Montsalier

Localisation

Carte du monde

Montsalier : descriptif

Informations de Wikipedia (v2.1 – 31/07/2025 08:56:13)
Montsalier

Montsalier est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom de ses habitants est Salimontains.

Géographie

Les communes limitrophes de Montsalier sont Revest-du-Bion, Redortiers, Banon et Simiane-la-Rotonde.

Géologie

On trouve sur le territoire de la commune l'aven du Caladaïre.

Relief

Hydrographie

Montsalier est traversée par la Riaille, rivière de 20,7 km, affluent du Calavon. Le Ravin du Brusquet (rivière de 18,6 km) et le ravin de Terrassier (rivière de 2,8 km) drainent également la commune.

Environnement

La commune compte 1 260 ha de bois et forêts, soit plus de la moitié de sa superficie.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 873 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Christol », sur la commune de Saint-Christol à 10 km à vol d'oiseau, est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 015,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,1 °C, atteinte le .

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Transports

L'accès à Montsalier se fait par la RD51, entre Banon à 4 km et Simiane, à 5 km. Les villes importantes les plus proches sont Manosque, à 43 km et Apt à 28 km.

Lieux-dits et hameaux

Il n'y a pas de hameau connu sur la commune, en dehors du village. Mais le village actuel n'est pas à son emplacement historique. Implanté initialement sur une crête de montagne, le village ancien a été abandonné pour une nouvelle zone d'habitation dans la plaine, au XIXe siècle. Les ruines du Haut Montsalier sont toujours visibles.

Il existe, par contre, quelques lieux-dits, comportant une à plusieurs fermes ou maisons :

  • Saint-Pierre ;
  • l'Obœuf ;
  • la Lave ;
  • La Molière ;
  • le Grand Débat (à cheval sur la commune de Saint-Christol).

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartient Montsalier est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011. La commune de Montsalier est également exposée à deux autres risques naturels :

  • feu de forêt ;
  • mouvement de terrain : quelques zones restreintes de la commune sont concernées par un aléa moyen à fort.

La commune de Montsalier n'est exposée à aucun des risques d'origine technologique recensés par la préfecture et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n'existe pour la commune ; le Dicrim n'existe pas.

La commune a été l'objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en 2005 et 2007.

Flore et faune

Flore

Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier.

On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la Ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier.

Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le Grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l'androsace à grand calice et la vachère d'Espagne.

Champignons

Liés à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, le lactaire délicieux, dit pinin, le lactaire sanguin (Lacterius sanguifluus), dit sanguin, les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (Cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton (Hydnum repandum) et surtout le petit gris ou griset du Ventoux (Tricholoma myomyces).

Faune

Les insectes les plus caractéristiques de la commune sont le grand capricorne, le lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien le pélodyte ponctué.

De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière).

En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateur de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm.

Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauve souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler).


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n'a été trouvée

Toponymie

Le nom du village, tel qu'il apparaît pour la première fois dans les textes (de Monte Celeg) vers 1050, est interprété de différentes manières :

  • soit comme une tautologie, formée de l'occitan monte et de Celeg, sur une racine oronymique (désignant une montagne) pré-indoeuropéenne. Charles Rostaing estime que ce toponyme est donc probablement antérieur aux Gaulois. C'est l'explication reprise par Claude Martel dans l'Encyclopédie de Lure et le couple Fénié ;
  • selon La Torre et Nègre, la forme ancienne à retenir pour comprendre le nom actuel serait montes coelicus, interprété comme mont élevé, proche du ciel, par le premier, et comme mont de Caelicus, un nom de personne romain, pour le second.

Dans tous les cas, le nom n'a rien à voir avec le sel.

Histoire

Le territoire de la commune est fréquenté à l'âge du bronze, du matériel a été retrouvé dans une grotte.

Dans l'Antiquité, le territoire de Montsalier fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s'étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron). De l'époque gallo-romaine, est parvenu un cippe inscrit, mis au jour au lieu-dit Notre-Dame, où se trouvait un établissement gallo-romain. On a aussi retrouvé une petite ferme d'époque romaine au Plan de Montsalier.

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l'Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l'Italie, jusqu'en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1050, sous la forme de Monte Celeg.

Le premier Montsalier, communément dénommé « le Vieux Montsalier »[réf. souhaitée] (le Haut Montsalier sur les cartes IGN), est aujourd'hui en ruines. Il est bâti sur un piton rocheux pour assurer plus aisément sa défense. Au Moyen Âge, l'église dépendait de l'abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à cette église alors que les dîmes étaient partagées entre l'évêque d'Apt et ses chanoines. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier.

Le village a été déserté de ses habitants à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Sa population s'est progressivement transférée dans la plaine, en un lieu dénommé « Le Plan » qui aujourd'hui a pris le nom de l'ancienne agglomération.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l'échec de l'insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 11 habitants de Montsalier sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.

Comme de nombreuses communes du département, Montsalier se dote d'écoles bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au Haut-Montsalier (ancien chef-lieu) et au village du Plan, qui devient à ce moment le nouveau Montsalier. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons. Aucune instruction n'est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l'ouverture d'une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Montsalier. Ce n'est qu'avec les lois Ferry que les filles de Montsalier sont régulièrement scolarisées.

Héraldique

Blason
D'or à un pairle de sable, coupé d'azur à une guivre d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 31/07/2025 08:56:13). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Montsalier dans la littérature

Découvrez les informations sur Montsalier dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

981 autres localités pour la Provence-Alpes-Cote-d'Azur — région

Vous pouvez consulter la liste des 981 autres localités pour la Provence-Alpes-Cote-d'Azur — région sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pac/villes.html.

Version en cache

31/07/2025 08:56:15 Cette version de la page est en cache (à la date du 31/07/2025 08:56:15) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la version plus récente de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pac/291997.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.