Saint-Martin-de-la-Brasque
Localisation

Saint-Martin-de-la-Brasque : descriptif
- Saint-Martin-de-la-Brasque
Saint-Martin-de-la-Brasque est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Saint-Martinois.
Géographie
Au cœur de la Provence, dans le Luberon, Saint-Martin-de-la-Brasque est située en pays d'Aigues.
Voies de communication et transports
Voies routières
La D 27 relie La Motte-d'Aigues à Grambois et traverse la commune d'est en ouest. Elle longe le versant sud du Luberon.
La D 91 relie La Tour-d'Aigues à Saint-Martin-de-la-Brasque en passant près des Furets.
La D 165 relie La Tour-d'Aigues à la D 27 en contournant Saint-Martin-de-la-Brasque par l'ouest. Elle passe par Sainte-Catherine.
Services autocars
Lignes départementales
Le village est desservi par une ligne départementale :
| Ligne | Tracé |
|---|---|
| 17.1 | Cabrières-d'Aigues ↔ Saint-Martin-de-la-Brasque ↔ Pertuis ↔ Aix-en-Provence |
Géologie
Le massif du Luberon compose l'autre partie de la commune. Cette chaîne a commencé à se former au Crétacé inférieur, c'est-à-dire entre -135 et -95 millions d'années, pour finir de se plisser à partir de -15 millions d'années d'abord dans un axe nord-sud, puis de N.NE-S.SO. entre -7 et -3 millions d'années. Ces compressions successives ont trouvé leurs termes au Pliocène.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sannes », sur la commune de Sannes à 4 km à vol d'oiseau, est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 692,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,5 °C, atteinte le .
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Occupation des sols
La répartition des sols de la commune est la suivante (donnée pour un total de) :
| Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
|---|---|---|
| Zones urbaines | 4,97 % | 27,38 |
| Zones agricoles | 70,19 % | 386,63 |
| Zones naturelles | 24,89 % | 137,10 |
| Total | 100 % | 550,85 |
Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC Côtes du Luberon).
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Toponymie
La première église paroissiale, citée dès la fin du XIe siècle, dédiée à Saint Martin de Tours, a donné son nom au village repeuplé en 1506. L'agglomération primitive située au sommet et sur la pente sud d'une petite colline, est désertée à la fin du XVe siècle. Le nouveau village est reconstruit à 700 m. à l'ouest de ce site.
« Brasque » vient du provençal Brasc qui désigne « la boue, le marais, le ravin, la source », du Gaulois *bracu ( plus exactement *brakus, brakōs) qui a d'abord désigné un « fond de vallée humide » puis un « marais ».
La brasque est un mélange de charbon et d'argile utilisé pour enduire l'intérieur des bas-fourneaux (elle participe aussi à la fabrication des katanas). Additionné de sable fin, le mélange a des vertus réfractaires.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Aux temps préhistoriques, l'Ourgouze qui prend sa source sur la commune devait constituer un vaste marécage. Ce qui expliquerait le peu de traces archéologiques retrouvées pour le néolithique (quelques pics et une hache en pierre polie) et pour l'âge du bronze (une hache au quartier des Baïsses). La dizaine de tombes, datées des Ve et VIe siècles, laissent supposer qu'une villa du Bas-Empire a occupé ce site.
Moyen Âge
En 1168, il est fait pour la première fois mention du castrum S. Martini de Brasca, Brasco en provençal nomme un marais ou un marécage. Le « castrum » est construit au lieu-dit le Castellas où se situe le premier village médiéval.
Dix ans plus tard, en 1178, le comte Bertrand II de Forcalquier, qui part en croisade, inféode la seigneurie à sa fille Alix, épouse de Giraud Amic de Sabran, tandis que sa sœur Gersande, héritière du comté, est mariée à Rainon de Sabran. L'église primitive est dédiée à Saint Martin, l'évêque de Tours et patron des Templiers. Il semble assuré que ceux-ci soient venus s'installer à la Limaye et à la Cavalerie, dans la seconde moitié du XIIe siècle, pour assécher le marais.
Le fief de Saint-Martin-de-la-Brasque relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209 à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran, tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond-Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Saint-Martin-de-la-Brasque, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250.
En 1253, Laugier de Forcalquier est seigneur de Saint-Martin-de-la-Brasque.
Temps modernes
Le fief qui reste aux Forcalquier jusqu'au XVe siècle est vide d'habitants quand Delphine de Forcalquier l'inféode en partie à Étienne Bruni, syndic de Carpentras. Ce qui explique qu'en 1506, Antoine René de Bolliers, agissant au nom de François, son fils mineur, passe un acte d'occupation avec des familles venues de sa baronnie du Cental, dans le Piémont. Ce sont des vaudois. Comme ils pratiquent leur culte dans la nature (bois, grotte, etc.), l'église Saint-Martin délaissée tombe en ruine.
Saint-Martin n'est pas seul : dans une quarantaine de localités, de part et d'autre du Luberon s'installent au moins 1400 familles de vaudois des Alpes, soit environ 6 000 personnes, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux-tiers de ces futurs Vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520 et la plupart subissent le massacre de Mérindol, qui détruit 24 villages et cause 3 000 morts.
Le village n'échappe pas à la tuerie sanglante organisée par Jean Maynier et son bras droit Paulin en 1545 : le village est pillé, incendié et rasé. Les seuls vestiges encore visibles sont ceux du donjon carré et les traces des fossés qui protégeaient les fortifications. Le nouveau village fut rebâti au XVIIe siècle à moins d'un kilomètre du premier. En 1626, une nouvelle église Saint Martin y est construite avec des matériaux provenant de la première église romane.
En 1689, le village est l'un des principaux contributeurs à l'émigration des huguenots vers l'Afrique du Sud : 11 des 37 émigrés de Provence vers ce pays viennent de Saint-Martin-de-la-Brasque. À eux seuls, ils représentent 8 % des huguenots d'Afrique du Sud, qui eux-mêmes représentent aujourd'hui environ 20 % des noms de famille dans la population blanche d'Afrique du Sud aujourd'hui.
Révolution française
Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Mont-Libre en 1794.
Héraldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : |
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Saint-Martin-de-la-Brasque dans la littérature
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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/11/2025 c20251231-085355
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