Rouffignac-de-Sigoulès

Localisation

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Rouffignac-de-Sigoulès : descriptif

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Rouffignac-de-Sigoulès

Rouffignac-de-Sigoulès est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Situation

Rouffignac-de-Sigoulès est une commune située dans le Sud de la Dordogne, dans le Bergeracois et le Périgord pourpre. Elle est localisée sur la route départementale 933 (ancienne nationale 133) entre Bergerac et Marmande. La commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dans le canton de Sigoulès et de la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès.

Elle est bordée à l'Ouest et au Nord par la commune de Pomport dont elle est séparée par le ruisseau du Courbarieux de Labarde qui prend sa source vers La Desvignes et se jette dans la rivière Gardonnette juste après le lieu-dit Pissegasse. La limite Est est formée par la commune de Monbazillac dont la bordure est déterminée par le ruisseau des Giroux ou de Fontindoule qui prend sa source vers le lieu-dit Tabardine. Il rejoint la Gardonnette face au château de Bridoire.

Au sud, les communes de Ribagnac, Singleyrac et Flaugeac sont mitoyennes et leur limite est matérialisée par la rivière La Gardonnette. Elle longe Rouffignac-de-Sigoulès au Sud dans un vallon qu'on appelait autrefois « le vallon de Vaucaucourt » (ou Vaucocour). Ce nom est issu d'une noblesse issue du Périgord Vert, du côté de Thiviers, qui avait quelques possessions dans la région car, dans l'église de Sigoulès, les nobles de Vaucocourt du Cluzeau avaient leur chapelle avec porte donnant directement sur l'extérieur.

La Gardonnette prend sa source près du bourg de Bouniagues en bas de Labadie et plus exactement à La Rayre dans la commune de Colombier. Elle passe à Pomport et rejoint la Dordogne en amont de Gardonne d'où son nom. Gardoneta est un diminutif de Gardone, un nom qui apparaît au XIIIe siècle, en 1226 plus exactement, et vient d'une base pré celtique vard (que l'on retrouve dans le Gardon, le Gard ou le Verdon), accompagnée d'un suffixe gaulois, -ona, présent lui aussi dans le nom d'autres rivières ou sources.

Voies de communication

La route départementale 933 qui traverse Rouffignac, va de Périgueux à l'Espagne en passant par Mont-de-Marsan et Saint-Jean-Pied-de-Port.

Elle existait dans un état déplorable et sans accotements jusqu'au XIXe siècle. En 1830, sous le règne de Louis-Philippe, il a été décidé de la refaire entièrement et une première étude fut entreprise. Devant la lenteur du préfet de l'époque à engager les travaux, les habitants de Rouffignac et des communes avoisinantes firent des pétitions envoyées directement au ministre des Travaux publics qui répondit qu'il était impossible de débloquer des fonds. Finalement, elle a été classée route royale numéro 133 et, le , après d'autres études de faisabilité et de tracé, le conseil général décida de prendre en charge la moitié des dépenses et les travaux purent commencer. Ils consistaient en un alignement du tracé, un nivellement, un remblaiement et un encaillassage total. C'est à cette époque qu'a eu lieu la construction du pont sur la Gardonnette, renforcé de deux arches de secours dans les années 1840.

Sous le règne de Napoléon III cette route devint Route Impériale numéro 133 et enfin route nationale 133. Elle était entièrement bordée d'ormeaux qui ont été coupés en 1951. En 1900, la route n'est pas encore goudronnée et beaucoup de « têtes de chats » (pierres au profil aigu) dépassent. Elle n'a finalement été revêtue qu'aux alentours des années 1920.

Elle suit à peu près la route Napoléon[pas clair], traversant la commune du Nord au Sud. Sa largeur aurait dû être de 13 mètres si le plan d'alignement des Ponts et Chaussées des années 1950 avait été appliqué. En 1962, pour alléger les charges de l'état, la nationale 133 s'est retrouvée rétrogradée en Départementale 933. De ce fait, sa largeur imposée n'était plus que de 11 mètres au grand soulagement de certains propriétaires.

Cette route vient de Bergerac au Nord et débouche sur la commune après une longue ascension des coteaux par la côte du Peyrat jusqu'à une altitude de 160 mètres environ. Une portion droite de 1,2 kilomètre, mène au bourg. Cette portion n'a pas toujours été droite, elle faisait une courbe du côté de Bel Air. Dans le bourg elle n'avait pas la même trajectoire, un redressement du tracé et un changement d'assiette a eu lieu. La route arrivait presque face à une grosse bâtisse dotée d'un grand porche qui était une auberge routière et servait de relais de poste et de diligence aux alentours des années 1800. Elle a été aussi le siège de la régie des tabacs vers 1930. Le relais de poste s'est trouvé ensuite transféré là où subsiste L'Auberge de Monbazillac et la route reprend à cet endroit son tracé actuel. La route ressortait au Sud par un gué traversant la rivière Gardonnette à la hauteur du Moulin de Pierrot situé sur la commune de Flaugeac mitoyenne. Il a été utilisé jusque dans les années 1950 presque uniquement pour faire passer les charrettes ou bien les vaches. Ensuite, il y a eu un pont vers 1830 et enfin, un changement de tracé qui a coupé des virages dangereux en 1980.

À partir de 1834, elle est bordée de bornes kilométriques car le a été décrété l'exécution de la mesure prescrivant le placement de bornes kilométriques le long des routes Royales et départementales. L'entretien des routes secondaires était assuré par les habitants de la commune car chaque propriétaire devait donner 3 jours durant l'année pour leur réfection.

Rouffignac-de-Sigoulès dispose de deux chemins de randonnées aux boucles imbriquées dont la première permet de couvrir une distance de 10 kilomètres et la seconde de 6 kilomètres. Ils font partie d'un ensemble de chemins couvrant la totalité de la Communauté de Communes pour un développement total de 300 kilomètres, tous interconnectés, ils bénéficient de la signalisation normalisée. Le tracé des randonnées est récapitulé sur un panneau se situant sur le parking face à la salle des fêtes, le départ s'effectue devant la mairie.

Communes limitrophes

ouffignac-de-Sigoulès est limitrophe de cinq autres communes dont Ribagnac au sud-est sur un peu plus de 300 mètres.


Communes limitrophes de Rouffignac-de-Sigoulès
Pomport Rouffignac-de-Sigoulès Monbazillac
Sigoulès-et-Flaugeac Ribagnac,
Singleyrac

Géologie et relief

Géologie

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Rouffignac-de-Sigoulès est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 830 - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine et sa notice associée.

Relief et paysages

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 62 mètres et 163 mètres.

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d'ouvrage de l'État et publié en . Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s'incline doucement d'est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures.

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 6,52 km2. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 6,54 km2.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne. Elle est drainée par le Gardonnette, le Courbarieux, le ruisseau des Giroux et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12,5 km de longueur totale.

La Gardonnette, d'une longueur totale de 24,6 km, prend sa source dans la commune de Bouniagues et se jette dans la Dordogne en rive gauche en limite de Gardonne et de Lamonzie-Saint-Martin, face à Saint-Pierre-d'Eyraud. Elle borde la commune au sud sur plus de trois kilomètres, face à Ribagnac, Singleyrac et Sigoulès-et-Flaugeac.

Son affluent le ruisseau des Giroux sert de limite territoriale sur deux kilomètres et demi à l'est, face à Monbazillac.

Autre affluent de la Gardonnette, le Courbarieux marque la limite communale à l'ouest sur trois kilomètres et demi, face à Pomport.

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR). Il définit sur son territoire les objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le .

La qualité des eaux de baignade et des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours).

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 8 km à vol d'oiseau, est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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Toponymie

Rouffignac-de-Sigoulès, fut un temps appelé Rouffignac par Monbazillac, surtout pour les commodités du service postal. Rouffignac s'est appelé « de Sigoulès » afin de le différencier de son homonyme du Périgord noir, l'actuelle commune de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac. En 1713, le village s'appelait Rouffignac-en-Périgord.

Sur une carte du XVIIe siècle, Militaria Gallica, est relevé le nom de Rofignac alors que dans les Fonds Raymond et Fonds de la Seigneurie de Bridoire est relevé le nom de Rouffinhac.

Plusieurs explications existent quant à l'origine exacte du nom de la commune. La première serait que le nom viendrait des termes gallo-romains Rufinius (nominatif) et -acum (le lieu appartenant à), ce qui signifiait donc le « lieu appartenant à Rufinius ».

Une seconde explication est que la commune s'appelait à l'époque romaine Rufiniacum (ou Rouffiniacoum selon la prononciation italienne), du nom d'un haut fonctionnaire romain, Flavius Rufinus (335-395) qui était proche de l'empereur Théodose le Grand. La dernière explication est que le nom dériverait des termes roffie ou raufie qui désignent une grotte, une caverne et par extension des repaires cachés dans les bois ou les creux de rocher, étant précisé qu'il existe effectivement une grotte à proximité de la commune.

En occitan, la commune porte le nom de Rofinhac del Sigolés.

Lieux-dits

Lieux-dits actuels
  • Bonnefond (La bonne fontaine)
  • La Barde (La bordure)
  • La Bâtisse, La Battice (1820), La Bâttisse (1850), La Bastice (1835)
  • La Bouyssonnie, La Bouysonnie, La Boyssonie : Lieu appartenant à Bouyssou à cause du ‘ie' final
  • La Brande (La bruyère)
  • La Font de la Vie : La fontaine du chemin (Via.) et pas de jouvence
  • La Fontainguillière
  • La Gourrière, La Gourière : Lieu surplombant le vallon
  • La Guillonnie, La Guilhonie (1835) : Lieu appartenant à Guilhon
  • La Robertie, La Roubertie (1823) : Propriété de Robert
  • La Selmonie, La Salmonie, La Sermonée : Sermon ou bien cérémonie
  • La Soufrière, La Souquière (jusqu'en 1823) : Lieu défriché où il reste des souches
  • Les Caillauds (1835) : Le caillou en patois et aussi Dolmen
  • Le Caillou, Les Cailloux (1835)
  • Le Coutureau, Les Coutureaux : Petite culture ou habitant venant de Couture
  • Le Four : Il y avait un four à chaux.
  • Le Rocher : Le rocher avait pour nom Le Bourdeyral (le bord de quelque chose)
  • Le Rouquet : Le rocher
  • Le Touron : Taillis de chênes
  • Les Bordes : La limite, une bordure. Bordier au Moyen Âge
  • Les Chadières, Cadières (1813) : Vient de cadières (chaises)
  • Les Giroux
  • Les Peyres, La Peyre : La pierre ou bien un mégalithe levé
  • Les Quatre Sacs : lieu aride pour n'avoir que 4 sacs de récolte
  • Les Saints, Les Sents (1854), Les Sainthes, Cintey : ceint d'un mur, fermé
  • Maye de Bouye, May de Bouye (1835), Mayrebouye : vendrait de Maillerie se rapportant à la forge
  • Mon Repos, Aux Repeaux (1806), puis Le Repau et Le Repos : On rapproche le nom de ce lieu au fait qu'il se trouve en haut d'une rude côte après la plaine de Bergerac.
  • Pissegasse, Pisse Gasse (La pie qui pisse), Pisserate (La chauve-souris en patois)
  • Plan du Casse : Plan pour le plant végétal, Casse désigne un chêne
  • Plateforme : On domine un vallon depuis le haut de la falaise
  • Ratabour : Le lieu aride
  • Tabardine
  • Terme Blanc : Le tertre blanc
  • Terre Noire
  • Treil de Rabot, Trel de Rabot : Treil désigne le passage ou le pressoir de M. Rabot
  • Villebois : Viendrait de Villa Bosco
  • Ruisseau des Giroux : Le ruisseau qui tourne…
  • Ruisseau La Caborne : Le ruisseau surgit d'un trou au pied d'un arbre
  • Rivière de La Gardonnette
  • Ruisseau Le Courbarieux : Le ruisseau courbé
Lieux-dits disparus
  • La Queyrille se trouvait au Nord des ‘Quatre sacs' d'après un acte de décès du et concernant le sieur Vidal Jacques dit Bourdier. Étymologiquement, Queyrille désigne un emplacement, soit de fortification ou bien d'angle intérieur, soit un endroit où se trouvait un tailleur de pierres
  • Cavaroque (Gavaroque (Cassini)) : en 1858 au décès de Monsieur Peyhardy Jean, en 1890 celui de Peyhardy Pierre et aussi en 1869 au mariage de Mlle Peyhardy Catherine avec M. Duranton Jean. On retrouve aussi ce lieu sur Monbazillac et plus exactement sur la route menant de Monbazillac à Sadillac. Il peut y avoir une confusion de commune ou bien ce lieu se trouvait à cheval sur les deux communes.
  • Les Biquettes : même son emplacement supposé reste inconnu !
  • Chez Tiennet et Vigne se situaient à côté de Tabardine. Il est noté sur les cartes de Cassini.
  • Cantalouette : c'est un Faux-ami qui ne veut pas dire Chante-alouette. Cante vient de l'Indo-européen et signifie Pierre. Louet vient de sommet. Différents dictionnaires topologiques donnent une traduction pour le lieu, la Montagne de la pierre plate. À cet endroit se trouve le lieu-dit Le Caillou qui s'apparente à un mégalithe du genre dolmen.
  • Rebillac ou Rabillac sur les cartes de Cassini, se situait entre les Quatre sacs et les Chadières.
  • Le Bourdil, la petite bordure, fait maintenant partie de la commune de Pomport, il était à Rouffignac dans le temps.
  • Vignoble se trouvait à l'emplacement d'un ancien chai au-dessus de Ratabour, à la limite du Terme Blanc.

Histoire

Rouffignac faisait partie de la châtellenie de Puyguilhem au XIVe siècle puis de la seigneurie de Flaugeac. Elle était comprise dans la juridiction de Montcuq, châtellenie de Bergerac. En 1620, elle releva plus tard des seigneurs de Monbazillac et de Bridoire. Enfin, elle fut aussi sous la dépendance de la seigneurie de Flaugeac.

Au XVIe siècle, comme dans toute la région, la religion réformée fit de nombreux adeptes à Rouffignac. Une partie de la population était protestante. Le village a appartenu, après le démembrement de la châtellenie de Montcuq, à la seigneurie de Monbazillac. Le seigneur de ce lieu ainsi que celui de Bridoire appartenaient à la religion réformée. La lutte fut âpre autour de ces châteaux et les alentours furent saccagés par les armées catholiques. Rouffignac eut notamment fort à souffrir du passage de Blaise de Monluc quand il vint assiéger Bridoire en 1558.

Rouffignac faisait partie du district de Bergerac mais, en 1790, la commune fait partie du canton de Ribagnac puis en 1801, du canton de Cunèges, renommé canton de Sigoulès en 1817, à la suite du transfert du chef-lieu.

Liste des curés

  • Géraud Perret (mort en 1710)
  • François Robert de Senezergues (de 1713 au 21/01/1757)
  • Lunval vivaire (1751-1752)
  • Test vicaire (1752-1756)
  • Berthuy (1757-14/06/1762)
  • Perthus (1762-1765) officiant depuis 1758.
  • Eymar (1784-1792) alla en exil.
  • Anoille (1848-1851)
  • Asplace (1852-1854)
  • Dubois (1854-1856)
  • Rousseau Lafargette (1856-1858)
  • Chassagne (1858-1860)
  • Perramont (1862-1874)
  • Delmon (1875-1879)
  • Belley Georges (1880-1883)
  • Salvat (1883-1885) enterré à Rouffignac.
  • Gaufre (1885-1890)
  • Bonnet L (1890-1896)
  • Imbert (1897-1902)
  • Pimouguet Jean Edmond (1902-1910), il logeait à Saint-Laurent-des-Vignes.
  • Lambert (1910-1913) tué par un bombardement
  • Seyral (1913-1920)
  • Pimouguet J E (1920)
  • Guillot (1920) de Saint-Laurent-des-Vignes.
  • Pujol (1927-1932) habitait Ribagnac.
  • Guillot (1933-1942)
  • Kontz (1943-1945) prêtre réfugié alsacien.
  • Guillot (1945-1946)
  • Javerzac (1946-1949) depuis Ribagnac.
  • Afflet (1949-1951) depuis Pomport.
  • Coq (1951-1954) depuis Pomport
  • Exartier (1955-1959)
  • Trougnac (1959-1956)
  • Menant (1956-1978)
  • Launay (1978-1985)

Héraldique

Blason
Taillé : au 1er de pourpre à la grappe de raisin d'or, au 2e d'or à l'entrée de grotte de sable fermée par une frette d'argent ; au chef bastillé d'azur, chargé d'une épée tournée en fasce d'argent, garnie de gueules et pommetée d'argent, le chef brochant sur le taillé, le tout enfermé dans une filière de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
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