Sigma

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Sigma : descriptif

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Sigma

Sigma (capitale Σ, minuscule σ, ς en fin de mot ; en grec σίγμα) est la dix-huitième lettre de l'alphabet grec, précédée par rhô et suivie par tau

Dérivée de la lettre shin de l'alphabet phénicien, elle est l'ancêtre de la lettre S de l'alphabet latin et de la lettre С de l'alphabet cyrillique.

Caractéristiques

Usage

En grec moderne comme en grec ancien, la lettre sigma représente la consonne fricative alvéolaire sourde (). Ce son est voisé en devant ou .

Dans le système de numération grecque, sigma vaut 200 ; par exemple ‹ σʹ › représente le nombre 200.

Comme la plupart des autres lettres grecques, le sigma est parfois utilisé en dehors de son contexte alphabétique grec dans les sciences. σ sert par exemple en physique à noter la conductivité électrique, en mathématiques à noter le rayon dans les coordonnées sphériques ou l'écart-type d'une série statistique ou encore en mécanique pour noter une contrainte. Σ, quant à lui, est utilisé dans l'écriture de la sommation.

En français, le nom de la lettre est utilisé pour former certains mots, comme les côlon et sinus sigmoïdes, ou les rongeurs Sigmodon et les mollusques Sigmurethra.

Jusqu'en 1976, dans l'alphabet phonétique international, le sigma minuscule [σ] pouvait être utilisé comme symbole pour la sifflante labialisée. Il est aussi utilisé en phonologie comme symbole pour une syllabe.

Nom

À la différence de la plupart des autres lettres de l'alphabet grec, l'étymologie du nom « sigma » n'est pas claire. Selon l'épigraphiste Lilian Jeffery, il proviendrait par confusion du nom de la lettre phénicienne samekh, bien que n'en dérivant pas. Selon Roger Woodard, « san » serait le nom original de ce qui est actuellement connu comme « sigma » et correspondrait ainsi directement au shin phénicien. Le nom aurait été par la suite associé à une lettre locale alternative, actuellement connue comme san, dont le nom original est inconnu. Le nom moderne « sigma » serait quant à lui une innovation grecque qui signifierait simplement « sifflement », sur la base du verbe σίζω (sízô, « siffler »). Il est supposé que le nom de la lettre phénicienne samekh signifierait « poisson », celui de shin « soleil ».

En grec, la lettre est appelée σίγμα (sígma), prononcée /síɣma/. En grec ancien, la lettre est appelée σῖγμα (sîgma), prononcée vraisemblablement /sí͜iɡma/ en dialecte attique.

Typographie

Inscription en face de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem : ΜΕΤΟΧΙΟΝ ΓΕΘϹΗΜΑΝΗϹ (en orthographe polytonique classique : Μετόχιον Γεθσημανῆς, c'est-à-dire Métochion de Gethsémani). L'inscription utilise la forme lunaire du sigma en milieu et en fin de mot.

La forme bas-de-casse du sigma possède deux variantes typographiques : la première, σ, est utilisée au début et à l'intérieur des mots ; la deuxième, ς, n'est utilisée qu'en fin de mot. On écrit ainsi Ὀδυσσεύς (Odusseús, Ulysse).

Le sigma possède également une forme dite « lunaire » (majuscule Ϲ, minuscule ϲ) du fait de sa forme en croissant. Cette forme provient de la simplification de la majuscule épigraphique Σ dans l'écriture manuscrite du grec à l'époque hellénistique (. Courante dans l'Antiquité tardive et au Moyen Âge, la forme lunaire est toujours utilisée dans les polices décoratives, particulièrement dans les contextes religieux, ainsi que dans certaines éditions modernes de textes grecs classiques.

Le sigma lunaire a donné lieu à trois signes éditoriaux :

  • le sigma réfléchi ou antisigma, Ͻ, est introduit par Aristarque de Samothrace au IIe siècle av. J.-C. pour indiquer qu'une ligne d'un texte est à une position incorrecte ;
  • le sigma pointé ou sigma périestigmenon, Ͼ, et le sigma réfléchi pointé ou antisigma périestigmenon, Ͽ, indique qu'un réarrangement doit être effectué, les lignes après Ͽ devant être déplacées à l'endroit marqué par Ͼ.
  1. Pullum et Ladusaw 1996, p. 129
  2. Jeffery 1961, p. 25–27.
  3. Woodard 2006, p. 38.
  4. Woodard 2010, p. 33.
  5. Thompson 1912, p. 108, 144.
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées editorial

Usage

En grec moderne comme en grec ancien, la lettre sigma représente la consonne fricative alvéolaire sourde (). Ce son est voisé en devant ou .

Dans le système de numération grecque, sigma vaut 200 ; par exemple ‹ σʹ › représente le nombre 200.

Comme la plupart des autres lettres grecques, le sigma est parfois utilisé en dehors de son contexte alphabétique grec dans les sciences. σ sert par exemple en physique à noter la conductivité électrique, en mathématiques à noter le rayon dans les coordonnées sphériques ou l'écart-type d'une série statistique ou encore en mécanique pour noter une contrainte. Σ, quant à lui, est utilisé dans l'écriture de la sommation.

En français, le nom de la lettre est utilisé pour former certains mots, comme les côlon et sinus sigmoïdes, ou les rongeurs Sigmodon et les mollusques Sigmurethra.

Jusqu'en 1976, dans l'alphabet phonétique international, le sigma minuscule [σ] pouvait être utilisé comme symbole pour la sifflante labialisée. Il est aussi utilisé en phonologie comme symbole pour une syllabe.

  1. Pullum et Ladusaw 1996, p. 129

Nom

À la différence de la plupart des autres lettres de l'alphabet grec, l'étymologie du nom « sigma » n'est pas claire. Selon l'épigraphiste Lilian Jeffery, il proviendrait par confusion du nom de la lettre phénicienne samekh, bien que n'en dérivant pas. Selon Roger Woodard, « san » serait le nom original de ce qui est actuellement connu comme « sigma » et correspondrait ainsi directement au shin phénicien. Le nom aurait été par la suite associé à une lettre locale alternative, actuellement connue comme san, dont le nom original est inconnu. Le nom moderne « sigma » serait quant à lui une innovation grecque qui signifierait simplement « sifflement », sur la base du verbe σίζω (sízô, « siffler »). Il est supposé que le nom de la lettre phénicienne samekh signifierait « poisson », celui de shin « soleil ».

En grec, la lettre est appelée σίγμα (sígma), prononcée /síɣma/. En grec ancien, la lettre est appelée σῖγμα (sîgma), prononcée vraisemblablement /sí͜iɡma/ en dialecte attique.

  1. Jeffery 1961, p. 25–27.
  2. Woodard 2006, p. 38.
  3. Woodard 2010, p. 33.

Typographie

Inscription en face de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem : ΜΕΤΟΧΙΟΝ ΓΕΘϹΗΜΑΝΗϹ (en orthographe polytonique classique : Μετόχιον Γεθσημανῆς, c'est-à-dire Métochion de Gethsémani). L'inscription utilise la forme lunaire du sigma en milieu et en fin de mot.

La forme bas-de-casse du sigma possède deux variantes typographiques : la première, σ, est utilisée au début et à l'intérieur des mots ; la deuxième, ς, n'est utilisée qu'en fin de mot. On écrit ainsi Ὀδυσσεύς (Odusseús, Ulysse).

Le sigma possède également une forme dite « lunaire » (majuscule Ϲ, minuscule ϲ) du fait de sa forme en croissant. Cette forme provient de la simplification de la majuscule épigraphique Σ dans l'écriture manuscrite du grec à l'époque hellénistique (. Courante dans l'Antiquité tardive et au Moyen Âge, la forme lunaire est toujours utilisée dans les polices décoratives, particulièrement dans les contextes religieux, ainsi que dans certaines éditions modernes de textes grecs classiques.

Le sigma lunaire a donné lieu à trois signes éditoriaux :

  • le sigma réfléchi ou antisigma, Ͻ, est introduit par Aristarque de Samothrace au IIe siècle av. J.-C. pour indiquer qu'une ligne d'un texte est à une position incorrecte ;
  • le sigma pointé ou sigma périestigmenon, Ͼ, et le sigma réfléchi pointé ou antisigma périestigmenon, Ͽ, indique qu'un réarrangement doit être effectué, les lignes après Ͽ devant être déplacées à l'endroit marqué par Ͼ.
  1. Thompson 1912, p. 108, 144.
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées editorial

Histoire

Origine

L'alphabet phénicien, dont dérive l'alphabet grec, provient peut-être de l'alphabet protosinaïtique, une écriture utilisée dans le Sinaï il y a plus de 3 500 ans, elle-même probablement dérivée de certains hiéroglyphes égyptiens. Il contient plusieurs consonnes sifflantes (apparentés à /s/) :

  • shin,  (correspondant probablement au son )
  • sade,  ()
  • samekh,  ()
  • zen,  ()

Concernant le shin, la lettre correspondante de l'alphabet sudarabique est , shin, correspondant à la lettre ሠ, çä, de l'alphasyllabaire guèze. Dans les alphabets sémitiques, la lettre phénicienne conduit au syriaque ܫ, à l'hébreu ש, à l'araméen 𐡔, à l'arabe ﺵ et au berbère ⵛ.

Le sade conduit quant à lui au sin sudarabique,  (correspondant lui-même au tsä guèze, ጸ), au ܨ syriaque, au צ hébreu, au 𐡑 araméen, au ﺹ arabe et au ⵚ berbère.

Alphabets archaïques

Alphabet grec peint sur la panse d'une coupe attique à figures noires. Le sigma possède une forme ressemblant à celle moderne.

L'alphabet grec dérive directement de l'alphabet phénicien à partir du alphabets grecs archaïques comportent toutefois deux lettres en concurrence pour noter le son  : le sigma et le san. On pense que ce doublon résulte d'une confusion lors de cette adoption, le phénicien disposant de plus de sons sifflants que le grec. Selon l'épigraphiste Lilian Jeffery, la distribution des lettres sifflantes en grec est due à une confusion entre les sons et les positions alphabétiques des quatre signes sifflants phéniciens : le sigma grec (Σ) prendrait la forme et la position du shin phénicien (), mais le nom et la valeur du Semka. Inversement, le xi grec (Ξ) aurait la forme et la position du Semka (), mais le nom et la valeur du shin. Le même échange se produirait entre les zen et sade phéniciens : le zêta grec recevrait la forme et la position du premier () et le nom et la valeur du deuxième, tandis que le san prendrait la forme approximative et la position du sade (), et ce qui pourrait être à l'origine la valeur du zen, c'est-à-dire un voisé. Toutefois, comme le voisé et le non voisé ne sont pas des phonèmes distincts en grec, le sigma et le san en arrivent à remplir essentiellement la même fonction. Les dialectes doriens qui conservent san au lieu de sigma pourraient toutefois avoir eu une telle prononciation de /s/.

Selon Roger Woodard, « san » serait le nom original de ce qui est actuellement connu comme « sigma » et correspondrait ainsi directement au shin phénicien. Le nom aurait été par la suite associé à une lettre locale alternative dont le nom original est inconnu. Le nom moderne « sigma » serait quant à lui une innovation grecque qui signifierait simplement « sifflement », sur la base du verbe σίζω (sízô, « siffler »). Woodard avance également que san pourrait noter le son .

Une réinterprétation moderne des valeurs des sifflantes du proto-sémitique, et donc du phénicien, pourrait rendre compte des valeurs des sifflantes grecques en ayant moins recours à une éventuelle « confusion ». Le shin aurait la valeur et serait donc la source de la valeur du sigma ; semka serait reconstruit en une consonne affriquée, , une meilleure correspondance pour le groupe plosif-fricatif du xi.

Le tableau suivant résume les différentes sifflantes du phénicien et du grec :

Phénicien Grec
Lettre Unicode Position Nom Son
(traditionnel)
Son
(Kogan)
Lettre Unicode Position Nom Son
𐤔 après R (rosh) Shin Σ après R (rhô) Sigma
𐤎 après N (nun) Semka Ξ après N (nu) Xi
𐤆 après W (wau) Zen Ζ après W (digamma) Zêta
𐤑 après P (pey) Sade Ϻ après P (pi) San ? >

Dans tous les cas, chaque dialecte tend à utiliser san ou sigma à l'exclusion de l'autre, et bien que les premiers abécédaires listent les deux lettres séparément à leur position alphabétique respective (san entre pi et koppa, sigma entre rhô et tau), les exemplaires ultérieurs au VIe siècle av. J.-C. tendent à ne lister que l'une d'entre elles.

Parmi les dialectes qui utilisent le sigma, celui-ci peut être écrit avec différents angles et lignes :

  •  (Arcadie, Argos, Béotie, Cnide, Délos, Égine, Ionie, Mégare, Paros, Rhodes)
  •  (Attique, Béotie, Cnide, Égine, Eubée, Ionie, Laconie, Naxos, Rhodes, Thessalie)
  •  (Laconie)

Les régions utilisant le san sont l'Achaïe, Corinthe, la Crète, Ithaque, Milos, Santorin, Sicyone et Tirynthe.

Évolution

La forme actuelle de la lettre provient de l'alphabet utilisé en Ionie, qui est progressivement adopté par le reste du monde grec antique (Athènes passe un décret formel pour son adoption officielle en 403 av. J.-C. ; son usage est commun dans les cités grecques avant le milieu du rhô et tau. Le san est progressivement abandonné : il est utilisé à Argos jusqu'à la fin du , à Sicyone jusque vers 500 av. J.-C., à Corinthe jusqu'à la première moitié du et en Crète encore quelque temps après. Sicyone conserve le signe comme emblème local sur ses pièces.

L'alphabet grec reste monocaméral pendant longtemps. Pendant l'époque hellénistique (, qui ne se rencontre pas dans les alphabets archaïques ; on la trouve également sur les pièces à partir du . L'onciale grecque, une graphie particulière créée à partir de la majuscule et de la cursive romaine, apparaît vers le IIIe siècle et adaptée à l'écriture à la plume. La minuscule grecque en dérive vers le IXe siècle. Pendant toute l'Antiquité tardive et l'époque byzantine, le sigma lunaire Ϲ est la forme standard de la lettre.

Pendant la Renaissance, les imprimeurs adoptent la forme minuscule pour les polices bas-de-casse, et modèlent les lettres capitales sur les formes des anciennes inscriptions, conduisant le grec à devenir bicaméral.

La forme finale du sigma apparaît progressivement entre les .

Dérivés

La ligature grecque stigma, Ϛ, dérive du sigma lunaire, C, et du tau, T.

L'alphabet étrusque est dérivé de l'alphabet grec employé en Eubée — alphabet que les Étrusques apprennent à Pithécusses (Ischia), près de Cumes. L'alphabet eubéen utilise une variante du sigma, , et cette forme est reprise par les Étrusques. L'alphabet latin descend directement de l'alphabet étrusque ; le sigma conduit ainsi à la lettre S.

La lettre additionnelle latine Ech (majuscule Ʃ, minuscule ʃ) dérive également du sigma.

Dans l'alphabet cyrillique, la forme lunaire du sigma donne naissance à la lettre es, С. Cette même forme lunaire conduit dans l'alphabet copte à la lettre sēmma ou sima, Ⲥ. Elle n'est en revanche pas à l'origine de la lettre C latine, laquelle dérive du G, provenant lui-même du gamma grec, Γ.

  1. Jeffery 1961, p. 25–27.
  2. Jeffery 1961, p. 33.
  3. Woodard 2006, p. 38.
  4. Woodard 2010, p. 33.
  5. a et b Kogan 2011, p. 69.
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées poinikastas
  7. a et b Jeffery 1961, p. 116.
  8. Jeffery 1961, p. 142.
  9. Thompson 1912, p. 108, 144.
  10. Jeffery 1961, p. 34.
  11. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées parthia
  12. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées nicholas

Origine

L'alphabet phénicien, dont dérive l'alphabet grec, provient peut-être de l'alphabet protosinaïtique, une écriture utilisée dans le Sinaï il y a plus de 3 500 ans, elle-même probablement dérivée de certains hiéroglyphes égyptiens. Il contient plusieurs consonnes sifflantes (apparentés à /s/) :

  • shin,  (correspondant probablement au son )
  • sade,  ()
  • samekh,  ()
  • zen,  ()

Concernant le shin, la lettre correspondante de l'alphabet sudarabique est , shin, correspondant à la lettre ሠ, çä, de l'alphasyllabaire guèze. Dans les alphabets sémitiques, la lettre phénicienne conduit au syriaque ܫ, à l'hébreu ש, à l'araméen 𐡔, à l'arabe ﺵ et au berbère ⵛ.

Le sade conduit quant à lui au sin sudarabique,  (correspondant lui-même au tsä guèze, ጸ), au ܨ syriaque, au צ hébreu, au 𐡑 araméen, au ﺹ arabe et au ⵚ berbère.

Alphabets archaïques

Alphabet grec peint sur la panse d'une coupe attique à figures noires. Le sigma possède une forme ressemblant à celle moderne.

L'alphabet grec dérive directement de l'alphabet phénicien à partir du alphabets grecs archaïques comportent toutefois deux lettres en concurrence pour noter le son  : le sigma et le san. On pense que ce doublon résulte d'une confusion lors de cette adoption, le phénicien disposant de plus de sons sifflants que le grec. Selon l'épigraphiste Lilian Jeffery, la distribution des lettres sifflantes en grec est due à une confusion entre les sons et les positions alphabétiques des quatre signes sifflants phéniciens : le sigma grec (Σ) prendrait la forme et la position du shin phénicien (), mais le nom et la valeur du Semka. Inversement, le xi grec (Ξ) aurait la forme et la position du Semka (), mais le nom et la valeur du shin. Le même échange se produirait entre les zen et sade phéniciens : le zêta grec recevrait la forme et la position du premier () et le nom et la valeur du deuxième, tandis que le san prendrait la forme approximative et la position du sade (), et ce qui pourrait être à l'origine la valeur du zen, c'est-à-dire un voisé. Toutefois, comme le voisé et le non voisé ne sont pas des phonèmes distincts en grec, le sigma et le san en arrivent à remplir essentiellement la même fonction. Les dialectes doriens qui conservent san au lieu de sigma pourraient toutefois avoir eu une telle prononciation de /s/.

Selon Roger Woodard, « san » serait le nom original de ce qui est actuellement connu comme « sigma » et correspondrait ainsi directement au shin phénicien. Le nom aurait été par la suite associé à une lettre locale alternative dont le nom original est inconnu. Le nom moderne « sigma » serait quant à lui une innovation grecque qui signifierait simplement « sifflement », sur la base du verbe σίζω (sízô, « siffler »). Woodard avance également que san pourrait noter le son .

Une réinterprétation moderne des valeurs des sifflantes du proto-sémitique, et donc du phénicien, pourrait rendre compte des valeurs des sifflantes grecques en ayant moins recours à une éventuelle « confusion ». Le shin aurait la valeur et serait donc la source de la valeur du sigma ; semka serait reconstruit en une consonne affriquée, , une meilleure correspondance pour le groupe plosif-fricatif du xi.

Le tableau suivant résume les différentes sifflantes du phénicien et du grec :

Phénicien Grec
Lettre Unicode Position Nom Son
(traditionnel)
Son
(Kogan)
Lettre Unicode Position Nom Son
𐤔 après R (rosh) Shin Σ après R (rhô) Sigma
𐤎 après N (nun) Semka Ξ après N (nu) Xi
𐤆 après W (wau) Zen Ζ après W (digamma) Zêta
𐤑 après P (pey) Sade Ϻ après P (pi) San ? >

Dans tous les cas, chaque dialecte tend à utiliser san ou sigma à l'exclusion de l'autre, et bien que les premiers abécédaires listent les deux lettres séparément à leur position alphabétique respective (san entre pi et koppa, sigma entre rhô et tau), les exemplaires ultérieurs au VIe siècle av. J.-C. tendent à ne lister que l'une d'entre elles.

Parmi les dialectes qui utilisent le sigma, celui-ci peut être écrit avec différents angles et lignes :

  •  (Arcadie, Argos, Béotie, Cnide, Délos, Égine, Ionie, Mégare, Paros, Rhodes)
  •  (Attique, Béotie, Cnide, Égine, Eubée, Ionie, Laconie, Naxos, Rhodes, Thessalie)
  •  (Laconie)

Les régions utilisant le san sont l'Achaïe, Corinthe, la Crète, Ithaque, Milos, Santorin, Sicyone et Tirynthe.

  1. Jeffery 1961, p. 25–27.
  2. Jeffery 1961, p. 33.
  3. Woodard 2006, p. 38.
  4. Woodard 2010, p. 33.
  5. a et b Kogan 2011, p. 69.
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées poinikastas

Évolution

La forme actuelle de la lettre provient de l'alphabet utilisé en Ionie, qui est progressivement adopté par le reste du monde grec antique (Athènes passe un décret formel pour son adoption officielle en 403 av. J.-C. ; son usage est commun dans les cités grecques avant le milieu du rhô et tau. Le san est progressivement abandonné : il est utilisé à Argos jusqu'à la fin du , à Sicyone jusque vers 500 av. J.-C., à Corinthe jusqu'à la première moitié du et en Crète encore quelque temps après. Sicyone conserve le signe comme emblème local sur ses pièces.

L'alphabet grec reste monocaméral pendant longtemps. Pendant l'époque hellénistique (, qui ne se rencontre pas dans les alphabets archaïques ; on la trouve également sur les pièces à partir du . L'onciale grecque, une graphie particulière créée à partir de la majuscule et de la cursive romaine, apparaît vers le IIIe siècle et adaptée à l'écriture à la plume. La minuscule grecque en dérive vers le IXe siècle. Pendant toute l'Antiquité tardive et l'époque byzantine, le sigma lunaire Ϲ est la forme standard de la lettre.

Pendant la Renaissance, les imprimeurs adoptent la forme minuscule pour les polices bas-de-casse, et modèlent les lettres capitales sur les formes des anciennes inscriptions, conduisant le grec à devenir bicaméral.

La forme finale du sigma apparaît progressivement entre les .

  1. a et b Jeffery 1961, p. 116.
  2. Jeffery 1961, p. 142.
  3. Thompson 1912, p. 108, 144.
  4. Jeffery 1961, p. 34.
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées parthia
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées nicholas

Dérivés

La ligature grecque stigma, Ϛ, dérive du sigma lunaire, C, et du tau, T.

L'alphabet étrusque est dérivé de l'alphabet grec employé en Eubée — alphabet que les Étrusques apprennent à Pithécusses (Ischia), près de Cumes. L'alphabet eubéen utilise une variante du sigma, , et cette forme est reprise par les Étrusques. L'alphabet latin descend directement de l'alphabet étrusque ; le sigma conduit ainsi à la lettre S.

La lettre additionnelle latine Ech (majuscule Ʃ, minuscule ʃ) dérive également du sigma.

Dans l'alphabet cyrillique, la forme lunaire du sigma donne naissance à la lettre es, С. Cette même forme lunaire conduit dans l'alphabet copte à la lettre sēmma ou sima, Ⲥ. Elle n'est en revanche pas à l'origine de la lettre C latine, laquelle dérive du G, provenant lui-même du gamma grec, Γ.

Codage

  • La majuscule Σ possède les codages suivants :
    • Unicode : U+03A3
    • Entité HTML : &Sigma;
    • TeX : \Sigma ;
    • DOS Greek : 145
    • DOS Greek-2 : 207
    • Windows-1253 : 211
  • La minuscule σ possède les codages suivants :
    • Unicode : U+x03C3
    • Entité HTML : &sigma; ς
    • TeX : \sigma ;
    • DOS Greek : 169
    • DOS Greek-2 : 236
    • Windows-1253 : 243
  • La forme finale ς possède les codages suivants :
    • Unicode : U+03F1
    • Entité HTML : &sigmaf;
    • TeX : \varsigma ;
    • DOS Greek : 170
    • DOS Greek-2 : 237
    • Windows-1253 : 242

Outre ces trois caractères, le standard Unicode définit les formes majuscules et minuscules du sigma lunaire Ϲ, ainsi que celles de ce qu'il nomme les signes d'appareil critiques, le sigma réfléchi Ͻ, le sigma pointé Ͼ et le sigma pointé réfléchi Ͽ. Un dernier symbole basé sur le sigma majuscule, le signe somme ∑, est défini au point U+2211 dans la table des opérateurs mathématiques.

Le tableau suivant recense les différents caractères Unicode utilisant le sigma :

Caractère Représentation Code Bloc Unicode Nom Unicode
Σ ΣU+03A3 U+03A3 Grec et copte Lettre majuscule grecque sigma
ς ςU+03C2 U+03C2 Grec et copte Lettre minuscule grecque sigma final
σ σU+03C3 U+03C3 Grec et copte Lettre minuscule grecque sigma
ϲ ϲU+03F2 U+03F2 Grec et copte Symbole grec sigma lunaire
ͻ ͻU+037B U+037B Grec et copte Symbole grec sigma lunaire minuscule réfléchi
ͼ ͼU+037C U+037C Grec et copte Symbole grec sigma lunaire minuscule pointé
ͽ ͽU+037D U+037D Grec et copte Symbole grec sigma lunaire minuscule pointé réfléchi
Ϲ ϹU+03F9 U+03F9 Grec et copte Symbole grec sigma lunaire majuscule
Ͻ ϽU+03FD U+03FD Grec et copte Symbole grec sigma lunaire majuscule réfléchi
Ͼ ϾU+03FE U+03FE Grec et copte Symbole grec sigma lunaire majuscule pointé
Ͽ ϿU+03FF U+03FF Grec et copte Symbole grec sigma lunaire majuscule pointé réfléchi
𝚺 𝚺U+1D6BA U+1D6BA Symboles mathématiques alphanumériques Majuscule mathématique grasse sigma
𝛓 𝛓U+1D6D3 U+1D6D3 Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique grasse sigma final
𝛔 𝛔U+1D6D4 U+1D6D4 Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique grasse sigma
𝛴 𝛴U+1D6F4 U+1D6F4 Symboles mathématiques alphanumériques Majuscule mathématique italique sigma
𝜍 𝜍U+1D70D U+1D70D Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique italique sigma final
𝜎 𝜎U+1D70E U+1D70E Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique italique sigma
𝜮 𝜮U+1D72E U+1D72E Symboles mathématiques alphanumériques Majuscule mathématique italique grasse sigma
𝝇 𝝇U+1D747 U+1D747 Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique italique grasse sigma final
𝝈 𝝈U+1D748 U+1D748 Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique italique grasse sigma
𝝨 𝝨U+1D768 U+1D768 Symboles mathématiques alphanumériques Majuscule mathématique grasse sans empattement sigma
𝞁 𝞁U+1D781 U+1D781 Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique grasse sans empattement sigma final
𝞂 𝞂U+1D782 U+1D782 Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique grasse sans empattement sigma
𝞢 𝞢U+1D7A2 U+1D7A2 Symboles mathématiques alphanumériques Majuscule mathématique italique grasse sans empattement sigma
𝞻 𝞻U+1D7BB U+1D7BB Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique italique grasse sans empattement sigma final
𝞼 𝞼U+1D7BC U+1D7BC Symboles mathématiques alphanumériques Minuscule mathématique italique grasse sans empattement sigma
  1. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées unicode_0370
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées unicode_2200
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Annexes

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Articles connexes

  • Écart type
  • Lettres grecques dans les sciences
  • San (lettre grecque)
  • Sampi
  • S (lettre)
  • Somme (arithmétique)
  • Lettres claudiennes

Bibliographie

  • (en) Lilian Hamilton Jeffery, The Local Scripts of Archaic Greece, Oxford, Clarendon,
  • Walter de Gruyter, , « Proto-Semitic Phonetics and Phonology »
  • (en) Edward M. Thompson, Introduction to Greek and Latin paleography, Oxford, Clarendon,
  • Routledge,
  • (en) Roger D. Woodard, A companion to the ancient Greek language, Oxford, Blackwell, , « Phoinikeia grammata: an alphabet for the Greek language »

Articles connexes

  • Écart type
  • Lettres grecques dans les sciences
  • San (lettre grecque)
  • Sampi
  • S (lettre)
  • Somme (arithmétique)
  • Lettres claudiennes

Bibliographie

  • (en) Lilian Hamilton Jeffery, The Local Scripts of Archaic Greece, Oxford, Clarendon,
  • Walter de Gruyter, , « Proto-Semitic Phonetics and Phonology »
  • (en) Edward M. Thompson, Introduction to Greek and Latin paleography, Oxford, Clarendon,
  • Routledge,
  • (en) Roger D. Woodard, A companion to the ancient Greek language, Oxford, Blackwell, , « Phoinikeia grammata: an alphabet for the Greek language »

Bibliographie

  • University of Chicago Press, , 320 ISBN , lire en ligne)
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Histoire

Origine

L'alphabet phénicien, dont dérive l'alphabet grec, provient peut-être de l'alphabet protosinaïtique, une écriture utilisée dans le Sinaï il y a plus de 3 500 ans, elle-même probablement dérivée de certains hiéroglyphes égyptiens. Il contient plusieurs consonnes sifflantes (apparentés à /s/) :

  • shin,  (correspondant probablement au son )
  • sade,  ()
  • samekh,  ()
  • zen,  ()

Concernant le shin, la lettre correspondante de l'alphabet sudarabique est , shin, correspondant à la lettre ሠ, çä, de l'alphasyllabaire guèze. Dans les alphabets sémitiques, la lettre phénicienne conduit au syriaque ܫ, à l'hébreu ש, à l'araméen 𐡔, à l'arabe ﺵ et au berbère ⵛ.

Le sade conduit quant à lui au sin sudarabique,  (correspondant lui-même au tsä guèze, ጸ), au ܨ syriaque, au צ hébreu, au 𐡑 araméen, au ﺹ arabe et au ⵚ berbère.

Alphabets archaïques

Alphabet grec peint sur la panse d'une coupe attique à figures noires. Le sigma possède une forme ressemblant à celle moderne.

L'alphabet grec dérive directement de l'alphabet phénicien à partir du alphabets grecs archaïques comportent toutefois deux lettres en concurrence pour noter le son  : le sigma et le san. On pense que ce doublon résulte d'une confusion lors de cette adoption, le phénicien disposant de plus de sons sifflants que le grec. Selon l'épigraphiste Lilian Jeffery, la distribution des lettres sifflantes en grec est due à une confusion entre les sons et les positions alphabétiques des quatre signes sifflants phéniciens : le sigma grec (Σ) prendrait la forme et la position du shin phénicien (), mais le nom et la valeur du Semka. Inversement, le xi grec (Ξ) aurait la forme et la position du Semka (), mais le nom et la valeur du shin. Le même échange se produirait entre les zen et sade phéniciens : le zêta grec recevrait la forme et la position du premier () et le nom et la valeur du deuxième, tandis que le san prendrait la forme approximative et la position du sade (), et ce qui pourrait être à l'origine la valeur du zen, c'est-à-dire un voisé. Toutefois, comme le voisé et le non voisé ne sont pas des phonèmes distincts en grec, le sigma et le san en arrivent à remplir essentiellement la même fonction. Les dialectes doriens qui conservent san au lieu de sigma pourraient toutefois avoir eu une telle prononciation de /s/.

Selon Roger Woodard, « san » serait le nom original de ce qui est actuellement connu comme « sigma » et correspondrait ainsi directement au shin phénicien. Le nom aurait été par la suite associé à une lettre locale alternative dont le nom original est inconnu. Le nom moderne « sigma » serait quant à lui une innovation grecque qui signifierait simplement « sifflement », sur la base du verbe σίζω (sízô, « siffler »). Woodard avance également que san pourrait noter le son .

Une réinterprétation moderne des valeurs des sifflantes du proto-sémitique, et donc du phénicien, pourrait rendre compte des valeurs des sifflantes grecques en ayant moins recours à une éventuelle « confusion ». Le shin aurait la valeur et serait donc la source de la valeur du sigma ; semka serait reconstruit en une consonne affriquée, , une meilleure correspondance pour le groupe plosif-fricatif du xi.

Le tableau suivant résume les différentes sifflantes du phénicien et du grec :

Phénicien Grec
Lettre Unicode Position Nom Son
(traditionnel)
Son
(Kogan)
Lettre Unicode Position Nom Son
𐤔 après R (rosh) Shin Σ après R (rhô) Sigma
𐤎 après N (nun) Semka Ξ après N (nu) Xi
𐤆 après W (wau) Zen Ζ après W (digamma) Zêta
𐤑 après P (pey) Sade Ϻ après P (pi) San ? >

Dans tous les cas, chaque dialecte tend à utiliser san ou sigma à l'exclusion de l'autre, et bien que les premiers abécédaires listent les deux lettres séparément à leur position alphabétique respective (san entre pi et koppa, sigma entre rhô et tau), les exemplaires ultérieurs au VIe siècle av. J.-C. tendent à ne lister que l'une d'entre elles.

Parmi les dialectes qui utilisent le sigma, celui-ci peut être écrit avec différents angles et lignes :

  •  (Arcadie, Argos, Béotie, Cnide, Délos, Égine, Ionie, Mégare, Paros, Rhodes)
  •  (Attique, Béotie, Cnide, Égine, Eubée, Ionie, Laconie, Naxos, Rhodes, Thessalie)
  •  (Laconie)

Les régions utilisant le san sont l'Achaïe, Corinthe, la Crète, Ithaque, Milos, Santorin, Sicyone et Tirynthe.

Évolution

La forme actuelle de la lettre provient de l'alphabet utilisé en Ionie, qui est progressivement adopté par le reste du monde grec antique (Athènes passe un décret formel pour son adoption officielle en 403 av. J.-C. ; son usage est commun dans les cités grecques avant le milieu du rhô et tau. Le san est progressivement abandonné : il est utilisé à Argos jusqu'à la fin du , à Sicyone jusque vers 500 av. J.-C., à Corinthe jusqu'à la première moitié du et en Crète encore quelque temps après. Sicyone conserve le signe comme emblème local sur ses pièces.

L'alphabet grec reste monocaméral pendant longtemps. Pendant l'époque hellénistique (, qui ne se rencontre pas dans les alphabets archaïques ; on la trouve également sur les pièces à partir du . L'onciale grecque, une graphie particulière créée à partir de la majuscule et de la cursive romaine, apparaît vers le IIIe siècle et adaptée à l'écriture à la plume. La minuscule grecque en dérive vers le IXe siècle. Pendant toute l'Antiquité tardive et l'époque byzantine, le sigma lunaire Ϲ est la forme standard de la lettre.

Pendant la Renaissance, les imprimeurs adoptent la forme minuscule pour les polices bas-de-casse, et modèlent les lettres capitales sur les formes des anciennes inscriptions, conduisant le grec à devenir bicaméral.

La forme finale du sigma apparaît progressivement entre les .

Dérivés

La ligature grecque stigma, Ϛ, dérive du sigma lunaire, C, et du tau, T.

L'alphabet étrusque est dérivé de l'alphabet grec employé en Eubée — alphabet que les Étrusques apprennent à Pithécusses (Ischia), près de Cumes. L'alphabet eubéen utilise une variante du sigma, , et cette forme est reprise par les Étrusques. L'alphabet latin descend directement de l'alphabet étrusque ; le sigma conduit ainsi à la lettre S.

La lettre additionnelle latine Ech (majuscule Ʃ, minuscule ʃ) dérive également du sigma.

Dans l'alphabet cyrillique, la forme lunaire du sigma donne naissance à la lettre es, С. Cette même forme lunaire conduit dans l'alphabet copte à la lettre sēmma ou sima, Ⲥ. Elle n'est en revanche pas à l'origine de la lettre C latine, laquelle dérive du G, provenant lui-même du gamma grec, Γ.

  1. Jeffery 1961, p. 25–27.
  2. Jeffery 1961, p. 33.
  3. Woodard 2006, p. 38.
  4. Woodard 2010, p. 33.
  5. a et b Kogan 2011, p. 69.
  6. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées poinikastas
  7. a et b Jeffery 1961, p. 116.
  8. Jeffery 1961, p. 142.
  9. Thompson 1912, p. 108, 144.
  10. Jeffery 1961, p. 34.
  11. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées parthia
  12. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n'a été fourni pour les références nommées nicholas

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Sigma dans la littérature

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19 autres localités pour Capiz — province

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