Manosque

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Manosque : descriptif

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Manosque

Manosque est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Les habitants de Manosque s'appellent les Manosquins,

Manosque est la ville la plus peuplée des Alpes-de-Haute-Provence avec 22 926 habitants en 2021.

Géographie

Géographie

Toponymie

Elle est attestée sous la forme Manoasca en 978 et en 984, Manuasca en 1013, Manoascha en 1019, Manoscham en 1205, Manosque au XVIe siècle.

En occitan provençal, elle se dit Manòsca [maˈnɔskɔ] selon la norme classique, ou Manosco [maˈnɔskɔ] selon la norme mistralienne. En occitan médiéval on disait Manoasca.

Le nom du village, tel qu'il apparaît pour la première fois dans les textes écrits vers 978-984 (Manoasca), est interprété de différentes manières :

  • une racine oronymique *MaN- (montagne/colline) élargie par le suffixe -asq ; dans ce cas, le toponyme serait antérieur aux Gaulois ;
  • un nom tiré du latin manua, avec (mais sans certitude) le sens du mot occitan magne, gerbe, liasse de paille préparée pour servir à la couverture d'une habitation (chaumière), selon Ernest Nègre ;
  • une légende provenant d'écrits latins, publiés plus tard dans le livre Superstitions et Survivances, paru en 1896, parlant d'elfes et de gorilles blancs, annonce que le nom de la ville viendrait de son précédent titre Manus Quartus, qui veut dire Quatre Mains, ce qui explique l'origine du blason.

Le vallon de Gaude où a été exploitée pendant longtemps une mine de lignite, tire son nom du latin gabatta, désignant une jatte, un récipient, et donné par métaphore à une vallée encaissée, ce qui est effectivement le cas du vallon.

Le terme Drouille, qui désigne une rivière et le vallon où elle coule, ainsi que le parc aménagé dans la ville, pourrait être un terme hydronymique ligure (ou référer au chêne).

Histoire

Antiquité

En dehors des légendes, on sait peu de choses sur la ville avant l'époque romaine. Sous l'Empire romain, la ville est un marché régional.

Parmi les découvertes archéologiques, le site des Passaïres (atelier de potier fabricant des amphores vinaires) permet d'établir que la zone de Manosque était, grâce à la proximité de la voie Domitienne, fortement intégrée à l'Empire romain et fortement pénétrée de ses modes de vie.

Moyen Âge

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l'Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l'Italie, jusqu'en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Godomar III, la régente ostrogothe Amalasonte lui rend ce territoire.

Au tournant de l'An Mil, les comtes de Provence résident fréquemment à Manosque, grossièrement entre 972 et les années 1020. Il existait plusieurs agglomérations portant des noms différents : Manosque, villa, dans la plaine ; Castrum Bosonem, « Château-Boson », en hauteur, probablement sur le mont d'Or.

Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1248.

Les droits seigneuriaux sont partagés entre l'abbaye Saint-Victor de Marseille et les comtes de Provence ou les comtes de Forcalquier, selon les époques. Le consulat qui permettait aux bourgeois de se gouverner est créé avant 1207. Manosque est le siège d'un bailliage des comtes de Provence en 1466.

L'arrivée de la peste noire, au , provoque des émeutes antijuives. Le comte de Provence ordonne la restitution des biens pillés le .

Le retour de l'insécurité au XIVe siècle, avec la menace des grandes compagnies, conduit la ville à renforcer ses portes. Manosque est pourvue entre 1366 et 1383 d'une nouvelle enceinte de 1 125 m de long qui jouxte de près la première enceinte, à l'est, mais englobe les faubourgs à l'ouest. C'est à cette époque que la porte Saunerie et la porte Soubeyran prennent leur forme actuelle. De plus, les faubourgs situés hors des murailles sont abandonnés (comme le faubourg de la Saunerie), parce qu'ils ne sont pas protégés et parce qu'ils gênent la défense. Ce renforcement des défenses a lieu dans un contexte de renforcement général des efforts militaires à l'échelle provençale : en 1354, les États de Provence imposent à tous les hommes de quatorze à soixante ans de porter les armes.

Les inégalités sociales au sein de la ville sont assez peu marquées, les nobles n'ont pas les moyens de vivre en chevaliers, avec cheval et suite ; les juifs participent à la défense. En 1382, la cité achète sa première bombarde au moment où s'ouvre la crise de succession de la reine Jeanne Ire. Manosque est l'une des rares villes, avec Marseille et Arles, à se rallier dès 1382 à Louis Ier d'Anjou, le commandeur hospitalier Jean Sévin adoptant le même part. Ce ralliement précoce leur est profitable : en , l'impôt de cavalcade est réduit, et Jean Sévin prête hommage en 1385 pour la commanderie et la communauté.

Les premières traces d'exploitation du lignite datent de 1441. Au Moyen Âge, Manosque est partagée en quatre quartiers : les Ebréards, le Palais, les Payans et les Martels.

La ville est un centre de commerce florissant au XIIIe siècle, et la population approche les 10 000 habitants.[réf. nécessaire]

Ordre de Saint-Jean de Jérusalem

L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est implanté à Manosque depuis le début du XIIe siècle. Un bailli est installé dans la ville par les Hospitaliers. À la mort du dernier comte de Forcalquier en 1209, Guillaume IV de Forcalquier, les Hospitaliers, ont la seigneurie sur la ville sans rivalité, jusqu'en 1790. Alors que les comtes de Forcalquier avaient parfois empiété sur leurs prérogatives (issues du don de ces mêmes comtes), à partir des accords de Meyrargues (), Manosque est exclue des accords de partage entre comtes de Provence et de Forcalquier. Au cours des siècles qui suivent, les Hospitaliers possèdent deux fortifications dans Manosque : un palais dans le bourg, et une autre sur la partie nord de l'enceinte. Au XIIIe siècle, le droit de cavalcade impose au seigneur du lieu, l'ordre des Hospitaliers, de fournir 5 chevaliers et 50 fantassins au comte de Provence 40 jours par an. C'est à la communauté qu'il revient de fournir les 50 hommes à pied, ce qui s'ajoute à la milice devant défendre les murs et permet le classement des armes individuelles dans les biens insaisissables en cas de faillite personnelle, comme les chevaux de guerre et les animaux de labour.

Après 1319, Hélion de Villeneuve, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, a géré les biens matériels qui ont été confiés à la commanderie de Manosque et en faire l'établissement le plus important de la langue de Provence. Le commandeur de Manosque est nommé par le grand maître de l'Ordre, choisi parmi les chevaliers de l'Ordre de la langue de Provence. Après la donation de 1209 il s'est installé dans le palais des comtes de Forcalquier. Il a ajouté à son titre celui de châtelain pendant une vingtaine d'années. Plus tard, il s'est aussi donné le titre de seigneur des différentes possessions de la commanderie, Limaye, La Cavalerie, Volx, etc.

La commanderie de Manosque est devenue bailli capitulaire faisant du commandeur un grand croix de l'Ordre et l'obligeant à participer au chapitre général. Le commandeur de Manosque a pu être prieur comme Guillaume de Reillane et Jean-Ferdinand de Hérédia, et grand maître avec Hélion de Villeneuve. Seigneur de Manosque, il devait jurer à son entrée en charge d'observer les privilèges de la ville, pourvoir à la défense de la ville, publier des règlements, rendre la justice et avait son siège avec ses armes dans l'église Saint-Sauveur.

À la Révolution, le château de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, déclaré bien national, est vendu aux enchères, puis démoli, créant une vaste place en ville, la place du Terreau.

Temps modernes

En 1509, un tremblement de terre secoue la ville.

Lors du passage de François Ier en 1516, la fille du consul, chargée de présenter les clés de la ville au roi, lui fait un compliment. Le regard admiratif du prince s'arrête sur elle et alarment sa pudeur. Pour faire disparaître la fraîcheur de son teint et les charmes que la nature lui a prodigués, elle expose son visage à des vapeurs de soufre. Le roi, fort ému, comble de faveurs et de libéralités la jeune fille et sa famille. C'est depuis lors que Manosque a pris le surnom de « la Pudique »[réf. souhaitée].

En 1521, la peste sévit en Basse-Provence et pousse le Parlement d'Aix à s'installer à Manosque, avant de se replier encore plus à l'intérieur des terres, à Sisteron.

La Réforme protestante connaît un certain succès à Manosque, et une partie des habitants se convertit. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l'édit de Nantes (1598). Entretemps, les guerres de religion n'épargnent pas la ville : en 1561, Notre-Dame-de-la-Consolation et la chapelle de Toutes-Aures sont saccagées (statues brisées, tableaux déchirés, etc.). Les huguenots de Manosque sont autorisés à bâtir un temple, mais à l'écart de la ville . En 1592, le marquis d'Oraison profite de la mort du capitaine Baratte, gouverneur de la ville, pour s'en emparer.

La révocation de l'édit de Nantes, ou édit de Fontainebleau (1688), est fatal à la communauté protestante de la ville, qui disparaît, ses membres émigrant ou étant convertis de force. Lors d'un procès, les Manosquins ont la réputation de faire des faux témoignages. Ils remplacent saint Sébastien, le saint patron de la ville, par saint Pancrace, saint de la « bonne foi ».

Une foire s'y tenait au XVIIIe siècle et un bureau de la poste royale installé à la fin de l'Ancien Régime attestent du rayonnement du bourg. À cette époque, la vieille ville s'agrandit vers l'est pour prendre ses dimensions actuelles.[réf. nécessaire] En raison de sa situation de lieu de passage, la ville est fortement touchée par les différentes épidémies qui ravagent la Provence, la peste en 1720 et le choléra en 1834. Cette dernière épidémie est évoquée par Jean Giono qui place à Manosque une partie de l'action de son roman Le Hussard sur le toit.

Avant la Révolution, Manosque, comme toutes les villes de cette époque, est soumise à des révoltes épisodiques mais violentes. Ainsi, en 1707, la ville s'agite à propos d'un jeune berger des environs qui aurait été enrôlé de force par des sergents recruteurs. Les consuls de la ville interviennent, sans obtenir la renonciation des sergents, mais dans la confusion provoquée par la foule, le berger s'enfuit. Mais la concordance de vues entre la municipalité et le peuple est rare. Dans les années 1760, les membres de la municipalité sont même attaqués lorsqu'ils distribuent les billets de logement (destinés à procurer un logement d'office aux soldats d'un régiment de passage), le peuple jugeant que certains ont bénéficié d'exemptions indues . Le piquet décidé par le conseil municipal pour percevoir les droits d'octroi sur les biens entrant en ville provoque une forte contestation, et en , le peuple se réunit en assemblée extraordinaire pour délibérer contre cette taxation .

Révolution française

Peu avant la Révolution française, l'agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l'hiver 1788-89 très froid. L'élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation. C'est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu'une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute frumentaire se produit à Manosque le , un peu avant le gros des émeutes. L'évêque de Sisteron, De Suffren, de passage dans la ville, est lapidé car il est soupçonné d'accaparement par une foule de paysans et de femmes. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d'effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande Peur provoquant, par mesure d'apaisement, une amnistie début août.

Au début de la Révolution française, Manosque est une des villes les plus touchées par la fièvre révolutionnaire. Le couvent des Bernardines est détruit en 1791. La société des Amis de la Constitution est créée fin 1791. Le , le club doit payer une forte amende au club de Marseille, car son représentant Isoard a été attaqué à Manosque, et les clubistes marseillais menaçaient d'opérer une descente en armes sur Manosque. Épurée, elle devient ensuite les Antipolitiques. En 1792-1793, la section est contrôlée par les fédéralistes. En relations avec la section de Marseille, elle diffuse les idées des Girondins, jusqu'à leur proscription le et l'écrasement de l'insurrection fédéraliste en juillet.

Robespierre le Jeune, en mission auprès de l'armée d'Italie, est attaqué par des réactionnaires venus de Provence le . Chassé de la ville, il se réfugie à Forcalquier, et revient en force le , s'appuyant sur les républicains manosquins, pour chasser la réaction. Il en profite pour rétablir la société populaire, qui est à nouveau épurée le  (5 frimaire an III) par le représentant en mission Gauthier.

De nouveaux troubles éclatent en 1797.

XIXXIXe siècle

Lors du Coup d'État du , le maire Joseph Buisson prend la tête de la résistance provençale et installe un gouvernement provisoire de la République à Digne. Bien que peu ouvrière (226 ouvriers recensés en 1848), la population de la ville suit en masse son maire.

Après l'échec de l'insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 223 Manosquins sont traduits devant la commission mixte (la majorité condamnés à la déportation en Algérie), soit plus de 13 % des Bas-Alpins poursuivis.

En 1884, la commune est touchée par une épidémie de choléra, qui cause 12 morts du au .

XXXXe siècle

La coopérative oléicole est fondée en 1928.

Durant la Seconde Guerre mondiale, un atelier détaché du camp des Milles est implanté à Manosque. De l'autre côté, les couples Rose et Paul Astier et Alphonsine et David Chauvin, sauvent des Juifs de la déportation, et ont été pour cette raison distingués comme Justes parmi les Nations. Sophie Dol, sa fille Jeanne Regnier et sa cousine Alix Raybaud, sont distinguées de la même manière. Néanmoins, 10 juifs sont arrêtés à Manosque et déportés.

Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les et afin d'agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Coordonnant 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui remonte la vallée de la Durance de Manosque à Veynes. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le de Vidauban, franchit la Durance le au sud de Mirabeau. Le 143e régiment d'infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du et libère les villes et villages sur son passage, dont Manosque.

Après la Libération, les armes et explosifs parachutés dans la région par les Alliés sont rassemblés et stockés dans les caves de la coopérative oléicole de Manosque. Le , une explosion accidentelle provoque sa destruction : des parpaings sont projetés à plus d'une centaine de mètres. Les quatre Résistants du maquis de Montaigu qui assuraient la surveillance du dépôt sont tués dans l'explosion.

Les mines de Gaude, qui employaient 350 ouvriers, ferment en 1965. Grosse bourgade au début du XXe siècle limitée à la vieille ville et ses faubourgs, la ville s'agrandit considérablement des années 1950 aux années 1970, quadruplant sa population en trente ans.

Culture

Créé à Manosque, la ville a accueilli dès 2002, l'organisation du festival Blues & Polar qui se déroule généralement au mois d'août. Ce festival a remis de nombreux prix dénommés "coup de coeur" à de nombreux écrivains auteurs de romans policiers dont Olivier Norek, Cloé Mehdi et Gérard Saryan. En 2012, pour son dixième anniversaire, le festival a organisé plusieurs points de rencontre dont un au parc de la Rochette à Manosque.

Depuis 1985 la ville accueille son propre festival de musique Musik à Manosque, le festival se déroulant durant l'été a accueilli pour sa 39ème édition des chanteurs tel que Gims,Naps ou Maelle. Pour fêter le 40ème anniversaire le rappeur Soolking et Pascal Obispo ont déjà été annoncé.

Héraldique

Blasonnement :

Écartelé d'azur et de gueules à quatre mains appaumées d'argent.
La ville a pour devise : « Omnia in manu Dei sunt » (« Tout est dans la main de Dieu »).

On ne connaît pas vraiment l'origine des armoiries de Manosque. Cependant, plusieurs auteurs, dont Damase Arbaud et Louis de Bresc, ont avancé diverses hypothèses.

  • La main représenterait avec ses cinq doigts les cinq anciens villages qui se sont regroupés pour former le bourg au XIVe siècle. Les quatre mains représenteraient les quatre quartiers et les quatre portes de la ville médiévale.
  • Peut-être s'agit-il d'armes parlantes : les Manosquins auraient pris la main pour emblème croyant que le nom de leur ville (manuesca dans les chartes du Moyen Âge) dérivait du mot latin manus désignant la main.

Selon Claude-François Achard, la ville de Manosque avait pour devise, avant celle figurant ci-dessus, « Urbs Florida » (« La ville fleurie »), en souvenir du passage de la reine Jeanne à Manosque en 1370 au moment où tous les amandiers étaient en fleurs. À cette occasion, elle avait appelé cette ville « Manosque la fleurie ».

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 21/09/2025
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