Maing
Localisation

Maing : descriptif
- Maing
Maing est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie
Communes limitrophes
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Escaut canalisée, le ruisseau du Bois, la Maing, la rivière la Rié et un autre petit cours d'eau.
L'Escaut est un fleuve européen de 355 km de long, qui traverse trois pays (France, Belgique et Pays-Bas), avant de se jeter en mer du Nord. La partie canalisée en France relie Cambrai à Maulde, après avoir traversé 34 communes.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA).
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 6 km à vol d'oiseau, est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Histoire
Le nom de la commune apparaît d'origine franque : Maen, Mahen, Maheng pourrait avoir un rapport avec les prairies, ou encore exprimer une notion de domaine.
Après la chute de Bavay capitale des Nerviens, le castellum de Fanum Martis Famars (révélé par de nombreuses fouilles archéologiques) devient préfecture d'Empire et chef-lieu d'un pagus (comté). De grandes voies partent de cette cité, notamment la voie Famars-Arras-Thérouanne. Au long de cet axe, au lieu-dit le « bois de Fontenelle », un cimetière à incinération du IIIe siècle a été fortuitement découvert dans une sablière, au cours des années 1958-1960. Parmi les objets exhumés figurent une fiole en verre ornée d'émaux bleus ou jaunes ainsi qu'un peigne en bronze. Le passage de cette voie sur l'Escaut, à Maing-Trith, a été confirmé par la découverte d'urnes funéraires sur la berge actuelle du canal de l'Escaut. On peut par ailleurs supposer l'existence d'un relais de batellerie en un lieu où le cours d'eau devient navigable.
Une première communauté s'est implantée sur le territoire communal présent vers la fin du VIIe ou du VIIIe siècle, à la lisière -probablement- d'un ancien domaine gallo-romain (proche du castellum antique de Famars). La ligne de sources constitue un indicateur intéressant. Il est raisonnable de supposer la présence de cette villae sur la pente du plateau cambrésien menant à l'Escaut.
Aux confins de la Lotharingie, ce fleuve a constitué un vecteur important, conduisant au portus du domaine royal mérovingien de Valenciennes. Au cours du Haut Moyen Âge, Maing est mentionné vers 1050, dans certaines chroniques et dans les chartes des évêques de Cambrai, titulaires de l'autel paroissial mais qui le confient aux chanoines augustins de Saint-Aubert, qui en assurent le patronage jusqu'à la Révolution de 1789.
La commune suit les destinées du Saint-Empire romain germanique, sous la domination des empereurs ottoniens. Les comtes de Hainaut prennent ensuite sous tutelle la seigneurie personnelle à dater de 1322. Un franc-marché est instauré dès 1329, selon un rythme hebdomadaire dominical. Les coutumes témoignent d'une organisation administrative dès avant la fin du XIVe siècle, jamais remise en cause par les seigneurs personnels (noblesse locale, couronne d'Espagne).
Il est impossible de dissocier l'histoire religieuse de Maing et celle de Valenciennes. La tradition rapporte qu'en 1008, à la faveur d'une terrible épidémie de peste ravageant le Hainaut, La Vierge Marie apparaît à un ermite maingeois (ou berger, selon les versions) nommé Bertholin, priant près d'une petite fontaine (le lieu est dit « Fontenelle »). Elle lui enjoint de porter message auprès des habitants de Valenciennes, qu'elle entend préserver en déroulant un cordon céleste autour de la cité hennuyère, à la condition que ces derniers entrent également en prière. Leur dévotion aurait valu un miracle... Évidemment, même si l'engagement religieux ne saurait être mis en cause, on ne peut raisonnablement prendre pour argent comptant cette légende. Même si l'on assiste toujours annuellement, en septembre, à un fervent pèlerinage, où figurent immanquablement jusqu'aux élus du peuple, tant à Valenciennes qu'à Maing, les racines historiques de cet évènement s'avèrent indiscutablement plus tardives ; le parcours qu'emprunte la procession apparaît à ce propos riche d'enseignement.
Maing devient française après la prise de Valenciennes par Louis XIV en .
Les Templiers et les Hospitaliers
Le lieu-dit l'Hopiteau où s'érige une ferme du même nom, correspond à un fief très ancien qui est déjà attesté en 1257 sous la forme « Fief de Ciply », ainsi que dans le cartulaire de Fontenelle (XIIIe siècle) sous les formes Cepli et l'Ospital. Ce fief relève d'abord de l'ordre des chevaliers du Temple de Jérusalem, c'est-à-dire des Templiers, dont la commanderie dans le Hainaut siège à Ciply (Belgique). Après dissolution de l'ordre, par Philippe IV le Bel, certaines possessions passent à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La commanderie s'établit alors à Forchies-Piéton (Belgique).
Héraldique
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Maing dans la littérature
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