Le Beausset

Localisation

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Le Beausset : descriptif

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Le Beausset

Le Beausset est une commune française située près de Toulon, dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Beaussétans et Beaussétanes.

Géographie

Localisation

Localisée au sud-ouest du Var, la commune du Beausset, chef-lieu de canton, est rattachée à l'arrondissement de Toulon.

Quartiers, lieux-dits et hameaux

Le Beausset est composé d'un grand nombre de quartiers, certains proches du centre-ville historique, d'autres plus excentrés, mais le nom de « hameaux » ne leur convient guère, plutôt des lieux-dits.

  • Le centre-ville historique est enserré entre les voiries :
    • à l'ouest : la D 26, boulevard de la 1re Armée ;
    • au sud : D 559B, appelé en ville avenue du 8 mai 1945 et avenue du 11 novembre 1918, du rond-point du Maréchal de Lattre de Tassigny au rond-point Georges Pompidou ;
    • à l'est : D N8, route de Marseille,
    • au nord : une ligne passant par le ruisseau du Gourganon, le cimetière du Beausset, la place Espanet-Ricard, la promenade des Aires.
  • Autour de ce périmètre, on parle plutôt de quartiers du Beausset, plus ou moins anciennement construits :
    • à l'ouest : pas de construction, ce sont les vignes jusqu'à la limite du Castellet
    • au sud : La Venturonne, Abon, Les Goubelets,
    • à l'est et du sud au nord : Le Fournigue, Sainte Magdeleine, Les Cancades, La Barbone,
    • au nord : La Daby.
  • Au-delà on peut parler de lieux-dits :
    • au sud et d'ouest en est : Les Hauts du Rouve, Cambeiron, la Font des Pères, le Bois,
    • à l'est de la D N8 vers Toulon et du sud au nord : La Reppe, les Ginestes, Le Plan Fait, La Viste, Les Escouradières, Le Claou,
    • au nord : Le Pardiguier, La Couchoua.

Communes limitrophes

Communes limitrophes du Beausset
Le Castellet Signes Signes
Le Castellet Beausset[1] Évenos
Le Castellet Sanary-sur-Mer Évenos

Géologie et relief

Le territoire communal est caractérisé par trois unités topographiques :

  • le plateau de Siou Blanc, au nord ;
  • la plaine du Beausset, où se situent le bourg et ses zones d'habitat pavillonnaire ;
  • le massif du Gros-Cerveau, au sud.

Région forestière « Chaînons calcaires méridionaux ».[Quoi ?]

Sismicité

Le risque sismique dans le Var existe et la préfecture édite les cartes du risque et porte à la connaissance des communes les mesures à prendre en conséquence selon le décret de 2010. Depuis 2011, le département se répartit en trois zones de sismicité qui sont explicitées sur une carte.

  • Zone 2 : Risque faible. C'est le cas de 107 communes du sud et au centre du département, en particulier celles du littoral varois. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
  • Zone 3 : Risque modéré. Concerne 38 communes du nord du département comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
  • Zone 4 : Risque moyen. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 8 communes de l'extrême nord du département.

La commune du Beausset est en zone sismique à faible risque (Zone 2) selon la dernière mise à jour de 2023.

Hydrographie et eaux souterraines

Les eaux de surface
  • Le Beausset est traversé à l'est de son territoire par le petit fleuve côtier de La Reppe qui coule du nord-est de la commune vers le sud-est. Elle prend sa source dans la commune au puits de Massaquan, à 460 m d'altitude, au versant nord-ouest des Rochers de l'Aigle qui culminent à 602 m, ainsi que par ses quatre affluents principaux, qui ne sont que des ruisseaux, un sur la rive droite au nord, l'Endoureille, et trois sur la rive gauche, du nord au sud successivement, la Darbousse, les Folies et la Capucine. Et La Reppe a encore quelques autres rus comme affluents. Mais ce n'est que quelques jours par an qu'on les voit couler, parfois en crue souvent violente en cas d'épisode méditerranéen ; le plus souvent leurs lits sont à sec, et au sud de la confluence avec le Destel située sur la commune limitrophe au sud-est, Évenos, la Reppe est domestiquée par l'homme dans un canal souterrain sur plusieurs centaines de mètres alimentant à une époque lointaine des moulins. La fin de son parcours se fait en surface, les derniers kilomètres marquant la limite des communes de Six-Fours-les-Plages à l'est et Sanary-sur-Mer à l'ouest. La Reppe se jette dans la Méditerranée à l'ouest de la plage de la Frégate.
  • La commune comporte d'autres cours d'eau :
    • de la confluence du Gourganon, ruisseau en provenance du quartier de Sainte Magdeleine, et de La Daby, ruisseau de 5,6 km qui prend sa source au nord de la commune, à environ 2 km à l'ouest des Rochers de l'Aigle naît, juste à la limite nord-ouest de la commune avec Le Castellet, le Grand Vallat, qui, à son tour conjugué avec la Ragle sur la commune du Castellet forme l'Aren qui se jette dans la baie de Bandol ;
    • le ruisseau du Pontillaou prend sa source au pied sud-est de l'escarpement du Beausset-Vieux en se dirigeant vers le nord-est et se termine au partiteur de la Viste, situé près du carrefour des chemins de Pignet et des Escouradières ;
    • la Jaume qui nait sur la commune d'Evenos coule d'est en ouest dans le vallon au nord du massif du Gros Cerveau, quitte la commune au sud-ouest pour aller se jeter dans l'Aren dans la commune du Castellet.
Les eaux souterraines

Le canal de Provence est un ouvrage hydraulique construit entre 1954 et 1986 pour approvisionner en eau, à partir du Verdon, des villes, des exploitations agricoles et industrielles de Provence, car cette région est fortement déficitaire en eau. Il est géré par Société du Canal de Provence. Ce canal arrive au nord-est de la commune, depuis Signes, en conduite souterraine au niveau d'une station de pompage qui se trouve sur le chemin de la Gueirarde et traverse la commune jusqu'à sa sortie à la limite sud-est avec la commune d'Évenos près du quartier de Sainte-Anne, avant de se diviser en deux branches, une vers Toulon-ouest et une vers Toulon-est. Ce canal de Provence est la ressource exclusive d'eau potable de la commune, elle est gérée en régie par la Communauté d'agglomérations du Sud Sainte-Baume depuis 2019.

Cavités souterraines

La commune est particulièrement riche en cavités souterraines : 63 y sont répertoriées et numérotées de PACAA0001627 à PACAA0001689 sur le portail Géorisques du Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires. Cette proximité géographique donne lieu à une importante activité de spéléologie, dont témoigne l'existence dans la commune d'une association dédiée : le Spéléo-club « Lei garri grèu ».

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 1,4 jour en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Castellet », sur la commune du Castellet à 2 km à vol d'oiseau, est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 689,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le .

Statistiques 1991-2020 et records LE CASTELLET (83) - alt : 417m, lat : 43°15'07"N, lon : 5°47'04"E
Records établis sur la période du 01-03-1969 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2 4,4 7 10,8 14,7 17,1 17,1 13,6 10,4 6,1 3,2 9,1
Température moyenne (°C) 6,4 6,5 9,2 11,8 15,8 19,9 22,6 22,5 18,4 14,6 10 7,2 13,7
Température maximale moyenne (°C) 10,5 11 13,9 16,6 20,9 25,2 28,1 27,9 23,2 18,8 13,9 11,1 18,4
Record de froid (°C)
date du record
−9
04.01.1971
−9,5
11.02.12
−11
07.03.1971
−4
05.04.1975
−0,3
05.05.1991
5
02.06.1975
7
16.07.1970
7,5
21.08.1972
3
21.09.1977
−2,7
30.10.1997
−7
23.11.1998
−8,6
30.12.05
−11
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
20,4
06.01.13
21,1
03.02.20
24,1
21.03.02
26,9
27.04.1992
31,6
12.05.12
35,3
28.06.19
36
19.07.23
37,1
05.08.17
32,3
04.09.23
28,2
28.10.06
23,5
03.11.1977
21,5
10.12.1978
37,1
2017
Précipitations (mm) 72,8 43,7 47,9 63,8 48,4 31,4 12,1 22,1 80 95,1 102,9 69,5 689,7
Source : « Fiche 83035001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,5
2,3
72,8
 
 
 
11
2
43,7
 
 
 
13,9
4,4
47,9
 
 
 
16,6
7
63,8
 
 
 
20,9
10,8
48,4
 
 
 
25,2
14,7
31,4
 
 
 
28,1
17,1
12,1
 
 
 
27,9
17,1
22,1
 
 
 
23,2
13,6
80
 
 
 
18,8
10,4
95,1
 
 
 
13,9
6,1
102,9
 
 
 
11,1
3,2
69,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Accès

La voie d'accessibilité historique du Beausset est la route D N8, ancienne N 8 qui vient d'Aubagne en passant par Cuges-les-Pins et Le Castellet, mais actuellement, en venant de Marseille, de la vallée du Rhône ou Toulon ou de la Côte d'Azur, l'accès se fait habituellement par l'autoroute A50, par la sortie Sortie 11 et en empruntant ensuite la D 66 qui se poursuit par la D 559B (depuis Toulon ou depuis Marseille) ; ou éventuellement la Sortie 12 pour se rendre dans les quartiers les plus au sud de la commune lorsque l'on vient de Toulon.

  • La D N8, ancienne N 8, dénommée dans la commune du nord au sud : route de Marseille, puis avenue des Combattants d'Indochine, puis route de Marseille à Toulon, traverse la commune du nord-ouest au sud-est, des Hauts du Camp du Castellet au quartier de Sainte-Anne d'Evenos ; cette route relie Marseille (40 kilomètres au nord-ouest) à Toulon (à 17 kilomètres au sud) ; c'est une voie classée à grande circulation ;
  • La D 559B, appelée boulevard du 11 novembre puis boulevard du 8 mai puis avenue de la Résistance jusqu'à la limite du Beausset, commence au centre du Beausset au niveau du rond-point du supermarché et se dirige d'est en ouest vers la commune du Castellet, ensuite vers le sud-ouest vers Bandol ; c'est une voie classée à grande circulation ; au Castellet au niveau du rond-point de cette D 559B dénommée à cet endroit Avenue des Cigales s'embranche la D 66 qui passe par la sortie Sortie 11 de l'autoroute A50 ;
  • La D 26, boulevard de la Première Armée puis route du Brûlat, commence au Beausset au niveau du carrefour avec la RD 559B près de la caserne des pompiers et se dirige vers le nord-ouest vers le Camp du Castellet par le Brûlat ;
  • La D 402, localisée à l'extrême nord de la commune, commence au niveau de la D N8 et permet de rallier Signes ;
  • La D 226, appelée chemin du Beausset au Castellet, commence au rond-point près de l'école élémentaire André Malraux se dirige vers l'est pour rallier le village perché du Castellet.

Distance des grandes villes françaises

L'orientation et la localisation du Beausset par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant.
Les distances indiquées le sont à vol d'oiseau[réf. nécessaire].

Ville Marseille Nice Montpellier Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
Distance

Orientation

36 km
(O)
131 km
(E)
162 km
(O)
295 km
(N)
356 km
(O)
543 km
(O)
618 km
(N-E)
685 km
(N)
732 km
(N-O)
797 km
(N-O)
853 km
(N)

Transports

Transports à longue distance

L'aéroport le plus proche est celui de Toulon-Hyères à 40 km, celui de Marseille-Provence est à 70 km. À 6 km se trouve l'aéroport du Castellet pour l'aviation privée et d'affaires.

Les gares SNCF les plus proches se trouvent à Bandol à 7,8 km, à Saint-Cyr-sur-Mer à 7,9 km, à Ollioules - Sanary à 8,6 km, à La Seyne-Six-Fours à 11 km, ces gares sont desservies par les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur. Pour les liaisons TGV : Toulon est à 13 km et Marseille à 49 km.

Plusieurs ports se situent à proximité de la commune : port marchand et militaire de Toulon distant de 13 km et les ports de plaisance de Bandol (8,2 km), Sanary-sur-Mer (9,1 km), Saint-Cyr-sur-Mer (10,1 km) et Six-Fours-les-Plages (13,6 km). Le grand port maritime de Marseille se situe à 50 km, celui de La Ciotat à 20 km.

Transports collectifs de proximité

Depuis 2018 le réseau de transport en commun relève de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et il s'appelle Zou !. Il regroupe différents moyens de transports en commun de la région, mais au Beausset seuls sont concernés les transports routiers : une ligne express régionale et des lignes de car interurbaines relevant de la compétence des départements jusqu'au , ainsi que des services de ramassage scolaire. Le Var est divisé en zones de transports, et Le Beausset appartient à la zone du « Bassin toulonnais ». Trois lignes de bus du réseau de transport Zou ! desservent la commune avec une nouvelle numérotation des lignes depuis le  :

  • Ligne 880 (ex 8001) : Le Beausset - La Cadière-d'Azur - Bandol - Saint-Cyr-sur-Mer - La Ciotat
  • Ligne 888 (ex 8808) : Signes - Le Beausset - La Cadière-d'Azur - Toulon (par autoroute A50)
  • Ligne 8822 (ex 8809) : qui assure deux circuits : Signes - Le Beausset - Sainte-Anne d'Évenos- Ollioules - La Seyne-sur-Mer et Signes - Le Beausset -La Cadière-d'Azur - Sanary-sur-Mer - La Seyne-sur-Mer

Pour desservir le collège Jean-Giono au Beausset, des transports scolaires existent au profit des élèves des communes voisines. Pour les élèves du Beausset, des transports scolaires sont en place pour qu'ils se rendent dans les différents lycées de La Seyne-sur-Mer (Ligne 8822) et de Six-Fours-les-Plages (ligne 8837). Ces transports sont depuis le de la compétence de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.


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Toponymie

L'origine du nom « Baucet », prononcé à la provençale donne « Baoucet », c'est-à-dire « Baou » - orthographié Bau en occitan - avec une diphtongue accentuée sur le « a » et qui signifie « montagne ou falaise ou escarpement rocheux », suivi du diminutif « cet ». C'est ce qu'est pendant des siècles Le Beausset : un petit village situé sur la colline, ou petite montagne, du Beausset-Vieux.
On retrouve cette même étymologie dans de nombreux toponymes provençaux, dont trois communes : Le Beausset (Var), le Beaucet (Vaucluse) et les Baux-de-Provence (Bouches-du-Rhône).

Le Beausset est la forme actuelle de l'orthographe du nom de la commune. Celle-ci a évolué au cours du temps, dans le sens d'une francisation.
Sont attestées les orthographes « Baucet » en 1080, « Bauceto » au XIVe siècle, « Bausset » au XVIe siècle. Cette orthographe perdure jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
C'est dans la période 1780-1800 que l'écriture « Le Beausset » s'impose progressivement, devant le recul de l'usage de la langue provençale (surtout chez les «élites» qui laissent des documents écrits) et la généralisation de l'usage de la langue française.
Cependant, l'administration postale continue d'utiliser l'orthographe de « Bausset » sur les marques postales du village jusqu'en 1824.
L'ajout du « e » entre le « b » et le « a » est, à l'origine, vraisemblablement une erreur d'écriture commise sous la Révolution ou un peu avant.
Le 23 juillet 1819, le maire du Beausset, Joseph Sicard, écrit au sous-préfet de Toulon : « J'ai l'honneur de vous faire observer que depuis 18 ou 19 ans on écrit Beausset au lieu de Bausset, comme je le trouve écrit dans tous les papiers de la mairie. Je vous prie de m'autoriser, si vous le jugez nécessaire et assez important, à rétablir le vrai nom BAUSSET et en conserver sa vraie étymologie. » Le sous-préfet ne répond jamais au maire.
Pour l'anecdote, en 1793 et alors qu'il réside au Beausset pendant le siège de Toulon, Napoléon Bonaparte écrit des lettres, dans lesquelles il orthographie - fautivement - le nom du village « Le Bosset » !

Le Beausset s'écrit Lo Baucet selon la norme classique de l'occitan et Lou Bausset en provençal selon la norme mistralienne.[réf. nécessaire]
Les panneaux routiers en provençal installés par la municipalité portent la mention Lou Bausset en Prouvènço.

Histoire

Antiquité et Moyen Âge

L'éminence appelée aujourd'hui le Beausset-Vieux porte des traces d'occupations successives, probablement par les Ligures puis par les Phocéens de Tauroentum (Le Brusc), et ensuite les Romains. Plate-forme au sommet d'un escarpement, le Beausset-Vieux contrôle la principale voie terrestre entre Marseille et Toulon à un endroit particulièrement étroit, la route passant entre le pied de l'escarpement et la plaine du Beausset, alors très majoritairement marécageuse. De ce fait, le Beausset s'intègre dans la série des points de contrôle de cette route, avec Le Castellet en amont, Évenos et Ollioules en aval[réf. nécessaire].

À l'époque du haut Moyen Âge, un hameau existe déjà à l'emplacement du village actuel ; il s'appelle « Les Cabanes » du fait de la présence de huttes édifiées par les bergers transhumants.
La Pax Romana qui dure jusqu'au VIe siècle permet un habitat dispersé selon les points d'eau, comme dans toute la Provence. Les invasions barbares dans la région contraignent la population à adopter un mode d'habitat qui lui permette une meilleure sécurité, sur des hauteurs fortifiées.

Les Beaussétans s'installent alors dans un castrum, sur le piton rocheux à 400 m d'altitude, autrefois stratégiquement occupé par les soldats romains dans un camp retranché.
Après la reconquête de la Provence orientale par le comte Guillaume Ier de Provence en 972, les vicomtes de Marseille reçoivent la région entre Marseille et Toulon. Ils donnent Le Beausset à l'évêque Pons Ier de Marseille et frère du vicomte. Les évêques de Marseille font construire sur le piton du Beausset une chapelle en 1164, qui est donc l'église paroissiale du village perché du Beausset. Jusqu'à la Révolution ces évêques marseillais sont les seuls seigneurs du village.

Lors des périodes de stabilité politique, les villages et hameaux de la région se développent à nouveau en plaine, généralement en villages-rues du fait de l'assèchement progressif de la plaine et le recul des menaces extérieures. En 1506, les Beaussétans quittent le piton du Beausset-Vieux qu'ils abandonnent et s'établissent définitivement dans la plaine, en fait sur le mamelon qui est l'actuel centre-ville du Beausset, plus près des sources, des terres cultivables et des chemins et routes favorables au commerce.

Le Beausset a déjà au XVIIe siècle un relais de postes aux chevaux et est une ville d'étape réputée pour l'armée et y font également halte les chaînes de forçats en route pour les galères puis le bagne de l'île du Levant ; en effet le village est bien situé sur le chemin royal reliant Toulon à Marseille et Aix-en-Provence.

Selon l'antique tradition de l'héritage romain, Le Beausset se développe en un village urbanisé, une caractéristique que l'on retrouve dans nombre de villages provençaux. La population qui vit principalement de la vigne et de l'olivier s'enrichit également au fil du temps de l'arrivée de vagues de montagnards, en particulier italiens, en quête d'une vie meilleure.

De la Révolution à la Seconde Guerre mondiale

Peu avant la Révolution française, l'agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 est mauvaise et l'hiver 1788-89 très froid. L'élection des États généraux de 1789 préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , contribue à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation. C'est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars 1789, qu'une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute à caractère politique se produit au Beausset le . Elle parvient à obtenir la suppression d'un impôt, le piquet, à changer le règlement de l'élection du conseil municipal, et à en faire élire un nouveau. Dans un premier temps, la réaction consiste à faire intervenir un important effectif de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur de l'été 1789 provoquant, par mesure d'apaisement, une amnistie début août 1789.

De 1945 à nos jours

L'événement majeur touchant la commune depuis 1945 est l'accroissement démographique majeur et récent : alors que depuis la fin du XVIIIe siècle, la population n'a varié, à la hausse ou à la baisse qu'entre 2 000 et 3 000 habitants jusqu'au milieu des années 1970, brutalement à partir environ de 1975, la population fait plus que doubler en quinze ans, passant à plus de 7 000 habitants au tournant des années 1990 et à 10 000 en 2021.

Héraldique

Les armes du Beausset se blasonnent ainsi : D'azur, à une sainte Vierge d'or, soutenue d'un croissant d'argent, et la tête entourée de sept étoiles du même.

Le Blason du Beausset représente donc, sur un fond bleu, une Sainte-Vierge dorée, avec un croissant de lune argenté sous les pieds et la tête entourée de sept étoiles également argentées et le tout sous la devise latine « Baussetentium Advocata » (Avocate des Beaussétans). De temps immémoriaux, la communauté beaussétane s'est donc placée sous la protection de la Vierge Marie sans que l'on puisse en savoir avec certitude l'époque. Une date est certaine : 1696. Cette année-là, le roi Louis XIV ayant besoin de fonds pour alimenter ses constructions et ses guerres, ordonne l'enregistrement dans l'Armorial général de France (sous le contrôle de Charles d'Hozier) des armoiries de toutes les communautés « de France et de Navarre ». La formalité obligatoire nécessitait, bien évidemment, l'acquittement d'une taxe.

Ce thème de la Vierge sur des armoiries est la christianisation classique d'une tradition païenne de l'Antiquité. Dans la Rome antique tardive, à partir du IIIe siècle de notre ère, il est habituel que la représentation sur les monnaies de la tête d'un empereur soit coiffée d'une couronne radiée, symbole du soleil ; alors que celle des impératrices montre leur buste au-dessus d'un croissant de lune. Et la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 n'a pas modifié le blason.

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Le Beausset dans la littérature

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