Cagnac-les-Mines
Localisation

Cagnac-les-Mines : descriptif
- Cagnac-les-Mines
Cagnac-les-Mines (en occitan Canhac de las Minas) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d'Albi. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Vère, le ruisseau de la Mouline et par divers autres petits cours d'eau. Cagnac-les-Mines est une commune rurale qui compte 2 607 habitants en 2022
Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi
Ses habitants sont appelés les Cagnacois ou Cagnacoises.
Géographie
Localisation
Faisant partie de l'aire d'attraction d'Albi, la commune est située entre Albi et Carmaux en Albigeois.
Communes limitrophes
Cagnac-les-Mines est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Taïx, Albi, Castelnau-de-Lévis, Le Garric, Lescure-d'Albigeois, Mailhoc et Sainte-Croix.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 2 470 hectares ; son altitude varie de 153 à 324 mètres.
Hydrographie
La commune est bordée, au nord, par la Vère, sur laquelle un barrage en remblai d'une longueur de 330 m de large au mur, de 15 m de haut, de 1,4 km de long, de 33 hectares de superficie et d'une contenance de 1,21 million de m3 maximum, est mis en service en 1998. L'ouvrage de Fourogue, appelé aussi réservoir de Fonroque par l'IGN, du nom du lieu-dit Fonroque au nord de la commune, a été bâti sur le cours supérieur de la Vère. Ce barrage, dont la vocation, selon le promoteur, était le soutien d'étiage avec 11 litres/s et le soutien à l'irrigation avec 280 litres/s, a été réalisé par la compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) en 1997-1998. Bien que condamnés par le tribunal administratif, les travaux sont menés à leur terme sans que les différentes initiatives prises par les pouvoirs administratifs et judiciaires ne parviennent à les stopper. Depuis, la retenue, qui s'étend sur les communes de Mailhoc et de Cagnac-les-Mines, est gérée en toute illégalité.
Voies de communication et transports
Accès avec les routes départementales D 90 et D 25.
La ligne 711 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Albi et à Carmaux.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Sud-est du Massif Central ».
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 909 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 8 km à vol d'oiseau, est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,4 °C, atteinte le .
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
La terminaison -(i)ac, issue du suffixe d'origine gauloise -(i)acum, définit soit un lieu, un élément géographique ou alors l'emplacement ancien d'une villa gallo-romaine. Le premier élément Cagn- représente l'anthroponyme latin Canius qui se superpose au nom commun gaulois cano- « roseau », utilisé vraisemblablement aussi comme anthroponyme.
De cette époque gauloise et gallo-romaine datent également les lieux-dits Drignac et Prunac, ainsi que divers hydronymes et microtoponymes comme la Vère, racine ancienne ver (vera, varia « cours d'eau »); Bounès, racine ancienne bornà; Bars, racine ancienne bar (barros « tête » → noms de lieux barro- « hauteur » cf. vieil irlandais barr « sommet, cime, pointe, bout », gallois bar « sommet »); Cassagnes « bois de chêne, chênaie », racine ancienne cassanos « chêne » + suffixe -ia; etc. D'autres noms de lieux sont formés sur des noms de personnes comme la Ruffigné (la Rufinià), nom de personne Rufin; etc..
Le déterminant complémentaire les-Mines fait référence aux puits de mine de Campgrand, (actuel musée de la mine).
Histoire
Les origines de la commune
Le hameau de Cagnac-le-vieux que l'on peut situer à proximité des puits de Campgrand (actuel musée de la mine de Cagnac), au sud-ouest (voir parcelle 284 sur le plan cadastral ci-après), est constitué du vieux château et de quelques vieilles maisons entouré d'un rempart protégé d'un fossé et percé d'une porte unique.
Voici ce qu'écrit le correspondant du bulletin la Semaine religieuse de l'archidiocèse d'Albi : "Cagnac avait, autrefois, son château entouré de vieilles maisons, sur un mamelon dont la hauteur n'a rien d'intimidant. Son donjon, paraît-il, faisait concurrence à celui de Castelnau-de-Lévis et dut s'abaisser devant son rival ; mainte querelle de seigneurs alertait les paysans. De ce château et de ce vieux Cagnac la pioche des démolisseurs, il n'y a pas extrêmement longtemps, eut raison. Il n'en reste pas pierre sur pierre."
La seigneurie de Cagnac, qui faisait partie de Castelnau-de-Lévis et qui en a été détaché en 1833 pour faire partie de la commune de Saint-Sernin-lès-Mailhoc, nom qui sera remplacé par celui de Cagnac-les-Mines. La seigneurie appartient depuis Pons Delpuech, jusqu'au XVIIe siècle aux Del Puech (du Puy en français).
Pons est le premier connu des Del Puech de la branche des seigneurs de Canhac, coseigneur de La Bastide-Lévis, seigneur de Carmaux, etc. En 1260 et 1288, Guillaume, le fils de Pons Bernard se signale en cédant la portion de dîme de Saint-Dalmaze qu'il possède au profit du chapitre Sainte Cécile d'Albi. La seigneurie de Canhac passe à la famille de Roquefeuil le 17 mai 1696 par le mariage de Charlotte Dupuy, nièce d'Isabeau Dupuy, dame de Cagnac avec Charles de Roquefeuil, seigneur de La Crouzette, et). C'est le troisième enfant du couple, Antoine de Roquefeuil, qui va hériter à la mort de son père Charles, du titre de seigneur de Cagnac jusqu'à son décès, enterré 6 août 1736, dans le cimetière voisin de Sainte-Martianne. C'est le dernier seigneur de Cagnac de la famille des Roquefeuil.
Rattachement à Saint-Sernin-les-Mailhoc
À l'origine, le bourg ancien de Cagnac, paroisse de Saint-Dalmaze, dépend de la commune de Castelnau-de-Lévis.
La section A du cadastre de Castelnau-de-Lévis, appelée à l'époque Castelnau-de-Bonafous, dessinée en 1809 se compose de :
- la 1re subdivision comprenant les masages de la Soulié et de la Sayssié, bordée par les ruisseaux de Combecroze puis de la Mouline et de la Toumétié ;
- la 2e subdivision comprenant les masages des Homps, de la Boual, de la Toumétié, bordée par les ruisseaux de la Toumétié et les routes D 25 et D 90 ;
- la 3e subdivision comprenant le petit bourg de Cagnac, les masages de Celles, de Lagrèze, de Larène, de la Tour, de la Jambounié, de la Gorsse et de l'église de St-Dalmaze, bordée par les ruisseaux de la Mouline, d'Arifonds et la route D 90 ;
- la 4e subdivision comprenant les masages de la Gorsse, de la Maurélié, de Bretou, de la Baisse (ou la Vaysse), de Lafon, de Drignac et de la Drèche ;
- la 5e subdivision comprenant les masages de Saint-Quintin, de Drignac, de la Mouline et de Balard, bordée par les ruisseaux de la Mouline, de Reillet, de la Garriguette et du ravin de Gouty et au sud la commune d'Albi.
Le , une ordonnance rattache la section A du cadastre de Castelnau-de-Lévis comprenant le petit bourg de Cagnac à la commune de Saint-Sernin-les-Mailhoc.
Cagnac devient chef-lieu de la commune
À partir de 1895, le nouveau Cagnac se construit et s'agrandit rapidement au sud-est de Cagnac-le-vieux, sur le chemin d'Albi. Des Cagnacois font circuler une pétition visant à créer une commune nouvelle, distincte de celle de Saint-Sernin-les-Mailhoc. Les élus qui représentent Saint-Sernin soutiennent ce projet qui, cependant, diminuerait leur superficie. Mais les élections municipales de 1904 donnent la majorité aux représentants de la section de Cagnac qui, eux, demandent que la commune existante soit conservée et agrandie des portions que Le Garric et Lescure ont consenti à céder. Les représentants minoritaires de Saint-Sernin, milieu rural, ne peuvent empêcher le transfert du chef-lieu et des archives à Cagnac.
Pour la commune agrandie des portions cédées par Le Garric et Lescure, le décret publié au JO du , officialise le changement de nom : la commune de Saint-Sernin-les-Mailhoc prend la dénomination de Cagnac. Vers 1920, le vieux château et les vieilles maisons du hameau de Cagnac-le-Vieux vont être acquis par la SMA et être détruite pour laisser la place à une carrière à remblais destinés au remblayage des chantiers souterrains.
Cagnac devient Cagnac-les-Mines
Par délibération en date du , le conseil municipal de Cagnac demande à l'État que la commune soit autorisée à s'appeler « Cagnac-les-Mines ». Le conseil municipal motive sa demande en raison des erreurs d'acheminement du courrier postal destiné à ses habitants souvent dirigé vers Cagnac et Gagnac dans le Lot, Cognac en Charente, Caignac et Cagnac en Haute-Garonne. Le changement de dénomination serait de nature à éviter ces erreurs. Le changement de nom est accepté par décret le .
Héraldique
Blasonnement :
D'argent à la hache et au pic de mineur passés en sautoir, auxquels est suspendue une lampe de mineur éclairée, accompagnée à dextre d'un rameau de vigne et à senestre d'une gerbe de blé, le tout au naturel.
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Cagnac-les-Mines dans la littérature
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Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-occ/290102.html
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