Dossier FBI

L'origine de «Soeur Nuit»

Memo de l'agent spécial Dale Petey à propos du personnage “Sister Night”, au cinéma et en tant que justicier masqué.

Titre original : The Origin of “Sister Night”
Langue originale : en
Cette traduction est automatique et ne respecte en aucun cas les règles grammaticales, ou le sens profond du document original…

MEMORANDUM
Privileged and Confidential

POUR:ANTI-VIGILANTE TASK FORCE (GROUP)
DE:AGENT DALE PETEY
DATE:22 SEPTEMBRE 2019
SUJET:L'origine de «Soeur Nuit»



Sous la direction de l’agent Blake, j’ai enquêté sur l’origine du personnage «Sister Night» du détective Abar afin de mieux la comprendre. Si les masques sont des expressions de traumatisme, alors que dit «Sister Night» à propos du détective Abar?

J’ai commencé par vérifier son dossier personnel. Les protocoles de masquage du département de police de Tulsa exigent que les agents de la classe de détective fournissent une déclaration expliquant le masque qu’ils ont choisi. La déclaration du détective Abar n’était que de trois mots: «Regardez le film». Hélas, regarder Sister Night n’est pas encore une option pour le consommateur de divertissement du 21e siècle. C’est un vieux (1977), et un obscur aussi. Selon le propriétaire de l’unique Mondo Video de Tulsa, il faudra peut-être des années avant qu’Hollywood ne réédite «le truc culte» dans le cadre de la réintroduction plus large de la technologie et des médias de divertissement à domicile dans la sphère publique.

J’ai donc visité la bibliothèque locale et consulté le Guide d’Ebert sur le cinéma pratique (édition 2012). De ce livre, j’ai appris que Sister Night vit dans un monde parallèle proverbial du cinéma américain. Je parle du Vietnam, qui a toujours eu sa propre culture pop unique. Par exemple, les années soixante-dix et quatre-vingt ont vu un phénomène de films réalisés spécifiquement pour l’importante population d’Afro-Américains qui y ont émigré après la guerre pour échapper au racisme institutionnel de l’ère Nixon et chercher de nouvelles opportunités dans la nouvelle frontière. M. Ebert note que Sister Night appartenait à un sous-genre appelé films «Black Mask» - réponses ou parodies de justiciers masqués. Certains étaient très spécifiques; Le Black Superman, par exemple, était une parodie sur le nez du Dr Manhattan. D’autres, comme Sister Night, Tarantula et Batman, étaient des expressions d’archétypes forgés par Silhouette, Mothman ou Nite Owl. Ils ont tous fourni un fantasme de réalisation de souhaits qui a doublé de commentaire social. Leur critique implicite - selon laquelle les justiciers masqués étaient un phénomène largement blanc, et problématique en plus - est maintenant plutôt ironique, étant donné notre découverte que Hooded Justice, le premier justicier masqué, était William Reeves, un Afro-américain. Mais nous pourrions aussi dire que M. Reeves était une exception qui a confirmé la règle.

Selon la critique trois étoiles de M. Ebert, Sister Night raconte l’histoire de Pamela Davis, une religieuse pieuse le jour, qui s’occupe des âmes perdues dans la section Hell’s Kitchen de New York; et un justicier masqué la nuit, menant une guerre contre le crime partout où elle le trouve, armé d’un Colt .45 et d’un fouet de chapelet nickelé. (On dirait que l’arme à feu était son arme préférée: après tout, le slogan du film était «La nonne avec l’arme à feu!») Il ne semble pas que le film ait été très intéressé par la présentation de ce que l’on pourrait appeler «orthodoxe» théologie. »Parmi ses plaisanteries:« Le diable a créé le problème du mal; Dieu m’a créé pour le résoudre »et« Vous savez pourquoi Jésus veut que vous tourniez l’autre joue? Alors je peux frapper celui-là aussi!

Après une séquence d’introduction dans laquelle elle brutalise un gang de Knot-Tops racistes s’attaquant aux sans-abri, Sister Night enquête sur le meurtre d’une prostituée locale qui visitait régulièrement sa soupe populaire. Au cours de son enquête sur un mystère complexe, Sister Night abat un seigneur de bidonville, un réseau de trafic sexuel et des gangsters au col blanc, tout en trouvant le temps de faire l’amour avec un beau graffeur et de faire la paix avec la tragédie de son histoire d’origine, le meurtre d’elle. parents. (On peut voir pourquoi le détective Abar a pu trouver cette histoire si convaincante.)

Sister Night est sorti au Vietnam en juin 1977, juste au moment où le sous-genre «Black Mask» atteignait son apogée - et juste au moment où les aventuriers costumés étaient sur le point d’être interdits par le Keene Act dans toutes les Amériques. Ce fut un succès au box-office, selon M. Ebert, pour trois raisons: une performance de star de Stacy Teigh («Jamais férocité et finesse n’ont été aussi parfaitement équilibrées dans ce genre»); «Direction hyper-cinétique» de Darlene Durham; et une chanson thème «funky et vraiment drôle» interprétée par Teigh elle-même qui est devenue «la chanson de l’été» à Saigon. M. Ebert a été tellement pris par la mélodie qu’il a cité toutes les paroles:

Elle a un corps comme un ange
34-48 - rouge brique
Mais si tu touches son corps en chocolat
Votre cul de dinde sera mort!
Elle est hors de vue, de vue, de vue
Ohh, c’est vrai, c’est vrai, c’est vrai
She’s Sister Night, Night, Night
(Sortez de la ville!)
Lorsque vous mangez trop de salade de chou
Et la mayonnaise est devenue aigre
Sister Night devient plus fort
À la minute, à l’heure
Elle est hors de vue, de vue, de vue
Oui, c’est vrai, c’est vrai, c’est vrai
Elle soeur nuit, nuit, nuit
(Sortez de la ville, honkey!)

Une dernière note. En écrivant ce mémo, je me suis retrouvé à avoir une intuition. J’ai appelé un certain cinéma à New York - celui qui employait William Reeves en 1975, où les exécuteurs testamentaires de la succession de Nelson Gardner ont présenté à M. Reeves le testament de Gardner (voir la note précédente). Il s’avère que M. Reeves a acheté ce théâtre un an plus tard et qu’il montre Sister Night tous les dimanches à minuit depuis 2017 - la même année, la détective Abar a décidé de mettre le masque de son héros d’enfance pour lutter contre le crime.

Miracle thermodynamique? Je crois que non.

Une fois cette aventure à Tulsa terminée, peut-être qu’une excursion à New York s’impose. Pour des raisons purement académiques, bien sûr. Et cette chanson thème semble accrocheuse.


Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations.
Special Agent Dale Petey
Anti-Vigilante Task Force/Research Unit
Sub-Basement 1, Room X, Desk 2


Document original : www.hbo.com

Document créé le 01/05/2020, dernière modification le 07/05/2023
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/bd/watchmen-les-gardiens/dossiers/fbi/memo-sister-night.html

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