appelé « Little Germany », dans le sud-est de Manhattan ; au milieu du xixe siècle, New York est, après Berlin et Vienne, la troisième plus importante ville germanophone du monde avec 600 000 immigrés allemands. Les tensions entre ces communautés dégénèrent parfois en émeutes : celles de 1871 entre catholiques et orangistes se soldèrent par 65 morts. Mais les émeutes les plus graves de l'histoire de New York furent liées à la guerre de Sécession : les Draft Riots de 1863 firent une centaine de morts.
Le développement économique de New York fut facilité par la modernisation et l'extension des réseaux de transport : le canal Champlain (1823) et le canal Érié (1825) reliaient New York à son arrière-pays et aux Grands Lacs. Les liaisons ferroviaires se multiplièrent à partir des années 1830et Grand Central devint la principale gare de New York dans les années 1870. Sur la mer, les lignes transatlantiques reliaient New York à l'Europe par les paquebots. Candidat fédéraliste à la présidentielle de 1812, le gouverneur DeWitt Clinton a obtenu que des obligations de l'État de New York financent le Canal Erié, un coup de pouce à Wall Street.
Le port devient le premier du pays ; les installations durent s'agrandir dans les années 1850-1860, notamment à Brooklyn et au New Jersey. Les premières jetées maçonnées (les Piers) apparurent dans les années 1870. En 1900, le port de New York était le premier du monde.
Avec la Révolution industrielle, les usines, les manufactures et les ateliers furent de plus en plus nombreux. La place fit rapidement défaut sur l'île et de nombreuses industries s'implantèrent dans les quartiers périphériques. Les principales activités de l'agglomération étaient alors liées au secteur agro-alimentaire, au textile (filatures, ateliers de confection), aux constructions navales et à l'imprimerie. Vers 1900, New York était la ville industrielle la plus importante des États-Unis. En 1874, une manifestation rassemblant des milliers de chômeurs, pourtant officiellement autorisée, est brutalement dispersée par la police.
C'est également au xixe siècle que New York se positionna comme premier centre des affaires du pays : la vocation financière de la métropole se développa avec la création de la Bank of New York en 1784 et l'ouverture de la bourse en 1792. Plus tard, des bourses spécialisées furent fondées (bourse aux grains en 1850, au coton en 1868). L'indice boursier du Dow Jones fut créé en 1896. Les grandes enseignes telles que Macy's et Bloomingdale's virent le jour dans la deuxième moitié du xixe siècle. Broadway devint l'artère commerçante de la ville.
En juillet 1863, la ville connaît des émeutes très dures provoquées par l'instauration de la conscription. Environ 3 000 personnes sont tuées.
New York, métropole mondiale (1900-1945)
Au cours de la première moitié du xxe siècle, la ville devint un centre d'envergure internationale. La croissance urbaine nécessita toujours plus d'investissements dans les transports. Ainsi, l'Interborough Rapid Transit, la première compagnie de métro, vit le jour en 1904. En 1913, la principale gare, Grand Central Terminal, fut reconstruite. La densification du trafic automobile amena la municipalité à penser un nouveau plan d'urbanisme et à relier Manhattan par de nouvelles infrastructures : ponts, tunnels (Holland Tunnel) et voies rapides (parkways).
Avec la multiplication des sièges sociaux d'entreprises et le manque de place, les gratte-ciel se multiplièrent dans deux quartiers : le Sud de Manhattan et Midtown. En 1929, New York compte déjà 188 immeubles de plus de 20 étages. Le Chrysler Building et l'Empire State Building deviennent des symboles de la modernité new-yorkaise dans l'entre-deux-guerres.
Le problème du logement subsistait à New York : 40 000 tenements (« immeubles de logement ») furent détruits dans les années 1920et des logements sociaux furent construits. La Grande Dépression des années 1930 jeta à la rue des milliers de New-Yorkais. La loi Wagner-Steagall de 1937 permit la construction de grands ensembles.
New York, en particulier Ellis Island où transitèrent 16 millions de personnes, resta pendant plusieurs décennies la principale porte d'entrée des immigrants aux États-Unis. Dans la première moitié du xxe siècle, ces derniers venaient d'Europe orientale et méditerranéenne. Les Afro-Américains affluèrent également du Sud du pays et se concentrèrent dans des quartiers comme Harlem. Après la Seconde Guerre mondiale, l'immigration changea de nouveau pour venir d'Amérique latine, d'Asie et d'Afrique.
New York devint par ailleurs un centre culturel d'importance mondiale. Ce rôle s'amplifia vers la fin des années 1930 avec l'afflux de réfugiés européens, qui comportaient de nombreux intellectuels, musiciens et artistes. Les quartiers de Greenwich Village et de Harlem devinrent les principaux lieux de création artistique et littéraire. Avec l'Armory Show (1913) puis l'ouverture du Museum of Modern Art (1929), du Whitney Museum of American Art (1931) et du musée Solomon R. Guggenheim (1937), New York devint l'une des capitales mondiales de l'art moderne. Malgré la concurrence de Los Angeles, New York resta jusqu'en 1945 un centre cinématographique majeur : elle exerçait le contrôle financier de l'industrie du 7e art, produisait des films dans ses studios et possédait de très nombreuses salles de projection. Les nouveaux médias se développèrent dans la cité : tabloïds, chaînes de radio (CBS et NBC).
En 1919, New York fut secouée par des grèves massives. Le 16 septembre 1920, un attentat à la bombe souffla les bureaux du siège de la compagnie J.P. Morgan à Wall Street, faisant 38 morts et 200 blessés. Les années 1920 furent également marquées par la prohibition, avec l'ouverture des speakeasies. La « grosse pomme » n'échappa pas à la Grande Dépression économique des années 1930. C'est d'ailleurs à la bourse de Wall Street que se manifesta le krach de 1929, le plus violent de l'histoire boursière mondiale, qui donna lieu à une crise mondiale. Le chômage et la misère augmentèrent rapidement et des bidonvilles se développèrent.
Dans les années 1940, une grande partie des institutions politiques et judiciaires de New York tombent sous la coupe du chef mafieux Frank Costello. L'appartement de celui-ci devient le lieu de rencontre des plus éminents magistrats et hommes politiques de la ville, parmi lesquels William O'Dwyer, qui devient maire de New York en 1945. Frank Costello distribue des pots-de-vin en fonction des hiérarchies : de 2 dollars pour un policier de base effectuant une ronde à 6 500 dollars pour un inspecteur-chef. En 1949, le président du conseil d'arrondissement de Manhattan reconnaissait que si Costello le convoquait, il se rendrait aussitôt à la convocation.
Difficultés et rayonnement (1945-2010)
Après la Seconde Guerre mondiale, New York connut cependant un relatif déclin, perdit de ses habitants, et son tissu industriel commença à vieillir. La crise des années 1960-1970 engendra des friches industrielles dans le Bronx et Queens. Ainsi, le chantier naval Navy Yard ferma ses portes en 1966. Entre 1953 et 1992, New York perdit quelque 700 000 emplois industriels,. La place du port de New York recule. En revanche, la ville affermit sa position mondiale avec l'installation des institutions permanentes de l'ONU. L'exposition universelle de la foire internationale de New York 1964-1965 attira des millions de visiteurs.
New York s'affirma comme capitale de l'expressionnisme abstrait, rivalisant avec Londres sur le marché de l'art. La contre-culture s'épanouit à New York dans les lettres et les arts. L'Off-off Broadway proposait une alternative au théâtre commercial. Le Pop art dénonçait la société de consommation. Frank Stella expérimenta le minimalisme et Christo proposa aux New-Yorkais des œuvres éphémères. Les fresques murales se multiplièrent sur les murs de la ville. La culture de la rue (graffiti, hip-hop) prit son essor dans les années 1980. Cependant, New York se vit de plus en plus concurrencée par d'autres pôles dans le pays, en particulier ceux de la Sun Belt (Los Angeles, San Francisco).
Les années 1960 furent aussi marquées par des tensions raciales, et New York s'imposa rapidement comme un lieu clé du mouvement américain des droits civiques. Parmi les événements les plus marquants du mouvement, on peut citer les émeutes de et les diverses manifestations sociales (grèves des transports en 1966, manifestations contre la guerre du Viêt Nam). La municipalité confia à Robert Moses le soin de détruire les taudis, de rénover certains blocks et de construire des logements sociaux. En 1968, Harlem connut de nouvelles émeutes à la suite de l'assassinat de Martin Luther King.
Entre 1940 et 1990, Manhattan perdit 500 000 habitants, Brooklyn 400 000 et le Bronx 300 000. Cependant, les banlieues résidentielles continuèrent de s'étendre grâce au réseau autoroutier et à la construction de nouveaux ponts tel le pont Verrazzano-Narrows en 1964.
Les années 1970 sont souvent considérées comme le point bas de l'histoire de New York, en raison des taux de criminalité élevés assortis de divers désordres sociaux qui débutèrent dès les années 1960, en particulier avec les émeutes de Stonewall en 1969. Dans un contexte de stagflation aux États-Unis et de maintien en parallèle de dépenses sociales élevées à New York, les dépenses de la municipalité explosèrent, conduisant l'État fédéral à se désengager. Finalement, en 1975, le président Gerald Ford autorisa le Trésor américain à injecter 2,3 milliards de dollars par an dans le budget municipal pour sauver la ville de la banqueroute. Par la suite, la désindustrialisation et le déclin démographique poussèrent la ville au bord de la faillite. De nombreuses infrastructures urbaines furent laissées à l'abandon, faute de subventions. Parallèlement, l'immense World Trade Center fut inauguré au cours d'une cérémonie grandiose en 1973. Plusieurs quartiers s'enfoncèrent alors dans la criminalité et la drogue, comme Harlem ou South Bronx. Le phénomène s'accompagna même d'une chute brutale de la population.
Le rebond de Wall Street, dans les années 1980, malgré le krach de 1987, permit à New York de retrouver son rôle de leader dans la sphère économique et financière mondiale et l'équilibre budgétaire de la ville fut rétabli en 1981. Au début des années 1990, New York dépassa Londres pour les activités financières et bancaires.
Les années 1990 furent marquées à New York par un premier attentat terroriste contre le World Trade Center (1993). En l'espace de quelques années, le maire Rudy Giuliani parvint à faire de la Big Apple une ville sûre et attractive pour les investisseurs. Il lutta contre la délinquance (politique de la « tolérance zéro », réformes de la police), les mafias familiales dans les quartiers sensibles et contre les délits d'initiés à Wall Street. La gentrification de certains quartiers (Harlem, East Village, et Williamsburg, par exemple) et l'implantation d'industries de pointe dans la Silicon Alley marquent le renouveau de la métropole.
New York fut frappée par les attentats du 11 septembre 2001 qui firent près de trois mille morts, des centaines de blessés et des dégâts considérables dans le quartier de Financial District. Le site du World Trade Center est encore en cours de reconstruction en 2020. À partir de 2007, la capitale mondiale de la finance subit la crise des subprimes. Deux événements survenant au troisième trimestre 2008 symbolisent à eux seuls l'impact de la tempête financière sur la ville : la faillite de Lehman Brothers et le scandale Madoff.
Symboles et surnoms
Le drapeau de New York porte les mêmes couleurs (sur des barres aux dimensions égales) que le drapeau des Provinces-Unies tel qu'il était utilisé en 1625, l'année où Manhattan fut colonisée. En son centre est reproduit, en bleu, le sceau de la ville. Sur ce dernier figurent plusieurs éléments symboliques : l'aigle représente l'État de New York. L'Amérindien évoque les premiers habitants de la région, tandis que le marin évoque les colons : leur évocation conjointe suggère l'idée d'une union entre les deux peuples. Le castor fait référence à la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales. Le baril et la fleur font référence aux premiers temps de l'industrie new-yorkaise. Le moulin à vent est un rappel de l'histoire néerlandaise de New York. Quant à Eboracum, c'était le nom de la ville de York à l'époque romaine.
En reportage à La Nouvelle-Orléans, John J. Fitz Geraldentendit les valets d'écurie appeler les champs de course de New York « the Big Apple » (dans le sens the big apple = the biggest bet = le plus grand pari). L'expression lui plut et il donna comme titre à sa chronique Around the Big Apple. Dix ans plus tard, de nombreux musiciens de jazz commencèrent à utiliser l'expression de Big Apple pour désigner New York, et plus particulièrement le quartier de Harlem (à Manhattan), considéré comme la capitale mondiale du jazz. Ils disaient qu'il y avait beaucoup de pommes sur les arbres du succès, mais que, quand vous choisissiez New York City, vous choisissiez LA grosse pomme. En 1971, cette expression prit toute son ampleur grâce à Charles Gillett (président du NY Convention and Visitors Bureau) qui lança une campagne publicitaire sur le thème de la Big Apple. Celle-ci fut relayée par l'agence BBH Londonqui lança cette expression en Angleterre. Depuis, cette expression est devenue courante. 35 % des Anglaisaffirment même qu'elle est typiquement anglaise et non d'origine américaine.
Géographie
Situation et superficie
New York est située sur la côte est des États-Unis, à l'embouchure du fleuve Hudson. La métropole s'ouvre sur l'océan Atlantique et se trouve à mi-distance entre Washington et Boston. La ville est située à peu près à la même latitude que Madrid ou Rome (40°43' N) et à une longitude voisine de celle de Bogota (74°04' O). New York se trouve à 534 km au sud de Montréal, la grande ville canadienne, à 1 146 km à l'est de Chicago, à 2 281 km au nord-est de Houston, au Texas, à 3 361 km au nord-est de Mexico, à 3 806 km à l'est-nord-est de Los Angeles et à 5 839 km à l'ouest-sud-ouest de Paris.
La superficie totale de la ville de New York est de 1 214 km2, dont 785 km2 de terres émergées et 429 km2 d'eau. L'altitude maximale est de 124,9 m au-dessus du niveau de la mer, sur Todt Hill à Staten Island.
Le Grand New York ou New York Metropolitan area est l'aire urbaine la plus peuplée des États-Unis et la deuxième du monde par le nombre total d'habitants, sur la base des critères démographiques les plus simples et les plus répandus. Cette région est centrée autour de la ville de New York et regroupe au total 30 comtés et 725 municipalitésqui s'étendent sur quatre États (New York, New Jersey, Connecticut, Pennsylvanie) et quelque 17 400 km2.
Selon le Bureau de la gestion et du budget, New York fait également partie d'une CMSA. Enfin, New York appartient à la mégalopole du BosWash qui s'étire de Boston à Washington D.C. Elle fait également partie des ensembles géographiques du Nord-Est des États-Unis et de la Manufacturing Belt. La métropole se trouve sur un carrefour de voies de communication, à la fois maritimes, fluviales (Hudson) et terrestres (voies ferrées, autoroutes, conduites, etc.). Elle est également reliée au reste du monde par ses aéroports (aéroport international de New York - John-F.-Kennedy par exemple).
Selon le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) paru en 2019, New York pourrait devoir affronter un risque accru d'inondation avec une élévation moyenne du niveau de la mer de 1,3 millimètre par an. La ville pourrait être exposée à des crues de 2,25 mètres tous les 5 ans à compter de 2030 à 2045. Avant l'ère industrielle, une telle inondation se produisait tous les 500 ans en moyenne.
Îles
À l'exception du Bronx qui se trouve sur le continent, dans le sud d'une presqu'île, la ville s'étend sur plusieurs îles : la plus peuplée est celle de Manhattan où se trouve le cœur économique et culturel de l'agglomération. Governors Island, Liberty Island et Ellis Island sont de petites îles au sud de Manhattan dont les lieux historiques sont visités par les touristes. Staten Island est l'île la plus au sud de New York. Les arrondissements de Brooklyn et Queens occupent la partie occidentale de Long Island.
Cette configuration insulaire nécessite la présence de nombreux ponts et tunnels qui relient les différentes parties de l'agglomération. Un service de traversiers permet également aux New-Yorkais de se déplacer facilement. Plusieurs détroits comme le Long Island Sound ou The Narrows séparent les différentes îles. Les eaux profondes de la baie de New York et les côtes très découpées fournissent de nombreuses autres petites baies abritées.
Le site de New York apparaît à la fois comme un atout (ouverture maritime, défense naturelle) mais aussi comme un risque (inondations, élévation de la mer, raz-de-marée) pour la métropole.
Dans la culture populaire
Au cinéma
La ville de New York est le théâtre de très nombreux films et de très nombreuses séries télévisées : elle est le deuxième centre de production cinématographique des États-Unis, derrière Hollywood. Ceci s'explique par le fait que le cadre de Big Apple est propice aux tournages, avec ses gratte-ciel et sa multitude de petits quartiers qui constituent autant de communautés pittoresques ou inquiétantes, et correspondent à différents modes de vie. Les personnages des films se déroulant à New York peuvent ainsi être de toutes origines, avoir toutes sortes d'emplois, ce qui renforce cette image de melting-pot qu'il s'agit parfois de montrer dans ces mêmes films ou séries.
Les films célèbres qui se déroulent à New York sont légion, et la ville sert de décor à tous les genres cinématographiques. On peut évidemment citer New York, New York ou Gangs of New York du réalisateur new-yorkais Martin Scorsese qui deviendra, tout au long de sa filmographie, un véritable peintre de la ville, Diamants sur canapé de Blake Edwards, Manhattan de Woody Allen et les comédies musicales Un jour à New York, West Side Story et Fame. Dans un autre genre, les trois versions de King Kong ont toutes pour cadre New York, ainsi que Le Parrain, Il était une fois en Amérique et Les Affranchis, qui traitent de la mafia, ou encore dans un registre plus comique Un prince à New York, avec Eddie Murphy, Madagascar des studios Dreamworks, Le Diable s'habille en Prada, ou encore Le Gendarme à New York avec Louis de Funès. Les films de science-fiction post-apocalyptique prennent, eux aussi, pour cible la métropole comme : New York ne répond plus. Les sept adaptations cinématographiques du comics Spider-man mettent aussi largement en valeur l'architecture new-yorkaise, notamment lors des séquences où l'homme-araignée se déplace de bâtiment en bâtiment dans la ville.
La présence massive de New York comme décor de film fait de la ville un lieu étrangement familier pour les habitants du monde entier, comme l'observe le réalisateur et scénariste Jean-Claude Carrière : « Ma première impression, qui ne disparaîtra jamais et que beaucoup de visiteurs ont partagée, est de traverser une ville où j'ai déjà vécu. Je la connais, comme tout le monde, par le cinéma. Je la connais et je la reconnais. Même les sirènes de police me sont familières. Le cinéma a fait de New York une ville des pas perdus, une cité spectrale où nous avons tous voyagé, un jour ou l'autre. »
Les attentats du 11 septembre 2001 ont également inspiré plusieurs réalisateurs, qui ont mis en images soit les attaques terroristes elles-mêmes, soit l'impact qu'elles ont eu sur la ville et ses habitants. Ainsi le générique de La 25e Heure, de Spike Lee, montre-t-il des faisceaux lumineux sous plusieurs angles, avant qu'un plan plus large ne révèle que ce sont ceux qui s'élèvent vers le ciel pour remplacer les tours du World Trade Center désormais disparues. Le film The Guys avec Sigourney Weaver sorti en 2002 traitait, lui, de la difficulté d'oublier ces événements et de surmonter l'absence des personnes mortes ce jour-là. La même année, 11'09"01 - September 11 (Onze minutes, neuf secondes, une image) réunissait onze réalisateurs d'origines diverses, chacun montrant un point de vue différent sur les attentats. En 2004, Michael Moore incluait dans son documentaire Fahrenheit 9/11 de nombreuses séquences des attaques. Le film World Trade Center d'Oliver Stone dépeint, lui, la chronologie de cette journée à travers le regard de deux policiers, l'un d'eux étant interprété par Nicolas Cage. C'est la première grande production hollywoodienne à traiter de manière directe ces attentats.
En 2007, dans Je suis une légende de Francis Lawrence, l'on peut voir la ville de New York dépourvue de tous ses habitants ; la scène du flashback durant l'évacuation et l'explosion du pont de Brooklyn est la plus chère jamais tournée à New York : six jours de tournage pour 6 millions de dollars,. En 2008, la crise économique a inspiré Oliver Stone pour son film Wall Street : L'argent ne dort jamais.
À la télévision
Parmi les sitcoms les plus connues qui se déroulent à New York, on peut citer Friends (qui a intégré la ville de New York à la série pendant dix ans, avec les plans de la ville que l'on voit dans tous les épisodes, les visites de lieux célèbres…), mais aussi Jessie, Spin City, Brooklyn Nine-Nine, How I Met Your Mother, Les Sorciers de Waverly Place, Will et Grace, Ugly Betty, Shadowhunters ou Gossip Girl par exemple. Le sitcom Seinfeld a aussi contribué à mettre la ville de New York en valeur avec ses personnages et ses aventures et ce, pendant neuf ans.
Cependant, la série récente qui a le plus mis Big Apple en valeur est incontestablement Sex and the city puisque, tournée sur place, au cœur de la mégapole, elle a mis la ville au premier plan. New York a ainsi été envisagé par les créateurs non comme un simple décor, mais comme la « cinquième dame » de la série, s'ajoutant aux quatre héroïnes. La ville est absolument indissociable de la série et les scénaristes ont toujours tenté d'ancrer les épisodes dans la réalité new-yorkaise, par exemple en faisant dîner les personnages dans des restaurants réels et à la mode au moment du tournage. Enfin, ils ont fait évoluer les personnages en même temps que la ville, faisant emménager le personnage de Samantha dans un loft du Meatpacking District, au sud de Manhattan, juste au moment où celui-ci émergeait comme un quartier résidentiel (et non plus industriel) très à la mode. Le personnage de Miranda est contraint de déménager à Brooklyn pour trouver un logement qui pourra accueillir sa nouvelle famille agrandie, un exemple révélateur de la hausse des prix de l'immobilier dans Manhattan, qui a contraint de nombreuses personnes — même aisées — à aller vivre dans les autres arrondissements de la ville.
New York inspire aussi beaucoup les auteurs de séries policières. On retrouve ainsi toutes sortes de séries qui traitent des affaires criminelles dans la ville de New York, avec par exemple Les Experts : Manhattan, Castle, FBI : Portés disparus, New York, police judiciaire, New York, section criminelle, New York, unité spéciale, New York Police Blues, Blue Bloods, New York 911 qui traite davantage du rôle des pompiers et des services de secours à New York ou encore Unforgettable.
Dans les jeux vidéo
La ville de New York est également utilisée comme cadre de plusieurs jeux vidéo. Ainsi, la série des Grand Theft Auto, dans ses opus III et surtout IV, se déroule dans une métropole nommée « Liberty City », mais dont l'architecture, le réseau ferroviaire, les monuments (Statue de l'Hilarité pour la Statue de la Liberté, la Rotterdam Tower pour la copie exacte de l'Empire State Building, le Chrysler Building, le One Court Square, le Flatiron Building, le Getalife pour la copie du MetLife Building, les One, Two, Three et Four World Financial Center, la Hearst Tower, le pont de Brooklyn, l'Unisphere, la cathédrale Saint-Patrick, le Masjid Malcolm Shabazz (en), la Wonder Wheel, le Middle Park pour Central Park et le métro), les arrondissements (Brooker/Brooklyn, Dukes/Queens, Algonquin/Manhattan, Bohan/Bronx, pour GTA IV) et l'organisation urbaine font davantage que s'inspirer de ceux de New York. GTA III ne possède pas toutes ces similitudes en restant sur une inspiration plus timide.
Un exemple plus pertinent est celui de Max Payne, dont les deux volets se déroulent dans un New York respectivement enneigé puis pluvieux. Max Payne y reprend les thèmes du film noir. Le premier opus, sorti en 2001, fait d'ailleurs l'objet d'une adaptation cinématographique sous la bannière de 20th Century Fox, qui est sortie à la fin de l'année 2008.
La cinématique d'introduction de Grand Theft Auto 2 est visiblement tournée dans les quartiers de New York. Les tours du World Trade Center y apparaissent.
Dans Mafia II, l'action se déroule dans la ville fictive d'Empire Bay, largement inspirée du New York du milieu des années 1940 et du début des années 1950 avec des monuments célèbres comme l'Empire State Building et le Chrysler Building, le pont de Brooklyn, les quartiers de Little Italy et Chinatown.
L'action de Parasite Eve, sorti en 1998 sur PlayStation, se situe à New York et plus précisément à Manhattan. Tout au long de l'aventure, on peut visiter des lieux comme Carnegie Hall, Central Park, le muséum d'histoire naturelle, le métro new-yorkais, Chinatown, ou encore le Chrysler Building (lorsque l'on termine le jeu une deuxième fois). L'action se situant en hiver, les décors sont enneigés.
La dernière mission de la campagne solo de Battlefield 3, nommée « Destruction massive » se passe dans New York, que le héros Henry Blackburn sauve d'un attentat en désamorçant une ogive nucléaire à Times Square.
Le deuxième opus de la série True Crime, True Crime: New York City se situe dans le quartier de Manhattan : le joueur incarne un policier du nom de Marcus Reed qui, après la mort de son collègue et ami, cherche une taupe dans l'unité anti-mafia. On peut voir dans cet opus de nombreux bâtiments de New York.
Le jeu Crysis 2 se passe dans un New York dévasté par une invasion alien, de plus on peut visiter des lieux emblématiques de New York comme Times Square ou encore comme le pont de Brooklyn
Tous les opus de la série Spiderman se déroulent aussi à Manhattan et dans les deux derniers (Spiderman 2 et Spiderman 3 du film du même nom) l'intégralité du quartier est visitable.
Alone in the Dark est une série de Survival Horror dont le dernier est sorti sur Xbox 360 et PlayStation 3 est un jeu se déroulant quasi exclusivement à Central Park. The Darkness est un Horror-FPS à univers ouvert possédant comme base deux stations du métro new-yorkais (City Hall, nouvelle et désaffectée et Fulton). Quelques quartiers de Manhattan y sont accessibles dont le Lower East Side et Chinatown.
Le jeu Prototype s'inspire lui aussi de la ville de New York, mais seulement de l'île de Manhattan.
Deus Ex est un jeu de rôle/FPS dont l'intrigue se déroule principalement à New York.
Tycoon City: New York est un jeu de gestion où le joueur incarne un entrepreneur qui doit faire fortune en construisant un empire commercial et résidentiel à New York. Le jeu ne fait cependant figurer que le quartier de Manhattan et Liberty Island.
La région de la cinquième génération du jeu Pokémon sur consoles portables Nintendo (Unys en français, Unova en anglais) est basée sur la région de New York. En particulier, la ville principale s'inspire des gratte-ciel de Manhattan.
De nombreux autres jeux et mini-jeux font référence à New York ou évoquent simplement le nom de la ville.
New York apparaît également dans le jeu vidéo Assassin's Creed III. Le jeu se déroulant durant la Révolution américaine, la ville a été reproduite comme elle l'était à la fin du xviiie siècle. Cependant, une mission, se déroulant en 2012, permet d'escalader un immeuble de Manhattan. Assassin's Creed Rogue se déroule également en partie à New York, cette fois-ci durant la guerre de Sept Ans.
Dans le jeu The Crew, New York est reproduit presque à l'identique, tout comme les principales villes du pays.
Dans Tom Clancy's The Division, le joueur évolue dans un New York dévasté par le chaos.
Un des jeux vidéo les plus célèbres de sa génération Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty a pour cadre indirect tant au début qu'à la fin, la ville de New York et plus précisément le pont George-Washington et le fleuve Hudson, en effet la cinématique d'introduction se déroule sur ce pont avant que Solid Snake, le héros principal, ne se jette sur un tanker qui traverse la rivière. La scène de fin se déroulant, quant à elle, sur la rue de Wall Street.
Dans la littérature
Comme c'est le cas dans le domaine de la télévision, la ville de New York est une source d'inspiration pour de nombreux écrivains, parfois eux-mêmes originaires de la ville, qui ont soit consacré leur livre à New York, soit pris Big Apple comme cadre pour leur histoire.
Dans la musique
La ville donne une place importante aux lieux de concerts, et entre autres aux clubs de jazz, mais l'industrie musicale a également été très inspirée par New York, ses différents quartiers, sa population, et son atmosphère particulière. La première fête de la musique (Make Music New York) a été organisée en 2007, sous l'impulsion d'Aaron Friedman. L'édition 2009 comprend quelque 900 groupes inscrits qui se produisent dans plusieurs arrondissements de la Grosse Pomme.
La chanson la plus célèbre est probablement New York, New York, composée par John Kander et écrite par Fred Ebb pour Liza Minnelli, puis reprise par Frank Sinatra. Ce standard glorifie New York comme la ville de tous les possibles, magnifiant son pouvoir d'attraction sur le reste du monde.
Si certains déclarent leur amour à la ville tout entière (I Love New York de Madonna ; New York City Serenade de Bruce Springsteen ; New York de Bryan Adams ; NYC du groupe local Interpol ; An Open Letter To NYC et To the 5 Boroughs des Beastie Boys ; Jay-Z et Alicia Keys dans leur titre Empire State of Mind ou encore New York state of mind de Billy Joel), d'autres choisissent de n'évoquer que certains quartiers (Chelsea Morning, de Joni Mitchell ; Coney Island Baby, de Lou Reed ; Harlem, de Duke Ellington ; Central Park West, de John Coltrane ; Tribeca, de Kenny G), voire certaines rues (Seventh Avenue, de Rosanne Cash ; Positively 4th Street, de Bob Dylan ; Union Square, de Tom Waits ; Avenue B, d'Iggy Pop ; Ludlow Street, de Julian Casablancas) ou certains éléments de l'architecture new-yorkaise (Queensboro Bridge, de David Mead ; Times Square, de Marianne Faithfull ; Empire State Building, de Randy Newman). D'autres encore évoquent les transports de la ville, que ce soit ses taxis (Cabbies on Crack, de Ramones) ou son métro (My My Metrocard, de Le Tigre ; Subway Train, des The New York Dolls ; Take the A Train, morceau écrit par Duke Ellington et Billy Strayhorn ; Take the L Train (To 8 Ave.), de Brooklyn Funk Essentials). On peut aussi évoquer ici des artistes anglais comme Sting qui a célébré Big Apple avec sa chanson Englishman in New York, ou le groupe glam-rock T. Rex avec la chanson simplement intitulée New York City ou encore Sex Pistols avec New York. Les Irlandais des Pogues ont également fait leur tribut à la ville, avec Fairytale of New York, tout comme les Français Serge Gainsbourg (New York - USA), Michel Sardou (La Java de Broadway - Chanteur de Jazz) et Claude Nougaro (Nougayork).
Aussi, la vogue new-yorkaise des années 1970-1980 a vu le « déménagement » de deux Anglais célèbres à New York, tous deux sur les bords de Central Park : Mick Jagger et John Lennon. On trouve par exemple mention de New York dans la chanson Shattered des Rolling Stones, sur l'album Some Girls en 1978. Plus récemment dans les années 2000, The Strokes, groupe américain, parle aussi de leur ville dans New York City Cops ou encore le groupe anti-folk français Herman Dune avec Take Him Back to New York City.
Dans le domaine de la musique classique, la ville est devenue après 1945 une place importante au niveau mondial tant au niveau de la qualité des grands orchestres qui y résident comme l'Orchestre philharmonique de New York, des salles de concert comme le Lincoln Center (accueillant le célèbre Metropolitan Opera) ou le Carnegie Hall, des écoles de musique réputées comme la Juilliard School, que des compositeurs qui y ont vécu et travaillé. Parmi les plus emblématiques se trouvent Leonard Bernstein qui composa notamment West Side Story en 1957 en hommage à sa ville, et plus récemment les deux fondateurs du courant de musique minimaliste, Steve Reich et Philip Glass, dont le travail est très lié à New York et son dynamisme culturel depuis la fin des années 1960.
Dans la bande dessinée
Alors que certains des super héros les plus importants comme Spider-Man évoluent à New York ou dans des doubles fictionnels telle la corrompue et sombre Gotham City où se déroulent les aventures de Batman ainsi que, dans une moindre mesure (car d'abord inspirée de Toronto), Metropolis de Superman, le livre-fondateur qui marqua la rupture avec ce courant qualifié d'enfantin et en cela le passage du média à l'âge adulte, à savoir Un Pacte avec Dieu de Will Eisner, considéré d'ailleurs comme le premier roman graphique, évoque justement le quotidien de New York et de ses quartiers de même que de nombreux ouvrages postérieurs du même auteur (Big City, Dropsie avenue…).
L'important passé criminel de la métropole s'avère comme en télévision ou cinéma une source importante d'inspiration de récits divers. L'histoire du crime organisé new-yorkais a ainsi été racontée en détail dans la série Ce qui est à nous de David Chauvel et Erwan Le Saëc. Sous l'angle parodique, Tome et Janry évoquent également cet aspect en opposant leurs héros Spirou et Fantasio à la mafia italienne et aux triades chinoises le temps de deux épisodes (Spirou à New York et Luna fatale). Tome y situera également son polar noir Berceuse assassine (dessiné par Ralph Meyer) en forme de triptyque racontant la haine que se vouent un taximen new-yorkais et son épouse cherchant à s'assassiner mutuellement. Le NYPD n'est pas en reste avec les aventures du faux pasteur mais vrai flic Soda dessinées par Luc Warnant puis Bruno Gazzotti et scénarisées encore par Tome).
Dans un cadre fantastique, la ville version années trente sert également de décors aux aventures de Capricorne d'Andreas.
Plusieurs événements historiques ont été racontés en bande dessinée. Ainsi, les Draft Riots survenues lors de la Guerre de Sécession sont évoquées dans l'album Émeutes à New York de la série Les Tuniques bleues de Raoul Cauvin et Lambil. Par ailleurs, les attentats du 11 septembre 2001 ont eux inspiré à Art Spiegelman son album À l'ombre des tours mortes.
Source: Wikipedia ()
New York City dans la littérature
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45 ouvrages en rapport avec New York City
- Intégrale 16 (Bob Morane (Lombard), 23/10/2020)
- Doomsday clock (Doomsday Clock (DC comics - 2018), 23/10/2020)
- Places We Have Never Known (Doomsday Clock (DC comics - 2018), 27/12/2017)
- The Drawing of the Three - The Sailor (The Dark Tower (Comic Books), 09/05/2017)
- The Sailor - part 2 (The Drawing of the Three: The Sailor, 09/11/2016)
- Bitter Medicine - part 5 (The Drawing of the Three: Bitter Medicine, 31/08/2016)
- Bitter Medicine - part 4 (The Drawing of the Three: Bitter Medicine, 13/07/2016)
- Bitter Medicine - part 3 (The Drawing of the Three: Bitter Medicine, 08/06/2016)
- Bitter Medicine - part 1 (The Drawing of the Three: Bitter Medicine, 20/04/2016)
- Lady of Shadows - part 5 (The Drawing of the Three: Lady of Shadows, 20/01/2016)
- Lady of Shadows - part 4 (The Drawing of the Three: Lady of Shadows, 16/12/2015)
- The Drawing of the Three - House of Cards (The Dark Tower (Comic Books), 29/09/2015)
- Lady of Shadows - part 1 (The Drawing of the Three: Lady of Shadows, 02/09/2015)
- House of Cards - part 4 (The Drawing of the Three: House of Cards , 01/08/2015)
- House of Cards - part 3 (The Drawing of the Three: House of Cards , 01/07/2015)
- House of Cards - part 2 (The Drawing of the Three: House of Cards , 01/06/2015)
- House of Cards - part 1 (The Drawing of the Three: House of Cards , 01/05/2015)
- The Prisoner - part 5 (The Drawing of the Three: The Prisoner, 01/02/2015)
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- The Drawing of the Three - The Prisoner (The Dark Tower (Comic Books), 01/11/2014)
- Le Comédien (Before Watchmen, 05/06/2014)
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- Ozymandias (3 of 6) - The heart that fed...! (Before Watchmen, 26/09/2012)
- Rorschach 1 (of 4) - What made you this way? (Before Watchmen, 01/08/2012)
- Minutemen 2 (of 6) - Golden years (Before Watchmen, 01/07/2012)
- The Gunslinger - The Waystation (The Dark Tower (Comic Books), 27/06/2012)
- La guerre du Pacifique n’aura pas lieu (Bob Morane (Les romans), 15/09/2010)
- La guerre du Pacifique n'aura pas lieu - T1 (Bob Morane (Lombard), 01/04/2006)
- Stephen King, La Tour Sombre : Concordance, Tome 2 - Le guide officiel des 3 derniers volumes (La Tour sombre, 01/02/2006)
- La Tour Sombre (La Tour sombre, 23/08/2005)
- Stephen King, La Tour Sombre : Concordance, Tome 1 - Le guide officiel des 4 premiers volumes (La Tour sombre, 01/08/2004)
- Le Chant de Susannah (La Tour sombre, 01/02/2005)
- Les Loups de la Calla (La Tour sombre, 03/08/2004)
- Émeutes à New York (Les Tuniques Bleues, 30/11/2001)
- Look On My Works, Ye Mighty... (Watchmen (les Gardiens), 01/08/1987)
- The Abyss Gazes Also (Watchmen (les Gardiens), 01/02/1987)
- Les Trois cartes (La Tour sombre, 01/03/1993)
- Watchmaker (Watchmen (les Gardiens), 01/12/1986)
- Absent Friends (Watchmen (les Gardiens), 01/10/1986)
- At Midnight, All the Agents... (Watchmen (les Gardiens), 01/09/1986)
- Le Pistolero (La Tour sombre, 01/01/1991)
- Quitte ou Double pour Alak 6 (Bruno Brazil, 01/02/1977)
- La Cité des Eaux Mouvantes (Valérian, 01/04/1970)
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