Coudekerque-Branche
Localisation

Coudekerque-Branche : descriptif
- Coudekerque-Branche
Coudekerque-Branche (Nieuw-Koudekerke en flamand occidental (nouvelle Koudekerke)) est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Géographie
Situation
Coudekerque-Branche est une ville du Nord située au sud de Dunkerque, à 67 km au nord-ouest de Lille et à 292 km de Paris. La ville est également à moins de 350 km de 4 autres capitales européennes : Londres, Amsterdam, Luxembourg et Bruxelles.
Coudekerque-Branche appartient à la région naturelle du Blootland, caractérisée par un paysage plat et la présence de nombreux canaux contrôlés.
La superficie de la commune est de 9,14 km2 ce qui est un peu moins que la médiane des communes métropolitaines françaises (10,73 km2)[réf. nécessaire].
Communes limitrophes
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Dunkerque | Dunkerque | Dunkerque | ![]() |
Dunkerque | N | Téteghem-Coudekerque-Village | ||
O Coudekerque-Branche E | ||||
S | ||||
Cappelle-la-Grande | Téteghem-Coudekerque-Village | Téteghem-Coudekerque-Village |
Hydrographie
De nos jours, la ville de Coudekerque-Branche n'a pas d'accès à la mer du Nord, elle est en revanche traversée par plusieurs canaux.
Le canal de Bergues est le canal de plus ancien du Dunkerquois, il a été creusé au XVIe siècle et mis en service en 1634, afin de relier la ville de Bergues à l'arrière-port de Dunkerque. Son lit suit un axe globalement sud-nord. Il reçoit les eaux du canal de la Haute-Colme. Le canal rentre dans la ville au niveau de la clinique des Flandres, il croise l'A16, puis il poursuit ensuite sa course jusqu'à la limite entre la ville et Dunkerque où le canal se sépare en deux embranchements, le bras ouest rentre dans Dunkerque tandis que celui oriental sert de frontière entre les deux cités. Le canal est termine sa course aux « 4 Écluses » qui est un « carrefour hydrologique ».
La construction du canal de Bourbourg a débuté en 1679 et il a été mis en service en 1846, sa réalisation est due à la volonté de relier l'Aa au port de Dunkerque. Le lit du canal suit globalement un axe sud-ouest - nord-est avant de se diviser en deux parties au niveau de la ville de Spycker à l'ouest-sud-ouest de Coudekerque-Branche. La partie ouest du canal, qui prend la direction du nord, est appelée « dérivation du canal de Bourbourg ». Elle sépare Mardyck sur sa rive gauche de Grande-Synthe et se jette dans le bassin du Port autonome de Dunkerque. La partie est du canal conserve le nom de canal de Bourbourg, elle suit une direction globalement ouest-est. Arrivé au niveau de l'usine Lesieur, il entre dans Coudekerque-Branche où il croise quelques mètres après l'A16. Le canal sert de limite tout le long de son trajet dans la ville avec Petite-Synthe à Dunkerque. Il se jette dans le canal de jonction.
Le canal de Furnes a été construit au XVIIe siècle. Il débute au niveau des « 4 écluses » et prend une direction quasiment parallèle à la côte en direction de la Belgique, où, sous le nom de canal Nieuport-Dunkerque, il se jette dans la mer du Nord. Le canal de Furnes accueille une partie des eaux du canal de Bergues. Le canal entre dans la ville après le cimetière de Dunkerque, il continue sa course jusqu'à sa sortie de la ville à la limite avec Téteghem. Il sépare Coudekerque-Branche sur sa rive droite de Rosendaël à Dunkerque.
Le canal des Moëres communiquait autrefois avec les canaux de Bergues et de jonction au niveau des « quatre écluses ». Le premier continuait vers le nord afin de se déverser dans la mer du Nord via une cunette, le second venant du sud communiquait vers l'est avec le canal de Furnes et le troisième venant de l'ouest communiquait également avec le canal de Furnes. Le carrefour comportait donc quatre écluses, ce qui donna son nom à la zone. Aujourd'hui, le canal des Moëres sépare le cimetière de Dunkerque sur sa rive droite de Coudekerque-Branche avant de passer sous le canal de Furnes puis de se jeter après pompage dans le « canal exutoire ». Il sépare les quartiers du Centre-ville et Sainte-Germaine des 2 Steendams. Le canal des Moëres reçoit également les eaux du canal de Coudekerque-Village qui proviennent des étangs des bois de la ville.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dunkerque à 2 km à vol d'oiseau, est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
La commune s'inscrit dans les « paysages des dunes de la mer du Nord » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL).
Ces paysages concernent 23 communes du Nord et du Pas-de-Calais avec trois pôles d'attraction que sont Calais à l'ouest et Dunkerque à l'est et, dans une moindre mesure, Gravelines au centre où se trouve le delta du fleuve côtier l'Aa. On y distingue trois parallèles : la frange côtière avec son cordon dunaire ; l'ancienne route nationale 1 et l'Autoroute A16.
Ces paysages sont composés d'un cordon dunaire de 60 km typique des paysages nordiques et que l'on retrouve aux Pays-Bas et en Belgique. Ce cordon littoral datant du VIIIe siècle s'est constitué durant la dernière transgression marine et joue un rôle de digue en protégeant la plaine maritime de l'invasion de la mer. Sa taille n'excède pas, en largeur, quelques centaines de mètres et, en hauteur, une dizaine de mètres.
Une particularité de ces paysages est la présence de moëre (marais en flamand), point le plus bas du territoire français, avec une altitude de - 4 m. leur assèchement est entrepris dès 1619 par 23 moulins à vent qui vont pomper l'eau et l'acheminer vers la mer par des watringues. Ces polders, terres gagnées sur la mer, ainsi constitués sont les plus anciens de l'Europe du Nord.
Les cultures ne représentent que 35 % de ces paysages des dunes de la mer du Nord.
Concernant l'activité humaine, à l'ouest de ces paysages se trouve : la région de Calais, avec le tunnel sous la Manche et l'activité portuaire de Calais tournée vers l'Angleterre ; à l'est, la zone urbaine de Dunkerque et ses installations portuaires et, au centre, la zone de Gravelines avec son port de plaisance et sa centrale nucléaire.
Sur le plan de la biodiversité, on y observe de nombreux déplacements d'oiseaux marins, côtiers ou terrestres ainsi que des phoques veau-marin installés sur les bancs de sable.
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Histoire
La commune de Coudekerque naquit au XIe siècle en plein cœur du « croissant vert », zone forestière regroupant désormais le Bois des Forts, le Fort Vallière et le Fort Louis. Elle est mentionnée dès 1067 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Winoc à Bergues. son emblème était l'aigle. Coudekerque-Branche prend naissance le 14 décembre 1789 à la suite de la séparation avec Coudekerque. Par décret no 2008-1021 du 3 octobre 2008, la commune de Coudekerque est rebaptisée Coudekerque-Village.
La création en tant que commune autonome de la « Branche » de Coudekerque, par séparation avec ce qui allait devenir Coudekerque-Village, était une des revendications des cahiers de doléance établis en vue des États généraux de 1789. Coudekerque-Branche nait au nord-est du village de Coudekerque, au petit Steendam, entre le canal de Furnes et le canal des Moëres.
En 1793, les terres de Spycker, Coudekerque-branche et Armbouts-Cappel, ont subi des dégâts liés à l'envahissement d'eau salée dans les fossés et watergangs de ces communes. Cela résultait d'une expérience malheureuse visant à faire monter le niveau du canal de Bergues pour permettre à Bergues d'être atteinte par des vaisseaux venant de la mer (vieille revendication berguoise, abandonnée ensuite face à la réalité de Dunkerque mieux placée à cette fin). La solution vint d'une décision prise par les administrateurs du district d'interrompre la navigation sur le canal de Bergues, de le tirer à sec pour faire écouler les eaux salées.
Terre essentiellement agricole, la future ville connait une première évolution en 1836 avec l'installation de la filature Dickson au quartier du Vieux Coudekerque, début de l'industrialisation et du développement démographique de Coudekerque-Branche.
Arrivent ensuite en 1897 la filature Weill, une usine d'engrais et phosphates, équarrissage Bourgeois en 1903, la construction de logements ouvriers pour le tissage Weill et création d'une usine de teillage de chanvre en 1907, la brasserie Boudenoot en 1908. L'usine Lesieur date de cette époque, d'autres installations suivent les années suivantes à un rythme soutenu. Un service de tramway est ouvert en 1900, l'augmentation de la population amène l'extension ou la création d'écoles, en même temps que la ville se dote d'équipements publics adaptés à cette évolution : hôtel de ville inauguré en 1907, installation de La Poste, construction d'un abattoir municipal. Le maire Gustave Fontaine, maire de 1904 à 1937, joue un grand rôle dans le développement de la ville.
Pendant la guerre 1914-1918, la ville est soumise aux bombardements, des abris sont construits place de la République.
La ville est en 1918, prenant la succession de Petite-Synthe, le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Petite-Synthe, Saint-Pol-sur-Mer, Mardyck, Rosendaël, Malo-les-Bains, Coudekerque-Village, Bergues, Hoymille, Bierne font partie de ce commandement d'étapes et ont donc accueilli des troupes. En 1917-1918, la commune dépendait également du commandement d'étapes de Téteghem.
Le , entre 18h et 19h, une torpille allemande a éclaté à Coudekerque-Branche sur la route de Furnes. Elle a déraciné un arbre et creusé un trou sur la chaussée.
Le , la gare de triage et ses environs a reçu des torpilles. Deux ont atteint la gare, déplaçant trois voies et détruisant six wagons de ravitaillement, deux sont tombées dans les champs à proximité de la gare de triage. Le bombardement n'a fait ni tués ni blessés.
Les 21 et 22 janvier 1918, un bombardement aérien a touché Coudekerque-Branche (6 bombes reçues), Malo-les-Bains (3 bombes), Petite-Synthe (1 bombe), Saint-Pol-sur-Mer (5 bombes). À Coudekerque, des voies de la gare de triage, dont celle doublant la voie principale Dunkerque-Hazebrouck, ont été endommagées, un bâtiment touché (vitres brisées), une bombe est tombée dans un champ, une dans le canal de Bergues. Il n'y a pas de victimes. À Malo-les-Bains, les trois bombes sont tombées dans le sable, ni victimes, ni dégâts. À Petite-Synthe, une bombe tombée dans une rue, ni victimes, ni dégâts. À Saint-Pol-sur-Mer, cinq bombes ont touché la ville, cinq maisons ont été détériorées, aucune victime.
Le , deux torpilles sont tombées sur Couedkerque-Branche, entre le fort Castelnau et la T.S.F. (transmission sans fil). Elles n'ont fait ni dégât ni victime.
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Les armes de Coudekerque-Branche se blasonnent ainsi : |
Drapeau
La ville a son propre blason qui se décrit comme suit : « De sable à un hérisson d'argent couronné d'or ».
Culture
Depuis plus de trente ans, le premier week-end de septembre avait lieu à Coudekerque-Branche la « Fête de la Nature et de la Flandre ». Cette fête à la dimension régionale est devenue au fil des années une tradition. Cette fête a lieu aujourd'hui le deuxième week-end de septembre. La première édition de la fête de la soupe s'est déroulée en juin 2009 et n'a plus eu lieu depuis.
Coudekerque-Branche dispose d'un complexe culturel pouvant accueillir des expositions, conférences, assemblées, projections cinématographies mais aussi concerts, spectacles et galas. L'Espace Jean-Vilar est composé de quatre salles (Brueghel, Molière, Desrousseaux et Simons). Parmi les artistes ayant pu profiter de cet espace figurent Amel Bent, Michael Jones, Arthur.
La ville de Coudekerque-Branche dispose de six établissements de prêts (six bibliothèques).
Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 00:59:38). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Coudekerque-Branche dans la littérature
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