Eddy Mitchell

Photo de Mitchell, Eddy
Prénom : Eddy
Nom : Mitchell
Date de naissance : 03-07-1942
Lieu de naissance : Paris, France

Informations de Wikipedia
Eddy Mitchell

Claude Moine, dit Eddy Mitchell, est un chanteur, parolier et acteur français, né le 3 juillet 1942 dans le 9e arrondissement de Paris. Chanteur vedette du premier groupe de rock français, Les Chaussettes Noires, il connaît le succès dès 1961

En 1962, il commence une carrière solo, durant laquelle il alterne Rock 'n' roll, ballades ou country, en s'orientant, à la fin des années 1970, vers un style plus crooner, sans toutefois tourner le dos aux musiques rock et country qu'il affectionne. Le 5 septembre 2011, il donne sur la scène de l'Olympia la dernière représentation de sa tournée, annoncée comme sa dernière,, Ma dernière séance, en référence à La Dernière Séance, l’un de ses succès, mais également à La Dernière Séance, émission de télévision qu'il a présentée pendant dix-sept ans

Cinq ans et deux nouveaux albums plus tard, il remonte sur scène pour une série de concerts au Palais des Sports de Paris

Entre 2014 et 2017, il forme avec Johnny Hallyday et Jacques Dutronc le trio Les Vieilles Canailles.

Biographie

Enfance et adolescence

Claude Moine naît dans le et grandit dans un milieu modeste dans le quartier du haut Belleville ; sa mère est employée de banque et son père, Robert Moine, travaille à la Société des transports en commun de la région parisienne.

Adolescent, il se passionne très vite pour le rock 'n' roll et rêve de le chanter. En 1958, il assiste à l'Olympia de Paris à une représentation de Bill Haley and the Comets, découvert quelques années plus tôt, au cinéma avec le film Graine de violence et la chanson Rock Around the Clock qu'interprète l'Américain. Il apprécie également Gene Vincent, le « mauvais garçon » du rock américain qui est le déclencheur de sa vocation pour la chanson. Si son père ne fait rien pour encourager la nouvelle passion de son fils, il ne s'y oppose pas non plus. Son père n'aime pas la musique mais le cinéma, où il va deux fois chaque après-midi et emmène souvent avec lui son fils après l'école.

Comme lui, Claude se passionne pour le cinéma américain, notamment le western, qu'il aime « sous toutes ses formes » et s'intéresse donc à la bande dessinée, notamment au Belge Jijé et son personnage Jerry Spring. Il tente même de devenir dessinateur et, après un refus du magazine Coq hardi, deux de ses dessins humoristiques sont publiés dans le magazine Risque-Tout,,.

Débuts - Claude Moine devient Eddy Mitchell

Eddy Mitchell en 1962. Photo d'identité Sacem.

Claude Moine exerce plusieurs petits métiers, notamment coursier dans une agence du Crédit Lyonnais située à proximité du Golf-Drouot, où il passe régulièrement ses après-midis à écouter des disques américains. À quelques pas de là, le , il chante en amateur pour les employés du Crédit lyonnais, où il est présenté comme un « artiste fantaisiste » ; c'est sa première prestation scénique.

À la fin des années 1950, il commence à se produire dans des bals en interprétant les hits du moment.

C'est alors la formation de son groupe, d'abord brièvement appelé Eddy Dane et les Danners, puis Les Five Rocks transformé en Les Cinq Rocks. Ils se produisent régulièrement sur scène, en particulier dans le « temple du rock », le Golf-Drouot à Paris.

« Pour faire du rock'n'roll, il faut faire américain » pense-t-il. Aussi Claude Moine fait le choix d'Eddy comme prénom de scène, en référence à Eddie Constantine et Moine devient Mitchell, « parce que ça sonne américain ». L'hypothèse est avancée qu'il y aurait « inconsciemment un clin d'œil au nom de son acteur préféré Robert Mitchum ». Maurice Achard soutient que c'est Jean Fernandez qui est l'auteur du pseudonyme.

Il est surnommé « Schmoll » par ses proches, un surnom repris affectueusement par le public. Appréciant les expressions américaines et étant de grande taille par rapport à ses amis, il avait coutume de les appeler familièrement « Small » (« petit ») prononcée avec l'accent français, cette expression donnera naissance au célèbre surnom[réf. nécessaire].

Débuts professionnels - Les Chaussettes Noires (1961-1963)

Les Chaussettes noires en 1962.

Après les débuts prometteurs de son ami Johnny Hallyday, Eddy Mitchell décide de tenter sa chance auprès des maisons de disques. En feuilletant l'annuaire, il tombe sur la première : Barclay, ce sera la bonne.

En novembre 1960, les Five Rocks ont rendez-vous aux studios Hoche, où ils sont auditionnés par Jean Fernandez et Henri Marchal, bientôt rejoints par Eddie Barclay. Un contrat de trois ans est signé (par les parents car tous sont mineurs) et le , le groupe est en studio d'enregistrement.

En janvier 1961 sort leur premier disque. À son insu, le groupe Les Five Rocks est renommé Les Chaussettes Noires par Eddie Barclay, qui a conclu un accord promotionnel avec les chaussettes Stemm.

C'est le début du succès pour la formation, considérée (chronologiquement), comme le premier groupe de rock en France,.

Quelque temps après la sortie de leur premier super 45 tours, Les Chaussettes Noires participent au premier festival international de rock organisé au Palais des Sports de Paris le . Le 18 juin, toujours au Palais des Sports, a lieu le deuxième festival de rock où cette fois ils sont programmés en vedette. La veille, Eddy Mitchell s'est marié avec Françoise Lavit.

Au total, l'année 1961 voit la sortie de six 45 tours des Chaussettes Noires, qui atteignent ainsi les 2 millions de disques vendus, dont 800 000 avec le seul titre Daniela, qui s’est placé numéro 1 des ventes.

Années de transition (1962-1963)

Le 2 janvier 1962, Eddy Mitchell passe devant le conseil de révision à fort neuf de Vincennes, qui le déclare apte au service militaire[réf. nécessaire].

Le

Militaire, le chanteur se produit sur scène, parfois avec tout ou partie des Chaussettes Noires (les indisponibilités des musiciens du groupe, pour cause d'obligations militaires, commencent à être fréquentes), mais également en soliste. Ainsi à Juan-les-Pins, durant l'été 1962, Eddy Mitchell est accompagné par Les Fantômes. En février 1963, Vic Laurens, qui vient de quitter les Vautours, est sollicité par le groupe pour remplacer son frère Tony, malade, pour une tournée d'un mois en Algérie. En mars 1963, se produisant en banlieue parisienne, Eddy est accompagné par Jean Veidly, bassiste du groupe les Pirates, qui remplace Aldo Martinez au sein des Chaussettes pour une ou deux soirées.

En 1963, Eddy Mitchell enregistre cinq titres avec les Chaussettes et une trentaine sous son nom. S'il revient au rock avec son EP, en revanche la sortie en septembre de son premier album solo Voici Eddy... c'était le soldat Mitchell rompt avec le son brut des Chaussettes Noires. Libéré de ses obligations militaires fin août, il va en octobre à Londres enregistrer un deuxième album solo avec le London All Star de Big Jim Sullivan : Eddy in London qui sort en décembre.

Désirant faire « cavalier seul », sa séparation officielle avec son groupe a lieu le à Lyon à l'issue d'un dernier gala. À la suite de sa rupture avec les Chaussettes Noires, deux d'entre eux, William Benaïm et Tony d'Arpa, lui intentent un procès pour rupture de contrat (Tony, qui a quitté le groupe en novembre 1963, avant Eddy, se désolidarise très vite de William, désireux de garder de bonnes relations avec lui). Eddy Mitchell fera appel du jugement rendu en première instance en faveur de William et gagnera ce procès en deuxième instance, au terme d'une longue procédure qui prendra fin en 1968.

Carrière solo (1964-1969)

Avec la publication de ses deux premiers albums en solo, Eddy Mitchell démontre qu'il a musicalement évolué vers d'autres courants musicaux en élargissant son répertoire et son registre vocal, mais qu'il n'en demeure pas moins rockeur. Si besoin était, en guise de confirmation, le second album porte le sous-titre : « Eddy chante 12 R'n'R' Classics ».

Rockeur certes côté musique, car pour ce qui est du look et de l'attitude, là aussi les changements sont visibles. Il arbore — pochettes de disques à l'appui — des costumes sombres, chemises et cravates. Le jeu de scène se modifie aussi. Rien n'est négligé pour conquérir, aussi, un public adulte : « Je pense toucher un public qui aime la variété en général. Quand je suis passé avec Johnny, les gens m'écoutaient dans un silence religieux alors que pour Johnny, ils réagissent différemment. Ce que fait Johnny, je le faisais, (...), car je le ressentais. Mais je ne ressens plus le besoin de me mettre à genoux sur scène, et si j'essayais, ça ne passerait pas. ».

Il confirme avec la publication de deux nouveaux albums Panorama et Toute la ville en parle... Eddy est formidable. Le premier met Chuck Berry à l'honneur avec cinq adaptations et le second contient ses deux premiers véritables tubes depuis ses débuts en solo, Fauché repris de Ray Charles et Toujours un coin qui me rappelle qui s'affirmera durablement comme l'un de ses plus grands succès. En cette année 1964 et pour la seconde fois, il est classé par les lecteurs de Salut les copains en Claude François et Richard Anthony. Côté scènes, il est parfois accompagné par d'anciens membres des Chaussettes Noires ou des Fantômes, ou encore des Cyclones avec à la guitare, durant quelques mois, Jacques Dutronc.

En 1965, Eddy Mitchell sort l'album Du rock 'n' roll au rhythm 'n' blues qui (comme l'indique son titre), marque une évolution du chanteur vers ce style de musique. À la même période, découvrant Otis Redding et James Brown, il fait également quelques incursions dans la musique soul. Le guitariste Jimmy Page et le batteur Bobby Graham participent aux sessions d'enregistrement à Londres et jouent également sur l'opus suivant Perspective 66.

Eddy Mitchell figure sur la "photo du siècle" prise en avril 1966 par Jean-Marie Périer, qui réunit 46 vedettes françaises du "yéyé".

Malgré d'incontestables succès, notamment les ballades J'ai oublié de l'oublier et Alice, ou encore les rocks S'il n'en reste qu'un et Société anonyme [...], en cette fin de décennie sa carrière est à la peine ; Mai 1968 change la donne et de nouveaux venus dans la chanson s'imposent, les albums Sept colts pour Schmoll (1968) et Mitchellville (1969) connaissent un succès mitigés. Débute alors pour lui une lente traversée du désert.

Les années 1970

Ce début de décennie est difficile pour Eddy Mitchell. Le succès est un peu moins probant, le chanteur se cherche et se perd dans différents styles musicaux, livrant alors une succession d'albums qui connaissent un succès confidentiel : Rock 'n' Roll (1971) aux influences très marquées par Creedence Clearwater Revival. Michel Polnareff participe au titre Pneumonie Rock et Boogie Woogie toux ; on note aussi la présence aux percussions de l'ex-Chaussettes Noires Gilbert Bastelica. Zig-zag (1972) confirme l'errance musicale du chanteur ; le disque oscille entre hard rock (Le vaudou), Bossa nova (Stop), rhythm and blues (Cash), pop (La nuit des maudits), Tamla Sound (Le jeu) et la variété (C'est facile), le tout ficelé avec Magma et le groupe Zoo. Cette même année (1972), il enregistre un second album, Dieu bénisse le rock'n'roll, bien mal nommé, car de rock 'n' roll il est ici peu question (tout au plus une chanson qui donne son titre à l'album). L'histoire se répète avec l'album Ketchup électrique (1973), (contenant Superstition, reprise de Stevie Wonder). Pas ou peu de titres marquants en ces années. Lucide sur cette période, il évoque ses « hauts et ses bas » dans la chanson Cash, issue de l'album Zig-zag : « Ma carrière est en dents de scie, des succès, parfois l'oubli, mais je n'ai rien à me reprocher, car j'ai toujours chanté avec sincérité ».

Alors que les rééditions des albums des Chaussettes Noires sont des succès, au point que la maison de disques Barclay lui propose de reformer le groupe, le chanteur anime alors l'émission radio En attendant que ça passe sur France Inter et décline l'offre.

La reconquête du public pour le chanteur passe par un retour au rock'n'roll et pour ce faire, sur une idée de son manager Jean Fernandez, il voyage jusqu'à Nashville, où à partir de 1974, il va régulièrement enregistrer dans la capitale du rock et de la musique country. Le succès revient avec les opus Rocking in Nashville (1974), Made in USA (1975) et surtout Sur la route de Memphis (1976) et La Dernière Séance (1977), qui comprennent nombre d'adaptations de pionniers du rock : Chuck Berry (Bye bye Johnny B. Good), À crédit en stéréo, C'est un rocker, C'est la vie mon chéri (1974), Une terre promise (1975) / Little Richard Hey Miss Ann (1976) / Gene Vincent C'est un piège (1974) etc. Avec cette série d'albums, le chanteur trouve un second souffle et revient durablement au premier plan grâce à de nombreux tubes dont Sur la route de Memphis et La dernière séance qui lui valent plusieurs disques d'or. Fort de ce succès qui ne se démentira plus, il persévère et développe un style country rock qui lui vaut de francs succès, comme avec les chansons Il ne rentre pas ce soir (1978) ou Tu peux préparer le café noir (1979).

Les années 1980-1990

Eddy Mitchell s'oriente de plus en plus vers le style crooner, livrant ainsi quelques-unes de ses plus grandes chansons : Couleur menthe à l'eau (1980), Pauvre baby doll (1981), Le Cimetière des éléphants (1982), La Peau d'une autre (1987), 18 ans demain (1993). Il n'abandonne pas pour autant totalement le Rock 'n' roll, et y revient plus épisodiquement, avec réussite, en témoignent les succès de Nashville ou Belleville (1984) ou encore Lèche-bottes Blues (1989).

Affiche des concerts d'Eddy Mitchell fin 1993-début 1994 à Paris.

Durant les années 1980 et depuis lors, il se produit régulièrement sur scène à Paris mais aussi en province, a contrario des années 1970 durant lesquelles les tournées du chanteur se firent plus rares. En 1993 et 1994, dans le cadre d'une même tournée, il se produit dans quatre salles différentes à Paris, présentant dans chaque lieu un concept musical différent : Big Band au Casino de Paris (du 14 au 18 décembre 1993), Country-Rock à l'Olympia (du 4 au 9 janvier), au Zénith (8 au 12 février), et enfin le 29 mars 1994 à Bercy qui compile les trois programmes en un tour de chant de cinq heures.

En décembre 1990, son concert en faveur des soldats français en Arabie saoudite lors de la guerre du Golfe est interdit par les autorités saoudiennes, ce qui inspirera la sculpture de Jean-Yves Lechevallier : Aile entravée (harpe et fils de fer barbelés)[réf. nécessaire].

Les années 2000

Eddy Mitchell en concert à Lyon, tournée Come Back du .

Le , lors de l'émission Sept à huit sur TF1, Eddy Mitchell annonce : « Ma tournée en 2010-2011 sera la dernière que j'effectuerai ».

En marge de la sortie le de son nouvel album, Come Back, la cinquième chaîne de télévision diffuse, le , un reportage sur le chanteur. Document d'une heure environ de Xavier Villetard, Mitchell parle essentiellement de sa jeunesse dans le quartier de Belleville et de ses débuts. Cette époque l'a profondément marqué, ses passions d'adulte étant déjà présentes à Belleville : la musique avec la découverte du rock'n'roll et son premier disque, offert par sa mère : Bill Haley dans Rock around the clock ; le cinéma qui le conduira à jouer dans plusieurs films et à animer l'émission La Dernière Séance ; la bande dessinée où il s'est essayé avant de préférer la chanson et dont il possède une belle collection de planches et d'originaux ; les États-Unis où, de Memphis à Los Angeles, il enregistrera nombre de ses albums.

Les années 2010

Eddy Mitchell en 2014.

L’ultime tournée d’Eddy Mitchell, intitulée Ma dernière séance, débute en  ; elle compte une centaine de dates à travers la France, la Suisse et la Belgique et fait étape au Palais des Sports de Paris en avril 2011. cette dernière tournée s'achève, là où elle a commencé,, à l'Olympia de Paris en septembre 2011, par trois ultimes représentations. La dernière a lieu le , au terme de laquelle il lance au public qui ne quitte pas la salle après le dernier rappel « Faut rentrer maintenant, c'est fini. Repos. Et vous pouvez fumer ».

Enregistré en mai, à Los Angeles, Héros son nouvel album sort le .

Le , pour les 50 ans de la maison de Radio-France, qu'il a connue à ses débuts, il participe au concert exceptionnel donné pour l'occasion.

En 2014, il partage l'affiche avec Johnny Hallyday dans le film de Claude Lelouch Salaud on t'aime. En novembre de cette même année, il est sur la scène de Bercy avec Jacques Dutronc et Johnny pour le spectacle des Vieilles Canailles.

Le , sort son trente sixième album studio, nommé Big Band. En mars 2016, accompagné par un big band de dix-sept musiciens, il retrouve la scène et son public sur la scène du Palais des Sports de Paris pour treize représentations, du 15 mars au 3 avril.

En juin et juillet 2017, Les Vieilles Canailles sont en tournée en France, Belgique et Suisse, pour 17 représentations, dont deux à Bercy. En novembre, sort un nouvel album nommé La Même Tribu, volume 1. La Même Tribu, volume 2 parait en mai 2018. Avec ces . Les pochettes des deux albums sont illustrées par Ralph Meyer,.

Les années 2020

Le 2021, Eddy Mitchell sort un nouvel album studio Country Rock, sous le label Polydor Universal.

Eddy Michell publie aux Éditions Le Cherche Midi Autobiographie en novembre 2024. Ce même mois, le 29, sort son quarantième album studio, Amigos, enregistré au studio ICP à Bruxelles. Des artistes tels que William Sheller, Alain Chamfort, Pascal Obispo, Sanseverino ont collaboré au disque en tant que compositeur, ainsi qu'Alain et Pierre Souchon qui ont écrit deux chansons,. Quelques jours plus tard, le chanteur annonce pour l'été 2025, une série de concerts, en France, dans plusieurs festivals, accompagné par un big bang conduit par Michel Gaucher,. Le 25 mars, il annonce l'annulation de sa tournée pour des raisons de santé.

Vie privée

Famille

Le , Eddy Mitchell épouse Françoise Lavit ; ils ont deux enfants, Eddy, né en 1962, et Marilyne, née en 1965. Le couple se sépare le .

Le , il se marie avec Muriel Bailleul avec qui il a une fille, Pamela, née en 1982, dont son ami Johnny Hallyday est le parrain.

Opinions politiques

Abstentionniste de longue date, en 2024, l'artiste déclare voter pour faire « barrage » à l'extrême droite face à la montée du Rassemblement national dans « les résultats des élections françaises ».

  1. «  », sur musee.sacem.fr (consulté le ).
  2. Rock'n'Paris 1956-1965 - Johnny, Eddy, Dick... et les autres, 2019, Éditions Parigramme, page 13, citation : « Ce film avant-gardiste, se souvient Eddy Mitchell, dénonçait les carences du système éducatif et l'abandon d'une partie de la jeunesse. [...] Et surtout, le générique n'était autre que Rock Around the Clock par Bill Haley et ses Comets ! Ce fut une telle claque... »
  3. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, pages 14, 15, citation : « Le père Moine ne fera rien pour encourager cet engouement (pour le rock and roll). Mais rien non plus pour s'y opposer ! [...] Le père d'Eddy [...], va deux fois au cinéma chaque après-midi. Et inévitablement, dès que son gamin sort de l'école, il l'amène avec lui. C'est ainsi que, très tôt, Eddy s'éveille aux deux arts qui vont justifier son existence : le cinéma et le rock'n'roll. [...] Âgé de quinze ans, Claude assiste à un concert de Bill Haley and the Comets. Mais il vénère également Gene Vincent. Immédiatement l'envie de chanter le démange. [...] ».
  4. Préface du volume 2 de Jerry Spring : l'intégrale en noir et blanc, édition Dupuis, 2010. « Le chanteur Eddy Mitchell, amoureux du western sous toutes ses formes, est, lui aussi, un admirateur de Jijé et de Jerry Spring. », p.12.
  5. « Risque-Tout », tropbath.canalblog.com (consulté le 22 décembre 2017).
  6. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 9.
  7. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 21, citation : « [...] Il se produit dans les bals, bien obligé d'interpréter les succès à la mode. Mais patience son heure viendra. ».
  8. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 16, 17, 18.
  9. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 17-18.
  10. Maurice Achard, Dactylo rock, le roman vrai des Chaussettes Noires, 1994, Éditions Flammarion.
  11. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 19, citation : « L'année 1960 est [...], décisive pour la carrière d'Eddy Mitchell [...], (Johnny vient de sortir ses premiers disques et ça marche fort) », il entreprend de démarcher une à une les compagnies discographiques parisiennes. La première sera la bonne ! Le choix de Barclay n'est pas stratégique [...]. C'est tout bonnement parce que Barclay est en première position par ordre alphabétique dans l'annuaire !
  12. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 19.
  13. Daniel Lesueur L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 21, citation : « Le jour J, pour les Five Rocks, c'est celui du premier passage radio de leur premier disque. C'est Europe 1 qui est dans le coup, a prévenu Barclay. [...], les jeunes gens sont à l'écoute [...]. Leur surprise n'aura d'égale que leur indignation : [...], on annonce les Chaussettes Noires et non pas les Fives Rocks. Sans les informer, leur compagnie discographique, en accord avec Lucien Morisse, [...], a négocié un partenariat avec les chaussettes Stemm. ».
  14. Livret du CD Les 5 rocks, auteurs Maurice Achard, Jacques Leblanc, label Big Beat, Ref. BBR 00070, citation : « À jamais inscrit dans l'histoire comme le premier groupe de rock français, Les Chaussettes noires débutent... » (Jacques Leblanc).
  15. «  », sur larousse.fr (consulté le ).
  16. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 22.
  17. «  », sur RFI Musique, (consulté le )
  18. AlloCine, «  », sur AlloCiné (consulté le )
  19. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 36.
  20. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 35.
  21. L'Argus Eddy Mitchell discographie et cotations, Daniel Lesueur, Éditions Alternatives, 2004, p. 48, 49.
  22. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 50, 51.
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  24. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discograhie et cotations, 2004, Éditions Alternatives, page 56.
  25. Daniel Lesueur, L'Argus Eddy Mitchell, Éditions Alternatives, 2004, p. 53.
  26. «  », sur France Bleu (consulté le )
  27. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Editions Alternatives, page 69, citation : « "Le creux de la vague... et comment y résister : Nul n'est insensible et surtout pas les maisons de disques, à la demande du public qui, [...], exprime son désintérêt envers un artiste. Mai 68 est passé par là. De nouveaux noms s'imposent [...]. Eddy Mitchell, comme beaucoup, est passé par cette douloureuse épreuve. Après toute une brochette d'excellents albums, [...], il aura du mal à se maintenir au top. 7 Colts pour Schmoll et Mitchellville, [...], se vendront médiocrement. »
  28. , INA.fr (consulté le 22 décembre 2017).
  29. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/08/01011-20091108FILWWW00192-eddy-mitchell-derniere-tournee-en-2010.php / consulté le 28 décembre 2020.
  30. Voir le reportage de Télérama : « Empreintes - Eddy Mitchell », Télérama.fr, 6 avril 2013.
  31. « La dernière séance d'Eddy Mitchell », Olivier Nuc, Le Figaro.fr, 18 octobre 2010.
  32. « Eddy Mitchell : La classe ultime pour de merveilleux adieux », Pure People.com, 6 septembre 2011.
  33. « La Maison de la radio fête ses 50 ans », Radio France.fr (consulté le 22 décembre 2017).
  34. « Les Vieilles Canailles les 5, 6, 7, 8, 9 et 10 novembre 2014 à Paris Bercy », hallyday.com (consulté le 22 septembre 2017).
  35. « Eddy Mitchell revisite sa brillante carrière au Palais des sports avec un big band de jazz », Sylvain Zimmermann, RTL.fr, 16 mars 2016.
  36. « On était au concert d'Eddy Mitchell au Palais des Sports », Emmanuel Marolle, Le Parisien.fr, 15 mars 2016.
  37. « Les Vieilles Canailles », hallyday.com (consulté le 22 septembre 2017).
  38. http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/la-meme-tribu-eddy-mitchell-entre-amis-10-11-2017-7384182.php / consulté le 2 janvier 2018.
  39. «  », sur 24 heures (consulté le ).
  40. « Eddy Mitchell et Ralph Meyer, duel au micro », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. https://www.lamontagne.fr/paris-75000/loisirs/country-rock-le-39eme-et-tres-personnel-album-de-l-infatigable-eddy-mitchell_14049757/ consulté le 12 octobre 2024.
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  44. https://www.nostalgie.fr/artistes/eddy-mitchell/actus/eddy-mitchell-bien-accompagne-dans-son-nouvel-album-amigos-70250306 / consulté le 11 décembre 2024.
  45. https://www.nostalgie.fr/artistes/eddy-mitchell/actus/eddy-mitchell-annonce-une-serie-de-concerts-cet-ete-70250318 / consulté le 11 décembre 2024.
  46. https://www.lefigaro.fr/musique/eddy-mitchell-de-retour-sur-scene-assurera-l-ouverture-des-francofolies-20241210 / consulté le 11 décembre 2024.
  47. «  »
  48. https://www.rtl.fr/culture/medias-people/heritage-de-johnny-hallyday-eddy-mitchell-soutient-laura-smet-sa-filleule-7792293483 / consulté le 10 septembre 2018.
  49. Eddy Mitchell révèle pourquoi il vote contre le Rassemblement National : ”Je suis contre tous ces gens-là”


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Distinctions

Décorations

  • Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2019)  ; officier (2003) ; chevalier (1986)

Récompenses

Musique

  • Victoires de la musique 1992 : victoire du concert de l'année pour Eddy Mitchell au Casino de Paris
  • Victoires de la musique 1994 : victoire du meilleur album de l'année pour Rio Grande
  • Victoires de la musique 1995 : victoire du concert de l'année pour Eddy Mitchell à Bercy, au Casino de Paris, à l'Olympia et au Zénith
  • Victoires de la musique 1997 : victoire du meilleur album de l'année pour Mr. Eddy
  • Victoires de la musique 2011 : victoire du concert de l'année pour Ma dernière séance à l'Olympia et en tournée

Cinéma

  • 1996 : César du meilleur acteur dans un second rôle pour Le Bonheur est dans le pré d'Étienne Chatiliez.

Eddy Mitchell a précédemment été nommé dans cette catégorie, en 1982 pour Coup de torchon de Bertrand Tavernier.

  1. Arrêté du 16 septembre 2019 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.

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    Document créé le 01/05/2020, dernière modification le 14/04/2025
    Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/personne/mitchell-eddy.html

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