Aubazines
Localisation

Aubazines : descriptif
- Aubazines
Aubazines (nom officiel, également orthographié Aubazine) est une commune française du département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Commune du Massif central située dans la partie sud-ouest du département de la Corrèze, Aubazines (nom officiel), également orthographiée Aubazine, est entièrement située en rive gauche de la Corrèze qui longe le territoire communal au nord-ouest sur cinq kilomètres, et bordée au sud par le Coiroux, son principal cours d'eau, sous-affluent de la Corrèze par la Roanne, qui la sépare de Palazinges.
Située à une altitude moyenne de 300 mètres, sur une colline, la commune est également traversée par :
- le ruisseau de la Geinde, long de 2,7 km, qui prend sa source au lieu-dit les Quatre-Routes sur la commune d'Aubazines. Il conflue sur la commune de Cornil avec :
- le ruisseau de Brauze, long de 7,4 km, qui prend sa source sur la commune de Sainte-Fortunade. Après avoir reçu les eaux de la Geinde, il se jette dans la Corrèze à Cornil ;
- le ruisseau Français ;
- un grand nombre de petits ruisseaux.
Son altitude minimale, 126 mètres, se situe à l'ouest, là où la Corrèze quitte le territoire communal pour servir de limite entre Dampniat et Saint-Hilaire-Peyroux. Les points les plus hauts atteignent ou dépassent 520 mètres et se trouvent, d'une part, au Puy de Pauliac qui domine les alentours, et de l'autre au sud-est, en limite du Chastang, près du lieu-dit la Jarouste.
Le bourg d'Aubazines est établi tout au sud-est de la commune, sur un promontoire qui surplombe le ruisseau du Coiroux de plus de 150 mètres. Il est situé, en distances orthodromiques, 11 kilomètres à l'est de Brive-la-Gaillarde et 13 kilomètres au sud-ouest de Tulle, à l'intersection des routes départementales 48 et 130.
La commune est également desservie par les routes départementales 48E et 175 et au nord-ouest par la route nationale 89. Si la ligne de chemin de fer Coutras-Tulle traverse bien le territoire communal au nord et à l'ouest, la gare d'Aubazine - Saint-Hilaire est située sur la commune voisine de Saint-Hilaire-Peyroux.
Communes limitrophes
Aubazines est limitrophe de cinq autres communes.
Les communes limitrophes sont Le Chastang, Cornil, Dampniat, Palazinges et Saint-Hilaire-Peyroux.
Climat
Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et montagnard. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 208 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brive-la-Gaillarde à 11 km à vol d'oiseau, est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 903,9 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Toponymie
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du latin opacus, sombre, c'est-à-dire exposé au nord, (cf ubac) et du suffixe -ina, sous-entendu terra .
Le nom officiel de la commune est Aubazines mais est souvent orthographié Aubazine.
En 1921, M. Banchereau, auteur d'un article intitulé « Obasine », écrivait : « J'adopte l'orthographe qui était, il y a quelques années encore, exclusivement employée et qu'ont conservée les auteurs ayant écrit Obasine, de préférence à celle d'Aubazine, introduite à la suite d'une erreur d'inscription sur une gare de chemin de fer ».
En occitan, la commune se nomme Obasina.
Histoire
On relève sur la commune deux monuments préhistoriques : le dolmen du Bois d'Ayretier et le cromlech du Puy de Pauliac.
Aubazine, anciennement écrit Obazine ou Obasine, doit son origine à la fondation au XIIe siècle du monastère d'Obazine par Étienne de Vielzot. Le monastère fut affilié peu après à l'ordre de Cîteaux. Très vite un couvent de moniales, installé dans le vallon du Coyroux à quelques centaines de mètres, lui fut associé. Les deux monastères ont existé jusqu'à la Révolution. Autrefois orthographiée Obazine, la paroisse dépendait de Cornil.
Le village d'Aubazine, qui possédait son église, est devenu une commune à la Révolution en 1790, par démembrement de la paroisse de Cornil, mais la commune ne dispose pas d'un état civil avant le .
En 1890, Aubazine est la maison mère des sœurs du Saint-Cœur de Marie qui ouvrent un orphelinat agricole pour 35 enfants, dont Julia-Berthe, Antoinette et Gabrielle Chasnel — qui deviendra célèbre au début du XXe siècle sous le nom de Coco Chanel — qui y sont pensionnaires, à partir de 1895, après le décès de leur mère.
En septembre 1921, un ouragan s'abat sur la région détruisant l'usine à papier Cassard située au pont de la gare d'Aubazine. Le ruisseau du Coiroux qui emplissait les gorges, a tout détruit sur son passage, causant d'énormes dégâts sur la commune.
Le , à la suite de la 2e embuscade de Cornil tendue par des résistants du maquis du Limousin, une section de la division Brehmer fait une incursion dans le bourg d'Aubazines où elle commet plusieurs méfaits (incendie d'un immeuble, viol et plusieurs vols).
Le site, les établissements monastiques et leurs dépendances ont fait l'objet de fouilles archéologiques et d'études très poussées dans le dernier tiers du XXe siècle, sous la direction du professeur d'histoire médiévale Bernadette Barrière.
Selon le code officiel géographique élaboré par l'Insee, le nom officiel de la commune s'écrit Aubazines, même si l'orthographe Aubazine est utilisée.
Gare d'Aubazine
Le village de la gare d'Aubazine, bien que situé sur la commune de Saint-Hilaire-Peyroux, fait partie intégrante de l'histoire d'Aubazines, et de Dampniat plus que de celle de Saint-Hilaire.
Cette station aurait pu être désignée autrement : gare de Dampniat ? Le mot est difficile à écrire et à prononcer et le lieu est quasi inconnu ; gare de Saint-Hilaire-Peyroux ? Ce dernier bourg se trouve bien éloigné. Tandis qu'Aubazine, voilà un nom qui sonne depuis huit siècles en Bas Limousin. Ce haut lieu domine la situation par son altitude d'abord, par sa renommée historique et touristique ensuite.
Au lieu-dit Confolens, la station fut donc en premier lieu celle d'Aubazines, mais comme elle se trouvait sur le territoire de la commune voisine, le conseil municipal intéressé exigea un nom composé. On lui donna satisfaction et l'arrêt s'appela Aubazine - Saint-Hilaire-Peyroux, devenu Aubazine par la suite, Saint-Hilaire-Peyroux ayant sa propre halte au Pont Bonnel.
Avant 1840, date d'ouverture de la RN 89 (devenue RD 1089) entre Brive et Tulle, il n'y avait rien au fond de cette vallée, sinon le fruste moulin de Confolens situé sur le territoire de Dampniat, le moulin de Claredent sur la commune d'Aubazines, et celui du Jayle sur le territoire de Malemort, qui étaient seulement accessibles par des charrières étroites et défoncées, aux pentes rapides. Les chevaux, mulets et ânes bâtés y circulaient beaucoup plus souvent que les charrettes.
Le village, désormais nommé Gare d'Aubazine, est plutôt mal baptisé. En effet la station SNCF se situe sur la rive droite de la Corrèze sur le territoire de Saint-Hilaire-Peyroux, la rive gauche appartient largement à Dampniat, bourg le plus proche situé à deux kilomètres.
Le pont de Confolens et la papeterie ont ajouté leur action progressiste à celle du chemin de fer, à la fin du XIXe siècle. En 1912, l'établissement de la tête de ligne du tramway départemental allant à Turenne où à Beaulieu-sur-Dordogne, par le Bosplos compléta cette action. Le Tacot a disparu en 1932, un autobus le remplace... et l'agglomération de la Gare d'Aubazine conserve son activité prospère. De nouvelles maisons s'y élèvent et une école à deux classes y accueille les enfants. Les parents grimpaient à Dampniat pour apprendre à lire. C'était dans la première moitié du XXe siècle.
En juin 1944, les maquisards détruisirent le pont ferroviaire de Claredent, empêchant ainsi un train blindé allemand de remonter punir un peu plus les Tullistes, et les convois de matériel de la manufacture d'armes de Tulle d'être rapidement acheminés vers leur destination sur le front de Normandie ou outre-Rhin.
Héraldique
|
Son blasonnement est : Parti : au 1er de gueules au soleil d'or soutenu de deux étoiles de même mises en pal, au 2e d'azur à la lune d'argent soutenue de deux étoiles de même mises en pal. |
Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 20/07/2025 12:21:46). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Aubazines dans la littérature
Découvrez les informations sur Aubazines dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.
4391 autres localités pour la Nouvelle-Aquitaine — région
Vous pouvez consulter la liste des 4391 autres localités pour la Nouvelle-Aquitaine — région sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/villes.html.
Version en cache
20/07/2025 12:21:48 Cette version de la page est en cache (à la date du 20/07/2025 12:21:48) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la version plus récente de la page.Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-naq/283475.html
L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.