Marzan

Localisation

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Marzan : descriptif

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Marzan

Marzan [maʁzɑ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Cette ancienne paroisse agricole et rurale doit à sa situation de carrefour sur la voie fluviale de la Vilaine, et aux passages des voies terrestres, d'avoir eu un passé mouvementé depuis que l'homme remonte les fleuves, les traverse et protège ces lieux

En 1945, elle fait face à la frontière ouest de la poche allemande de Saint-Nazaire

Au XXIe siècle, deux ponts et un axe routier rapide réduisent les temps de transport et favorisent l'installation d'habitants qui travaillent dans des communes plus importantes.

Toponymie

En 895, le cartulaire de l'abbaye de Redon, mentionne Marsin », Marsen en 1427 ; Marzen en 1427, 1448, 1464, 1481, et en 1514. L'écriture actuelle de Marzan apparaît en 1536.

Le nom de Marzan vient, peut-être de Martin, Martin est prononcé Marzhin (marzine), en breton. Ou est formé du breton arzh, qui signifie ours en français. Le fait que le patron de la paroisse « Saint-Martin de Vertou » soit accompagné d'un ours, selon l'hagiographie bretonne, justifie cette hypothèse.

Géographie

Situation

Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Communes limitrophes de Marzan
Noyal-Muzillac Le Guerno Péaule
Marzan Nivillac
Arzal Férel La Roche-Bernard

Marzan, située au sud-est du département du Morbihan, est la seule commune du canton de La Roche-Bernard sur la rive droite de la Vilaine. Les communes les plus proches sont La Roche-Bernard et Nivillac sur la rive gauche, Arzal au sud et Péaule au nord, sur la même rive. Son territoire est bordé, au sud et à l'est, par la vallée de la Vilaine. La vallée du fleuve y est encaissée : les versants, du côté de Marzan, ont un dénivelé de 40 à 50 m. La route nationale 165, de Nantes à Brest, traverse la commune d'est en ouest, elle franchit la Vilaine par le pont du Morbihan, inauguré en 1995.

Les limites de la paroisse ont sans doute été fixées en grande partie par des éléments naturels ; celle avec Péaule suit avec quelques variantes l'étier de Marzan, puis le ruisseau de Marzan avant d'obliquer vers le nord en suivant le ruisseau de Kerhouarn. Avec la commune du Guerno, établie en 1805, elle suit depuis la Hutte à la Rose jusqu'à Casprais le ruisseau qui se jette dans celui de Marzan à Trevalvy. Ensuite les correspondances sont moins nettes, sans doute la ligne de partage des eaux entre le bassin du Saint-Eloi et celui de la Vilaine a-t-il servi de guide avant de rejoindre brièvement, entre Queldan et Le Cosquer, le tracé du ruisseau qui se jette dans la Vilaine entre Belléan et L'Isle ; enfin elle rejoint l'ancienne voie romaine séparant les territoires de Marzan et Arzal.

Les altitudes les plus élevées se situent au nord de la commune suivant une ligne de crête depuis le moulin de Kertouard (82 m), passe par les anciens moulins de Kermourio (74 m) et rejoint le nord de Kergorden (73 m dans le Bois-des-moines). Elle est bordée au nord par le ruisseau de Marzan qui s'encaisse progressivement avant de se jeter dans la Vilaine en passant par le moulin de Craslon et celui de Marzan.

Géographie historique

La Vilaine a longtemps formé une limite et Marzan, jusqu'en 1789, s'est trouvée en situation de frontière à l'est :

  • du territoire des Vénètes sous les Gaulois et les Celtes, puis de la cité des Vénètes à l'époque gallo-romaine ;
  • du pays vannetais ou plus précisément du Haut-vannetais à partir du VIe siècle, territoire longtemps disputé entre les Francs et les Bretons ;
  • du Broërec après l'expansion des Bretons vers l'est au IXe siècle. Marzan se trouve alors proche de la frontière entre le pays bretonnant et le pays gallo et le breton y est parlé jusqu'au début du XIXe siècle ;
  • du diocèse de Vannes.

Dans l'État ducal, puis royal, Marzan relevait, pour la justice, du présidial et de la sénéchaussée de Vannes et pour l'administration, de la subdélégation de la Roche-Bernard établie au XVIIIe siècle dans le cadre de la nouvelle généralité de Bretagne.

Un lieu de passage

Pendant des siècles le franchissement de la Vilaine a été assuré par deux bacs.

Le plus ancien, au passage de l'Isle, situé à 3 km au sud-ouest du bourg, correspond à la traversée de la voie romaine de Nantes à Vannes entre Férel et Noy en Arzal. Depuis le haut Moyen Âge il était contrôlé par les ducs de Bretagne. Au XVe siècle, François II fait don à l'abbaye de Prières, non seulement du château et du passage mais aussi de la seigneurie de l'Isle avec tous les droits et la juridiction qui y sont attachés. Donation confirmée par Anne de Bretagne et Charles VIII: en effet, un mandement du permet aux moines de l'abbaye de Prières, après quelques démêlés avec le maréchal de Rieux, d'établir une maison et une « hôtellerie » sur le lieu de passage de la Vilaine, appelé « passage de l'Isle ». Il y est précisé qu'il constitue un lien entre le Broërec et Guérande.

Le passage de Guédas existe au moins depuis le XIIIe siècle, face à la Roche-Bernard. Les ducs de Bretagne le donnent à l'abbaye de Prières après l'avoir racheté à Guillaume de la Roche-Bernard. Il semble être resté le moins important jusqu'au XVe siècle. Cependant l'ordre s'était inversé en 1790 où la valeur du passage de Guédas, y compris la ferme de la maison qui le contrôle, est estimée à 2 100 livres alors que celui de l'Isle n'en rapporte que 60 par an. À la fin du XIXe siècle, le Conseil général décide de l'abandonner: mis en adjudication il n'a pas trouvé d'acquéreur.

Les péages sur la Vilaine ont été les principaux revenus que le territoire de Marzan a tiré de sa situation. Le bourg de Marzan est construit à l'écart des grandes axes et ses habitants ne semblent pas avoir tiré profit de la proximité de la route royale et de la Vilaine. Au début du XVIIIe siècle un inspecteur du roi, laconique, note :

« Depuis Arzal on remonte les bords de la Vilaine [...]. Jusqu'à la paroisse de Rieux il n'y a aucun pescheur, les bords de la coste sont pour la plupart escarpés. »

En outre, la traversée de la paroisse n'était pas très sûre ; Albert Jouvin de Rochefort (c. 1640 - c. 1710) qui voyage en 1670 entre Guédas et Muzillac en témoigne :

« Après que nous eûmes passé la Vilaine, à Roche-Bernard, nous entrâmes dans les montagnes et quelque peu de landes, pour aller à Meuzillac, où il fallut commencer à nous servir de la langue bretonne [...] Au partir de cette bourgade, nous entrâmes dans un pays plein de bois, comme presque dans toute la basse-Bretagne, où souvent bien qu'il n'y ait point de bois, tous les grands chemins sont bordés de rangées d'arbres, de telle manière que n'y ayant pièce de terre qui ne soit fermée d'une rangée de hauts chesnes, on chemine entre les belles allées qui font paraistre le pays partout couvert, qui est naturellement rempli de bois. Il y a du danger dans ces routes d'estre maltraité des coquins qui s'atroupent armez de longs bastons avec un gros nœud par le bout, qui dans des cavées attendent les passans qu'ils assomment par derrière lorsqu'ils y pensent le moins. Et en passant j'avertiray le voyageur que dans le Bretagne il y a beaucoup de ces brigans, qui sont ordinairement des valets et serviteurs de gentilshommes [...].On s'y plaint aussi de la grande quantité de loups, qui souvent font d'horribles carnages, dont les bonnes gens du pays racontent mille histoires qui paraissent plus fabuleuses que véritables ».

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par la Vilaine, le Mazan, le Rodoir, le Val, l'étier du Rancöet et divers autres petits cours d'eau.

La Vilaine, d'une longueur de 218 km, prend sa source dans la commune de Juvigné et se jette dans l'Océan Atlantique à Camoël, après avoir traversé 56 communes.

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : la retenue d'Arzal, d'une superficie totale de 383,2 ha (100,32 ha sur la commune).

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arzal à 5 km à vol d'oiseau, est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 887,0 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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Histoire

Les Romains sur les coteaux de la Vilaine

Les rives de la Vilaine ont révélé un habitat ancien et le passage d'une voie romaine au lieu-dit « Gué-de-l'Isle» où a été retrouvée une médaille en or de Caius Posthumus Dardanus. Partant de Noy, la voie romaine de Nantes à Vannes remonte vers Arzal et sert de limite avec la paroisse de Marzan, puis se dirige sur la Croix-de-Cerf. De nombreux débris romains ont été retrouvés dans les parties de la commune la plus proche du fleuve, à l'Isle bien sur mais aussi à Vertin, la Fontaine Vertin, Belléan et Keruchoux.

Une paroisse bretonne dès le IXUne paroisse bretonne dès le IXe siècle

La première mention de Marsin date de la fin du IXe siècle, sous le règne d'Alain le Grand. D'après un acte daté du , Keuric se rend au château de Rieux pour rencontrer l'abbé de Redon, en présence d'Alain le Grand, il demande que son fils, Morliuuet, soit admis chez les moines. C'est alors une pratique courante de placer dans les monastères des enfants en tant qu'oblats. En échange, il fait don de la terre de « Rancornou sise dans la villa de Priel, in Plebe Marsin » avec le serf qui y est attaché et les redevances qui y sont liées. Le ran-cornou (Rangornet?) correspond alors à une unité de mesure foncière d'une superficie de 20 à 30 hectares dont un dixième environ est cultivé. Il est possible que le donateur Keuric soit l'un des derniers machtierns, avant que cette charge tombe en désuétude face à l'essor de la chevalerie.

Une paroisse, mais plusieurs seigneurs

Comme dans presque toutes les paroisses de Bretagne, celle de Marzan relève de l'obédience de plusieurs seigneuries dont la hiérarchie, l'importance et les pouvoirs ont varié au fil du temps et des successions.

Il semble que dès le XIIIe siècle, au moins, le territoire de la paroisse de Marzan relève de plusieurs seigneurs.

Le seigneur de Marzan

Il apparaît en 1269, en la personne de Guillaume de Marzen dans les comptes du duc de Bretagne, Jean Ier, ces seigneurs relèvent du comté de Rochefort; en 1438, cette famille disparaît avec la mort, sans héritier direct, d'un autre Guillaume de Marzen qui lègue sa terre à Jehan de la Châteigneraie. Celui-ci devient seigneur de la Châteigneraie-Marzen. La seigneurie relève en partie du duc de Bretagne auquel il fait hommage et en partie du comté de Rochefort. Sa famille se perpétue jusqu'à la fin du XVIe siècle, et la seigneurie après un bref passage par la famille de Bézic, est acquise, en 1610 par Jean Butault, qui prend dès lors le nom de Butault de Marzen. En 1750, après la mort de Louise-Marguerite Butault, elle entre dans la maison de Lorges. En 1786, elle passe au marquis de Grénédan, bisaïeul de François-Marie Toussaint du Breil de Pontbriand-Marzan, maire de la commune au XIXe siècle.

À la fin du XVIIIe siècle, en dehors des terres que les seigneurs de Marzan possédaient sur sept autres paroisses, les terres de la seigneurie de Marzan situées dans la paroisse relèvent du comté de Rochefort pour :

  • le manoir et ses dépendances situés au lieu-dit de la Cour, y compris le moulin à eau sur l'étier de Marzan ;
  • les métairies nobles de Saint-André, L'Ille, Kermarho et Kéroillet ;
  • les tenues à domaine congéable de Bodiston, du Petit-Cosquer, Kerguillaume, Rosquéran, du Téno de Kersouchard, Kergrisay.

Les biens de la seigneurie qui relèvent du domaine royal sont :

  • deux moulins à eau et un moulin à vent ; En 1740, deux moulins à vent sont mentionnés sur la carte officielle de Cassini (Source I.G.N.) entre Kernest, Keruchou, Kerolet.
  • le four banal situé dans le bourg ;
  • plusieurs maisons du bourg ;
  • les Bois de l'enfant, au lieu actuel des landes de la justice entre Kerribèche et Bodilan.
Une marquetterie de terres nobles avec des droits enchevêtrés

Une dizaine de petites seigneuries : existent à Kertouard, Quistilly, la Héchaie, Kerverlin, Keravélo, Kerguillaume, Kerjanic, Kerverlin et au Prédit. L'Abbaye cistercienne de Prières, fondée à Billiers en 1248 sur la requête de Blanche de Navarre (1226-1283), femme de Jean Ier Le Roux, deuxième duc de la famille de Dreux, est dotée de nombreuses possessions dans la paroisse dont les principales sont la seigneurie de l'Isle et de Guédas.

La seigneurie de l'Isle et de Guédas

Possession des ducs de Bretagne dès les XIe siècle et XIIe siècle, une forteresse y est sans doute construite. L'existence d'un château situé à 500 m au Nord du passage est attestée dès 1286 : le Château de l'Isle. Les ducs, dont la résidence principale est alors située à Suscinio « y passent quelques mois de l'année ». On peut facilement comprendre qu'ils veulent s'assurer le contrôle de cet endroit stratégique. Ils y installent une chaine pour contrôler le trafic sur la Vilaine et y perçoivent un péage important sur les bateaux qui remontent vers les ports de la Roche-Bernard et Redon. La seigneurie est cédée à Prières au XVe siècle. Anne de Bretagne lui donne le statut de terre noble avec ses exemptions. En outre, le , Charles VIII accorde à l'abbaye le droit de lever divers impôts en Marzan et Arzal pendant dix ans, à la condition qu'ils restaurent et rebâtissent le château de l'Isle. Prières possédait déjà Guédas depuis le XIIIe siècle et à ces deux seigneuries, de Guédas et de l'Isle, sont surtout rattachés les droits de passage sur la Vilaine que les moines défendent parfois âprement. Dans un aveu de 1641, rédigé par l'abbaye de Prières, le territoire de la seigneurie est décrit comme « comprenant tout ce qui est le long de la rivière Vilaine, depuis la maison de Noüe jusqu'au manoir et bois de Quistillic et au grand chemin qui conduit du bourg de Péaule à la Roche-Bernard, et s'étendant ès paroisses de Marzen et d'Arzal ».

En 1853, Jean Ogée décrit la situation géographique et l'état de ruine de ce château dont il ne reste que des traces aujourd'hui. Il était bâti sur un promontoire rocheux, en forme de presqu'île « il est entouré des eaux de la Vilaine et n'a qu'une entrée étroite ».

La seigneurie du Prédit ( anc. Prédy ou Prédic ) en Marzan
  • Jean Malenfant seigneur du Prédit en Marzan de 1464 à 1497. Blason : De sable à la bande d'azur chargée de trois lys dans le sens de la bande.
  • Rolland Malenfant succède à Jean en qualité de seigneur du Prédit en Marzan.
  • Jean IV Collobel, fils de Jeanne Malenfant, devient seigneur du Prédit en Marzan au décès de Rolland Malenfant. Jean IV Collobel " mort au Prédit le et son corps fut conduit à Marzan pour y être inhumé "..." Inhumé en l'église de Marzan ". Archives du Morbihan, V 217 & 218 &s.
  • Jean V Collobel succède à Jean IV. Blason : D'argent à la bande de sable chargée de trois molettes d'or.
  • Marin Collobel succède à Jean V après son décès en 1652. Il meurt le .
  • Mentions : 1652 Marin Collobel ; Clément Collobel ; Vincent-François de Collobel ; 1764 Joseph de Collobel marié à Marie-Adélaïde Portier de Lantino.

Source : Archives départementales du Morbihan à Vannes.

  • Vincent-François de Collobel succède à Marin. Il meurt en 1764.
  • Joseph de Collobel succède à Vincent-François en qualité de seigneur du Prédit en Marzan.

Il existait au lieu-dit Bonvalon, situé dans la seigneurie du Prédy en bordure de la Vilaine, une Chapelle (Carte officielle CASSINI - I.G.N.) devenue « octroi » puis propriété privée. Source : Archives du Morbihan à Vannes.

  • Conclusions : Il découle de ce qui précède que le gisant découvert en 1962 dans la crypte en l'église de Marzan pourrait donc être, sous toutes réserves, Jean IV Collobel.

Nota : Recherches sur le site et l'historique du Prédit en Marzan (56) réalisées par M. Georges Page, breveté d'Etat en cryptographie, Cadre honoraire.

La seigneurie de Quistilly

Cette seigneurie était conjointe à celle de Fescal en Péaule. Son domaine était constitué d'un manoir, avec pigeonnier au nord, avec une cour attenante, un jardin et un verger clos de murs. Une métairie noble y était attachée. Elle possédait:

  • les bois de Bois-Marzan, Kersouchard, Kerrodet et Kergorden avec droit de chasse.
  • les deux moulins à vent de Kermourrio,
  • des métairies à Kerrodet, Kerniscop, Bois-Marzan, Kergrisay, Miquel, Pouran, Kermourio,
  • Une quarantaine de tenues à domaine congéable en Marzan et en Péaule.
  • une tenue en indivision avec les seigneurs de Kertouard à Largudon

Les seigneurs possédaient en outre la chapelle de Miquel où leurs armes étaient apposées. Ils y levaient des taxes sur la foire annuelle de saint Armel, le , qui était bien fréquentée.

Au XVIe siècle, la paroisse est rattachée au doyenné de Péaule dans l'évêché de Vannes.

Le 21 mai 1709, 70 habitants se noient dans l'estuaire de la Vilaine en allant en procession à Notre-Dame de Ferel.

En 1730 des halles sont construites, près de l'église Saint-Pierre, au centre du bourg, elles sont démolies en 1932. Dans la première moitié du XIXe siècle, on trouve des terres de culture, des prairies, et quelques bois, les terres les moins fertiles étant couvertes par des landes qui recouvrent ainsi une bonne part du territoire. Des foires se tiennent plusieurs fois dans l'année.

Le XIXLe XIXe siècle

Le XXLe XXe siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Marzan porte les noms de 103 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.

L'Entre-deux-guerres

En 1926 l'école publique de filles de Marzan avait une institutrice, mais aucun élève.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Marzan porte les noms de 21 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une plaque commémorative située dans l'aire de repos de Marzan le long de la voie express RN 165 rappelle les combats du front de la Vilaine en 1944-1945, liés à la Poche de Saint-Nazaire et auxquels participèrent notamment à partir du des résistants FFI qui avaient précédemment participé aux combats de Saint-Marcel.

François Mitaillé et sa sœur Thérèse, tous deux agriculteurs, furent fusillés par les Allemands le .

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat de Marzan est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie.

Héraldique

Les armoiries de Marzan se blasonnent ainsi :

Écartelé d'azur à un pont de trois arches d'argent maçonné de sable, et aussi d'azur au lion morné contourné d'argent.
(Armes des familles de Pontbriand er du Breil)

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Marzan dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
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