Arecibo

Flag Arecibo

Arecibo est une ville américaine faisant partie du Commonwealth de Porto Rico (Code International : PR.AC). Lors du recensement de 2010, sa population s’élevait à 96 440 habitants.

Arecibo est aussi connue sous le nom de Villa del Capitán Correa (« la Villa du capitaine Correa »), ainsi nommée d'après le héros Antonio de los Reyes Correa de l'armée espagnole, qui déjoua une invasion de la marine anglaise en tendant une embuscade aux forces menées par le contre-amiral William Whetstone. Arecibo est également connue sous les noms El Diamante del Norte (« Le Diamant du Nord ») et La Ribera del Arecibo (« Le Rivage d'Arecibo »).

Le radiotélescope d'Arecibo, connu comme étant l'un des plus grands du monde, était situé sur le territoire municipal. Arecibo est le siège du diocèse d'Arecibo.

Arecibo couvre une superficie de 443,5i  km2 avec une population de 96 440i habitants (2010), soit densité de 217,45i habitants par Km2.

Fuseau horaire principal : -04:00

Localisation

Carte du monde

Arecibo : descriptif

Arecibo a une superficie totale de 443,5 km2 dont 326,3 km2 de terre et 11,2 km2 d'eau (26,43 %).

Histoire

Lorsque les Espagnols arrivent, la zone est occupée par des indigènes Taïnos menés par le cacique Arasibo, chef du yucayeque (« ville ») alors nommé Abacoa.

Les colons espagnols fondent Arecibo en 1556, en nommant la ville d'après le cacique. Arecibo est la troisième ville fondée sur l'île, après Caparra — renommée plus tard San Juan — et San German. Arecibo est officiellement fondée en tant que ville par la Couronne espagnole le .

Pendant quelque temps, l'île est convoitée par d'autres puissances européennes. Le , le capitaine espagnol Antonio de los Reyes Correa défend avec succès Arecibo contre l'invasion de la marine anglaise menée par le contre-amiral William Whetstone. Commandant deux navires et quarante hommes, Whetstone tente de prendre le contrôle de la ville. Correa leur tend une embuscade et réussit à repousser l'attaque, tuant vingt-deux marins. À la fin de la bataille, les Espagnols n'ont qu'un mort et trois blessés à déplorer.

En 1778, Arecibo obtient le statut de Villa par décret royal, bien qu'elle ne soit intégrée comme telle qu'en 1802. En 1850, la ville est gratifiée de la distinction Muy leal (« très loyale »). Par la suite, une grande partie de son territoire forme de nouvelles municipalités, incluant Manatí, Barceloneta, Florida, Utuado, Jayuya, Hatillo, Camuy, Quebradillas et Isabela. En 1982, Arecibo obtient le statut de city (« ville »).

Tourisme

  • La cathédrale Saint-Philippe-l'apôtre
    Arecibo est une des plus anciennes villes coloniales de Porto Rico (1616). Parmi ses monuments historiques se trouve la cathédrale Saint-Philippe-l'apôtre, dont la construction débute à la fin du xviiie siècle. La première église, construite au milieu du xviie siècle, avait été sérieusement endommagée par un séisme en 1787. La construction de sa remplaçante commence peu après, bien qu'elle ne soit pas achevée avant 1846. Quatre jours après sa consécration, un nouveau séisme la détruit partiellement. Les réparations ne prennent fin qu'en 1882. Le séisme de 1918 endommage la voûte si bien qu'elle est remplacée par un toit plat de béton ; un plafond voûté en contreplaqué est placé à l'intérieur.

    La cathédrale d'Arecibo est la deuxième plus grande après celle de San Juan. Le plan est rectangulaire avec trois nefs. Les nefs latérales sont courtes de façon à permettre la présence de grandes chapelles sur les flancs, occupant presque la moitié de la longueur de la cathédrale. L'abside est semi-circulaire, recouverte d'un inhabituel demi-dôme. La façade est une composition triangulaire de trois étages. L'étage supérieur, une petite tour centrale, a été ajoutée après la construction, d'après des architectes et historiens locaux. L'ornementation néoclassique est utilisée de manière académique dans l'étage inférieur, mais dans les deux autres, les bandes et les pilastres sont utilisés de manière moins traditionnelle. Les fenêtres de style Renaissance sont inhabituelles dans les églises portoricaines, mais la tour centrale au-dessus de l'entrée est un élément courant, présent sur toute l'île.
  • La mairie
    La mairie, construite en 1886, sert de prison aux révolutionnaires du Grito de Lares en 1868. Le séisme de 1918 détruit la façade du bâtiment. Lors des réparations, une tour et une horloge y sont ajoutées. En 1978, la mairie est restaurée dans sa forme originelle.

    La mairie d'Arecibo est typique de ces sièges de gouvernement régionaux. Elle est relativement modeste en taille, avec de la maçonnerie en stuc et une composition académiquement correcte. Le pavillon central présente un fronton en légère saillie. Le rez-de-chaussée est de style rustique, avec des ouvertures en arc. Au milieu, les trois portes donnent l'effet d'une loggia. Les fenêtres supérieures ont toutes des frontons segmentés et des balcons ; le trio central partage le même long balcon. Bien que les détails architecturaux soient modestes, l'ensemble est gracieux.
  • Le musée d'Art et d'Histoire d'Arecibo présente l'histoire de la ville ainsi que de nombreuses œuvres d'artistes locaux.
  • Le phare de la pointe Los Morrillos, bâti en 1898 par les Espagnols. Automatisé en 1964, il est encore en activité de nos jours. Un petit parc, le Parc historique du phare d'Arecibo, a été aménagé autour du phare.
  • Le radiotélescope d'Arecibo est célèbre dans le monde entier en raison de sa taille et de sa mission de recueil de signaux extraterrestres dans le cadre du programme SETI. Dans la culture populaire, il a figuré dans de nombreux films, dont les plus célèbres sont GoldenEye et Contact.
  • La réserve naturelle de la forêt de Cambalache, située entre Arecibo et Barceloneta, ville située à l'est.
  • La Casa Ulanga est à l'origine une résidence construite par l'immigrant espagnol Francisco Ulanga. Elle a été utilisée plus tard comme banque, magasin, mairie, hôpital, prison, tribunal ; elle abrite à présent le Centre culturel d'Arecibo.
  • La Cueva del Indio (« Grotte de l'Indien ») est un site archéologique où l'on peut voir des dessins Taïnos.
  • Le lac Dos Bocas (« lac des Deux Bouches ») est un lac-réservoir située entre les municipalités d'Arecibo et d'Utuado.
  • Le Paseo Victor Rojas (« promenade Victor Rojas »), aussi connue sous le nom de Paseo de Damas ou simplement El fuerte, est construite en 1881, à l'emplacement des ruines du Fort San Miguel
  • Le Coliseum Manuel "Petaca" Iguina abrite l'équipe de basket-ball locale, les Arecibo Captains.
  • Les plages environnantes, telles Los Morillos, Los Negritos, Poza del Obispo et Las Tunas.

Non loin d'Arecibo se trouve également une base de lancement de fusées-sondes. Depuis 1966 ont été lancées de nombreuses fusées : des Nike Apache, Nike Javellin, Nike Iroquois, Nike Tomahawk, Black Brant, Taurus Orion, et Terrier Orion ont été lancées depuis cette base.

Culture

Le radiotélescope d'Arecibo;

En 1974, le radiotélescope d'Arecibo, à Puerto Rico, a envoyé un message aux étoiles. C'était un enchaînement de 1 679 impulsions binaires, lancé vers l'amas globulaire M113, à forte densité stellaire, situé à 25 000 années-lumière. Un extraterrestre intelligent comprendrait que 1 679 est le produit obtenue en multipliant 23 par 73. En organisant les impulsions en un rectangle de 23 colonnes de large et en 73 rangées de profondeur, on obtient un pictogramme qui explique la base de la vie sur Terre.


Source: Wikipedia ()

Arecibo dans la bande dessinée

Découvrez les informations sur Arecibo dans la bande dessinée ou les livres.

3 autres localités pour Arecibo

Ligne du temps (1 évènement)

Il y a actuellement 1 évènement affiché.

Ouverture du radiotélescope d’Arecibo

Flag Arecibo
#1

Le radiotélescope d’Arecibo, construit en 1963, est un instrument important pour la recherche de civilisations extraterrestres. Son antenne parabolique permet de couvrir une superficie de 20 acres, soit plus que la superficie totale couverte par tous les autres radiotélescopes du monde additionnés. Doté d’un système informatique, le radiotélescope est capable de surveiller simultanément 65 000 canaux, et possède également une fonction de transmission à ultra-haute énergie.

Détails sur le radiotélescope d’Arecibo

Le radiotélescope d’Arecibo était situé à Arecibo sur la côte nord de l’île de Porto Rico. Il est jusqu’en 2016 le plus grand radiotélescope simple jamais construit. Il collecte des données radioastronomiques, d’aéronomie terrestre et des données radar planétaires. Même s’il est utilisé pour divers usages, il est utilisé principalement pour l’observation d’objets stellaires.

En , à la suite de deux ruptures de câbles ayant occasionné de nombreux dégâts, la National Science Foundation annonce le démantèlement du radiotélescope d’Arecibo après 57 ans de service. Le , les câbles restants cèdent à leur tour et la plate-forme supportant les émetteurs et les récepteurs tombe sur le réflecteur en contrebas. La rupture des câbles endommage également leurs piliers en béton, dont la partie supérieure se brise.

Informations générales

De sa construction dans les années 1960 jusqu’en 2011 il est exploité par l’université Cornell. A partir de février 2018, il est exploité par l’université de Floride centrale en association avec Yang Enterprises et l’université Ana G. Méndez de San Juan (Porto Rico).

L’observatoire fonctionne sous le nom de National Astronomy and Ionosphere Center (NAIC) même si les deux noms sont officiellement utilisés.

Le télescope d’Arecibo se distingue par sa grande taille : le diamètre de l’antenne principale est de 305 mètres, construite à l’intérieur de la dépression laissée par un effondrement ; elle est profonde de 51 mètres ; le tout couvrant une superficie de plus de 8 hectares. Jusqu’à la mise en service du radiotélescope FAST en Chine, l’antenne était la plus grande antenne convergente incurvée du monde, ce qui lui donnait la plus grande capacité de collecte d’ondes électromagnétiques. La surface de l’antenne est faite de 38 778 panneaux d’aluminium perforés, chacun mesurant environ 1 m sur 2 m, supportés par un maillage de câbles en acier (jusqu’au début des années 1970, elle est constituée par un simple treillis métallique, limitant son fonctionnement aux fréquences radio inférieures à 600 MHz),.

C’est une antenne sphérique (par opposition à antenne parabolique). Cette forme provient de la méthode utilisée pour pointer le télescope. L’antenne est fixe, mais le récepteur se positionne en son point focal pour intercepter les signaux réfléchis des différentes directions par la surface sphérique. Le récepteur est situé sur une plateforme de 900 tonnes suspendue à 150 m au-dessus de l’antenne par 18 câbles à partir de trois tours en béton armé, une de 110 m de hauteur et deux autres de 80 m de haut (les sommets des trois tours sont au même niveau). La plateforme possède une voie tournante de 93 m de long, en forme d’arc, sur laquelle sont montés l’antenne de réception, les réflecteurs secondaires et tertiaires,. Cela permet au télescope d’observer n’importe quelle région du ciel dans un cône d’environ 40 degrés autour du zénith local (entre 0 et 36 degrés de déclinaison).

La localisation du site répond à des préoccupations d’ordre topographiques, politiques et scientifiques. Initialement, d’autres régions sont également envisagées dont (Kauai (Hawaï) et Matanzas (Cuba). Porto Rico est à distance raisonnable des États-Unis, ne pose pas de problème politique et possède de nombreuses structures karstiques ; tout en étant aussi située près de l’équateur ; ce qui permet à Arecibo d’observer toutes les étoiles la moitié du temps (contrairement au pôle Nord où la moitié des étoiles sont visibles en permanence),.

Le radiotélescope opère à des fréquences situées entre 50 MHz et 10 GHz. Il a une portée pouvant atteindre plusieurs milliards d’années-lumière, sa sensibilité pourrait lui permettre d’écouter une conversation passée depuis un téléphone portable sur Vénus. En 1997, la puissance de son radar utilisé pour l’étude du système solaire est portée à 1 mégawatt, procurant ainsi à l’observatoire une résolution d’environ 1 km à la surface de Vénus, ce qui est assez sensible pour détecter une balle de golf (en acier) sur la Lune.

Source: Wikipedia ()

Chroniques de la Terre - Problème à trois corps, T1 (Le Problème à trois corps) ch.13
Date historique

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 29/04/2024
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/pr/pr-00-arec/70964.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.