Forges-les-Bains

Localisation

Carte du monde

Forges-les-Bains : descriptif

Informations de Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 03:04:31)
Forges-les-Bains

Forges-les-Bains (prononcé [fɔʁʒ lɛ bɛ̃] ) est une commune française située à trente-deux kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Forgeois.

Géographie

Situation

Occupation des sols.
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 11,0 % 161,07
Espace urbain non construit 5,6 % 81,05
Espace rural 83,4 % 1 215,90
Source : Iaurif

La commune de Forges se trouve dans le Hurepoix, région située au sud de l'agglomération parisienne, majoritairement entre les vallées de l'Orge et de l'Yvette. La commune de Forges présente de vastes espaces ruraux. Certains de ces espaces sont boisés et s'apparentent à ceux du massif de Rambouillet. Les essences retrouvées sont celles de ce massif : chênes, hêtres, frênes, ainsi que des châtaigniers en grand nombre. Le reste des espaces ruraux est à usage agricole ; les cultures céréalières (blé, orge, maïs), oléo-protéagineuses (colza), et fourragères (pois, féveroles) constituent l'essentiel des productions locales.

Forges-les-Bains est située à trente-deux kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, vingt-cinq kilomètres au sud-ouest d'Évry, quatorze kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, douze kilomètres au nord-ouest d'Arpajon, treize kilomètres au sud-ouest de Montlhéry, treize kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-deux kilomètres au nord-ouest d'Étampes, vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, vingt-huit kilomètres à l'ouest de Corbeil-Essonnes, trente-sept kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.

Hydrographie

Les parties nord et centrale de la commune sont parcourues par la Prédecelle, cours d'eau traversant Limours et alimentant la Rémarde, et par un ruisseau affluent le Petit Muce, dit Petit Mucé ou Petit Musse selon les auteurs. Le confluent des deux cours d'eau est constitué de prairies humides (les prés d'Ardillières), un espace naturel sensible. Au sud de la commune, le ru de la Gloriette traverse le hameau de Malassis puis se dirige vers le château de Bissy. Le ru appartient au bassin versant de la Rémarde. Deux étangs situés au sud de la commune (Baleine et Brule-Doux) font l'objet d'un arrêté de protection de biotope.

Relief et géologie

Le point le plus bas de la commune est situé à quatre-vingt-douze mètres d'altitude et le point culminant à cent soixante neuf mètres. La commune présente des dénivellations importantes pour la région parisienne, correspondant aux dépressions des ruisseaux cités plus haut. Les sols sont essentiellement argileux et argilo-limoneux sur les plateaux et les dépressions de la Prédecelle et du Petit Muce, avec des affleurements sableux en particulier à l'ouest et au sud de la commune.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes de Forges-les-Bains sont Limours du nord-ouest au nord-est, Briis-sous-Forges à l'est, Vaugrigneuse au sud-est, Angervilliers au sud et sud-ouest et la commune yvelinoise de Bonnelles à l'ouest. Les communes avoisinantes notables sont : Gif-sur-Yvette, Saint-Rémy-lès-Chevreuse et Dourdan.

Rose des vents Limours Limours Limours Rose des vents
Bonnelles N Briis-sous-Forges
O    Forges-les-Bains    E
S
Angervilliers Angervilliers Vaugrigneuse

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C).

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontenay-lès-Briis à 4 km à vol d'oiseau, est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 696,0 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Statistiques 1991-2020 et records FONTENAY-LES-B. (91) - alt : 109m, lat : 48°36'42"N, lon : 2°09'57"E
Records établis sur la période du 01-01-1964 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,2 3,1 5 8,6 11,6 13,4 13,2 10,2 7,7 4,4 2,1 6,8
Température moyenne (°C) 4,4 4,9 7,9 10,7 14,3 17,5 19,8 19,6 16 12,1 7,6 4,8 11,6
Température maximale moyenne (°C) 7,3 8,5 12,6 16,3 20,1 23,5 26,1 26 21,8 16,6 10,9 7,6 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−18
17.01.1985
−13,5
07.02.12
−10,8
01.03.05
−6
06.04.21
−1,5
06.05.19
1,1
01.06.06
2
02.07.1966
3,7
30.08.1964
0,5
17.09.1971
−4,1
21.10.10
−10,4
24.11.1998
−16,5
29.12.1964
−18
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
27.01.03
20,7
27.02.19
24,9
31.03.21
29,2
20.04.18
32,5
25.05.1989
37,5
21.06.17
42,5
25.07.19
40,2
12.08.03
34,8
15.09.20
30
01.10.1985
21,5
07.11.15
17,3
07.12.00
42,5
2019
Précipitations (mm) 54,2 48,6 50,4 47,5 69 58 61,1 62,6 50,9 61,2 61,2 71,3 696
Source : « Fiche 91243001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

La commune est reliée aux communes voisines de Limours, Briis-sous-Forges, Fontenay-lès-Briis, et Arpajon par des navettes d'autocar. Elle est aussi desservie par les lignes 04 et 06 du réseau de bus Centre et Sud Yvelines. La gare autoroutière de Briis-sous-Forges, unique en France, permet aussi aux Forgeois de rejoindre le centre d'activité de Courtabœuf ou les gares de Dourdan, Massy - Palaiseau et Massy TGV. La partie sud est traversée par l'autoroute A10 et la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Paris et Massy TGV à Tours, ou Le Mans, Rennes et Nantes.

Lieux-dits, écarts et quartiers

L'habitat est constitué du bourg, et de nombreux hameaux, tels ceux d'Ardillères, de Bajolet, de Bois d'Ardeau, de Chardonnet, de Pivot, et de Malassis.

Toponymie

L'origine du nom de la commune est liée à l'existence dès l'époque gallo-romaine de « petites maisons », forgiae en latin, à cet endroit cité au XIIe siècle en 1151. La commune fut créée en 1793 avec le simple nom de Forges. Avec la présence de sources thermales, le nom de la commune fut modifié en 1861, à la suite d'une requête déposée auprès de Napoléon III en 1860.

Histoire

Les premières traces de peuplement à Forges remontent de façon sûre à l'époque gallo-romaine. Elles revêtent la forme d'une « baignoire », sorte de petite piscine ou d'installation de bains, souvent présente dans les villas gallo-romaines luxueuses. Forges, située entre la région habitée par les Carnutes et les Stampiens (Étampes), est peuplée par les Forgeois, qui sont des Parisii.

Aux IXe et Xe siècles, Forges subit comme toute la région les invasions normandes. La famine, et l'épidémie d'ergot de seigle décime la population. Aux XIe et XIIe siècles, un des premiers seigneurs de Forges, Tévin, devient un proche du roi Louis VI « le gros », et fait don de l'église de Forges à l'abbaye de Longpont appartenant à l'ordre de Cluny. En 1140, Forges devient le lieu d'une importante foire, le jour de l'Assomption. Le XIVe siècle accable Forges. Les Anglais envahissent la région, puis la peste noire décime la population en deux occasions. Au XVe siècle, la dépopulation est importante, mais un certain calme revient. Les activités agricoles se redéveloppent. Les XVIe et XVIIe siècles voient des visites royales à Forges ou aux environs : François Ier est probablement venu y chasser, Louis XIII y consulter son médecin, seigneur de Vaugrigneuse. Au XVIIIe siècle la région devient un lieu de villégiature et de promenade. Les voies de communication se développent. L'époque révolutionnaire semble marquée par des troubles limités à Forges.

Au début du XIXe siècle, Forges compte 750 habitants environ. La famille Robert de Saint-Vincent achète le château en 1819. Forges échappe à l'épidémie de choléra de 1832. Dans la deuxième partie du XIXe siècle, la physionomie de la commune change : une nouvelle mairie, de nouvelles routes, et trois lavoirs sont construits au bourg et dans les hameaux. Le train arrive aussi à proximité, à Limours. La commune de Forges accueille encore plus de visiteurs venus « prendre les eaux » (voir plus bas). Forges subit ensuite une occupation militaire, celle des troupes prussiennes des forces coalisées qui pillent la commune lors de la guerre de 1870. L'établissement thermal ferme ses portes aux curistes à la fin du XIXe siècle. La guerre de 1914-1918 emporte 41 Forgeois, sur une population d'environ 1 000 personnes, mais n'a affecté aucun des bâtiments du village. Durant la Seconde Guerre mondiale, lors de l'exode, la population de Forges quitte en masse le village. L'armée allemande occupe le château de La Halette, la mairie actuelle, le château d'Ardillières et le château de Forges transformé en atelier de réparation de véhicules. En 1943 et en 1944, la résistance s'organise : elle est rattachée au réseau Vengeance de Dourdan. Le village est libéré par les Forces américaines installées à proximité et par la 2e division blindée du général Leclerc le 23 août 1944.

Les eaux de Forges

La première guérison liée aux eaux de Forges date de 1809, mais leur véritable renommée attendra encore une quinzaine d'années. L'eau de Forges soignait notamment la scrofule, mais aussi les rhumatismes chroniques et l'excitabilité nerveuse. L'établissement thermal recevait aussi bien les indigents que les célébrités. Il a ainsi été fréquenté par des Russes, dont un tsar et le comte de Tolstoy, cousin de l'écrivain célèbre (Tolstoï). Sa popularité est telle que l'établissement refuse des curistes faute de place d'hébergement. L'établissement ferme ses portes en 1890. On continue à vendre de l'eau de Forges en bouteilles, sous forme d'eau minérale ou de limonade. L'exploitation cessera définitivement lors de l'occupation allemande (1940). Il reste du passé thermal le nom de Forges-les-Bains, que la commune avait demandé dans une requête déposée auprès de Napoléon III en 1860. À noter qu'une autre commune nommée Forges est une ville d'eau ; il s'agit de Forges-les-Eaux en Normandie.

Culture

Jusqu'en 2020, la vie culturelle à Forges reposait en grande partie sur l'activité associative. Trois associations regroupaient des Forgeois sensibles aux questions de nuisances sonores et routières, à la qualité de vie locale, à la préservation des espaces naturels sensibles. ATTAC organisait une fois par an une conférence sur un thème économique, social ou environnemental. Différents spectacles étaient également proposés au centre culturel, dont le festival rock zicaforges, le tremplin musical Tremplin Les Bains, des récitals de piano et de clarinette, des soirées poésie ou conte. Un salon des artistes forgeois s'y tient également une fois l'an. La municipalité organisait environ 5 à 6 fois par an une soirée débat, « les jeudis de Forges », sur un thème d'intérêt social dépassant le cadre communal (ex. la laïcité, les violences conjugales, les traités de libre-échange, la monnaie, etc.). La plupart de ces activités sont maintenant à l'arrêt.

Depuis, 2020, la vie associative s'est recentrée sur des activités sportives conventionelles mais également autour d'une offre culturelle importante. Une troupe de théâtre, les Tréteaux ivres, forme et fait jouer des acteurs amateurs. L'académie de musiques modernes (AMM) propose des cours de chant et d'instruments. Elle organise aussi des stages de formation à un genre musical donné (blues, jazz, etc.) et des master classes où interviennent des musiciens professionnels. Les amis de l'Eglise oeuvrent pour la préservation de ce bâtiement, remarquable patrimoine communal. Un volet environnemental important est développé au travers de la création d'associations d'apiculteurs, d'agroécologistes, de personnes impliquées dans le développement durable (repair-café, café zéro déchet) et d'un centre de co-working. D'autre part, Forges est au centre de l'antenne « Pays de Limours », de l'Université du Temps Libre Essonne. L'UTL propose ainsi à proximité immédiate (Limours, Forges ou Théâtre de Bligny) des conférences sur de multiples sujets en Sciences, Médecine-Santé-Environnement, Sciences Humaines et Arts et Lettres. Des cours sont également organisés chaque année.

Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 03:04:31). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Forges-les-Bains dans la littérature

Découvrez les informations sur Forges-les-Bains dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

1309 autres localités pour la Ile-de-France — région

Vous pouvez consulter la liste des 1309 autres localités pour la Ile-de-France — région sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/villes.html.

Version en cache

19/10/2025 12:17:21 Cette version de la page est en cache (à la date du 19/10/2025 12:17:21) afin d'accélérer le traitement.
Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la version plus récente de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 13/10/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-idf/37020.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.