Ajaccio

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Ajaccio (prononcé en français : [aʒaksjo] ; en corse : [aˈjattʃu] ; en italien : [aˈjat.t͡ʃo]) est une commune française, préfecture du département de la Corse-du-Sud et chef-lieu de la Corse. Elle se situe sur la côte ouest de l'île, à 390 km de Marseille.

Ajaccio couvre une superficie de 82,03i  km2 avec une population de 72 647i habitants (2020), soit densité de 885,62i habitants par Km2.
Gentilé : L'habitant(e) d'Ajaccio s'appelle un(e) Ajaccien(ne).

Fuseau horaire principal : +02:00

Localisation

Carte du monde

Ajaccio : descriptif

Ajaccio comptait 72 647 habitants en 2020, ce qui en fait la plus grande ville de Corse. Ses habitants sont appelés Ajacciens. Son unité urbaine rassemblait 84 590 habitants en 2020 et son aire d'attraction, qui s'étend sur 79 communes, comptait 117 405 habitants. Elle est au centre d'une intercommunalité, la communauté d'agglomération du Pays ajaccien, comprenant 10 communes et 89 990 habitants en 2020.

La ville, dont la fondation date d'avant le vie siècle, connaît un déclin important durant le Moyen-Âge notamment durant les premiers siècles de domination génoise. Les Génois refondent la ville en 1492 qui se développe autour de la citadelle. Ville d'importance moyenne par rapport à Bastia ou même Corte jusqu'au début du xixe siècle, elle connaît un développement important à partir du Premier Empire lorsque Napoléon Ier décide de faire de la ville la préfecture du département unique de la Corse en 1811.

Ajaccio est surnommée la cité impériale  — auparavant la cité du corail  — en référence à l'empereur Napoléon Ier, originaire de la ville et né le  trois mois après la conquête de l'île par l'armée de Louis XV. Elle fut la première ville libérée de France métropolitaine pendant la Seconde Guerre mondiale, le .

Géographie

Localisation

La ville se situe dans la partie sud de la Corse, bordée par la mer Méditerranée. Elle possède une position avantageuse par rapport au reste de l'île. Elle est implantée en position d'abri sur la côte occidentale de l'île. La commune en elle-même s'étend sur la rive nord du golfe d'Ajaccio, entre la Gravona et la pointe de la Parata, incluant les îles Sanguinaires. De nombreuses plages et criques bordent son territoire dont la partie ouest est particulièrement accidentée (point culminant : 790 mètres). Il existe de rares plaines, comme aux Cannes et aux Salines.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Adjacium au ve siècle (cosmographie de Ravenne) ; Agiation entre 667 et 670 ; Aiazo entre 1311 et 1320. Aux xvie et xviie siècles, le nom a été transcrit en français sous la forme La Hiace (...) ; Ajaccio, forme italienne, est le nom de la ville génoise, prononcé « Aiaccio » (...)

En corse, le nom de la commune est Aiacciu /aˈjat͡ʃu/, ou localement Aghjacciu (dans la vallée de la Gravona notamment).

Plusieurs hypothèses ont été émises quant à l'étymologie du nom Ajaccio (Aiacciu en corse, Addiazzo sur les vieux documents). Parmi celles-ci, la plus prestigieuse prétend que la ville aurait été fondée par le héros grec légendaire Ajax qui lui aurait donné son nom. D'autres explications sont cependant bien moins fantaisistes. Par exemple, le nom Ajaccio pourrait être apparenté au toscan agghiacciu (« enclos à brebis »). De même, aghja est en corse l'aire où l'on bat le blé. Une autre explication, étayée par des sources byzantines voisines de l'an 600, nomment la ville Agiation, suggérant une origine grecque du mot, agathè pouvant signifier « bonne fortune » ou « bon mouillage » (racine également à l'origine du nom de la ville d'Agde).

Dans les pieves avoisinantes on emploie encore de nos jours le toponyme Aghjacciu (l'aghjacciu, enclos à bétail) du verbe corse ghjace/ghjacia qui correspond au français gésir, et qui lui-même est issu du verbe latin de le deuxième conjugaison jacere, pris dans le sens d’« être étendu, couché » (...). Dans le reste de l'ile, on dit Aiacciu, prononciation corse du nom de la ville génoise. C'est cette forme qu'il convient d'adopter comme étant consacrée par un usage largement majoritaire. Cela ne disqualifie nullement Aghjacciu qui garde sa valeur sémantique et qui doit conserver toute sa vigueur dans les territoires de l'intérieur immédiat où, d'ailleurs, les habitants de la ville sont appelés l’Aghjaccinchi. C'est pourquoi nous avons proposé : Aiacciu (Aghjacciu).

Les habitants d'Ajaccio sont appelés les Ajacciens (Aiaccini ou Aghjaccinchi par les Corses de l'intérieur. On note également "Ajacciotti" pour -habitants du bourg- dans une correspondance de P. Paoli : « Avrebbero potuto entrare nel Borgo; ma gli Ajacciotti non si meritano da noi violenze ».

Histoire

Antiquité et haut Moyen-Âge

Le diocèse d'Ajaccio se forme avant le vie siècle, en témoigne une lettre datée d'août 601 du pape Grégoire le Grand à Boniface, qualifié de défenseur de la Corse, pour lui demander de régler le problème du diocèse, privé d'évêque depuis un certain temps. Les premiers édifices chrétiens datent de la même période. La ville décline progressivement dès le viie siècle lorsque la Corse est réunie sous l'égide d'un seul évêché, sans doute déplacé à l'ancienne cité romaine de Mariana,. Ce n'est qu'à partir du xie siècle, avec les privilèges accordés par les papes Grégoire VII puis Urbain II à l'évêque de Pise, que la cité médiévale sort de son déclin avec la restauration du diocèse,. Néanmoins, la ville reste très peu peuplée, les historiens et les archéologues pensant même que les différents évêques jusqu'au xve siècle résidaient à Bonifacio et non pas à Ajaccio. Les monnaies génoises se diffusent à Ajaccio et alentour à partir du xiiie siècle. C'est d'ailleurs à cette époque que la ville est choisie pour être l'un des ports fortifiés, en 1272,. En 1274, la flotte de Charles Ier attaque la flotte génoise sur les côtes ajacciennes. Néanmoins, la forteresse est rapidement abandonnée, Gênes privilégiant la position de Bonifacio ou de Calvi.

En 1405, Vincentello d'Istria et Ghilfuccio d’Ornano proposent au roi Martin Ier de rebâtir une forteresse sur le site médiéval. Néanmoins, le projet n'aura aucune réponse. La République de Gênes reprend à son compte l'idée à partir de 1455, mais se contente de reconstruire la forteresse du xiiie siècle.

De la refondation de la cité à la Révolution française

En 1492, la République de Gênes décide de rebâtir la ville, qui avait décliné les siècles précédents,. L'Office de Saint Georges finance le projet et Gênes fait appel à l'architecte milanais Cristoforo di Gandino. Plusieurs sites furent alors considérés : la Pointe de la Parata (non retenue car trop exposée aux vents), l'ancienne ville (considéré finalement comme insalubre à cause de la proximité de l'étang des Salines), enfin la Punta della Lechia sur laquelle le choix a été arrêté. La ville est refondée le . Les travaux, notamment de la citadelle, débutèrent le . Le siège épiscopal est transféré dans Ajaccio intra-muros vers 1502/1503. Dans les années 1520, un projet de construction d'une nouvelle cathédrale est lancé, mais celle-ci est détruite lorsque Gênes décida de renforcer les fortifications de la ville et de creuser un fossé. Un autre projet est lancé dans les années 1580 à la demande du pape Grégoire XIII, et la cathédrale est achevée en 1593.

En 1553, une garnison française prend place à Ajaccio. Le bourg ne compte alors plus qu'une centaine d'habitants. Paul de La Barthe de Thermes, chef de la garnison, supervise la fin des travaux de la citadelle achevée en 1554. Le traité de Cateau-Cambrésis met fin à la présence française,. La garnison quitte Ajaccio le . Après le départ des Français, la ville se développe principalement autour de la citadelle. En 1564, le plan d'urbanisme de la ville est en partie redessiné par l'architecte Giovan Giacomo Paleari Fratino (it).

Le recensement de 1770 fait état de 3 916 habitants, dont 1 910 habitants originaires d'Ajaccio, 440 grecs et 1 566 personnes identifiées comme paysans  .

Époque contemporaine

Révolution et Empire

Lorsque la bidépartementalisation du département unique de la Corse est décidée, Ajaccio est choisie comme chef-lieu du département du Liamone. Trois routes sont construites pour désenclaver la ville, la première entre 1801 et 1802, jusqu'à Bastia et élargie à partir de 1817, la seconde, construite à partir de 1805 jusqu'à Calvi et la troisième, achevée en 1845, jusqu'à Bonifacio. À partir de 1802, année du rétablissement de l'esclavage par la loi du 20 mai 1802, la ville accueille des déportés venus de Guadeloupe et de Saint-Domingue qui s'étaient révoltés contre le retour de l'administration coloniale. Le premier navire transportant des déportés accoste au port d'Ajaccio en octobre ou novembre 1802. Un bagne d'une capacité d'accueil de 550 prisonniers est construit à Ajaccio pour désengorger celui de Toulon, placé sous la direction du ministère de la Marine. Seuls ceux que l'administration qualifiait de nègres malfaiteurs  sont envoyés au bagne d'Ajaccio. Parmi les détenus passés par le bagne figure Bernard Chancy, aide de camp de Toussaint Louverture. Les détenus sont logés au couvent des Capucins jusqu'en 1815. Ils participent à la construction de la route entre Ajaccio et Bastia. C'est d'ailleurs sur les chantiers que la plupart des décès ont lieu, les décès étant généralement constatés à l'hôpital militaire d'Ajaccio, mais il ne subsiste presque aucune trace dans les actes d'état civil. Au total, 12 détenus parviennent à s'évader, généralement en Sardaigne, leur parcours après l'évasion étant inconnu leurs noms n'ayant pas pu être identifiés. Il ne reste que deux déportés encore en vie en 1814. La dernière trace de cet épisode est l'acte de décès d'un Guadeloupéen en 1816.

Le , un sénatus-consulte met fin à la bidépartementalisation de la Corse, qui redevient un département unique. Napoléon Ier fait d'Ajaccio la préfecture du département,,. Le choix d'Ajaccio permet à l'île de s'ouvrir davantage sur l'ouest de la Méditerranée.

De la Restauration à la IIIe République

Après la première abdication de Napoléon, les autorités d'Ajaccio refusent de suivre celles de Bastia qui ont négocié un traité avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande. Le , les Alliés reconnaissent par le traité de Paris la souveraineté française sur la Corse, ce qui rend caduque le traité négocié à Bastia.

Le , le premier bateau à vapeur accoste au port. En 1839, la commune d'Alata demande à être rattachée à Ajaccio, comme l'atteste une lettre du maire adressée au préfet :

«  Dans le cas où il rencontrerait de l'opposition de la part du conseil municipal d'Ajaccio, il est prié de ne pas s'y arrêter.  »

La ville refusa la fusion, mais la commune d'Alata effectue une autre demande une vingtaine d'années plus tard, en compagnie d'Afa et d'Appietto. La demande concerne cette fois l'intégration dans le canton d'Ajaccio. L'intégration des trois communes fut acceptée par le conseil municipal en février et juillet 1857. La politique d'aménagement du Second Empire aboutit à la création d'un certain nombre de communes autour d'Ajaccio. Le hameau de Villanova fut érigé en commune le , malgré les protestations d'Alata, et intégrée au canton d'Ajaccio. Ajaccio et Alata ont d'ailleurs cédé une partie de leur territoire pour la création de la nouvelle commune.

En janvier 1855, le bagne pour enfants, qui fut construit dans la cité impériale dans le cadre de la loi du , accueille ses premiers pensionnaires. Jusqu'en 1866, il accueille plus de 1 600 enfants où beaucoup subissent des mauvais traitements et certains meurent de maladie, notamment la malaria. Ces enfants passaient la journée à effectuer des travaux agricoles. La plupart des enfants morts sont enterrés dans un cimetière improvisé en annexe du bagne. Le bagne devient un bagne pour adultes, et ferme définitivement en 1907.

En 1869, un phare est installé sur la citadelle. Le , la construction de la ligne de chemin de fer entre Ajaccio et Bastia commence, dans le cadre du plan Freycinet.

En 1892, le Comité napoléonien est créé en réponse à la pénétration du républicanisme dans l'île. Il devient le Comité central bonapartiste en 1908 et se vide de tout contenu doctrinal hostile à la IIIe République.

La municipalité adopte une attitude de plus en plus autonomiste après la Première Guerre mondiale. Le maire Dominique Paoli, est partisan de l'irrédentisme italien et souhaite que la Corse intègre l'Italie fasciste. En 1936, il n'hésite pas à envoyer ses félicitations à Benito Mussolini pour la victoire contre l'Éthiopie. Il est d'ailleurs maintenu en fonction par le régime de Vichy.

Seconde Guerre mondiale

Lorsque est signé l'armistice du 22 juin 1940, les Corses sont encore traumatisés par la Première Guerre mondiale pour laquelle la Corse a payé un lourd tribut sur le plan humain. Une bonne partie des anciens combattants s'engagent dans la Légion française des combattants mise sur pied par Joseph Darnand. Une première manifestation de la Légion a lieu en décembre 1940 à Ajaccio lors d'une cérémonie en hommage à Jean Chiappe, dont l'avion a été abattu par la Royal Air Force. Néanmoins, leur engagement ne signifie pas pour autant que la plupart des légionnaires adhèrent au nouveau régime. La peur d'une annexion italienne explique en partie ces réticences. Les chefs de garnisons et les commandants militaires appellent d'ailleurs à la résistance armée en cas de débarquement. Lorsque l'armée royale italienne occupe l'île à partir du , une bonne partie des légionnaires rejoint le mouvement de résistance Combat.

Le , le préfet et chef du réseau Action R2 Corse Fred Scamaroni se suicide à la citadelle où il est emprisonné pour éviter la torture et de dénoncer des résistants à l'OVRA, la police fasciste,. L'annonce de l'armistice de Cassibile et de la proclamation du maréchal Badoglio amorcent le soulèvement d'île. Ajaccio est la première ville libérée de France métropolitaine, le . Le , le général de Gaulle se rend à Ajaccio et rend hommage à la résistance corse, dans un discours resté célèbre :

«  Nous devons sur le champ tirer la leçon de la page d'histoire que vient d'écrire la Corse française. La Corse a la fortune et l'honneur d'être le premier morceau libéré de la France ; ce qu'elle a fait éclater de ses sentiments et de sa volonté, à la lumière de sa libération, démontre que ce sont les sentiments et la volonté de la Nation tout entière.  »

Peu de légionnaires seront inquiétés après la guerre, la plupart étant envoyés en Algérie pour éviter exécutions sommaires et lynchage.

Depuis 1945

6 000 rapatriés d'Afrique du Nord s'installent à Ajaccio pendant la décolonisation. À partir des années 1960, la ville devient une des principales destinations touristiques de l'île et du bassin méditerranéen,. Elle renforce son attractivité au détriment de Bastia, notamment par le cadre de vie mais aussi par la situation propre de la ville, plus favorable à l'extension urbaine.

En 1982, le gouvernement fait adopter la première loi de décentralisation. La Corse obtient un statut particulier et Ajaccio est choisie pour accueillir l'Assemblée de Corse. Une centaine d'attentats accompagne l'élection de la première assemblée territoriale.

Le , un accident aérien fait 4 morts.

Le , le préfet de Corse Claude Érignac est assassiné par des nationalistes corses. Yvan Colonna est condamné en 2003 après plusieurs années de cavales. Près de vingt-cinq ans plus tard, après l'assassinat d'Yvan Colonna à la maison centrale d'Arles, une manifestation est organisée en la mémoire du militant nationaliste.

Depuis le milieu du xxe siècle, Ajaccio a connu un développement important. La cité impériale a connu un accroissement démographique et un étalement urbain considérable. Aujourd'hui chef-lieu de la Corse et principale agglomération de l'île, elle cherche à s'affirmer comme une véritable métropole régionale. La ville est touchée par des crues exceptionnelles pendant l'hiver 2019, au point que l'aéroport doit fermer plusieurs jours.

Dialecte ajaccien

Le génois

Le génois a été la langue des premiers Ajacciens de 1492, ce n'est que cent ans plus tard que des familles de toute la Gravona, Prunelli, Cinarca et Ornano se sont installés à Ajaccio et ont contribué au changement du parler local.

L'aghjaccinu

  • Le parler des Ajacciens est nommé l'aghjaccinu.

Culture populaire

Cinéma

Films tournés à Ajaccio :

  • 1927 : Napoléon, film d'Abel Gance, un des derniers grands succès français du cinéma muet
  • 1954 : Corsican Holiday, film de Douglas Rankin (court-métrage)
  • 1955 : Napoléon, film franco-italien de Sacha Guitry
  • 1951 : Casabianca (Pirate Submarine), film de Georges Péclet
  • 1962 : Adieu Philippine, film de Jacques Rozier
  • 1997 : Les Randonneurs, film français de Philippe Harel.
  • 1998 : Les Sanguinaires, film de Laurent Cantet.
  • 2001 : The Amazing Race, série américaine réalisée par Elise Doganieri et Bert Van Munster (saison 6 épisode 9).
  • 2004 : L'Enquête corse, film d'Alain Berberian.
  • 2004 : Trois Petites Filles, film français de Jean-Loup Hubert.
  • 2008 : Les Plages d'Agnès, film d'Agnès Varda : scènes sur le port
  • 2009 : Joueuse, film de Caroline Bottaro
  • 2013 : Les Apaches, film de Thierry de Peretti
  • 2014 : Les Francis, film de Fabrice Begotti

Musique

  • Chant politique et populaire du xixe siècle : L'Ajaccienne.
  • 1967 : Ajacciu bellu de Tino Rossi.

Héraldique

Armes d'Ajaccio

Le blason d'Ajaccio se blasonne ainsi : D'azur à une colonne sommée d'une couronne d'argent, accostée et supportée par deux lions affrontés d'or, le tout posé sur une terrasse de sinople.

En 1575, le Sénat de Gênes avait concédé à la cité d'Ajaccio des armoiries « d'azur » à la colonne d'argent surmontée des armes de Gênes, accostée de deux lévriers blancs.

Source: Wikipedia ()

Ajaccio dans la bande dessinée

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 08/02/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-cor/34963.html

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