Thuin

Localisation

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Thuin : descriptif

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Thuin

Thuin (prononcé [tɥɛ̃] ou [twɛ̃]; en wallon Twin) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Hainaut, au cœur de la Thudinie et au confluent de la Sambre et de la Biesmelle

Elle jouxte les communes de Beaumont, Fontaine-l'Évêque, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Lobbes, Merbes-le-Château, Montigny-le-Tilleul et Walcourt. La commune est une capitale de la batellerie puisque bon nombre de propriétaires de péniches en sont originaires et qu'ils choisissent ce lieu de séjour quand sonne l'heure de la retraite

Son beffroi figure au patrimoine mondial de l'UNESCO

C'est également sur le territoire de l'entité, à Gozée, que se situent les vestiges de l'abbaye d'Aulne

La ville est aussi célèbre pour sa marche dédiée à saint Roch.

Toponymie

La première attestation de ce toponyme remonte à 868 sous la forme in Tudinio (polyptyque de l'abbaye de Lobbes). Il est formé d'un anthroponyme, Tudo, Theodo (issu du germanique commun *theud « peuple ») ou peut-être Tutus (cognomen latin), et du suffixe -inium et signifie donc « propriété de Tudo, Theodo ou Tutus ».

Géographie

Situation

Capitale de la Thudinie, Thuin surplombe le cours de la Sambre et de son affluent la Biesmelle qui ont creusé de profondes vallées. Pour cette raison, l'altitude s'élève de 103 m (à l'abbaye d'Aulne) à 215 m (sur le plateau de Gozée). Thuin se trouve à la limite de la région limoneuse hennuyère (à l'ouest) et du Condroz (à l'est).

Sections de commune

# Nom Superf.
(km²)
Habitants
(2020)
Habitants
par km²
Code INS
1 Thuin 15,51 5.914 381 56078A
2 Gozée 18,81 4.108 218 56078B
3 Biesme-sous-Thuin 4,64 565 122 56078C
4 Thuillies 14,23 1.979 139 56078D
5 Donstiennes 4,55 227 50 56078E
6 Ragnies 13,47 437 32 56078F
7 Leers-et-Fosteau 2,01 374 186 56078G
8 Biercée 3,46 1.098 317 56078H

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Thuin
Lobbes Fontaine-l'Évêque Montigny-le-Tilleul
Lobbes
Merbes-le-Château
Thuin Ham-sur-Heure-Nalinnes
Beaumont Walcourt

Topographie

Au niveau de sa géologie, la ville de Thuin est implantée sur les hauteurs de la vallée de la Sambre et de la Biesmelle sur des couches de grès, de siltites, de shales et de poudingues. Dans les fonds de vallée, le sous-sol est constitué d'alluvions. Plus au sud vers Ragnies et Thuillies, on rencontre des bancs de calcaire orientés d'ouest en est. Les grès quartzitiques ont été jadis intensivement exploités pour la construction dans des carrières situées en rive gauche de la Sambre, au nord de Thuin.

De Thuin à Biesme-sous-Thuin s'étend une zone mixte de prairies et des bois, le long du cours de la Biesmelle, affluent de la Sambre qui serpente selon un axe nord-est et sud-est, avec les ramifications des ses affluents. Au nord, là où le défrichement des forêts a permis aux hommes de s'installer, jusqu'à la Sambre, une zone de structure bocagères avec des petites parcelles autour de ferme modestes. Le coteau des Waibes est propice aux arbres fruitiers.

Morphologie urbaine

Quartiers
  • Ville haute.
  • Ville basse.
  • Le Berceau.
  • Les Waibes, sont d'anciens bois défrichés où vaigement, sous l'ancien régime, les troupeaux thudiniens, la herde communal. « Waibes » signifiant prés marécageux.
  • La Demi-Lune.
Hameaux
  • Le Néspériat.
  • Hauts de Sambre.
  • Le Parnasse.
  • Saint-Jean.
  • L'Alouette.
  • Les Hauts Trieux.
  • Les Marwèles ou les Maroëlles.
  • Ermitage.
  • Hourpes.
Lieux-dits
  • Stoupré.
  • Forestaille.
  • Le Gibet.
  • Petit Courant.
  • La Celle.
  • La Maladrie.

Bois

  • Bois des Waibes.
  • Bois de Biesme.
  • Bois de Reumont.
  • Bois de la Frégenne.
  • Bois Jean Bonival.
  • Bois de Fontaine.
  • Bois de Lobbes.
  • Bois du Grand Bon Dieu. Reconnu comme site de grand intérêt biologique et une partie du site est classé pour sa valeur historique et naturelle. Il est intégré dans la zone verte protégée (Natura 2000) correspondant à la vallée de la Biesmelle qui s'étend de Thuin à Thuillies.

Histoire

Préhistoire

De nombreuses traces d'occupations préhistoriques sont présentes dans la commune et aux environs.

Environ 300 outils en silex et plusieurs centaines d'éclats ont été récoltés lors des campagnes de fouilles de l'Université libre de Bruxelles (ULB) en 2018 et en 2019. « Ces objets se rattachent tous à une époque bien précise du néolithique appelée le « Michelsberg » (4300/4200 à 3700/3600e siècle av. J.-C.). Il s'agit principalement de haches et d'herminettes polies, de grandes lames retouchées, de percuteurs, d'armatures de flèches, de tranchets et de grattoirs.

Dans les années 1980, le site avait déjà livré un trésor, notamment en statères, des pièces de monnaie gauloise en or, qui datent du premier siècle avant notre ère. Les statères en électrum (50% d'or, argent et cuivre), datant plus exactement de -57 à -51 av. J.C., se composent de 70 pièces (frappées au marteau) et correspondent pour la plupart à un type de pièce gauloise bien connu dit « à l'epsilon ».

Le territoire communal abrite notamment dans le bois du Grand Bon Dieu les restes d'un retranchement préhistorique qui a été réutilisé au Moyen-Âge. Le lieu aurait été l'oppidum de la tribu des Aduatuques.

Moyen Âge

Le site de Thuin probablement délaissé semble avoir été récupéré par les moines de Lobbes qui y construisirent une forteresse refuge. De fait, son nom réapparaît quelque siècles plus tard, notamment dans l'inventaire des biens et domaines appartenant à l'importante et réputée abbaye bénédictine de Lobbes. Dans ce « polyptique » dressé par Jean, évêque de Cambrai en 868-869, sur ordre du roi Lothaire II, sont notamment recensés : un antique castellum (château) à Thuin ainsi que des exploitations agricoles à Biercée, Biesme-sous-Thuin, Donstienne, Gozée, Leers-et-Fosteau et Thuillies. C'est d'ailleurs dans ce « Thudiniacum castrum » (840) ou « Thudinium castellum » (868) que se réfugièrent les moines de l'abbaye de Lobbes pour survivre à l'invasion des Normands (866). En 881, les Normands attaquent la forteresse de Thuin qui résiste. Aulne est détruit. En 955, les Huns n'arrivant pas à s'emparer du château de Thuin s'en prennent directement à l'abbaye de Lobbes où les moines offrent une résistance héroïque. Finalement retranchés dans l'église supérieure, ils ne doivent leur survie qu'à une pluie torrentielle miraculeuse qui embourba les assaillants. Au Xe siècle, l'abbaye de Lobbes est cédée à l'évêché de Liège, qui deviendra une principauté ecclésiastique. Thuin devint alors terre Liégeoise. Le prince-évêque Notger fait fortifier l'éperon central pour en faire une place forte redoutable, la plus occidentale de sa principauté, défiant ainsi les Comtes de Hainaut voisins qui convoitent l'endroit. De cette première enceinte, il ne reste que la base d'une tour d'angle appelée « Tour Notger ». En 1053, le Comte de Hainaut, Baudouin d'Hasnon, s'empare de la ville, la livre au pillage et l'incendie.

Au cours des siècles suivants, la citadelle thudinienne renforça ses murailles et fut rarement attaquée au front. À plusieurs reprises, des troupes ravagèrent la région en s'en prenant aux villages voisins, qu'elles pillèrent et incendièrent tout en évitant d'assaillir la ville et son château fort. Vers la moitié du XIIIIe siècle, des pièces d'artillerie appelées « bouches à feu » firent leur apparition en différents endroits des remparts.

En 1408, les milices liégeoises étant vaincues par le Comte de Hainaut lors de la bataille d'Othée, les murailles de défense thudiniennes doivent être « abattues et arasées ». Profitant de l'occasion, les Binchois, fidèles serviteurs du Comte de Hainaut, réclament et obtiennent les bouches à feux et la « Bancloque », cloche communale pendue dans le beffroi qui doit être démoli avec les fortifications. La mort de Charles le Téméraire en 1477 et de sa fille Marie de Bourgogne en 1482 mettent fin aux ambitions de la maison de Bourgogne d'annexer la Principauté liégeoise. Cette période d'accalmie va permettre un développent économique et urbain de Thuin. L'ancien château fort construit à l'époque de Notger et détruit en 1466 ne sera plus reconstruit.

Temps modernes

En 1654, les troupes espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, entreprennent le siège de la ville mais sans pouvoir concrétiser. Le Spantôle, ancienne pièce à feu en fer forgé qui trône dans la ville et qui a donné son nom à une spécialité pâtissière, aurait été capturé à cette occasion, mais l'objet est bien plus ancien.

Présentant la menace, les habitants de Thuin s'organisent et préparent la défense. Le , l'ennemi arrivant de l'est, dispose son artillerie sur les Trieux. Réagissant rapidement, les défenseurs thudiniens font feu de leurs cannons et mousquets. Pendant plusieurs jours les assaillants bombardent, creusent des galeries et placent des mines sous les remparts. Les thudiniens ripostent, colmatent les brèches, fabriquent de la poudre et des balles. Le 14 janvier, ils lancent avec succès une intrépide sortie dans les lignes adverses où ils créent la surprise et font des ravages. L'ennemi déstabilisé lève le siège établi depuis 15 jours, laissant 400 morts sur le terrain. Quant aux Thudiniens, ils déplorent 12 tués et 45 blessés.

Depuis cette date 1654, tous les ans, immanquablement le troisième dimanche de mai, s'y déroule une procession qui a pris plutôt l'allure d'une marche militaire en l'honneur de saint Roch. Parmi tous les uniformes portés par les participants, ce sont les uniformes des soldats du Premier Empire qui ont la faveur des marcheurs et du public.

Cette marche (Saint-Roch) fait partie des quinze marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui ont été reconnues en comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO. En 1675, les troupes françaises occupent la ville jusqu'à la paix de Nimègue (1678).

C'est apparemment au cours de cette période (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) que la ville connut son âge d'or puisque c'est à ce moment que sont construits les édifices qui constituent la majeure partie du patrimoine architectural de la ville (ancien hôtel des postes, beffroi, maison espagnole, église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ancien couvent des oratoriens, extension de l'abbaye d'Aulne…).

Entre 1716 et 1746, les thudiniens se soulèvent contre l'autorité du prince-évêque. L'hiver 1788-1789 est rude et long. La Sambre et la Meuse restent gelées pendant trois mois. Le printemps n'est guère plus favorable. Les intempéries entravent les cultures. Les denrées alimentaires se raréfient entraînant ainsi l'augmentation des prix.

En 1792, la France déclare la guerre à l'Autriche, provoquant une réaction de l'Empire qui envoie des troupes tout le long de la frontière française. À la suite de cette réaction, un retour de la Principauté de Liège à l'Empire germanique jusqu'en 1794. Pendant cette période, la région voit circuler des patrouilles autrichiennes et prussiennes prêtes à s'opposer aux armées révolutionnaires françaises qui se regroupent dans les régions du nord de la France.

Le , l'Assemblée liégoise vote son rattachement à la France. Le , des partisans thudiniens favorables au rattachement français de la cité organisent un référendum au résultat surprenant : 693 voix sur 693 votants (Thuin comptait environ 2 000 habitants). Seuls les hommes adultes avaient le droit de vote. Les Autrichiens fortement retranchés dans les remparts abandonnent la position sous les assauts de l'armée révolutionnaire qui au prix de plusieurs centaines de morts dans ses rangs investit Thuin. Soldats et officiers pillent la ville aidés par les habitants acquis aux idées nouvelles.

Le , les Français attaquent Fontaine-l'Evêque. Sur le plateau d'Anderlues, ils sont arrêtés par les Autrichiens dans un terrible combat à la baïonnette. Le lendemain, les Autrichiens et Hollandais lancent leur contre-offensive obligeant les armées révolutionnaires à repasser la Sambre.

Le 14 mai, les Français accompagnés de patriotes thudiniens incendient les abbayes de Lobbes et d'Aulne. Archives, livres anciens et précieux sont détruits. Les Français trépignent et la population thudinienne subit le contrecoup de leur mauvaise humeur. Le commandant de la ville invite la population à arborer la cocarde tricolore sur leur coiffure. L'église de la ville basse est convertie en magasin militaire et celle de la ville haute est saccagée, les cloches du beffroi sont emportées pour être fondue en pièces d'artillerie.

Le , les troupes françaises du général Marceau s'emparent de la ville.

Époque contemporaine

A Thuin, le maire rêvant de « moderniser » la ville en faisant table rase du passé fait démolir des témoins grandioses de l'ancienne forteresse. Sont ainsi rasés : la collégiale Saint-Théodard accolée au beffroi en 1811 afin d'y faire une place à danser, les tours de la porte Notre-Dame et le châtelet d'entrée de la porte de Charleroi, anciennement appelée porte du Bourreau parce que, passaient par là, les condamnés emmenés vers la potence du Gibet. Le collège des Oratoriens devient collège impérial.

Le , les derniers soldats français quittent Thuin. Le lendemain matin, un corps de Cosaques russes envahit la cité. Pendant une huitaine de jours, les troupes russes et leur charroi en mouvement vers Maubeuge travers la ville.

Le , un bataillon Prussiens prend sa garnison à Thuin. Officiers et soldats sont logés chez l'habitant qui doit aussi assurer leur nourriture. Ils installent une position défensive sur le plateau de la Maladrerie afin de surveiller la frontière française qui à cet époque passe au sud de Ragnies et de Biercée, Leers-et-Fosteau étant devenu française que pendant les 229 jours séparant les deux traités de Paris.

Le , l'armée prussienne réinvestit la Thudinie et installe sont troisième corps à Thuin où la population est à nouveau soumise à de sévère réquisition pour entretenir la garnison.

En 1826, le premier haut fourneau d'Europe continentale est érigé à l'usine sidérurgique de Hourpes sous la direction de l'ingénieur anglais Thomas Bonehill qui avait été sollicité par le roi Guillaume 1er.

En 1866, une épidémie de choléra frappe Thuin et sa région. Un règlement est amené à prendre par le conseil communal incitent la population à observer diverses mesures d'hygiène. La potabilité de l'eau pose problème et le culte à saint Roch reprend vigueur.

En 1896, Victor Vilain est élu bourgmestre, admiratif de Thuin et de sa région, il projette d'en faire un lieu de villégiature haut de gamme. Il entame cette politique avec l'ouverture d'un casino à la Grand'rue. Très vite le lieu acquiert une réputation internationale. Cafés, restaurants et hôtels réalisant de bonnes affaires, de même que les bourgeois hébergent les visiteurs. La ville connaît alors nombre d'animations organisé par « Thuin-Attractions » : concerts, corso fleuris, fêtes vénitiennes sur la Sambre, concours hippique… Thuin vit des années d'euphorie, hélas en 1904 une loi interdisant les jeux de hasard en Belgique et le casino doit fermer ses portes. Par la suite Spa et Ostende obtiendrons à nouveau une licence d'exploitation. Thuin ne l'obtiendra pas malgré la demande du conseil communal auprès des Chambre législatives.

De très violents combats s'y sont déroulés le  (bataille de Charleroi), plus particulièrement à Gozée et à Biesme-sous-Thuin, lorsque la 5e armée française faillit se faire encercler par les Ire, IIe et IIIe armées allemandes.

Les régiments français qui, le , ont combattu sur le territoire de la commune sont le 12e RI (Tarbes), le 18e RI (Pau), le 34e RI (Mont-de-Marsan), le 49e RI (Bayonne) et le 144e RI (Bordeaux).

Toutes ces unités faisaient partie du 18e Corps d'Armée (Bordeaux) qui constituait le flanc gauche de la 5e armée française et était placé sous les ordres du général de Mas-Latrie.

Devant l'ampleur des pertes françaises — 983 soldats et officiers du seul 49e RI ont perdu la vie ce jour-là à Thuin —, le chef de la 5e armée, le général Lanrezac prit l'initiative — en désobéissant au généralissime Joffre — de faire reculer ses troupes. Cette désobéissance lui permit de sauver l'essentiel de ses forces et fut, de ce fait, l'une des raisons de la victoire de la Marne qui eut lieu quelques semaines plus tard.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Thuin a été bombardé le ainsi que les jours suivants, ce qui a entraîné un exode d'une très large partie de la population vers la France. Les Allemands entreront dans une ville presque déserte le . Thuin est libérée par l'armée américaine le .

En 1969, un nouveau pont en forme de « S » se construit sur la Sambre et inauguré en 1970, sa construction aura duré 3 ans.

En 1977, Thuin est fusionnée avec Biercée, Biesme-sous-Thuin, Donstiennes, Gozée, Leers-et-Fosteau, Rangnies et Thuillies, à la suite de la loi des fusions des communes.

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Thuin dans la littérature

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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 02/06/2025
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