Belloy-en-Santerre

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Belloy-en-Santerre : descriptif

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Belloy-en-Santerre

Belloy-en-Santerre est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Communes limitrophes
Communes limitrophes de Belloy-en-Santerre
Assevillers Flaucourt Barleux
Belloy-en-Santerre Villers-Carbonnel
Estrées-Deniécourt Berny-en-Santerre

Description

Belloy-en-Santerre est un village rural picard du Santerre situé sur le plateau éponyme, au sud de Péronne et à 8 km de Chaulnes.

Le territoire communal est limité à l'ouest par l'Autoroute A1 et au sud par l'ex-route nationale 29 (actuelle RD 1029), connectées par la sortie no 13 de l'autoroute.

La Gare TGV Haute-Picardie jouxte le territoire communal et, en 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 59, Harbonnières - Péronne).

Le relief de la commune est plat. Son sol est composé de terre franche (le limon des plateaux) et de terre sableuse.

Aucun cours d'eau ne traverse la commune.

Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de sud-ouest et de nord-est.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C).

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 11 km à vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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Toponymie

On trouve plusieurs formes pour désigner Belloy dans les textes anciens : Beeloith (1163), Beeloi (1191 et 1214), Badolitum Baala d'après Louis-Paul Colliette, Beloy.

Le nom Belloy proviendrait du latin bidolidum, composé de betula, bouleau et du suffixe etum, ensemble de végétaux.

Le Santerre est une région naturelle de France située au cœur de la Picardie, et de l'actuelle région Hauts-de-France.

Histoire

Antiquité

Une photographie aérienne prise par Roger Agache en 1967 au Bois Defroidures à Belloy-en-Santerre montre la présence de substructions d'une villa gallo-romaine à longue cour rectangulaire orientée au sud. L'ex-route nationale 29, qui traverse la commune d'ouest en est sur une longueur de 2,3 km, est l'ancienne voie romaine qui reliait Amiens à Vermand.

Moyen Âge

La première mention d'un lieu nommé Belloy date du Moyen Âge.

Le village de Quiévillers existe au XIIIe siècle, à l'est de Belloy ; il disparaît avant 1648.

Époque moderne

Le château de Belloy-en-Santerre est reconstruit au XVIIIe siècle.

Circonscriptions d'Ancien Régime

Sous l'Ancien Régime, Belloy-en-Santerre dépend du bailliage et de l'élection de Péronne, de la généralité d'Amiens, du doyenné de Péronne et du diocèse de Noyon.

Époque contemporaine

M. de Rivery, fils de Françoise Morel de Foucaucourt, émigre en Angleterre pendant la Révolution française. Rentré clandestinement en France, sous la Terreur, il est arrêté, condamné à mort et guillotiné. À sa mort, la terre de Belloy revient à la famille Morel de Foucaucourt.

À la fin de l'épopée napoléonienne, la commune est occupée par les Cosaques pendant la Campagne de France de 1814 et les Cent-Jours de 1815.

Au terme de la guerre franco-allemande de 1870, les habitants de Belloy doivent verser aux troupes allemandes des réquisitions en argent et en nature. Plusieurs jeunes gens de la commune participent aux combats.

Première Guerre mondiale

Au début de la Première Guerre mondiale, fin août 1914, l'arrivée de réfugiés venant de Belgique et le repli des régiments de cyclistes et de chasseurs venant du front, incitent la population de Belloy à évacuer les 27 et 28 août. Il ne reste dans le village que 24 habitants sur 250. Les Allemands arrivent le 29 août.

Après la bataille de la Marne, une partie des habitants revient au village (environ 200 personnes). Le 24 septembre voit le retour de l'armée allemande, qui occupe le village jusqu'au 8 juillet 1916. La population doit verser des contributions de guerre en argent (3 000 francs, une grosse somme alors) et en nature (bétail, lait, etc.).

En juillet 1915, le maire de la commune, Gaston Granger est déferré devant le conseil de guerre allemand sous prétexte de désobéissance et déporté en Allemagne ainsi que quatre jeunes gens de Belloy.

Le village est miné par les Allemands qui se retranchent dans des abris bétonnés. Deux cents mitrailleuses allemandes sont prêtes à riposter en cas d'attaque.

Des tirs de l'artillerie française annonçant une attaque prochaine, la population de Belloy est évacuée par les Allemands vers Brie, Saint-Christ-Briost et Vraignes-en-Vermandois. Ils y restèrent huit mois.

Le , la première ligne allemande est prise par les soldats français à Dompierre-Becquincourt, Fay et Assevillers. Les soldats allemands se replient sur leur deuxième ligne fortifiée de Belloy-en-Santerre. Les fantassins du 35e corps d'armée et ceux du régiment de marche de la Légion étrangère montent à l'assaut, baïonnette au canon, sur un terrain découvert. Ils sont mitraillés à 300 m des lignes allemandes. Néanmoins, malgré le nombre élevé de victimes (900 tués) — parmi eux figurent le poète américain Alan Seeger, des Catalans dont Camil Campanyà i Mas, des Luxembourgeois... —, les Français sont maîtres du terrain mais doivent subir plusieurs contre-attaques. Le , les Allemands se replient.

En mars 1918, au cours de la bataille du Kaiser, le front allié est enfoncé par l'armée allemande et Belloy-en-Santerre est une nouvelle fois occupée. À partir du 8 août, la contre-offensive des Alliés libère définitivement Belloy et le Santerre.

La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le .

Entre-deux-guerres

Totalement en ruine, le village de Belloy-en-Santerre est à reconstruire. Pendant l'Entre-deux-guerres, la commune touche des dommages de guerre pour les biens communaux. Elle bénéficie aussi du soutien financier de ses parrain et marraine de guerre : le canton de Beaumont-le-Roger (Eure) et surtout la ville de Barcelone qui, en 1923, fait un don de 500 000 francs permettant ainsi de reconstruire la mairie et l'église, d'installer un réseau d'eau potable et l'électricité.

Le , le conseil municipal de Belloy-en-Santerre, à l'unanimité, vota un don de 12 000 francs « destiné à soulager la misère à Barcelone » (à la fin de la guerre d'Espagne, la capitale de la Catalogne était tombée aux mains des troupes franquistes, le ).

Le nom des deux grandes rues du village, la rue de Barcelone et la rue de Catalogne, rappellent cette amitié.

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, la Drôle de guerre prend fin brusquement le avec l'attaque allemande aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Belgique. Après la percée allemande à Sedan, une suite de revers des armées française et britannique entraîne une avancée rapide des armées allemandes.

Le général Weygand, nouveau commandant en chef des armées françaises depuis le , parvient à constituer une ligne de front, la « Ligne Weygand », sur le cours de la Somme. Le , le 2e bataillon du 117e régiment d'infanterie parvient à faire reculer les Allemands, à reprendre Belloy et à y installer une position défensive. Le village est bombardé par l'aviation et l'artillerie allemandes à de nombreuses reprises mais l'armée française tient bon jusqu'au . Les soldats du 117e encerclés se rendent néanmoins le , en début d'après-midi.

Belloy-en-Santerre est libérée le par l'armée américaine, et est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le

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Belloy-en-Santerre dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275996.html

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