Mangiennes

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Mangiennes : descriptif

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Mangiennes

Mangiennes est une commune du département de la Meuse, dans la région Grand Est, en France dont les habitants sont appelés Mangiennois.

Géographie

Situation

La commune se situe à l'extrémité nord-est du département de la Meuse, dans la partie septentrionale de la Woëvre, un plateau argileux (datant du Callovien inférieur). Mangiennes fait partie du canton de Spincourt et de la communauté de communes du pays de Spincourt ; elle est à 11 kilomètres au sud-ouest de Longuyon, à 10 Spincourt et à 24 Verdun.

Le village est bâti dans la vallée du Loison (un affluent rive gauche de la Chiers), entre Billy-sous-Mangiennes en amont et Villers-lès-Mangiennes en aval.

Entrée de Mangiennes.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Mangiennes
Villers-lès-Mangiennes Villers-lès-Mangiennes Pillon
Villers-lès-Mangiennes Mangiennes Pillon
Romagne-sous-les-Côtes Billy-sous-Mangiennes Billy-sous-Mangiennes

Hydrographie

La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Loison, le ruisseau l'Azanne, le ruisseau de la Noue Coulon et le ruisseau de l'Étang de Ractel,.

Le Loison, d'une longueur de 53 Loison et se jette dans la Chiers à Chauvency-le-Château, après avoir traversé 17 communes.

L'Azanne, d'une longueur de 13 Azannes-et-Soumazannes et se jette dans le Loison sur la commune, après avoir traversé trois communes.

Réseau hydrographique de Mangiennes.

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de Ractel (9,5 ,.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 .

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 amplitude thermique annuelle de 16 . Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 13 vol d'oiseau, est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 ,,.

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

  1. Notice explicative de la feuille Longuyon-Gorcy à 1/50000, Orléans, Bureau de recherches géologiques et minières, lire en ligne).
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Toponymie

Histoire

Propriété des évêques de Verdun, puis de l'abbaye de Saint-Paul en 973.

Château de Mangiennes[Quoi ?]

Affaire de Mangiennes

Mangiennes est le cadre d'un des tout premiers combats de la Première Guerre mondiale, le . Il s'agit d'un combat de rencontre entre les unités allemandes en reconnaissances et les unités françaises encore en concentration.

Une des craintes des généraux français avant et pendant la mobilisation était de subir une attaque brusquée allemande alors que le gros de l'armée française était encore en pleine concentration le long de la frontière ; en conséquence, les unités casernées à proximité étaient chargées d'assurer une « couverture » à cette concentration. Dans le nord de la Woëvre, de Conflans à Givet, cette tache était confiée à la  division d'infanterie du  corps d'armée, renforcée par des détachements de la  division de cavalerie : entre le et le , les régiments de ces deux divisions se déploient, leurs QG sont à Jametz pour la chasseurs à pied et d'un escadron de hussards à Spincourt et Longuyon.

Le au soir, la corps Sordet en Belgique. Le , le groupe de Spincourt ( BCP et  chasseurs à cheval) est attaqué par la cavalerie allemande et se replie sur Billy-sous-Mangiennes. Le 9, le  armée, se redéploie à l'ouest (la à Marville, en passant par Villers, Rupt et Saint-Laurent), laissant la défense de Mangiennes et des villages plus à l'est à la DI du  corps (qui vient de débarquer, appartenant à la  armée). En conséquence, dans les tranchées creusées de part et d'autre de Mangiennes, un bataillon du  régiment d'infanterie (de la le par un bataillon du RI (de la  hussards (de la 8e DI, en réserve au sud-ouest).

Le vers 9  division de cavalerie allemande (soutenues par le . À 16 Loison, se faisant mitrailler par les Allemands avant de se replier vers Romagne-sous-les-Côtes (pertes totales des deux bataillons du ,. À 16  vers la corne nord du bois Grand Chanel. À 17 général von Schmettow, commandant de la 6. Kavallerie-Division, ordonne le repli sur Pillon, à cause de la menace sur son flanc créée par l'attaque du Villers-les-Mangiennes et Saint-Laurent-sur-Othain. Il s'ensuit une suspension des combats consacrée au rapatriement des blessés dans les ambulances respectives, à Pillon pour les Allemands.

Le soir du , l'état-major du GQG : « Dans l'après-midi avant-postes du , d'où l'ordre envoyé du GQG à 2 . Les officiers d'état-major français en concluent la supériorité de l'artillerie française sur celle allemande et qu'« il y a lieu de prendre des précautions contre le tir des mitrailleuses qui est très meurtrier, surtout lorsque l'objectif se présente de flanc ou d'écharpe ».

Les morts allemands sont ultérieurement majoritairement enterrés à la nécropole de Pierrepont, seulement une vingtaine le sont dans celui de Mangiennes. Un monument commémoratif de la bataille a été élevé par les Français sur la route de Billy, avec une stèle explicative : « De cette côte, baïonnette au canon, 2 000 poilus s'élancent au-delà de la Loison. Des hauteurs de Pillon, l'ennemi repousse la charge. De ce premier combat de la guerre 14/18 sur le sol de France, 120 Français, 243 Allemands y laissèrent leur vie ». L'association « Mangiennes histoire » organise en août une commémoration et une marche (« la marche des bleuets »).

Arrière-front allemand

À partir de l'automne 1914 jusqu'en 1918, Mangiennes se trouve derrière les lignes allemandes, en territoire occupé.

Les troupes impériales aménagent leurs arrières notamment en préparation de la bataille de Verdun, avec par exemple à Mangiennes la construction d'un château d'eau en béton, à Duzey (à l'est de Mangiennes) un emplacement de tir bétonné pour un ou à Loison (au sud-est de Mangiennes) le camp Marguerre comprenant une usine à béton.

Après-guerre

Les autorités françaises regroupèrent les petits cimetières après 1918 : le cimetière militaire de Mangiennes, créé en 1920, reçu ainsi les corps des six cimetières de Loison et des cinq de Gremilly. Un accord de 1926 permis à l'association allemande Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge d'entretenir les cimetières militaires allemands sur le sol français, d'où des terrassements dès 1928 et la plantation d'arbres en 1930. La conception finale du cimetière date des années 1960.

  1. «  », sur jean1668.free.fr.
  2. Le combat de Mangiennes, le 10, est postérieur au début du siège de Liège (à partir du 5) et de la bataille de Mulhouse (qui commence le 7).
  3. a b et c «  », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
  4. Pont-Chaudron est un hameau à l'ouest de Mangiennes sur la route de Villers.
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  8. Les pertes du  », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
  9. «  », sur sambre-marne-yser.be.
  10. Télégramme du général commandant la 1936, tome I, lire en ligne sur Gallica.
  11. Maurice Naërt, Lefranc, Gratien Laxague, Jean Courbis et J. Joubert, Les armées françaises dans la Grande guerre, lire en ligne sur Gallica.
  12. Compte-rendu sur le combat de Mangiennes du général commandant le 1936, tome I, lire en ligne sur Gallica.
  13. «  », sur patrimoine-nord-meusien.eklablog.fr.
  14. «  », sur verdun-meuse.fr.
  15. «  », sur meuse.xooit.com.
  16. «  »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur codecom-spincourt.fr.
  17.  », sur volksbund.de.

Héraldique

Blason
D'argent au canard colvert au naturel volant en fasce ; embrassé à dextre coupé : au 1er d'azur à la tour carrée d'or vidée et mouvant de la pointe, et au 2e de gueules à la feuille de chêne d'argent posée en bande.
Détails
Création Dominique Larcher. Adopté le 30 juin 2017.

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Mangiennes dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 30/10/2024
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