Coulogne

Localisation

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Coulogne : descriptif

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Coulogne

Coulogne est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Coulonnois

La commune est membre de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers.

Géographie

Localisation

Localisée dans le nord du département du Pas-de-Calais et proche du littoral de la Côte d'Opale, Coulogne est une commune limitrophe, au nord, de la commune de Calais (chef-lieu d'arrondissement) située, à vol d'oiseau, à 30 km au nord-est de Boulogne-sur-Mer et 37 km à l'ouest de Dunkerque.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes. Les communes limitrophes sont Calais, Marck, Les Attaques, Coquelles et Hames-Boucres.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 9,16 km2 ; son altitude varie de O à 7 m.

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par trois canaux :

  • le canal de Calais, d'une longueur de 32,51 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-Brouck, dans le département du Nord, et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Calais ;
  • le canal des Pierrettes, d'une longueur de 17,91 km, qui prend sa source dans la commune d'Ardres et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune de Calais ;
  • le canal de Guînes, d'une longueur de 6,56 km, qui prend sa source dans la commune de Guînes et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune de Coulogne.
La source

Une source est située sur la commune. En raison des pollutions issues de l'industrialisation des alentours de Calais, la source a été intégrée au réseau commun et se jette désormais dans le canal adjacent. Une plaque commémorative et indicative en bronze en marque encore l'emplacement.

Centre d'intérêt patrimonial

La source du Pont aux Étoupes près du lieu-dit des Marmoussets a longtemps servi comme « remède populaire ». Les habitants de la commune et des communes voisines venaient en puiser les eaux. Cette spécificité n'est pas propre à la commune puisqu'elle est courante dans les départements du nord de la France. Un contrôle a été mis en place à la suite du succès qui induisit des débordements et parfois de la violence aux abords. Par la suite, le conseil municipal interdit toute commercialisation. La ferveur populaire et la croyance en des vertus miraculeuses ne sont pas propre à la source du Pont aux Étoupes mais communes aux sources de la région.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 5 km à vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records CALAIS-MARCK (62) - alt : 2m, lat : 50°57'35"N, lon : 1°57'22"E
Records établis sur la période du 01-04-1991 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,7 2,7 3,9 5,5 8,5 11,3 13,5 13,6 11,4 8,8 5,7 3,3 7,6
Température moyenne (°C) 5,1 5,5 7,2 9,6 12,5 15,3 17,6 17,9 15,4 12,2 8,4 5,7 11
Température maximale moyenne (°C) 7,6 8,2 10,5 13,6 16,6 19,4 21,8 22,2 19,5 15,6 11,1 8,1 14,5
Record de froid (°C)
date du record
−14
08.01.10
−11,3
11.02.12
−5,9
01.03.18
−5
08.04.03
−0,5
01.05.21
3,3
05.06.1991
4,9
07.07.1996
5,6
29.08.1993
0,9
22.09.1997
−5,7
29.10.1997
−7,1
24.11.1998
−13,2
28.12.1996
−14
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
01.01.22
19,6
24.02.21
23,6
31.03.21
25,5
22.04.11
31,1
27.05.05
34
21.06.17
39,9
19.07.22
35,7
06.08.03
32,6
10.09.23
27,6
02.10.11
20,2
07.11.15
17
19.12.15
39,9
2022
Ensoleillement (h) 2 107 2 318 2 212 2 393 2 138 1 738 1 146 758 631
Précipitations (mm) 59,5 47,2 40,2 37,9 49,6 51,6 54,7 67,1 62,9 91 92,4 83 737,1
Source : « Fiche 62548002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : les watergangs des Attaques et d'Andres et le lac d'Ardres. Cette ZNIEFF est marqué par la présence d'un réseau dense de fossés, mares et watergangs.

Espèces faunistiques et floristiques

L'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d'autres menacées et quasi-menacées.


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Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Colonia Sancti Vulmari au Xe siècle, Colonia en 1112, Couloigne en 1276, Couloingne en 1309, Coloigne en 1296, Coln en 1344, Colham ou Collam en 1556, Collongne en 1583, Haute et basse Coulogne en 1584, Couloine au XVIIe siècle, Coulogne depuis 1793 et 1801.

Histoire

Au tout début de son histoire, Coulogne n'était qu'une petite île, une sorte de banc de galets déposés par la mer qui occupait la région entre 5500 et 2000 avant J.C. Peu à peu, la mer se retire, laissant émerger des îlots où la terre est assez fertile. Plusieurs peuples s'y installent successivement et vivent de l'élevage, de la pêche et de l'artisanat. Mais à partir du IVe siècle, la mer envahit de nouveau la plaine.

Au début du XIe siècle, l'intérieur du pays n'est plus submergé que par les marées d'équinoxe. C'est pourquoi l'agriculture se fera au moins jusqu'au XVIe siècle au gré de la nature.

Au Moyen Âge, les rivières du Calaisis étaient très réputées car on y pêchait abondamment des poissons d'eau douce mais aussi de mer. Au XIe siècle, les abbayes de Saint-Wulmer (Colonia Wulméris - d'où le nom de Coulogne) et de Saint-Bertin possédaient des pêcheries sur la rivière qui traversait Coulogne et s'estimaient donc en droits de réclamer une part de la pêche. Mais le jour où les moines vinrent percevoir la dîme sur le poisson auprès des pêcheurs coulonnois, ceux-ci refusèrent, ce qui provoqua une révolte difficilement maîtrisée.

Coulogne possédait également un château féodal sur une motte artificielle. Il s'agissait d'une tour de bois entourée d'une palissade et d'un fossé protecteur. Au XIIIe siècle, Pierre li Frérons, sénéchal du Boulonnais, possède ce château ; il y rend la justice. Or en 1251, lors d'un différend opposant le baron de Marck à l'abbaye de Saint-Bertin au sujet d'une terre, Pierre li Frérons donne tort aux moines qui étaient pourtant dans leur plein droit. Afin de réparer cette injustice, les échevins convoquent Pierre li Frérons qui refuse de comparaître. L'assemblée locale décide en conséquence de lui appliquer le droit d'arsin ; c'est une coutume qui consiste à détruire l'habitation d'une personne ayant commis un acte répréhensible et qui n'a pas été soumis à la justice ordinaire. Le 24 octobre 1251, 390 hommes armés détruisent à coups de pioche et par le feu le château et le pillent pour venger les moines de Saint-Bertin. C'est ainsi que disparut le château féodal à Coulogne et que Pierre li Frérons devint le premier personnage de l'histoire du village.

En septembre 1346, les troupes anglaises d'Édouard III arrivent à Calais et trouvent une ville solidement défendue. Il leur faudra onze mois pour obtenir la reddition d'une population affamée : c'est l'épisode des Six Bourgeois. Mais la ville et le Pale, donc Coulogne, seront anglaises pendant un peu plus de deux siècles.

L'année 1558 marque la fin de la présence anglaise dans le Calaisis. Nous sommes sous le règne du roi de France Henri II. À la suite d'une campagne audacieuse mais bien préparée et qui ne dura que huit jours, le duc François de Guise parvient à reconquérir Calais. Coulogne est également libérée ; une nouvelle ère commence.

Il fallait repeupler rapidement le « pays reconquis ». Le roi de France propose des offres avantageuses et parvient à attirer d'abord d'humbles protestants fuyant les Pays-Bas où ils étaient persécutés pour leurs idées. Ils furent suivis par d'autres protestants possédant une grand savoir-faire dans les domaines artisanal, commercial, scientifique.

Ceci contribua au développement économique du Calaisis dont le gouvernement avait été confié par Henri IV à Dominique de Vic, lui-même protestant.

Aussi, la révocation de l'édit de Nantes (1685) fut-elle une véritable catastrophe pour notre cité. En effet, si le village ne connaît pas de persécutions cruelles, presque tous ceux qui avaient fait sa prospérité durent s'exiler.

À partir de 1789, notre village apparaît largement épargné par le tourbillon des événements révolutionnaires. Et le début du XIXe siècle confirme le calme antérieur de la petite bourgade à l'exception de quelques décisions dont les répressions n'eurent pas d'incidence durable.

Tout le XIXe siècle et le début du XXe furent bouleversés par l'invention de machines utilisées dans les usines et pour le transport ; c'est la révolution industrielle qui va changer le visage de notre commune. La première grande nouveauté à Coulogne fut l'inauguration de la ligne de chemin de fer Calais-Paris en septembre 1848 mais il faudra attendre 1890 pour qu'une halte soit établie à Coulogne.

Entre-temps, la cité devient une véritable petite ville d'autant que dans les années 1880, le tramway hippomobile, une voiture sur rail tirée par deux chevaux, fait son apparition. Le réseau est électrifié en 1901 et, sous le patronage de la STCE , il relie Coulogne à la gare des Fontinettes, la Planche Tournoire Guînes…Plus lent que le train, le tramway est moins coûteux, ce qui permet aux ouvrier de s'installer en banlieue (le Marais). La population augmente donc considérablement et l'ambiance de notre petite commune est très animée. On se réunit dans la bonne humeur, dans les cafés proches des passages à niveau, on donne régulièrement des bals les dimanches et jours de fête…À partir de 1932, le succès du bus comme nouveau moyen de transport vient à nouveau modifier le paysage communal.

[réf. nécessaire]

Première Guerre mondiale

Pendant la Première Guerre mondiale, les Britanniques établirent une base stratégique dans la région. Ces installations sont connues sous le nom de « Camp Vendroux » car elles se trouvaient en grande partie à Coulogne, sur les terres de cette famille. Sur une surface considérable, des « baraques » en bois sont édifiées afin d'y déposer du matériel de guerre (munitions, fils de fer barbelés) mais aussi des céréales. En tout près de 35 000 soldats, de toutes origines, s'affairèrent dans le Calaisis, transformant la commune en une cité cosmopolite. En effet, le Royaume-Uni est alors à la tête d'un empire colonial immense ; des coolies chinois, du Chinese Labour Corps, ont ainsi passé une partie de leur existence à Coulogne.

Coulogne dépend du commandement d'étapes ayant son siège à Nouvelle-Église, (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement d'étapes, en arrière du front). En juillet 1917, se trouvent ainsi, entre autres, à Coulogne un camp anglais de prisonniers de guerre et un dépôt anglais de prisonniers de droit commun. Le 22 août 1917, s'est déclaré dans une ferme un cas de scarlatine compliqué de diphtérie, ce qui a obligé à des précautions pour éviter de contaminer des soldats cantonnés sur la commune. Le 13 septembre 1917, un hôpital belge stationne au Beau Marais, section de la commune de Coulogne. Le commandement d'étapes est transféré à Saint-Folquin le 1er décembre 1917. La commune dépend également en 1917-1918 du commandement d'étapes installé à Frethun puis à Coulogne même le 1er décembre 1917. Elle a donc accueilli des troupes à ces différents titres. Coulogne dépend également du commandement d'étapes de Guînes.

Seconde Guerre mondiale

Durant la seconde Guerre mondiale, la commune subit l'occupation allemande dès juin 1940 en même temps que Calais et fut libérée le 30 septembre 1944 par des unités canadiennes. Pendant le conflit, les Allemands installèrent des batteries anti-aériennes sur le terrain de la commune.

Héraldique

Blason
D'azur au sautoir cousu de gueules chargé en cœur d'une aigle de sable membrée d'argent.
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur azur).

Adopté par la municipalité.

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Coulogne dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/36153.html

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