Alpes
Localisation

Alpes : descriptif
- Alpes
Les Alpes sont une chaîne de montagnes qui s'étend en Europe, recouvrant la frontière nord de l'Italie, le Sud-Est de la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l'Autriche, le Sud de l'Allemagne et la Slovénie. Les Alpes culminent à 4 806 mètres au mont Blanc
On recense 82 sommets majeurs de plus de 4 000 mètres d'altitude (48 en Suisse, 38 en Italie et 24 en France)
Les cols de montagne reliant les vallées ou les pays dépassent souvent les 2 000 mètres d'altitude
Les Alpes forment une barrière de 1 200 kilomètres entre la mer Méditerranée et le Danube.
Toponymie
Le choronyme « Alpes » qui définit l'ensemble de la chaîne apparaît dès le Ier siècle av. J.-C. Selon une première hypothèse, l'origine est issue de l'appellatif gaulois « alpe », lui-même issu d'une racine celtique ou préceltique « alp » qui viendrait d'« albos », signifiant, selon le linguiste Xavier Delamarre, « le monde lumineux, le monde d'en-haut », ou de l'indo-européen commun « albho- » signifiant « blanc ».
Selon l'abbé Paul Louis Rousset, guide et grand alpiniste, le choronyme « Alpes » trouve son origine dans la somme de très nombreux lieux élevés contenant la racine « alp » (par exemple « alpage ») et cela à travers tous les pays alpins. Selon d'autres auteurs, « alb » est un toponyme répandu dans tout le bassin méditerranéen pour désigner un lieu élevé.
Le mot est attesté dans les prénoms gaulois Albos, Albios, Albiorix.
Géographie
Situation
La surface des Alpes (190 959 km2) est partagée entre l'Autriche (28,5 %), l'Italie (27,2 %), la France (20,7 %), la Suisse (14 %), l'Allemagne (5,6 %), la Slovénie (4 %) et les deux micro-États que sont le Liechtenstein et Monaco.
Les pays les plus alpins sont, sans compter le Liechtenstein et Monaco, l'Autriche (65,5 % de son territoire), la Suisse (65 %), la Slovénie (38 %), l'Italie (17,3 %), la France (7,3 %) et l'Allemagne (3 %).
Les Alpes peuvent être subdivisées en trois parties, les Alpes occidentales (de la Méditerranée au mont Blanc), les Alpes centrales (de la Vallée d'Aoste au Brenner) et les Alpes orientales (du Brenner à la Slovénie).
Géologie
Les Alpes font partie des chaînes alpines péri-téthysiennes, formées pendant le Mésozoïque (−252 à −66 Ma) et le Cénozoïque (depuis −66 Ma), qui s'étendent du Maghreb à l'Extrême-Orient. Une partie de ces chaînes de montagnes (les chaînes péri-méditerranéennes) est issue de l'ouverture, puis de la fermeture de bassins océaniques du système téthysien. L'existence de ces orogènes est liée à la convergence des plaques tectoniques africaine et européenne et à l'interposition de blocs ou de microplaques.
Les Alpes proprement dites s'étendent sur un millier de kilomètres, entre Gênes et Vienne, avec une largeur comprise entre 100 et 400 kilomètres.
On peut les subdiviser selon des critères géographiques, géologiques et topologiques, en trois parties distinctes :
- les Alpes occidentales, qui forment un arc entre la mer Méditerranée et le Valais ;
- les Alpes centrales, entre le Valais et les Grisons (Suisse orientale) ;
- les Alpes orientales et méridionales, qui s'ensellent dans la plaine de Pannonie à l'ouest des Carpates.
L'arc des Alpes occidentales est classiquement subdivisé en deux parties, séparées par le chevauchement pennique crustal : la zone externe et les zones internes. Ce chevauchement majeur juxtapose des unités paléogéographiques distinctes, ayant eu des histoires tectoniques et métamorphiques différentes : globalement, les unités de la zone externe correspondent aux parties proximales de la marge européenne, qui ont été peu raccourcies et peu métamorphisées lors de l'histoire alpine, alors que les unités internes correspondent aux parties plus distales et au plancher océanique, qui ont subi un métamorphisme et un raccourcissement plus fort.
Les déformations dans les Alpes, observables grâce aux séismes et à la géodésie, sont actuellement faibles. Les Alpes occidentales sont toutefois en surrection rapide, jusqu'à 2,5 mm/an au nord-ouest de l'arc. Cette surrection est une réponse isostatique à l'érosion et la fonte des glaciers alpins d'une part, et à des processus profonds à l'échelle lithosphérique d'autre part (épaississement crustal). Les mouvements horizontaux sont plus faibles d'un ordre de grandeur, avec des vitesses horizontales relatives de part et d'autre de la chaîne (entre la plaine du Pô et l'avant-pays alpin) de l'ordre de 0,1 à 0,3 mm/an, plutôt en divergence.
Selon Jérôme Lavé, spécialiste de l'évolution du relief au CNRS de Nancy, le mouvement relatif entre la plaque adriatique et le reste de l'Europe n'a plus cours : « l'Italie ne s'enfonce plus dans la France ou la Suisse. Géodynamiquement, il n'y a donc plus de raison de créer de la topographie ».
Climat
Les Alpes constituent un exemple classique de ce qui se passe lorsqu'une zone tempérée à basse altitude cède la place à un terrain de plus haute altitude. Ainsi, le climat alpin est présent dans tous les environnements présentant des caractéristiques similaires. En moyenne, le gradient thermique adiabatique alpin est de −0,47 °C pour 100 mètres, soit une perte de 1 °C pour 213 mètres d'élévation. Il est cependant soumis à de grandes variations selon de nombreux facteurs et peut même devenir positif. L'effet des chaînes de montagnes sur les vents dominants est de transporter l'air chaud des régions inférieures dans des zones d'altitudes supérieures, où il se dilate en volume au prix d'une perte de température proportionnée, souvent accompagnée de précipitations sous forme de neige ou de pluie.
La hauteur des Alpes est suffisante pour diviser les conditions météorologiques en Europe en un nord humide et un sud sec.
Conséquences sur la météorologie européenne
L'arc alpin forme une barrière climatique colossale. Lorsqu'un anticyclone s'approche des côtes atlantiques, il forme un vaste courant rotatif horaire (sens des aiguilles d'une montre) chassant l'air nord-italien vers la Méditerranée ; mais plus au nord, l'air entraîné par ce courant reste bloqué en Bavière et en Suisse par la barrière alpine et une dépression se forme sur le golfe de Gênes. C'est cette dépression, couplée à l'anticyclone, qui entraînera la formation du mistral et de la tramontane. L'effet inverse se produit lorsqu'une dépression s'approche des côtes atlantiques : elle force l'air dans un mouvement rotatif anti-horaire à se bloquer au nord de l'Italie, formant ainsi un anticyclone qui resserre les isobares sur l'Europe occidentale, amplifiant les vents parfois tempétueux provoqués par le passage de la dépression. Les effets de la chaîne sur la météorologie européenne sont multiples et ont des conséquences sur l'ensemble du climat européen[réf. souhaitée].
Modifications climatiques
Selon des études du GIEC, sous l'effet du réchauffement climatique, les glaciers alpins ont perdu entre 20 et 30 % de leur volume depuis 1980. Étant donné que nous sommes depuis 1850 dans une période de recul des glaciers, ils pourraient régresser de 30 à 70 % de leur volume d'ici 2050. En lien avec les températures estivales, leur recul a accéléré depuis 2003.
Selon Jean-François Donzier, directeur général de l'Office international de l'eau, organisateur des états généraux de l'eau en montagne, qui ont eu lieu à Megève en 2010, « Avec le réchauffement climatique, l'hiver, la neige se transforme en pluie et ne permet plus de stocker l'eau. Or, normalement, c'est cette neige qui fond l'été qui sert à alimenter les rivières ». Les experts réunis lors de ces états généraux ont alerté que les Alpes risquent de ne plus pouvoir jouer leur rôle de « château d'eau de l'Europe ».
Les constats de la déclaration de Megève () sont notamment que, « malgré une apparente abondance de la ressource en eau (Alpes du Nord), il y a émergence d'une véritable prise de conscience que la ressource est limitée, notamment dans sa répartition spatio-temporelle ».
Depuis les années 1970, les Alpes ont perdu 22 à 34 jours de neige par an selon les régions.
Les modifications climatiques se traduisent par plusieurs phénomènes, dont le recul et la diminution du volume des glaciers, qui peuvent s'accompagner de la formation de poches d'eau ou de lacs, et une multiplication d'écroulements de roches ou d'éboulements comme celui du Piz Cengalo de qui, avec le recul des glaciers et la fonte du pergélisol (permafrost), entraînent la suspension des ascensions trop dangereuses, de sorte que les guides de haute montagne se questionnent sur l'avenir de leur pratique. Faune et flore connaissent aussi des conséquences du fait des modifications climatiques, dont une désynchronisation.
L'effondrement du glacier du Birch le 28 mai 2025 est dû, selon Christophe Lambiel, professeur et chercheur à l'Université de Lausanne et spécialiste du pergélisol et de l'évolution des paysages alpins, au mouvement accéléré du glacier, qui est lié au réchauffement climatique.
Faune et flore
Faune alpine
Les espèces suivantes peuvent se trouver en assez grand nombre dans les espaces protégés.
Flore alpine
La flore alpine est largement gouvernée par l'altitude, et dans une moindre mesure l'exposition et la latitude. La limite supérieure des forêts se situe habituellement entre 1 800 m sur les sommets exposés des Préalpes et 2 500 m dans les vallées intérieures suisses du Valais et de l'Engadine. Cette limite s'est élevée ces dernières dizaines d'années. La cause peut en être, comme en Sibérie, le réchauffement climatique. Cependant, dans les Alpes, l'agriculture en baisse à haute altitude peut aussi en être la cause.
Population
La population sur l'ensemble de l'arc alpin est d'environ treize millions d'habitants, dont 30,1 % en Italie, 23,9 % en Autriche, 18 % en France, 12,8 % en Suisse, 10,1 % en Allemagne, 4,7 % en Slovénie et 0,2 % au Liechtenstein et à Monaco[réf. non conforme].
Les deux plus grandes villes du massif sont Grenoble (France), aire urbaine de plus de 600 000 habitants, et Innsbruck (Autriche), agglomération de plus de 190 000 habitants, deux villes considérées comme étant, l'une pour les Français, l'autre pour les Autrichiens, capitale des Alpes.
Histoire
Le peuplement de l'arc alpin par l'homme est attesté à partir du Paléolithique moyen (vers −100 000 ans).
Le peuplement alpin du Néolithique est bien connu des archéologues, en raison des conditions climatiques très favorables à la conservation des matériaux composant les objets du quotidien.
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Alpes dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 02/06/2025
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