Huillé
Localisation

Huillé : descriptif
- Huillé
Huillé est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le 1er janvier 2019 une commune déléguée de la commune nouvelle de Huillé-Lézigné.
Géographie
Localisation
Commune angevine du Baugeois, Huillé se situe au nord de Lézigné, sur les routes D 135, Daumeray, et D 68, Baracé.
Aux alentours
Les communes les plus proches sont Lézigné (1 km), Baracé (4 km), La Chapelle-Saint-Laud (4 km), Durtal (5 km), Daumeray (7 km), Les Rairies (8 km), Marcé (8 km), Montigné-lès-Rairies (8 km), Beauvau (9 km) et Montreuil-sur-Loir (9 km).
Hydrographie
Le Loir (rivière) marque la limite sud de son territoire, qui se situe sur l'unité paysagère des Plateaux du Haut Anjou.
Toponymie
Formes anciennes : 1035 Terra Ulliaci, 1072 Ulliacum, 1074 Sancti Johannis de Ulliaco, 1296 Uillé.
Histoire
Ancien Régime
Situé sur la voie de communication entre Tiercé et Durtal d'une part, et le chemin de Beauvau par un bac sur le Loir d'autre part, Huillé est un bourg agricole avec des activités de culture, élevage, et viticole. Les traces écrites de l'histoire de Huillé prennent naissance dans les documents rattachés aux biens de l'église ; on ne signal aucune trace celtique en ces lieux.
L'église paroissiale appartenait à l'abbaye de Saint-Serge à Angers qui établit à l'ouest du bourg un prieuré dédié à saint Jean-Baptiste. Célestin Port cite la liste des prieurs de 1130 à 1773. Le prieuré a cessé son activité à la Révolution et a été vendu avec les biens nationaux le . Au XVIe siècle, le prieuré s'étendait vers Daumeray jusqu'à la Cardière (aujourd'hui la Gardière) et la Buinière, et possédait les moulins de Huillé et les Moulins Neufs sur Lézigné. La ferme actuelle du Prieuré (les anciens disaient la Prieulée) correspond à l'ancien prieuré.
À part les biens de l'église, le territoire était partagé entre deux seigneuries, celle du château de Huillé, séparée du prieuré par le ruisseau Amour, et celle du Plessis-Greffier. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l'église possédait 20 % du sol de la paroisse, la noblesse 25 %, la bourgeoisie 41 % et les paysans 14 %. Les plus belles tenues étaient établies en métairies et louées à des fermiers. Les closeries, plus petites et plus nombreuses, étaient louées à ferme ou à moitié. Le closier pouvait posséder tout ou partie du bétail, ou rien du tout, dans ce cas, il « vendait » sa force de travail au propriétaire (qu'il appelait maître) contre le droit de survivre. Les artisans et commerçants possédaient ou louaient souvent aussi un morceau de terre qu'ils cultivaient ou faisaient cultiver par un journalier. Ces terres étaient appelées terres volantes.
Révolution
La municipalité fut formée le , le scrutin étant présidé par le syndic de la paroisse, Godefroy Lejeune de Créquy de Furjon, châtelain du Plessis Greffier (capitaine à la retraite). Le maire fut Pierre Plessis, tonnelier, remplacé en 1791 par Etienne Claude dit Beaufort, Godefroy Lejeune de Furjon demeurant procureur de la commune.
La Chouannerie
Les Chouans ont marqué leur passage sur la commune de Huillé dans les années 1795-96.
- le , ils fusillent aux Marionnières Guillaume Mortrieux, ancien officier municipal, et Nicolas Sourcillier de Durtal,
- le , ils mettent le feu à l'église et menacent d'incendier le bourg,
- le , ils sont surpris et massacrés au château de la Roche-Jacquelin de Daumeray
- le , ils tuent René Minée aux Chenelleries,
- le , ils fusillent Laurent Miseray (beau-frère de René Minée) chez lui au bourg.
Il s'agit là d'exécutions soit d'opposants, soit de personnes réticentes à l'enrôlement de force, pour l'exemple. Ces décès sont consignés dans les registres municipaux de l'époque, sans référence aux causes de la mort.
Mémoire des hommes
- Au milieu du XXe siècle, Huillé comptait un boulanger, un épicier, un maréchal-ferrant, un charron, un coiffeur, un bureau de tabac, au moins cinq bistrots et une société de boule de fort.
- Huillé cultivait autrefois le chanvre destiné à la fabrication des cordages. Les fagots de chanvre étaient mis à rouir dans le Loir, au moulin de Chaufour. Le rouissage permettait de décomposer la pulpe de la tige pour ne conserver que la fibre. Les fagots étaient bloqués contre des grosses pierres dans la rivière, au niveau de l'abreuvoir. Ces pierres sont encore visibles.
- Monsieur Bodard, instituteur public dans les années 1950-60 disait avoir vu le départ de souterrain qui existe au château de Huillé. Il y aurait un passage qui conduit au château du Plessis-Greffier et un autre qui relie le Prieuré.
- Les moines qui allaient à pied du prieuré au bourg de Huillé empruntaient le chemin de la Charnasserie (aujourd'hui route des Moulins Neufs) et remontaient dans le bourg en longeant les murs du château par le chemin dit de Saints-Pères.
XXIXXIe siècle
Huillé fusionne avec Lézigné en , créant la commune nouvelle de Huillé-Lézigné.
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Huillé dans la littérature
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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/09/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-pdl/291193.html
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