Bully-les-Mines

Localisation

Carte du monde

Bully-les-Mines : descriptif

Informations de Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 00:49:53)
Bully-les-Mines

Bully-les-Mines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Bullygeois

La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin. Depuis 2012, la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, parmi les 353 sites du bassin minier, trois sites inscrits se trouvent sur le territoire communal.

Géographie

Localisation

Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, en Gohelle, la commune de Bully-les-Mines, traversée, à l'ouest, par l'autoroute A21 et, au sud, par l'autoroute A26, est située, à vol d'oiseau, à 8 kilomètres, à l'ouest de Lens (chef-lieu d'arrondissement) et limitrophe de Liévin.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes. Les communes limitrophes sont Mazingarbe, Liévin, Sains-en-Gohelle, Aix-Noulette et Grenay.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 7,66 km2 ; son altitude varie de 38 à 92 m.

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le Surgeon, un cours d'eau naturel de 14 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles et se jette dans le Canal d'Aire à La Bassée au niveau de la commune de Cuinchy. Le fossé des quatre Hallots, cours d'eau naturel de 3 km, qui prend sa source dans la commune de Bouvigny-Boyeffles, se jette dans le Surgeon au niveau de la commune de Bully-les-Mines.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C).

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 22 km à vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n'a été trouvée

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bulgi en 1135 ; Bugi en 1152 ; Builli en 1154 ; Bulli en 1266 ; Builly en 1295 ; Buylly en 1410 ; Builly-lez-Grenay en 1513 ; Builli-en-Gohelle au XVIIIe siècle ; Bully-en-Gohelle en 1847, Bully en 1793 et 1801.
Bully-les-Mines depuis 1925, en raison de la vigueur de l'activité minière de l'époque.

Le nom, selon plusieurs sources, serait d'origine gauloise[réf. souhaitée].

Bully-les-Mines est issue de la scission de Bully-Grenay.

La gare, située à cheval sur la commune de Bully-les-Mines et la commune de Grenay, a gardé le nom de Bully-Grenay, ce qui entraîne parfois des confusions.

Histoire

Bien que la région ait été habitée dès la préhistoire, on ne trouve rien à Bully-les-Mines. La plus ancienne découverte est un bracelet celte. Les découvertes gallo-romaines sont en revanche nombreuses. Bully-les-Mines appartient au Pagus Silvinus, région administrative des Atrébates, la future Gohelle. En 2006, des fouilles effectuées lors de la construction d'un lotissement ont mis au jour une nécropole gallo-romaine.

Moyen âge et époque moderne

Au VIe siècle, Bully est rattaché spirituellement à l'évêque de Cambrai-Arras en résidence à Cambrai et civilement à l'Artois primitif, chef-lieu Arras.

Bully fait partie intégrante de l'Artois. Le village appartient au comté de Flandre. Il n'est rattaché au domaine royal qu'avec l'annexion des Pays-Bas bourguignons par le roi de France en 1477. En 1492, la région est cédée aux Habsbourg qui la conserve jusqu'en 1659, où elle est cédée à la France dans le traité des Pyrénées.

Bully est une commune située à proximité des cités et place fortes d'Arras, Béthune et de Lens. Les sièges et attaques contre ces villes font que Bully est régulièrement le théâtre de combats et subit le passage des armées.

En 1213, lors de la campagne de Philippe II Auguste contre les flamands, le village est ravagé par les armées de l'ost royal.

En 1303, lors de la guerre de Flandre menée par Philippe IV contre les flamands révoltés, Bully est attaquée par l'ost royal et détruit. Les destructions y sont notamment plus importantes, les bois constituant une des ressources de la paroisse sont coupés par les armées royales françaises, possiblement afin de construire des machines de siège ou des lignes de circonvalations.

En 1348, un tiers de la population meurt de la peste noire. La peste sévit encore quatre fois durant le siècle, alternant avec des disettes et les guerres opposant Français, Anglais et Bourguignons.

En 1537, Bully est ravagée par les troupes du roi de France qui emportent tout et les malheurs continuèrent jusqu'à la prise de Lens par les Français en 1556-1557. Le receveur ne peut prélever aucun impôt à Bully, tant la population est éprouvée. En 1648, le village supporte la présence des armées pour la bataille de Lens.

De 1709 à 1712, Bully subit les marches et contremarches des armées lors de la guerre de succession d'Espagne. La situation est aggravée par une épidémie qui fit vingt-quatre morts. En 1796, un incendie détruit la moitié du village (en souvenir un lieu-dit est nommé ‘'Chemin brûlé'').

Quelques propriétaires encaissant des revenus de terres à Bully en 1792 (hors seigneurs et particuliers) :

  • la Pauvreté d'Aix-Noulette (bureau de bienfaisance de l'époque)
  • la commanderie de l'Ordre de Malte
  • les chanoines d'Arras
  • le chapitre d'Arras (ou chapelains d'Arras)
  • les chapelains de Lens
  • les chanoines de Lens
  • les chanoines de Béthune
  • les religieuses et abbesse de l'abbaye d'Anchin
  • la prévôté de Gorre
  • l'abbaye de Beaupré
  • le curé de Gouy-Servins
  • l'hôpital Saint-Jean de Béthune

Histoire industrielle

La ville se développe avec l'exploitation des mines de charbon.

Le , une machine et sa chaudière déclenchent un incendie dans la fosse n°1 de Bully-Grenay appartenant à la compagnie des mines de Béthune. La catastrophe fait 19 morts.

Lors de la grève de 1948, le maire et un mineur jaunes sont tabassés par des grévistes.

Première Guerre Mondiale

La salle des fêtes de la compagnie des mines de Béthune (toujours existante aujourd'hui sous le nom de salle Jean Vasseur) sert d'hôpital militaire pour les troupes françaises puis pour les troupes britanniques. La ville se situe à proximité de la ligne de front, et subit d'importantes destructions. Les combats pour la préservation des mines, vitales pour le complexe militaro-industriel français, éprouvent la région.

La commune est décorée de la croix de guerre 1914-1918 par décret du , distinction également attribuée à 276 autres communes du Pas-de-Calais.

Seconde Guerre Mondiale

Lors de la bataille de France, les troupes allemandes atteignent la ville le 29 mai 1940, prenant le maire Pierre Baillot et 10 autres personnes en otage pendant une journée.

Lors de la rafle du 11 septembre 1942, la famille Schwarz, composée d'Israël (né le 12 janvier 1899) et de son épouse Gitla (née Dzialoszynska le 14 décembre 1901), sont arrêtés à Bully-les-Mines parce que juifs, puis déportés le 15 septembre 1942 depuis le camp de rassemblement de Malines en Belgique à Auschwitz. Israël sera le seul à rentrer de déportation.

La ville est libérée par les troupes britanniques et canadiennes les 2 et 3 septembre 1944. Le 2 septembre, un adolescent de 13 ans, Pierre Carton, est accidentellement tué par le ricochet d'une balle, tirée par un membre des FFI qui cherchait à ouvrir la voie à un convoi.

Héraldique

Blason
Chevronné d'argent et de gueules de douze pièces.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Devise / Cri
Labor et concordia (travail et fraternité)
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 00:49:53). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Bully-les-Mines dans la littérature

Découvrez les informations sur Bully-les-Mines dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3788 autres localités pour la Hauts-de-France — région

Vous pouvez consulter la liste des 3788 autres localités pour la Hauts-de-France — région sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.

Version en cache

19/07/2025 00:49:55 Cette version de la page est en cache (à la date du 19/07/2025 00:49:55) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la version plus récente de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/36085.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.