Soignies
Localisation

Soignies : descriptif
- Soignies
Soignies (prononcé /swaɲi(ə)/, en néerlandais Zinnik, en wallon Sougniye) est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Hainaut
La ville de Soignies est une cité millénaire fondée au VIIe siècle par Vincent Madelgaire (saint Vincent)
L'entité de Soignies est composée depuis la fusion des communes en 1977 des villages d'Horrues, de Naast, de Thieusies, de Casteau, de Neufvilles et de Chaussée-Notre-Dame-Louvignies
Soignies est considérée comme le centre européen de la pierre de taille.
Toponymie
Attestations anciennes
Sennonagus pagus ou sennonicus mentionnés au VIIe siècle dans la chronique de Frédégaire (Chron. c. 48) ou Sengaw sont les noms primitifs et Gaulois du territoire de la Senne. Le nom de la localité est attesté sous les formes Sunniacum [in Hannonia] en 870 (traité de Meerssen), Soniacas au Xe siècle (copie XIe siècle), Sonegias au Xe siècle et vers 1070, Sungeias vers 1040, Sognies en 1149 - 1153, Soignies en 1198, Sonnies en 1199 - 1204, Soingnies au XIVe siècle.
Étymologie
Diverses hypothèses, considérées aujourd'hui comme fantaisistes, ont été émises au cours des siècles qui ont précédé le début du XXe siècle. Elles ont été formulées avant le développement de la toponymie méthodique en tant que branche de l'onomastique, elle-même reposant sur les travaux des lexicographes et des philologues, qui ont utilisé la linguistique, et dont l'initiateur en Belgique est Auguste Vincent.
Au XIVe siècle, Jacques de Guyse et, à sa suite, Jacques de Leussach dit Lessabé (XVIe siècle) affirmaient que Soignies devait son nom au séjour qu'y firent les Sénons sous la conduite de Brennus, 4 siècles av. J.-C. Cette explication est incompatible avec les formes anciennes et basée sur des faits historiques non vérifiés. Au XVIe siècle, l'historien Pontus Heuterus prétendait qu'il fallait rapprocher Soignies du peuple des Sègnes, qui selon lui donnèrent également leur nom à la Senne et à la forêt de Soignes. (Les Sègnes étaient un petit peuple de la région de Spa). Jean de Petit, quant à lui, rapproche le nom de la ville de celui de la forêt de Soignes (en dialecte brabançon : Sonie bosch), la racine sonne serait une référence au soleil dans la mythologie germanique. Au XXe siècle, Amé Demeuldre souligne que Soignies était habité depuis des siècles avant que Madelgaire y fondât son monastère. À l'époque romaine, Sennona désignait la Senne et Sennonagus pagus, le pays de la Senne. Pour Demeuldre, les formes de Sougnies, en patois, et de Soignies ont une origine celtique : sunak (sun « soleil », ak « habitation »). Ces hypothèses, qui ne reposent pas sur des connaissances en linguistique et en onomastique, sont aujourd'hui toutes abandonnées.
En revanche, d'autres sources anciennes ont rapproché avec pertinence Soignies du nom de la Senne (Sunna, Senna). C'est déjà le cas au XVIe siècle, avec Lodovico Guicciardini, comme Alexandre-Guillaume Chotin qui, au XIXe siècle, explique que Sunniacum signifie ville sur Senne. De même Charles Grandgagnage remarque que si Sunniacum désigne Soignies, il faut admettre que la forme Sunniacas devait exister parallèlement pour évoluer en Sonnegias, remarque phonétique tout à fait juste.
Plus récemment, Albert Carnoy rattache Soignies au nom de la Senne qui avait deux formes : Sinna et Sunna. Maurits Gysseling considère qu'il s'agit de la formation romano-germanique *Suniacas « qui appartenait aux riverains de la Suna » et également que Suna désignait la Senne. Enfin, plus récemment Jean-Jacques Jespers, s'appuyant sur les travaux de Gysseling, explique que Soignes est issu du germanique Sagunnia, de Sunnia, Suna « car cette forêt s'étendait jadis jusqu'à la vallée de la Senne »[pas clair], le suffixe d'origine celtique -(i)acas marquant l'appartenance et Suna (du germanique Suna, néerlandais Zenne ou dialectalement Zinne) désignant la Senne, d'où le sens global de « propriété des riverains de la Senne ».
Normalement, le suffixe -(i)acum à l'accusatif pluriel -(i)acas plus tardif, caractéristique des régions septentrionales du domaine d'oïl (Wallonie, Picardie, Haute-Normandie…), est précédé d'un anthroponyme, le plus souvent germanique. C'est en effet ce que notent Albert Dauzat et François de Beaurepaire à sa suite dans des exemples comme Landrecies (Nord, Landrecias 1142, nom de personne germanique Landerik), Romeries (Nord, Romerias [*Romeriacas] 1046, nom de personne germanique Hrotmar), Guiseniers (Eure, Gisimacas lire *Gisiniacas, Gisiniacus 1025, Guisegnies 1235, Gysegnies 1237, nom de personne germanique Giso), etc.. En outre, il existe des homophones tels que Soigny (Marne, Soigni 1131), sans doute à rapprocher de Sogny-en-l'Angle (Marne, Sugniacum 1152) ; Sonnay (Isère, Sunnayo XIIe siècle avec -(i)acum au nominatif singulier. Ces auteurs considèrent qu'il s'agit d'un nom d'homme latin Sonius ou germanique Sunna, Sunna que l'on rencontre également dans Sonneville (Charente, Sonovilla 1151).
Remarque : Au Moyen Âge, soigne, soignée, soignies, sougnie, sougne, sougnie, et seignies étaient des termes juridiques qui revêtaient plusieurs acceptions : ce pouvait être une redevance qui se payait originairement en cire ou en chandelles et qui fut ensuite étendue à tous types de redevance (XIIIe siècle). Une soignie était également un droit de gîte que les habitants d'un lieu étaient tenus d'offrir à certains dignitaires. Enfin, une soignies était une redevance due par une église à une autre, mais il s'agit d'une coïncidence sans rapport avec l'étymologie de Soignies.
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Étymologie
Diverses hypothèses, considérées aujourd'hui comme fantaisistes, ont été émises au cours des siècles qui ont précédé le début du XXe siècle. Elles ont été formulées avant le développement de la toponymie méthodique en tant que branche de l'onomastique, elle-même reposant sur les travaux des lexicographes et des philologues, qui ont utilisé la linguistique, et dont l'initiateur en Belgique est Auguste Vincent.
Au XIVe siècle, Jacques de Guyse et, à sa suite, Jacques de Leussach dit Lessabé (XVIe siècle) affirmaient que Soignies devait son nom au séjour qu'y firent les Sénons sous la conduite de Brennus, 4 siècles av. J.-C. Cette explication est incompatible avec les formes anciennes et basée sur des faits historiques non vérifiés. Au XVIe siècle, l'historien Pontus Heuterus prétendait qu'il fallait rapprocher Soignies du peuple des Sègnes, qui selon lui donnèrent également leur nom à la Senne et à la forêt de Soignes. (Les Sègnes étaient un petit peuple de la région de Spa). Jean de Petit, quant à lui, rapproche le nom de la ville de celui de la forêt de Soignes (en dialecte brabançon : Sonie bosch), la racine sonne serait une référence au soleil dans la mythologie germanique. Au XXe siècle, Amé Demeuldre souligne que Soignies était habité depuis des siècles avant que Madelgaire y fondât son monastère. À l'époque romaine, Sennona désignait la Senne et Sennonagus pagus, le pays de la Senne. Pour Demeuldre, les formes de Sougnies, en patois, et de Soignies ont une origine celtique : sunak (sun « soleil », ak « habitation »). Ces hypothèses, qui ne reposent pas sur des connaissances en linguistique et en onomastique, sont aujourd'hui toutes abandonnées.
En revanche, d'autres sources anciennes ont rapproché avec pertinence Soignies du nom de la Senne (Sunna, Senna). C'est déjà le cas au XVIe siècle, avec Lodovico Guicciardini, comme Alexandre-Guillaume Chotin qui, au XIXe siècle, explique que Sunniacum signifie ville sur Senne. De même Charles Grandgagnage remarque que si Sunniacum désigne Soignies, il faut admettre que la forme Sunniacas devait exister parallèlement pour évoluer en Sonnegias, remarque phonétique tout à fait juste.
Plus récemment, Albert Carnoy rattache Soignies au nom de la Senne qui avait deux formes : Sinna et Sunna. Maurits Gysseling considère qu'il s'agit de la formation romano-germanique *Suniacas « qui appartenait aux riverains de la Suna » et également que Suna désignait la Senne. Enfin, plus récemment Jean-Jacques Jespers, s'appuyant sur les travaux de Gysseling, explique que Soignes est issu du germanique Sagunnia, de Sunnia, Suna « car cette forêt s'étendait jadis jusqu'à la vallée de la Senne »[pas clair], le suffixe d'origine celtique -(i)acas marquant l'appartenance et Suna (du germanique Suna, néerlandais Zenne ou dialectalement Zinne) désignant la Senne, d'où le sens global de « propriété des riverains de la Senne ».
Normalement, le suffixe -(i)acum à l'accusatif pluriel -(i)acas plus tardif, caractéristique des régions septentrionales du domaine d'oïl (Wallonie, Picardie, Haute-Normandie…), est précédé d'un anthroponyme, le plus souvent germanique. C'est en effet ce que notent Albert Dauzat et François de Beaurepaire à sa suite dans des exemples comme Landrecies (Nord, Landrecias 1142, nom de personne germanique Landerik), Romeries (Nord, Romerias [*Romeriacas] 1046, nom de personne germanique Hrotmar), Guiseniers (Eure, Gisimacas lire *Gisiniacas, Gisiniacus 1025, Guisegnies 1235, Gysegnies 1237, nom de personne germanique Giso), etc.. En outre, il existe des homophones tels que Soigny (Marne, Soigni 1131), sans doute à rapprocher de Sogny-en-l'Angle (Marne, Sugniacum 1152) ; Sonnay (Isère, Sunnayo XIIe siècle avec -(i)acum au nominatif singulier. Ces auteurs considèrent qu'il s'agit d'un nom d'homme latin Sonius ou germanique Sunna, Sunna que l'on rencontre également dans Sonneville (Charente, Sonovilla 1151).
Remarque : Au Moyen Âge, soigne, soignée, soignies, sougnie, sougne, sougnie, et seignies étaient des termes juridiques qui revêtaient plusieurs acceptions : ce pouvait être une redevance qui se payait originairement en cire ou en chandelles et qui fut ensuite étendue à tous types de redevance (XIIIe siècle). Une soignie était également un droit de gîte que les habitants d'un lieu étaient tenus d'offrir à certains dignitaires. Enfin, une soignies était une redevance due par une église à une autre, mais il s'agit d'une coïncidence sans rapport avec l'étymologie de Soignies.
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Géographie
L'entité de Soignies
Hormis la ville de Soignies, la commune est constituée depuis la fusion des communes du , des villages de Casteau au sud, Chaussée-Notre-Dame-Louvignies, Horrues, Neufvilles à l'ouest, Naast et Thieusies au sud-est. L'altitude de la commune varie entre plus ou moins 70 et 140 mètres (100 à 110 mètres pour le centre-ville). Malgré l'évolution urbanistique, la ville a gardé sa structure médiévale. En effet, on perçoit encore aisément sur une vue aérienne la structure circulaire qu'occupaient les remparts ainsi que, intra-muros, les axes courbes formés par les principaux accès qui, au départ des portes, convergent vers la collégiale.
Sections de commune
# | Nom | Superf. (km2) |
Habitants (2020) |
Habitants par km2 |
Code INS |
---|---|---|---|---|---|
1 | Soignies | 22,89 | 14Â 483 | 633 | 55040A |
2 | Naast | 13,79 | 2Â 884 | 209 | 55040B |
3 | Thieusies | 11,80 | 1Â 034 | 88 | 55040C |
4 | Casteau | 10,48 | 3Â 018 | 288 | 55040D |
5 | Neufvilles | 18,47 | 3Â 551 | 192 | 55040E |
6 | Chaussée-Notre-Dame-Louvignies | 12,13 | 892 | 74 | 55040F |
7 | Horrues | 21,70 | 2Â 408 | 111 | 55040G |
Communes limitrophes
![]() |
Horrues | Petit-Rœulx-lez-Braine, Steenkerque | Braine-le-Comte | ![]() |
Chaussée-Notre-Dame-Louvignies | N | Ecaussinnes | ||
O   Soignies  E | ||||
S | ||||
Neufvilles | Casteau | Thieusies et Naast |
Hydrographie
Soignies est traversée par la Senne qui prend sa source sur le territoire de la commune dans le village de Naast et qui arrose également Bruxelles. Différents ruisseaux, affluents de la Senne, traversent également la ville, dont le Calais, le Perlonjour, la Cafenière, le Saussois, la Gageole, le Plantin, le Cognebeau…
Géologie
Le sous-sol de Soignies est constitué de couches datant du Tournaisien (Carbonifère), il y a environ 350 millions d'années. La pierre calcaire (teinte gris-bleu) est très dure et est appelée « Pierre Bleue » ou « petit granit » ou encore, tout simplement, « pierre de Soignies ». Elle est composée à plus de 93 % de CaCO3. C'est une excellente pierre de construction. Ces pierres ont été utilisées lors de la construction de grands édifices en Belgique et à l'étranger (hall des expositions à Bruxelles, promenade en front de digue à La Panne, fontaine place Saint-Michel à Paris, etc.). Voir la carte géologique.
Climat
Le climat de la région de Soignies est un climat tempéré océanique comme pour l'ensemble de la partie occidentale de la Belgique et cela grâce à la proximité de l'océan Atlantique qui régule le temps grâce à l'inertie calorifique de ses eaux. Le climat peut-être influencé par des zones humides et douces en provenance de l'océan mais aussi par des zones sèches (chaudes en été et froides en hiver) en provenance de l'intérieur du continent européen. En moyenne (moyenne faite sur une période couvrant les 100 dernières années), on observe environ 200 jours de pluie par an dans la région de Soignies tout comme dans la majeure partie de la Belgique (plus dans les Ardennes et moins à la côte).
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Moyenne annuelle |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures (°C) (sous abri, moyennes) | 1,8 | 2,7 | 4,8 | 8,0 | 11,7 | 14,9 | 16,5 | 16,3 | 13,9 | 9,7 | 5,4 | 2,4 | 9,0 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | 58 | 47 | 50 | 54 | 66 | 72 | 78 | 76 | 70 | 70 | 66 | 65 | 772 |
Évolution démographique
1784 | 1806 | 1825 | 1830 | 1846 | 1860 | 1870 | 1880 | 1890 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4Â 581 | 4Â 668 | 5Â 027 | 6Â 318 | 6Â 677 | 6Â 754 | 7Â 097 | 8Â 236 | 9Â 225 |
1900 | 1910 | 1915 | 1920 | 1930 | 1939 | 1945 | 1950 | 1960 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9Â 927 | 10Â 936 | 11Â 007 | 10Â 446 | 10Â 634 | 10Â 472 | 10Â 104 | 10Â 330 | 10Â 912 |
1965 | 1970 | 1975 | 1976 | 1977* | 1980 | 1991 | 2001 | 2008 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
11Â 336 | 12Â 006 | 12Â 297 | 12Â 776 | 23Â 050 | 23Â 245** | 23Â 961 | 24Â 750 | 25Â 678 |
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
26Â 247 | 26Â 258 | 26Â 502 | 26Â 667 | 26Â 796 | 26Â 998 | 27Â 257 | 27Â 489 | 27Â 573 |
2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
28Â 007 | 28Â 287 | 28Â 313 | 28Â 523 | 28Â 725 | 29Â 045 | 29Â 249 | - | - |
*1977 : fusion des communes ** extrapolation Sources : Théophile Lejeune, histoire civile et ecclésiastique ; Soignies, ville millénaire, bulletin communal officiel 1975-1976, Union des villes et des communes de Wallonie. |
Démographie : Avant la fusion des communes

- Source : DGS recensements population
Démographie : Commune fusionnée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source : DGS, de 1831 à 1981 = recensements population ; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque .
Année | Population | Évolution 1992=index 100 |
---|---|---|
1992 | 23Â 954 | 100,0 |
1993 | 24Â 086 | 100,6 |
1994 | 24Â 135 | 100,8 |
1995 | 24Â 286 | 101,4 |
1996 | 24Â 367 | 101,7 |
1997 | 24Â 430 | 102,0 |
1998 | 24Â 443 | 102,0 |
1999 | 24Â 572 | 102,6 |
2000 | 24Â 582 | 102,6 |
2001 | 24Â 741 | 103,3 |
2002 | 24Â 750 | 103,3 |
2003 | 24Â 794 | 103,5 |
2004 | 24Â 854 | 103,8 |
2005 | 25Â 190 | 105,2 |
2006 | 25Â 420 | 106,1 |
2007 | 25Â 700 | 107,3 |
2008 | 25Â 859 | 108,0 |
2009 | 26Â 022 | 108,6 |
2010 | 26Â 169 | 109,2 |
2011 | 26Â 258 | 109,6 |
2012 | 26Â 502 | 110,6 |
2013 | 26Â 667 | 111,3 |
2014 | 26Â 796 | 111,9 |
2015 | 26Â 998 | 112,7 |
2016 | 27Â 257 | 113,8 |
2017 | 27Â 447 | 114,6 |
2018 | 27Â 603 | 115,2 |
2019 | 28Â 016 | 117,0 |
2020 | 28Â 271 | 118,0 |
2021 | 28Â 311 | 118,2 |
2022 | 28Â 523 | 119,1 |
2023 | 28Â 741 | 120,0 |
2024 | 29Â 032 | 121,2 |
2025 | 29Â 249 | 122,1 |
Histoire
Néolithique et Période gallo-romaine
Il existe de nombreuses traces d'occupation du territoire de Soignies à l'époque gallo-romaine (Coulbrie, Espesse). De nombreux vestiges découverts lors de campagne de fouilles sont conservés au musée du Vieux cimetière. De haute antiquité, son territoire connut l'installation de populations nerviennes originaires de Germanie. Ces populations furent romanisées lors de la guerre des Gaules.
Fondation
Saint-Vincent, le fondateur de la ville qui allait devenir Soignies, s'appelait Madelgaire de Famars de Hainaut. Il était le fils de Mauger et d'Onugerra (Omigère). Issu de l'aristocratie franque, il est né vers l'an 607 au château de Sotteville à Strépy et est mort à Soignies en 677. Mauger, son père, était l'un des leudes les plus puissants du royaume d'Austrasie.
Une église existait déjà à Soignies au VIIe siècle : un sarcophage mérovingien découvert en 1900 dans la nef centrale de la collégiale et aujourd'hui conservé au musée du Vieux-Cimetière l'atteste. La ville de Soignies est citée pour la première fois dans le traité de Meerssen () sous le vocable : Sunniacum in Hannonia pour en attribuer le territoire à Charles le Chauve. Achevée vers le milieu du XIIe siècle, la collégiale apparaît à ce moment comme une église de communauté et une église de pèlerinage.
Soignies relevée de ses ruines au XSoignies relevée de ses ruines au Xe siècle
L'abbaye fondée vers 640 par Madelgaire, seigneur de Strépy, au VIIe siècle donc, connut une période trouble au IXe siècle puisque ce monastère situé en bordure de Senne (à l'emplacement de l'actuel Centre culturel Victor Jara) et son église primitive (probablement sur le site de l'actuelle collégiale) nécessitaient d'importantes restaurations. L'hypothèse la plus couramment admise serait une destruction du site lors des invasions barbares dans le dernier quart du IXe siècle. Régnier au long col, comte de Hainaut, avait tenté, sans y parvenir, de repousser le normand Rollon qui avait pris pied sur l'île de Walcheren. De retour en Hainaut, face à la menace imminente de voir déferler les Normands, il plaça les reliques de Soignies en lieu sûr à Mons. On raconte que nus pieds, il porta personnellement la châsse de Vincent accompagné d'une foule nombreuse. « Brunon, archevêque de Cologne et duc de Lotharingie, ayant été délégué par l'empereur Otton Ier et autorisé par le pape Jean XIII, vers 965, à rétablir dans le Hainaut les églises dévastées par les Barbares, institua dans celle de Soignies qu'il avait fait rebâtir, trente et un chanoines sous l'observance de la règle de saint Augustin et auxquels il accorda les biens et les privilèges concédés primitivement au monastère de Soignies. » C'est donc vers cette époque (deuxième moitié du Xe siècle que l'on doit situer la construction de la collégiale romane de Soignies (Théophile Lejeune mentionne l'année 959 mais ne cite pas ses sources). Elle ne sera terminée qu'au XIe siècle. Ce chapitre ayant reçu une triple et haute protection (le Souverain Pontife, l'empereur Otton Ier et le duc de Lotharingie, Brunon de Cologne) ne tarda pas à devenir florissant. Il reçut nombre de droits, privilèges et autres franchises. En 1142, Baudouin IV, le Bâtisseur dote la ville d'une charte-loi : la Keure (première charte-loi connue en Hainaut). Les propriétés terriennes du Chapitre dépassèrent largement les territoires limitrophes de Soignies. Les papes Lucius III et Urbain IV renforcèrent par différentes bulles confirmatives les prérogatives et avoirs du Chapitre Royal de Saint-Vincent allant même jusqu'à lui attribuer la « protection spéciale » du Saint-Siège. Outre cet indéfectible soutien papal, les Comtes de Hainaut, les ducs de Bourgogne, les souverains de la maison d'Autriche vouèrent un véritable culte à leur aïeul : Vincent Madelgaire de Famars de Hainaut. Nombre d'entre eux vinrent à Soignies prêter serment sur les reliques du saint (voir, ci-dessous, la liste des « avoués de Saint-Vincent »).
La Guilde des drapiers
Aux premières heures du XIVe siècle, une importante récession frappe le Hainaut, les métiers ruraux ne suffisent plus à occuper les populations grandissantes. Il est nécessaire de créer de nouvelles activités économiques. C'est dans ce cadre que la Guilde des drapiers voit le jour, son document fondateur est daté du . Une lettre de confirmation de Guillaume Ier de Hainaut dit « le Bon », Comte de Hainaut, vient entériner cette création. La guilde des drapiers était soumise à l'autorité de deux chanoines qui étaient élus chaque année, le .
Au XVe siècle, un petit in-folio reprend les prérogatives et règlements de la corporation des drapiers de Soignies : c'est la « charte de la grande draperie de Songnies ». Afin de ne pas pénaliser les drapiers dont le commerce aurait été moins bien situé, il leur est interdit de vendre leurs étoffes ailleurs qu'en la halle aux draps (bâtie durant la première moitié du XIVe siècle). La guilde dispose d'inspecteurs, les rewards. Ce sont eux qui vérifient la bonne qualité et l'exécution selon le prescrit des draperies, ils ont droit de sanction. Les règles sont strictes et le contrevenant se voit infliger une amende. Les draps qui réunissaient toutes les qualités requises étaient scellés par ces mêmes rewards du sceau de la ville. Sans ce cachet, les étoffes ne pouvaient tout simplement pas accéder aux Halles pour être mises en vente. le marché franc s'y tenait le mardi. Deux fois l'an, le dimanche suivant l'Ascension et le 14 juillet (fête de Saint-Vincent), une foire avait lieu. Elles duraient deux jours. Ces foires drainaient une foule immense venue de la région, mais aussi de l'étranger. Les drapiers sonégiens se rendaient fréquemment au-delà des frontières pour y vendre leurs étoffes. L'instauration à Soignies au XIVe siècle d'un Lombard (Bureau de change) atteste du caractère international de ce commerce. Si les draperies sonégiennes étaient réputées à l'étranger, il était toutefois interdit de vendre des étoffes étrangères à Soignies.
À la fin du XVIe siècle, les guerres de religion porteront un coup fatal à ce commerce qui fut pourtant florissant pendant près de trois siècles.
Cartographie historique
La plus ancienne carte connue de Soignies a été réalisée par le géographe Jacques Deventer au XVIe siècle. Joseph de Ferraris au XVIIIe siècle réalise deux cartes de la région. Il existe également une illustration de la ville de Soignies dans un des albums de Croÿ, elle fut réalisée entre 1598 et 1602. Les archives du Chapitre de Soignies conservent également un plan terrier datant de 1770. Le , l'ingénieur en chef du Waterstaat et des Travaux Publics, Urban, signe un plan de Soignies en vue du réaménagement de ses voiries. L'Institut géographique national est fondé en 1831. Une carte de 1869 représente Soignies avant le voûtement de la Senne. Il existe différents plan cadastraux de la ville, un premier, dit plan napoléonien a été réalisé en 1810, un second, appelé plan primitif est réalisé vers 1830-1834, un troisième relevé cadastral de la ville est réalisé par Philippe Christian Popp en 1865. Enfin, il existe différentes cartes de campements militaires dont celle réalisée par un des cartographes de Louis XIV en 1691.
Les remparts
On peut distinguer quatre périodes dans la réalisation des travaux de fortification de la ville.
- Au XIIe siècle, sous l'impulsion de Baudouin IV le Bâtisseur, la collégiale est fortifiée pour mettre le chapitre à l'abri des bandes armées. La population se réfugiait alors dans l'enclos capitulaire.
- En 1364, les Chanoines souhaitent doter la ville d'une enceinte de défense pour se prémunir des attaques flamandes de Louis de Male faisant suite à l'assassinat de Siger II d'Enghien perpétré le sur ordre d'Albert de Bavière. La ville sera d'ailleurs, en partie, incendiée en 1365. Le comte, Albert de Bavière s'empressa (il répondit par lettres d'octroi sous la même date que celles en demande ()) de leur signifier son accord.
Le chantier dura plusieurs années, pour en financer le coût, les chanoines prélevèrent un impôt extraordinaire sur différentes denrées de consommation courante qui dura quinze ans (la maltôte).
De 1364 à 1379, des levées de terre sont pratiquées sur le pourtour de la ville, elles sont bordées d'un profond fossé. Quatre portes furent pratiquées dans l'enceinte : celle de Braine au nord (ou du vieux-marché), celle de Mons au midi et celles d'Enghien (ou du « Noeufbourg ») et de Neufvilles, à l'ouest. À la fin du XIVe siècle, Soignies est l'une des treize « bonnes villes » du Hainaut.
- En 1406, la population craignant des incursions liégeoises liées au conflit qui les opposait au Duc de Bourgogne, Jean sans Peur, les terrées se voient adjoindre une palissade de bois, des guérites de bois dotées de toits de chaume en jalonnent le périmètre.
- De 1421 à 1470, une muraille est construite pour reprendre les levées de terre qui deviennent un chemin de ronde. Les remparts sont dotés de tours. La Tour Piérart Willot se trouvait à l'emplacement de la « parapette » (place du jeu de balle – rue Neuve), la tour des Messieurs (« parapette » rue Félix Éloy) et la tour Restiau (rue du rempart). Selon les auteurs, la muraille était flanquée de 7 à 20 tours en maçonnerie couvertes de toitures coniques en ardoises.
Durant la période espagnole, à partir de 1677, les remparts devinrent obsolètes et cessèrent d'être entretenus. En 1690, le Maréchal de Luxembourg en ordonna le démantèlement afin d'empêcher tout retranchement de troupes ennemies à la recherche de quartiers d'hiver. Après la paix d'Aix-la-Chapelle, en 1748, les portes avec leurs tours furent rasées. Entre la porte de Braine et la tour Willot, le fossé est comblé puis transformé en jardin puis en jeu de balle vers 1764. En 1819, le fossé qu'occupaient depuis des siècles les Archers de Sainte-Christine (entre la tour Willot et la porte de Mons) est transformé en voirie (Rue Neuve). Ils s'établiront à cette époque sur le rempart (leur local est construit à cette date (1821)). Certaines parties du rempart ont toutefois échappé au démantèlement, le plus important tronçon (entre la rue Chanoine-Scarmure et la rue Félix-Éloy) a fait l'objet d'une mesure de classement, tout comme celui situé rue du Rempart, restauré en 2011.
Le Chapitre de Soignies
Durant plus de huit siècles (de 935 à 1793), la vie de la cité fut réglée par le chapitre de Soignies. Trente-et-un chanoines administraient la « franchise » et leurs importants territoires. Ils incarnaient le pouvoir spirituel et temporel. Aucun domaine ne leur était étranger. Le chapitre de Soignies, à l'époque féodale, était le seigneur du lieu. Ils nommaient les baillis, les maïeurs, ou tout autre fonction relative à la ville. Ils contestaient à toutes juridictions (aussi hautes fussent-elles) le droit de pouvoir juger leurs sujets. Ils consignaient leurs privilèges dans un liber catenatus (livre enchaîné — datant du XIIIe au XVe siècle). À Soignies, on appelait les chanoines les « messieurs ». Ces « moines séculiers » ne faisaient pas vœu de pauvreté, ils pouvaient par conséquent disposer d'un patrimoine qui se révélait parfois être important. Ils n'étaient pas tenus de vivre dans l'enceinte même de la collégiale mais devaient y résider au moins 32 semaines par an. « Malgré les dissensions intestines et les embarras en tout genre qui affligèrent souvent la communauté de Soignies, ce corps religieux ne cessa de veiller au bien-être et à la prospérité des populations placées sous son patronage. En parcourant les monuments écrits qui nous ont été légués par les chanoines, on constate avec plaisir que bien des personnes ont été l'objet de leur générosité et de leurs soins les plus constants. »
Les chanoines occupaient différentes fonctions.
Les fonctions
Elles étaient au nombre de cinq : la prévôté, le décanat, la trésorerie, l'écolatrie et la chanterie.
- Le Prévôt : nommé par le souverain, il « gouvernait » le chapitre dont il était le chef extérieur et le représentant civil. Muni des pleins pouvoirs, il exerçait dans les domaines de la collégiale l'autorité féodale.
- Le Doyen de chapitre : dont la dignité était élective. À la nomination du chapitre, il venait après le prévôt. Il présidait l'assemblée capitulaire et dirigeait les délibérations. Il veillait sur le spirituel et le disciplinaire au sein du chapitre.
- Le Trésorier : Nommé par le souverain, il veillait au soin des richesses de la sacristie et des ornements sacerdotaux, il était aussi investi de la gestion de tout ce que réclamait l'exercice du culte.
- L'Écolâtre : il dirigeait l'école chapitrale. Il proposait au chapitre la nomination du maître des écoles. Il endossait en outre le rôle de secrétaire du chapitre.
- Le Maître de chant : Titulaire de la chantrerie, il dirigeait la musique sacrée, le chant de tous les offices de la collégiale et la maîtrise où les enfants de chœur recevaient une instruction appropriée à leurs besoins.
- Chanoine : le chapitre de Soignies comptait trente et un chanoines.
Une collégiale musicienne
La collégiale fut surtout réputée pendant des siècles pour les musiciens et les chantres qu'elle produisit. En 1534, Lessabæus écrivit : « Je ne sais si le Hainault tout entier possède collégiale plus généreuse et plus musicienne… Les musiciens chantres y affluent de toute part, pareils à des abeilles dans une ruche. Pour y faire un large butin. » Lodovico Guicciardini explique dans sa description des Pays-Bas : « De Soignies sortent particulièrement de très bons musiciens ayant les meilleures et plus douces et harmonieuses voix qu'en autre endroit des Pays-Bas ; et c'est là où ordinairement le Roy apointe et récompense les chantres qui lui ont fait service. »
Quelques noms associés à la chantrerie de Soignies
Gontier de Soignies, XIIIe siècle ; Johannes Regis, XVe siècle ; Gilles Binchois, XVe siècle ; Guillaume Malbecque, XVe siècle ; Nicolas Payen, XVIe siècle ; Gaspard Payen, XVIe siècle ; Étienne Bernard, XVIe siècle ; Philippe Dubois, XVIe siècle ; Jean de Ham, XVIe siècle ; Nicaise Houssart, XVIe siècle ; Pierre Philippe, XVIe siècle ; Charles Chastelain, XVIe siècle ; Pierre-Joseph Leblan, XVIIIe siècle.
La fin du Chapitre
En 1792, le chapitre tente de s'opposer aux révolutionnaires. 32 civils sont arrêtés à Soignies à la suite de leurs actes contre-révolutionnaires. Ils sont transférés à Mons. Alors qu'il est question de les faire juger à Paris, une ordonnance de la Convention nationale datée du les fait libérer en qualité de « victimes de la séduction employée sur eux par lesdits Prévôt, Doyen et chanoines ». En revanche, l'ordonnance précise que l'ensemble du chapitre doit être arrêté et « réparti dans les citadelles de Lille, Valenciennes, Douai, Cambray et Arras ».
La « Municipalité de Soignies » intervient pour faire libérer le curé et le citoyen Polliot (tous deux chanoines). Le citoyen Polliot est libéré en revanche, l'ordonnance du préfère sursoir à l'élargissement du curé.
Le commissaire Gondran supprime le chapitre en 1793.
La loi du 15 fructidor de l'an IV (1796) ordonne la dispersion des religieux et la mise en vente de leurs propriétés : les « biens noirs ».
Cartulaires du Chapitre
Quatre cartulaires du Chapitre de Saint-Vincent ont été conservés.
- Le liber catenatus ou « livre enchaîné », XIIIe au XVe siècle (additions jusqu'en 1741).
- Le liber albus (sa couverture est blanche), XVIIIe siècle.
- Le liber mixtus (composé de documents divers), XVe siècle.
- Le liber ruber (sa couverture est rouge), enlevé par les Allemands en 1918.
Le chapitre de Soignies, quelques noms à travers les âges
sauf mention contraire, nous empruntons la liste à Théophile Lejeune. Les dates, relatives aux mentions dans la littérature, ne sont qu'indicatives
- Lietzon, prévôt (1120)
- Robert, doyen (1120)
- Anselme de Trazegnies, trésorier (ca 1148)
- Gossuin, prévôt (cité de 1172 à 1199)
- Nicolas, doyen (cité entre 1172 et 1198)
- Bauduin, trésorier (cité entre 1172 et 1199)
- Gabriel, doyen (circa 1214)
- J. de Carnière, chanoine (1231)
- Messire Thiébaut, chanoine (1231)
- Raoul de Braine, chanoine (1239)
- Bauduin du Rœulx (de Rodio) (1240)
- Ghislain, chanoine (1242)
- Nicolas de le Gaie, chanoine (1254)
- Philippe de Condé, chanoine (1258)
- Wautier de Rebecq, chanoine ( - )
- Martin, chanoine (1267)
- Nicolas de Fontaines, prévôt (†1275)
- Bauduin de Hainin, trésorier (1277)
- Hugues de Nalines, écolâtre (1282)
- Jehans de Tournay, chanoine, (1297)
- Arnould de Gavre, trésorier (XIIIe siècle)
- Baudoin du Quesnoi, doyen (1324)
- Jean Marmouset, chanoine (1324)
- Haymery, doyen (1325)
- Pierre Cambier, chanoine (1338)
- Estienne Malion, doyen (1349)
- Li Priesterians, chanoine, (?)
- Gilles Delesclutier, trésorier (1378)
- Williame de Visduin, prévôt (1391)
- Arnoul de Gaure, trésorier (XIVe siècle)
- Raes de Gaure, trésorier (XIVe siècle)
- Ernoul de Gaure, trésorier (XIVe siècle)
- Nicolas Gilliart, doyen (XIVe siècle)
- Charles Bousies, chanoine (XVe siècle)
- Thierry le Moulnier, doyen (1426)
- Pierre Henne, doyen (1426)
- Jehan le Carlier, écolâtre (1426, 1441)
- Guillaume Malbecque, chanoine (1438-1465)
- Martin Sapureus, chanoine, (XVIe siècle)
- Johannes Regis, maître de chant, puis Maistre des enfants (1451-1496)
- Gilles Binchois, prévôt (1452-1460)
- Hugues Oderne, prévôt (1495)
- Philippe de Vergnies, doyen (1500)
- de Quarouble Gilles, doyen (mort en 1531
inhumé en l'Église Notre-Dame de Condé) - Verty, chanoine (1532)
- Gérard de Vertaing, chanoine ( - )
- Albert Dichmar, chanoine ( - )
- Philippe Laurent, trésorier ( - )
- Jean de Gomegnies, chanoine ( - )
- Martin Sapureus, chanoine, XVIe siècle
- Pierre de Bay, frère de Michel, chanoine (mort en 1552)
- Charles Chastelain, prévôt, maître de chapelle (milieu du XVIe siècle)
- Pasquier Pastoris, chanoine, originaire d'Amiens, (fausset), il faisait partie de la « Grande Chapelle » de Charles Quint. Il y est mentionné en 1517, 1521 et en 1528, il meurt à Soignies où il s'était retiré en 1555
- Gilles de Harchies, doyen (1557)
- Jean Herman, chanoine, (1583)
- Nicaise Houtart, chanoine, (1599)
- Pierre Bienfaict, chanoine (1609-1610)
- Pierre-Philippe, chanoine, (1610)
- Peeter Cornet, chanoine (1611)
- Claude Carlier, chanoine, (1616)
- Jean Bastien, chanoine ( - )
- Antoine Guillot, chanoine, mort le
- de Nalinnes, chanoine, ({1634)
- Jacques Craveau, chanoine, (1635, mort en 1641)
- Jean Lewaite, chanoine, (1637)
- Gilles du Mont, Prévôt (1626-1641)
- Bonetti, doyen (1643)
- Jean Navet, chanoine, (1644)
- Jérome Kelderius, doyen (1643, 1652)
- Cocx, doyen (1643)
- Gabriel Duchâteau, doyen (1650)
- Nicolas Damseau, chanoine, (1652)
- Antoine Rodriguez, prévôt (XVIIe siècle)
- Le Fort dit Fortius, chanoine (1654)
- Antoine Battelier, chanoine (1657)
- Jacques Cravaux, chanoine (1657)
- Michel Delescol, chanoine (1659)
- Polycarpe Leyser, chanoine, né à Wittenberg en Saxe en 1661, mort le
- Philippe de Boulogne, prévôt (1663)
- Saria, chanoine, (1664)
- Gaspar de Verlit, maître de chant (1665)
- Jean Dumortier, maître de chant (1666)
- Jean Denissart, chanoine (†1676)
- Jacques Doré, chanoine, (1678)
- Reymbaut, prévôt (cité entre 1696 et 1720)
- Bernard Deville, doyen (1700)
- Jean-Baptiste Evrard, chanoine (1700)
- Jean-Baptiste Coex, chanoine (1700)
- Antoine Vanderbaren, chanoine (1700)
- Charles Rouvroir, chanoine (1700)
- Jean Hannotin, chanoine (1700)
- Jules César Nypho, chanoine (1700)
- Michel Blondeau, chanoine (1700)
- Abraham Mulpas, chanoine (1700)
- Gontier, chanoine (1700)
- Pierre François Le Vilain, maître de chant (1710)
- Paul Serisier, maître de chant (1711)
- Vanderbeken, chanoine, (1712)
- Comte Albert de Lannoy, prévôt (cité entre 1725 et 1740)
- Jean-Michel Cabau, maître de chant (1720)
- Jacques Dourdaine, chanoine (1721)
- De Rocquignies, doyen (1728)
- Charles Matton, chanoine (1727)
- Jean François Delsart, maître de chant (1731)
- Eloi François, maître de chant (1732)
- Brogniez, chanoine (1733)
- François Lambotte, doyen (1733)
- Cantiniau de Soignies, maître de chant ( - )
- Jean Mathieu, maître de chant (vers 1740)
- Arnould Matthieu, maître de chant (vers 1740)
- Jacobus Ignatius Cocquiel, organiste (1741)
- Pierre Ursmer Dubois, chanoine, (1742), mort le
- Jacques Laurent Gossart, maître de chant (1743)
- Pierre-François Franch, chanoine au XVIIIe siècle
- Albert François Ledieu, chanoine (1750)
- Polycarpe Leyser, chanoine, (XVIIIe siècle)
- Pierre François Franch, chanoine, (XVIIIe siècle)
- Norbert Deratte, (1745-†1756)
- John Turberville Needham, chanoine (vers 1760)
- Pierre Louis Pollio(t), chanoine, maître de chapelle, (né à Dijon le , cité en tant que chanoine en 1767-†)
- Debacre, prévôt (1764)
- Delmoitié, maître de musique (1764)
- Debacre, prévôt, (1768)
- Dehau, chanoine (1769)
- L'abbé de Marcy, prévôt (1769)
- Amand, doyen, (1770)
- Philippe, chanoine (1773)
- L'abbé Joseph Hypolite du Vivier (Mons, - Tournai, ). Secrétaire du cardinal archevêque de Malines, chanoine et archidiacre de la cathédrale de Tournai, vicaire général du diocèse.
- Joseph Hypolite Duvivier, chanoine (vers 1780)
- Selraou, maître de chant (1785)
- Thomas-Joseph Amand, doyen (cité entre 1785 et 1789)
- Comte de Baillet, prévôt, (1787) (jusqu'en 1791)
- Jean Hyacinthe Magellan ( - )
- Pierre Hyacinthe Frédéric de Sauveplane, né en 1742, musicien, (secrétaire du chapitre de 1781 à 1792)
- Charles-Auguste Joseph Demeuldre, né en 1742, ( - )
- Abbé Guignet, maître de chant ( - )
- Abbé Dujardin, maître de chant ( - )
- J.-B. Franco, chanoine (1789)
- Amé Chorias, chanoine (jusqu'en 1793)
- Jean-Benoît de Mazière, prévôt (à partir de novembre 1791)
- Jean-Baptiste Le Cancelier fut le dernier doyen du Chapitre de Soignies, né à Velaine en 1753, doyen ( - )
- Paul-Antoine Wins, obtient une stalle à Soignies en 1794, il tente, en vain, de restaurer le chapitre de Soignies en 1822.
Liste des Avoués de saint-Vincent
Les Comtes de Hainaut, la famille de Bourgogne, la maison d'Autriche avaient pour coutume de prêter le serment d'honneur sur les reliques de saint-Vincent ce qui en faisait des « avoués de saint-Vincent ».
- Thomas II de Savoie, époux de Jeanne de Constantinople, prestation de serment entre 1237 et 1244.
- Charles d'Anjou, en 1254.
- Albert de Bavière, en 1387.
- Jacqueline de Hainaut, le (elle épousera Humphrey de Lancastre qui suit).
- Humphrey de Lancastre (frère d'Henri V d'Angleterre), duc de Gloucester, le .
- Philippe le Bon, joyeuse entrée en 1428, serment le .
- Charles le Téméraire, en 1470.
- Philippe le Beau en 1494.
- Maximilien d'Autriche, en 1512.
- Charles Quint, est à Soignies en et le . Sa prestation de serment est incertaine.
- Philippe II (roi d'Espagne), le .
- Louis-Engelbert d'Arenberg, Duc d'Aremberg, grand bailli du Hainaut, le .
Liste des Baillis de Soignies
La charge de Bailli était conférée par le Chapitre de Saint-Vincent pour une durée d'un an. Le Bailli incarnait le pouvoir temporel et spirituel et, à ce titre, il rendait la justice. Il était responsable de la Haute Justice à l'extérieur de la « Franchise ». À son entrée en fonction, il faisait une profession de foi et jurait par serment de garder, de défendre et de soutenir les droits, les juridictions, l'autorité et les hauteurs du chapitre royal de saint-Vincent. Sur le sujet également : ceci.
- Thomas Randouls, 1366
- Étienne de Donstienne, 1402
- Jehan dou Bray, 1423-1424
- Gaspard Daikem, 1426
- Colars de Lallaing, 1427 et 1428
- Jehan Haignes, 1429
- Escassars de le Haye, dit Guiez, 1430
- Évrars Chalbez, 1431-1437
- Jehan Lefosses, 1437, 1442, 1446, 1451
- Jehan de la Pasture, 1458
- Jehan du Bray, 1461
- Henry le Dangereux, 1464, 1472, 1473
- Jehan de Froimont, 1485-1486
- Jehan Fourneau, 1486-1487
- Jacques bâtard de Harchies, écuyer, 1492, 1496
- Mahieu de Landas, écuyer, 1493, 1498, 1499, 1500, 1505
- Philippe de Roever, écuyer, 1506, 1511
- Adrien de Boussut, 1514, 1515, 1516, 1518, 1520
- Jehan d'Ittre, écuyer, 1522
- Guillaume d'Overbert, écuyer, 1523
- Gilles de Thiennes, écuyer, 1528
- Thiéry du Mont, 1531-1553
- Anthoine Hublet, 1558, 1563, 1569
- Jehan Baudelin, 1567
- Gille de Bondry, 1571-1574
- Cornil van der Steyn, Seigneur de Tercamen, 1576-1603
- Charles van der Steyn, 1637
- Sébastien Demeuldre, 1653
- Duquesnoi, 1708
- Le Vray, 1725
- Jacques Eloi, 1725-1736
- Brogniez, 1737
- François de Ronquière, 1741-1767 (prestation de serment le )
- Pierre Éloy 1767-1779, 1789-1790
- Flandroy, 1781
- Huvelle, 1794
Soignies durant la Guerre de la Ligue d'Augsbourg
La fin du XVIIe siècle fut une période particulièrement trouble en Hainaut. À de nombreuses reprises, Soignies dut accueillir les troupes françaises de Louis XIV sous le commandement du maréchal de Luxembourg. Le premier campement connu eut lieu du 7 au , un second eut lieu en septembre de la même année, le , les troupes françaises sont à nouveau à Soignies, ce qui fut à nouveau le cas du au et, enfin, en 1708, l'armée française campe à Soignies et à Naast sous le commandement du Duc de Vendôme, Louis Joseph de Vendôme. Le campement s'établissait en bordure de Soignies entre Naast, Neufvilles, Chaussée-Notre-Dame-Louvignies et Horrues. Le quartier général de l'armée était hébergé dans l'enceinte même de la ville. Même si la ville ne connut pas de bataille, elle eut à pâtir de ces présences militaires répétées qui pesaient largement sur ses finances et celles de ses habitants qui devaient pourvoir aux charges qu'imposaient ces campements (nourriture, avoine, bois… pour une armée comptant 60 000 hommes, 20 000 chevaux). Les finances de la ville à cette époque sont au plus bas et ne commenceront à se relever qu'après la paix de 1748.
Guerres révolutionnaires, 1793–1794
Lors des guerres révolutionnaires, le Prince Cobourg, Frédéric Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld, Reichsgeneralfeldmarschall et commandant en chef de l'armée impériale des Pays-Bas autrichiens est contraint d'abandonner Mons, le et de se retrancher à Soignies. Il fortifie la place qu'il l'est déjà naturellement. Les républicains français forts de leurs victoires chargent baïonnette au canon, font 7 000 morts dans les rangs autrichiens et contraignent les troupes du Prince Cobourg à reculer vers Bruxelles.
Les institutions de bienfaisance
- La maladrerie : la lèpre, bien que présente dans nos contrées dès le Ier siècle, connut un regain important à la suite des croisades. Dès le milieu du XIIIe siècle, Soignies se dote d'une maladrerie destinée à accueillir les lépreux à l'extérieur de la cité (derrière les locaux de la gendarmerie). Les lépreux y recevaient des soins, ils disposaient d'un jardin, d'une chapelle, on leur fournissait un logement, du bois de chauffage mais ils devaient renoncer à leur « vie civile ». Le , le Chapitre de Soignies consentit à la démolition du site puisque « la maladie ne subsiste plus et probablement ne subsistera plus dans les provinces ».
- L'hôpital : dès le XIIe siècle, la charité chrétienne instaure à Soignies une « hostellerie » ou « maison-Dieu » qui deviendra rapidement les « hospices Saint-Jacques (du nom du patron invoqué par les voyageurs) ». Ils étaient situés « hors de la porte de Mons » entre le carrefour de « la Belle-vue » et le couvent des Franciscaines. L'hôpital était desservi par les béguines qui logeaient non loin de là , rue de Mons. À la fin du XVe siècle, les béguines furent remplacées par les sœurs grises : les Franciscaines (1494). En 1507, une convention est établie entre les sœurs grises et le chapitre de Soignies, elle règle les missions de l'hospice Saint-Jacques. En 1768, sous l'impulsion du chapitre, un nouvel hôpital est construit (13 lits). À la Révolution française, la gestion de l'hôpital est confiée à l'administration publique, la commission des hospices est créée par la municipalité. En 1800, l'hôpital compte 16 lits. En 1869, 36. En 1891, l'hôpital Saint-Jacques est transféré chaussée de Braine. Les anciens hospices seront détruits en 1893 (à l'exception de la chapelle).
- L'orphelinat : jusqu'au XVIe siècle, les orphelins étaient placés chez des particuliers contre rétribution. Jean Leleup, bourgeois de Soignies, marchand de drap fondera, avec son beau-frère, Jean de Faucuelz, la « maison de la faucille » (achetée au chapitre le ) destinée à recevoir les orphelins. Cette maison était située rue des orphelins, à l'emplacement de l'école industrielle. Ils ont tous deux été inhumés dans la chapelle du vieux cimetière. En 1787, l'institution comptait 18 orphelins, en 1869, 38. En 1866, l'orphelinat est reconstruit sur le même emplacement. En 1891, la commission des hospices supprime la maison des orphelins. En 1892, la commune y établit une école de dessin et industrielle.
- Le bureau de bienfaisance : sous l'Ancien Régime, la distribution des secours à domicile s'appelait « la table des pauvres » ou « les communs des pauvres ». Au XVIIIe siècle, sur une population de 4 000 habitants, 1 800 relevaient du bureau de bienfaisance. En 1925, le bureau de bienfaisance fut absorbé dans les « Commissions d'assistance publique ».
- L'hospice des vieillards : fondé en 1816, il occupait alors l'ancien ermitage Saint-Antoine, ensuite, en 1826, il occupera l'enclos des capucins, chaussée de Braine. On l'appelle alors l'hospice Guillaume. En 1854, une maison pour vieilles femmes est fondée, et en 1878, les vieillards quittent l'enclos des capucins pour rejoindre le nouvel Hospice (aujourd'hui détruit), construit à la suite des donations de Marie-Thérèse Éloy (épouse Joly) et de son frère, Prosper Félix Éloy (époux de Victoire Dubois).
La situation sanitaire du quartier des carrières était déplorable. La gestion des immondices n'était prise en charge qu'intra-muros, la Senne était le réceptacle des détritus générés par l'activité industrielle et humaine naissante. L'alcoolisme y faisait également des ravages. Cette précarité, ce paupérisme, furent à l'origine d'une prise de conscience qui contribua grandement à la mise sur pied de mécanismes de solidarité et à l'instauration d'un rapport plus égalitaire avec le patronat.
- Le , plus de 400 ouvriers carriers battent le pavé de la Grand-Place, face à l'Hôtel de ville, pour dénoncer l'augmentation du coût des denrées de première nécessité.
- En 1857, création de la caisse de prévoyance des ouvriers carriers. Elle est certes encore gérée par les patrons des carrières mais elle permet de venir en aide aux travailleurs les plus démunis. Elle est alimentée par le prélèvement de 1 % sur les salaires, les carrières y contribuent également pour un montant identique.
- Le , les rocteurs de buffet et les tailleurs de pierre sont en grève. Les patrons des carrières décident de cesser de pratiquer l'exhaure afin de briser la grève.
- À partir de 1875, âge d'or de l'exploitation de la pierre bleue à Soignies, de nouveaux sites sont ouverts: carrières du Nouveau Monde, du Perlonjour…
- En 1879, une école primaire est ouverte, tenue par les Franciscaines.
- Le , création du Parti ouvrier belge. Jean Volders, l'un des fondateurs, vient tenir une conférence à Soignies. Elle est à l'origine de la création de la Ligue Ouvrière à Soignies.
- En avril 1886, les travailleurs sont en grève durant sept semaines. La plupart, déçus, reprennent le chemin du travail sans avoir rien obtenu et quittent la Ligue.
- En 1894, la ligue est à l'origine de la création de la coopérative « la Concorde » qui compte 96 sociétaires en 1894, 192 en 1895 et 470 en 1896. Une de ses premières tâches est la mise sur pied d'une boulangerie coopérative.
- Le , création du syndicat des carriers du bassin de Soignies au local du Heaume.
- Le , inauguration de la nouvelle Maison du Peuple (Rue Macasca, actuellement Rue Fernand Vinet).
- En 1907, inauguration de l'église des carrières.
Histoire Récente
Quelques jalons
Soignies a obtenu le statut de ville en 1825.
- En 1830, sous l'impulsion de Henri Leroy, un contingent sonégien marche sur Bruxelles le pour soutenir la révolte. Ce groupe sera sous le commandement de Joseph Plasschaert (commerçant à Bruxelles). Il sera rejoint par un second groupe qui quittera Soignies le lendemain.
- En 1832, une épidémie de choléra fait 56 victimes.
- La ville reçoit, le , des mains de Léopold Ier un drapeau d'honneur pour sa participation à la révolution. Ce drapeau est conservé au musée du Vieux cimetière de Soignies.
- En 1841, inauguration de la ligne de chemin de fer Mons-Bruxelles (Ligne 96). Le chemin de fer atteint Soignies le , la jonction avec Mons est établie le et les trains franchiront la frontière française (près de Quiévrain) à partir de 1842 - voir aussi.
- Le , Léopold Ier est en visite à Soignies, le train royal fait halte en gare de Soignies, il est reçu par le sénateur et bourgmestre, Pierre Joseph Wincqz, le roi s'adresse aux Sonégiens depuis un kiosque sur lequel un trône avait été disposé.
- En 1865, 340 victimes du choléra sont enterrées au vieux cimetière dans une fosse commune (section F55a).
- En 1876-1877, la variole fait 800 malades (100 décès).
- Entre 1891 et 1936, voûtement de la Senne (par tronçons) à Soignies.
- Le , inauguration de la nouvelle maison du peuple, rue Fernand Vinet.
- Le mardi , le pilote français Vasseur prenant part au Tour de Belgique en aéroplane est contraint d'atterrir à Soignies.
- Le , déportation par l'occupant allemand de 842 Sonégiens à Soltau.
- Le , le Doyen, Léon Maubert (1863-1931) accompagné du « Suisse » refusera l'accès à la collégiale aux troupes allemandes casernées à Soignies.
- 1923, un incendie ravage les tanneries Gérard (meubles Belot).
- Le , les Allemands font enlever les deux cloches du clocher : la « Vincent » (2 650 kg) et la « Marie » (1 790 kg).
- Le , Victor Dupont (25 ans) et Albert Plaetens (20 ans), tous deux membres de l'armée secrète sont fusillés par les Allemands dans le bois de Salmonsart. Georges Forton sera tué le et René Baguet, le , Edmond Vandercapellen, le .
- Le , libération de Soignies par le 2d Household Cavalry Regiment (britannique) rejoint par le 113th Cavalry Group américain.
- Le , explosion de l'Hôtel de ville (place du Millénaire).
- En 1965, les tanneries Van Cutsem, désaffectées, disparaissent dans un incendie.
- Le , le train Amsterdam-Bruxelles-Paris déraille à Neufvilles, faisant 11 morts et 38 blessés.
- En 1977, fusion des communes donnant à Soignies son étendue actuelle.
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 02/06/2025
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