L'Hay-les-Roses

Flag L'Hay-les-Roses

L'Haÿ-les-Roses (/laj lɛ ʁoz/) est une commune située dans la région Île-de-France, en France, dans la proche banlieue sud de Paris, à environ 5 km de la porte de Gentilly. Devenue sous-préfecture en 1972, la ville est ainsi un chef-lieu d'arrondissement du Val-de-Marne.

L'Hay-les-Roses couvre une superficie de 3,9  km2 avec une population de 31 647i habitants (2020), soit densité de 8 114,62i habitants par Km2.
Gentilé : L'habitant(e) de L'Hay-les-Roses s'appelle un(e) L'Haÿssien(ne).

Régime politique : Commune urbaine

Localisation

Carte du monde

L'Hay-les-Roses : descriptif

Ses habitants sont appelés les L'Haÿssiens.

La devise de L'Haÿ-les-Roses est « In Pace Bellisque Resplendei », c’est-à-dire « Se distingue dans la paix comme dans la guerre ».

Elle synthétise l'histoire communale : la guerre de 1870 et le renom fourni par la Roseraie.

Toponymie

L'Haÿ-les-Roses est l'une des quatre communes françaises comportant un y tréma dans leur nom (avec Moÿ-de-l'Aisne, Faÿ-lès-Nemours et Aÿ-Champagne).

Le toponyme vient d'un nom de domaine gallo-roman Laiacum (795), Lagiacum (829) « domaine de Laius », qui évolue régulièrement en Lay /laj/ puis est écrit L'Haÿ avec déglutination d'un article inexactement supposé.

C'est en 1914 que L'Haÿ obtient de devenir « L'Haÿ-les-Roses », honorant ainsi la notoriété de sa roseraie créée par Jules Gravereaux entre 1892 et 1894. Après vote du conseil municipal en date du  (qui dénonce une homophonie avec la commune de Lagny, distante d'une cinquantaine de kilomètres, qui deviendra Lagny-sur-Marne en 1971), un décret présidentiel est signé le . Le président Raymond Poincaré et Jules Gravereaux étaient amis, ce qui fait qu'on ne sait pas qui du maire, du rhodologue ou du président a eu l'initiative de ce changement de nom, qui intervient pour le vingtième anniversaire de la roseraie. Le délai entre la décision du conseil municipal et le décret peut être expliqué par le fait que les rosiers florissant en mai, l'événement aurait été organisé début mai. Raymond Poincaré en fit également sa demeure en 1921 qu'il conserva jusqu´à son décès.

Histoire

Origines

Le plus ancien document concernant les terres de Laiacum est une charte de Charlemagne datée de 798 et affirmant les droits de l’Église de Paris sur ce lieu. La légende ecclésiastique locale affirme que ces droits remonteraient à Clovis Ier, roi des Francs converti au christianisme après la fin de l’Empire romain d'Occident. Clovis aurait distribué une partie importante des terres de l’actuelle banlieue parisienne, dont le domaine de Laiacum, à l’Église de Paris.

Sous Inchad (810-831), successeur d'Erchanrade Ier, eut lieu le  le huitième concile de Paris où il fut décidé que Lay dépendrait de Saint-Germain-des-Prés.

L’expansion en France du domaine royal au détriment des pouvoirs nobiliaires et ecclésiastiques empêche ceux-ci de constituer des États comme dans le « Saint-Empire » germanique et, au xiie siècle, Lay passe du domaine de l’Église à celui du Roi. Au cours des siècles, le petit village de Lay se développe à partir de la rue des Tournelles, la plus ancienne de la commune. Les rois de France y font parfois escale lors de leurs fréquents voyages entre Paris et Orléans (leur nuitées étant à Dourdan et Étampes).

Époque moderne

L'édit du  réunit en une seule municipalité les paroisses de Chevilly et Lay. Le , un cahier de doléances commun est rédigé pour les deux paroisses. Si la loi du  crée les communes, ce n’est que le  que les deux anciennes paroisses sont érigées en communes distinctes.

Durant le siège de Paris et plus particulièrement le , l'Haÿ sera l'enjeu d'un combat de diversion dans le cadre de la grande attaque de Champigny.

Le , Nestor Makhno réunit un congrès international anarchiste dans la ville. L'ensemble des participants sera arrêté par la police.

La commune participe à l'essor industriel de la région parisienne en développant de petites fabriques liées à la nature argileuse de son sol : plâtrières, carrières et briquèteries qui employèrent plusieurs centaines de personnes jusque dans les années 1950. Durant les « Trente Glorieuses », elle voit s'élever, notamment sur le plateau du Longboyau, des cités ouvrières dévolues principalement aux employés des PTT, comme dans la commune voisine de Chevilly.

En 2005, la commune est le théâtre de l'incendie criminel d'une tour HLM, qui fit 18 morts dans la nuit du 3 au .

Le , la commune attire l'attention des médias français et internationaux (jusqu'en Nouvelle-Zélande) lors des émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk avec l'attaque du domicile du maire Vincent Jeanbrun.

Source: Wikipedia ()

L'Hay-les-Roses dans la bande dessinée

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 29/04/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-836/37077.html

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