Cauterets

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Cauterets : descriptif

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Cauterets

Cauterets [kotʁɛ] est une commune française située dans le sud-ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave de Pau

Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros », « Péguère, Barbat, Cambalès » et « Gaube, Vignemale ») et douze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Cauterets est une commune rurale qui compte 859 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 1 989 habitants en 1881

Ses habitants sont appelés les Cauterésiens ou Cauterésiennes. C'est à la fois une station thermale et une station de sports d'hiver.

Géographie

Localisation

Cartographies de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte OpenStreetMap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes

La commune de Cauterets se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Aragon).

Elle se situe à 41 km à vol d'oiseau de Tarbes, préfecture du département, et à 13 km d'Argelès-Gazost, sous-préfecture.

Les communes les plus proches sont : Viscos (6,1 km), Grust (6,6 km), Chèze (7,1 km), Sazos (7,2 km), Estaing (7,6 km), Saligos (7,6 km), Sassis (8,0 km), Soulom (8,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Cauterets fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays de rivière de Saint-Savin, de part et d'autre du gave de Cauterets.

Commune très étendue, Cauterets est limitrophe de l'Espagne (Aragon) au sud et de treize communes françaises. Les communes limitrophes sont Uz, Arcizans-Avant, Arras-en-Lavedan, Chèze, Estaing, Gavarnie-Gèdre, Grust, Luz-Saint-Sauveur, Saint-Savin, Sazos, Soulom, Villelongue, Viscos, Sallent de Gállego, Panticosa et Torla-Ordesa.

Communes limitrophes de Cauterets
Saint-Savin,
Arcizans-Avant,
Arras-en-Lavedan
Uz, Soulom Villelongue,
Chèze,
Viscos
Estaing Cauterets Grust,
Sazos
Sallent de Gállego
( Espagne),
Panticosa
( Espagne)
Torla-Ordesa
( Espagne)
Luz-Saint-Sauveur,
Gavarnie-Gèdre

Entourée de hautes montagnes des Pyrénées, la commune de Cauterets s'étale dans l'étroite vallée du gave de Cauterets, torrent de montagne prolongeant le gave de Jéret et le gave du Marcadau ainsi que leurs affluents, le gave de Lutour et le gave de Gaube. Le village donne accès à de nombreux sentiers de randonnées qui desservent des sites naturels touristiques, comme le Péguère, le lac de Gaube, le Petit Vignemale (3 032 m), le pont d'Espagne, village à flanc de montagnes traversé par une cascade ou encore le petit massif de la Fruitière.

L'altitude minimale, 503 m, se situe au nord, là où le gave de Cauterets quitte le territoire communal et entre sur celui de Soulom. L'altitude maximale avec 3 298 m correspond au point culminant des Pyrénées françaises, le Vignemale, marquant la frontière avec l'Espagne.

Hydrographie

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par le gave de Pau, le gave de Cauterets, le gave de Lutour, Gave de Cambasque, Gave de Gaube, Barrancou d'Ardiden, un bras du Gave des Oulettes de Gaube, un bras du Gave du Marcadau, le gave d'Arratille, le gave de Cambalès, le riou de Lassègues, le Rioutou, le ruisseau d'Anapéou, qui constituent un réseau hydrographique de 186 km de longueur totale.

Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Loubouer, après avoir traversé 88 communes.

Le gave de Cauterets, d'une longueur totale de 26,3 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Soulom, après avoir traversé 5 communes.

Le gave de Lutour, d'une longueur totale de 12,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord pour se jeter dans le gave de Cauterets sur le territoire communal.

Climat

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1954 à 2015 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records CAUTERETS - CENTRE-VILLE (65) - alt : 917 m 42° 53′ 30″ N, 0° 06′ 54″ O
Records établis sur la période du 01-04-1954 au 31-12-2015
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,3 −0,3 1,9 3,7 6,8 9,8 12 12,1 9,5 6,6 2,5 0,4 5,4
Température moyenne (°C) 3,6 4,1 6,5 8,2 11,5 14,7 17 17 14,3 11,1 6,6 4,2 9,9
Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,4 11,1 12,6 16,3 19,6 21,9 21,9 19,1 15,6 10,7 8 14,4
Record de froid (°C)
date du record
−13,5
15.01.1960
−18
11.02.1956
−14
01.03.05
−7
12.04.1958
−3,5
14.05.1995
−1
09.06.1965
3
03.07.1979
3
29.08.1986
−1
24.09.1979
−4
25.10.1964
−9,5
23.11.1988
−15
12.12.1967
−18
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
21,5
30.01.02
24
28.02.1960
26
12.03.1957
27
30.04.05
30,5
17.05.06
35
25.06.01
36
20.07.1989
36,3
18.08.12
32
10.09.1962
29,5
02.10.01
23
08.11.15
21
10.12.1978
36,3
2012
Précipitations (mm) 128 91,5 99,7 122,2 108,1 79,6 72,1 72,5 86,3 111,7 135,4 131,1 1 238,2
Source : « Fiche 65138001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d'isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d'Égypte ou l'Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l'exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées. Un autre espace protégé est présent sur la commune : la « retenue d'eau de Puydarrieux », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 268,10 ha ;

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats :

  • « Péguère, Barbat, Cambalès », d'une superficie de 4 651 ha, abrite des ensembles de pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget) ;
  • le « moun Né de Cauterets, pic du Cabaliros », d'une superficie de 3 703 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et substrats siliceux ;
  • les « gaves de Pau et de Cauterets (et gorge de Cauterets) », d'une superficie de 482 ha, sont un site est localisé sur deux domaines biogéographiques : 42 % pour le domaine atlantique et 58 % pour le domaine alpin. Il sconstituent des réseaux linéaires sélectionnés pour leurs capacités d'accueil du saumon Salmo salar ;
  • « Gaube, Vignemale », d'une superficie de 7 378 ha, constitue un paysage glaciaire remarquable. Ce site forestier présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et sur granite, avec des ensembles de pins à crochets et pins sylvestres remarquables avec zone entre les deux pins (Pin de Bouget).
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Neuf ZNIEFF de type 1 sont recensées sur la commune :

  • le « cours moyen du Gave de Pau (Gave de Luz) et ruisseau de Bastan » (109 ha), couvrant 15 communes du département ;
  • les « Gaves d'Arrens, d'Estaing et de Cauterets » (121 ha), couvrant 5 communes du département ;
  • le « massif d'Ardiden au Gave de Gavarnie » (3 958 ha), couvrant 6 communes du département ;
  • le « massif du Vignemale et vallées du Marcadau, de Gaube et de Lutour » (13 415 ha), couvrant 8 communes du département ;
  • les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » (7 764 ha), couvrant 11 communes du département ;
  • le « vallon de Cestrède » (2 292 ha), couvrant 4 communes du département ;
  • les « vallons d'Ossoue et d'Aspé » (6 992 ha), couvrant 3 communes du département ;
  • le « versant est du Viscos » (1 484 ha), couvrant 6 communes du département ;
  • le « versant ouest du Viscos » (917 ha), couvrant 4 communes du département ;

et trois ZNIEFF de type 2 :

  • la « Haute vallée du Gave de Pau : vallées de Gèdre et Gavarnie » (24 593 ha), couvrant 8 communes du département ;
  • le « val d'Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » (35 378 ha), couvrant 22 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées ;
  • les « vallées de Barèges et de Luz » (22 843 ha), couvrant 24 communes du département.


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Toponymie

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • Caldarez, (v. 1060, cartulaire de Saint-Savin ; 1077-1078, ibid. ; v. 1094, ibid.) ;
  • vallem Caldarensem, latin (1083-1094, ibid. ; 1317, Meillon, cartulaire Saint-Savin) ;
  • in valle Caldarea, latin (1094-1118, ibid.) ;
  • de Cautereis, latin (1168, bulle d'Alexandre III) ;
  • Cautares, (1285, Montre Bigorre) ;
  • De Cauteresio, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
  • De Cautaresio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
  • Cauteres, (1429, censier de Bigorre) ;
  • Cauterez, (1614, Guillaume Mauran) ;
  • Cauterés, (1790, Département 1) ;
  • Cauterez, (1790, Département 2) ;

On notera également la dénomination Caulderets dans l'oeuvre Heptameron de Marguerite de Navarre, écrit au milieu du XVe siècle.

Étymologie : la signification ne pose pas de problème : du latin (villa / vallis) caldarensis = (villa ou vallée) où il y a des bains chauds, en gascon « los cautarers ».

Nom occitan : Cautarés.

Microtoponymie

  • L'Arraillère, ou La Raillère par mécoupure, du gascon Arralhère / Arralhèra 'éboulis' (le radical est arr- 'pierre') ;
  • Bourdalats, du gascon bourdalà / bordalar ou bourdalat / bordalat 'hameau', 'lieu de bordes' ;
  • Catarrabes, du gascon catarrabe 'lieu abrupt' ;
  • Le Lis ou Lys, un hydronyme fréquent dans le Sud-Ouest ;
  • Costabère, du gascon costa : 'pente' bèra : 'grande' , 'la grande pente' ;
  • La Fruitière et son refuge (entrée de la vallée de Lutour).

Histoire

Préhistoire et Antiquité

De nombreux vestiges préhistoriques et protohistoriques ont été trouvés dans les vallées au-dessus de Cauterets : onze cromlechs, quatre tumulus-cromlechs, six tumulus simples et cinq dolmens. Les cromlechs sont plutôt situés dans la vallée du Marcadau et quelques plats et pâturages.

On a peu de traces de la période qui précède la conquête romaine. De l'époque gallo-romaine, on a retrouvé des vestiges d'utilisation thermale des eaux de Cauterets tels qu'une piscine. Sur le balcon de Saint-Savin, un castrum fut édifié ainsi que la villa Palatium Aemilianum. La villa Bencer était située sur l'emplacement actuel du bourg de Cauterets.

Moyen Âge

Au VIIIe ou au IXe siècle, un moine du nom de Sabinus serait venu vivre en ermite dans la vallée. Futur saint Savin, ses miracles et sa canonisation font affluer des pèlerins. Une abbaye est construite autour de son ermitage. Elle possède l'hôpital de Cauterès, nommé ainsi dans une bulle papale du XIIe siècle ainsi que des territoires donnés par divers seigneurs comme Charlemagne et le comte de Bigorre. L'abbaye fut pillée et détruite par les Normands.

De 1059 à 1078, Bernard III, abbé de Saint-Savin, fait aménager une piscine dénommée « bain d'en-haut ». Des cabanes d'habitations se groupent autour de ce bassin. C'est le début du village de Cauterets (Caouteres).

Au XIIe siècle, un conflit opposa les habitants du Lavedan et ceux de la vallée d'Aspe pour un vol de bestiaux ; la conséquence fut la mort de plusieurs Aspois. L'évêque de Comminges, Bertrand, excommunia les Bigourdans, qui se repentirent ensuite, et furent condamnés à payer à perpétuité et annuellement une amende le jour de la Saint-Michel dans l'église de Saint-Savin. Elle fut régulièrement payée jusqu'en 1789 : elle s'appelait le tribut des Médailles.

Il existait alors trois bains autour des différentes sources d'eau chaude et on comptait vingt feux dans le village. Gaston Fébus vint soigner sa surdité à Cauterets en 1380.

Temps modernes

Le retour à des valeurs « antiques » au cours de la Renaissance favorise le retour aux bains et aux thermes. Les multiples visites de Marguerite de Navarre au cours de ce siècle vont donner à Cauterets sa véritable renommée.

Au XVIe siècle, l'abbaye de Saint-Savin perd de son prestige et se délabre par manque d'entretien. Pendant les guerres de religion, le thermalisme s'arrête à la suite des destructions et des guerres contre l'Espagne.

La construction de routes carrossables au XVIIIe siècle jusqu'à la Raillère aide au développement de la vallée ; la Raillère devient la source à la mode grâce à des éditions de livres sur les sources de Cauterets. À la fin du XVIIIe siècle, l'établissement thermal Bruzaud est construit.

Période contemporaine

Le XIXLe XIXe siècle ou l'âge d'or du thermalisme

Les Thermes de César, le Grand hôtel d'Angleterre, le Grand hôtel Continental…, aux façades monumentales, sont autant de témoins d'un XIXe siècle, âge d'or du thermalisme. Parmi ses visiteurs fameux, George Sand s'y rend en 1825, Chateaubriand en 1829 et Victor Hugo en 1843. L'écrivain et poète allemand Heinrich Heine séjourne en cure à Cauterets durant l'été 1841; ce séjour pyrénéen lui inspire son épopée humoristique en vers „Atta Troll“. Mais les mondains ne sont pas les seuls à fréquenter Cauterets : Bernadette Soubirous, atteinte d'asthme, y est allée à plusieurs reprises en 1858 et 1859.

La vogue du thermalisme au XIXe siècle fait venir de nombreuses personnalités dont des membres de la famille Bonaparte. Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, fille de l'impératrice Joséphine et épouse de Louis Bonaparte, roi de Hollande, séjourne à Cauterets du 18 juin au 10 août 1807. Le 25 juillet 1807, la Reine accompagnée des guides Clément, Lacrampe et Martin, fait la traversée Cauterets - Gavarnie par la Hourquette d'Ossoue. En 1822, Vincent Chausenque, réalisa la première ascension de la pointe qui désormais porte son nom, à 3 205 mètres d'altitude. Le comte Henry Russell et d'autres célèbres alpinistes viennent réaliser de nombreuses ascensions dans la vallée. Du 8 au 22 mai 1858, Bernadette Soubirous, visionnaire de Lourdes, y est envoyée se reposer. Le 8 septembre 1859, Napoléon III et l'impératrice Eugénie visitent Cauterets.

La Raillère est construite en pierre entre 1818 et 1828.

Les infrastructures de transport se développent fortement, notamment la ligne ferroviaire entre Lourdes et Pierrefitte qui ouvre en 1871, puis une ligne électrique Pierrefitte-Cauterets en 1899, et un tramway Cauterets - la Raillère mis en service le 2 août 1897.

Le , un drame survient au lac de Gaube : partis en barque sur les eaux, les époux Pattison, un couple de jeunes mariés britanniques, meurent noyés. Ce fait divers banal, rapporté et mis en lumière par de nombreux écrivains de passage à Cauterets dans les années qui suivent, fait naître une légende, tandis qu'un monument à leur mémoire est érigé.

Le XXLe XXe siècle : vers une société de loisirs

Au début du XXe siècle, Louis Falisse est l'un des pionniers du ski dans les Pyrénées. Avec Henri Sallenave et Louis Robach, il réalise les premières ascensions du Vignemale et de l'Aneto en ski. Le pic Falisse (2 765 m), proche de la Grande Fache lui rend hommage. Le club de ski de Cauterets est créé en 1907. En 1910, le championnat de France de ski est organisé aux Eaux-Bonnes et à Cauterets. En 1918, l'un des premiers gardiens du refuge Wallon était Pantet ; le pic R.-Pantet (2 867 m) porte son nom.

En 1937, l'idée d'un téléphérique pour développer le ski est lancée mais remise à plus tard à cause de la Seconde Guerre mondiale.

Dans les années 1950, lors de la construction de nombreux barrages hydroélectriques, Cauterets refusa l'implantation de plusieurs retenues au pont d'Espagne.

Le 18 juin 2013, une inondation catastrophique a détruit plusieurs constructions du village. La route départementale 920, route d'accès à Cauterets depuis Pierrefitte-Nestalas, a été emportée par le gave. Les services du Conseil général des Hautes-Pyrénées ont fait réaliser en un temps record une nouvelle section de route de plusieurs centaines de mètres tracée à flanc de montagne, au moyen d'une succession de lacets spectaculaires qui permettent de contourner la zone effondrée.

Héraldique

Blasonnement :
D'azur à la montagne d'argent, sur une plaine de sinople, sommée d'un choucas essorant de sable* accosté de deux chaudrons de gueules*.
Commentaires : * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable et gueules sur azur, deux interdits en héraldique).

La montagne rappelle la situation géographique de la commune sommée du légendaire choucas de Lavedan.

Les chaudrons sont remplis d'eau froide (torrent glacé) et d'eau chaude (source sulfureuse à 55 °C) et rappellent l'origine du nom de la ville ; Cauterets = chaud et froid.

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Cauterets dans la littérature

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