Beaurainville

Localisation

Carte du monde

Beaurainville : descriptif

Informations de Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 00:38:59)
Beaurainville

Beaurainville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Ses habitants sont appelés les Beaurainvillois. La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 66 communes et compte 29 425 habitants en 2022.

Géographie

Localisation

Localisée dans le sud-ouest du département du Pas-de-Calais, Bailleul est une commune traversée par la Canche et située, à vol d'oiseau, à 10 km au sud-est de la commune de Montreuil-sur-Mer (chef-lieu d'arrondissement).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes. Les communes limitrophes sont Marenla, Lespinoy, Loison-sur-Créquoise, Maresquel-Ecquemicourt, Campagne-lès-Hesdin et Contes.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 13,09 km2 ; son altitude varie de 9 à 102 mètres.

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est drainée par deux cours d'eau :

  • la Canche, un cours d'eau naturel de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage ;
  • la Créquoise, un cours d'eau naturel de 14,78 km, qui prend sa source dans la commune de Créquy et conflue dans la Canche au nord de Beaurainville, près du lieu-dit la Bleuence.

Par ailleurs, deux petits ruisseaux, le Jumel, d'une longueur de 1,82 km, qui prend sa source à Campagne-lès-Hesdin, et le Fiez ou Fliez, cours d'eau naturel de 4,68 km, qui prend sa source dans la commune de Contes et se jette dans la Canche, finissent leurs courses au niveau de la commune.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 847 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 21 km à vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

La commune est située à la jonction de deux paysages tel que définis dans l'atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) :

  • le « paysage montreuillois », qui concerne 98 communes, et qui se délimite : à l'Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l'Authie, et à l'Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… ;
  • le « paysage du val d'Authie », qui concerne 83 communes, et qui se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l'Authie et du Ponthieu, dépendant de l'atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l'est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l'Authie, aujourd'hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d'Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l'Ouest, le fleuve s'ouvre sur la baie d'Authie, typique de l'estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d'Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L'Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l'altitude varie de 100 à 163 mètres qui s'étend de chaque côté du fleuve. L'altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l'Authie, quant à lui, est recouvert d'alluvions et de tourbes. L'Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L'occupation des sols des paysages de la Vallée de l'Authie est composée pour 70 % en culture.

Milieux naturels et biodiversité

Espace protégé et géré

La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée.

Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrain géré (location, convention de gestion) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : le marais de Beaurainchateau, d'une superficie de 62,371 ha.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend cinq ZNIEFF de type 1 :

  • les marais et prés de Lespinoy et marais de la Bassée ;
  • le réservoir biologique de la Créquoise ;
  • le marais de Beaurainchâteau ;
  • les bois et coteau de Beaurainville. Cette ZNIEFF est constituée d'un boisement pentu et de pâtures mésotrophiles ;
  • les marais et prairies humides de Contes et d'Ecquemicourt. Cette ZNIEFF est occupée par des prairies humides pâturées, des saulaies et des étangs bordés de végétations palustres.

et deux ZNIEFF de type 2 :

  • la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d'Hesdin ;
  • les vallées de la Créquoise et de la Planquette. Ces deux vallées se situent aux confins de deux régions naturelles : le Haut Pays d'Artois et le Ternois et constituent un des paysages ruraux traditionnels du Nord-Pas-de-Calais les mieux conservés.
Site archéozoologique

Sur le territoire communal existe un site archéozoologique datant du Mésolithique : la Mort. Il y a été découvert des restes osseux dont une cheville osseuse d'aurochs intacte.


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n'a été trouvée

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Belrem, Belramus et Beelram (fin XIe siècle), Belraim (1118-1119), Belrinium (1131), Belreim (1157), Bellrin (1171), Baurem (1201), Belram (1207), Bialreim (1215), Biaurein (1224), Beaurein et Beauren (1226), Bellum ramum villa (1236), Biaureim (1278), Biaurain (1311), Biaurraim (1343), Biauraing (1346), Beaurain-le-Ville-lès-Hesdin (XIVe siècle), Beaurain-sur-Cange (1368), Beaurain-le-Vile (1507), Beaurainsville (1644), Beaurainville (1789 et 1801) et Beaurainville depuis 1793.

Le village est appelé belrinio en latin, dans une charte de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer en l'année 722-723.

Beaurainville est un composé Bellum ramum villa : sens originaire de « beau rameau ». Mais le sens de rameau s'est élargi et a pu désigner un bois. Nom composé de l'adjectif « beau » et d'une racine qui pourrait être le gaulois *rin « source ». En effet, les premières mentions (Belrinio en 723, pour Beaurainville) ne comportent pas de a, ce qui exclut tout rapport avec le latin ramus « rameau ».

Histoire

Beaurainville était située dans le diocèse de Thérouanne puis, après la disparition de celui-ci, dans le diocèse de Saint-Omer.

C'est dans le premier château de Beaurainville (désigné sous le nom de latin de Belrem sur la tapisserie de Bayeux), alors construit en bois, que le comte Guy Ier de Ponthieu aurait retenu prisonnier le roi anglo-saxon Harold II et ses compagnons. Ceux-ci avaient échoué sur les côtes de Ponthieu, à la suite d'une tempête, alors qu'Harold se rendait auprès de Guillaume de Normandie pour régler la crise de succession au trône d'Angleterre. Face aux menaces du duc Guillaume, ordonnant la libération d'Harold, le comte Guy craignant que la situation ne devienne un casus belli, sera contraint de libérer ses prisonniers anglo-saxons.

La seigneurie de Lianne, château situé dans l'actuelle commune de Beaurainville qui surplombait et surveillait la Canche, appartenait à Enguerrand de Bournonville (vers 1368-1414) puis à son fils Antoine de Bournonville (vers 1403-1480). Ce fief avait été donné à Enguerrand par son frère, Aleaume de Bournonville, seigneur de Bournonville, qui trouva la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Beaurainville est envahie le par des éléments de tête de la 8e Panzerdivision. Ceci donne lieu à un face à face terrible au carrefour des Quatre Chemins entre des chars et l'infanterie motorisée du 10e Panzer-Regiment et un SOMUA S35 du 4e cuirassiers et des soldats de la 11e Régulatrice Routière. 52 victimes seront recensées (32 militaires et 20 civils). Une stèle leur rend hommage non loin de l'endroit où le SOMUA S35 fut détruit.

Héraldique

Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à trois fasces de gueules, aux 2e et 3e d'argent à trois doloires de gueules, les deux du chef adossées; sur le tout, écartelé au 1er d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au 2e d'azur à trois fleurs de lis d'or et à la bordure de gueules chargée de huit besants d'or, aux 3e et 4e d'argent à deux fasces d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 19/07/2025 00:38:59). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Beaurainville dans la littérature

Découvrez les informations sur Beaurainville dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3788 autres localités pour la Hauts-de-France — région

Vous pouvez consulter la liste des 3788 autres localités pour la Hauts-de-France — région sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.

Version en cache

19/07/2025 00:39:01 Cette version de la page est en cache (à la date du 19/07/2025 00:39:01) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la version plus récente de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/36014.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.