Ailly-sur-Noye
Localisation

Ailly-sur-Noye : descriptif
- Ailly-sur-Noye
Ailly-sur-Noye (en picard : Ailly-dsu-L'Noée) est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Ailly-sur-Noye est un bourg picard de l'Amiénois.
À vol d'oiseau, la commune est située à 9 km à l'ouest de Moreuil, 16 km au sud-est d'Amiens, 19 km au nord-ouest de Montdidier, 20 km au sud-ouest de Corbie et à 41 km au nord-est de Beauvais.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de dix communes.
Les communes limitrophes sont Jumel, Chaussoy-Epagny, Essertaux, Flers-sur-Noye, Guyencourt-sur-Noye, Lawarde-Mauger-l'Hortoy, Louvrechy, Mailly-Raineval, Remiencourt et Rouvrel.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Noye, l'Ailly-sur-Noye et le ruisseau la La rivièrette.
La Noye, d'une longueur de 33 km, prend sa source dans la commune de Vendeuil-Caply et se jette dans l'Avre à Boves, après avoir traversé 13 communes. Les caractéristiques hydrologiques de la Noye sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,12 m3/s. Le débit moyen journalier maximum est de 3,29 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 3,61 m3/s, atteint le .
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA).
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 12 km à vol d'oiseau, est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Asli vers 1150, Ally et Alliacum en 1164. Le village fait partie de l'aire linguistique du picard, et est appelée Ailly-dsu-L'Noée dans cette langue.
Ce toponyme dérive de l'anthroponyme romain Allius, ancien nom de domaine gallo-romain (suffixe -acum > -y).
La Noye est la rivière passant dans la commune. Prenant sa source au sud de Breteuil sur le territoire de Vendeuil-Caply, elle est un affluent de l'Avre.
Histoire
Lors de la reconstruction de l'église à la fin du XIXe siècle, un sarcophage, des poteries et verreries remontant de l'époque gallo-romaine furent découverts sur les lieux. L'archéologie aérienne réalisée notamment par Roger Agache a confirmé la présence de substructions préhistoriques ou antiques et médiévales.
Certains écrits relèvent qu'Ailly aurait d'abord appartenu aux comtes de Vermandois au XIIe siècle : Ébrard de Breteuil se qualifiait ainsi "seigneur de Tartigny et d'Ailly". La seigneurie fut cédée par succession, mariage ou vente tout au long du Moyen Âge jusqu'à l'époque révolutionnaire.
Notamment, elle passa par mariage des comtes de Breteuil aux Clermont-Nesle, puis aux Flandre-Dampierre-Termonde et aux Luxembourg-Ligny-St-Pol.
Une maladrerie fut fondée au XVe siècle par Jean de Luxembourg (1400-1466), fils du connétable Waléran III, dit le Bâtard de Saint-Pol ou Hennequin, chevalier de la Toison d'or, et Jacqueline de la Trémoille, sa femme.
La suite des seigneurs est sans doute les Luxembourg-Ligny comtes de Saint-Pol, puisqu'on trouve Marie de Luxembourg comme dame d'Ailly-sur-Noye (femme du comte François de Bourbon-Vendôme : les arrière-grands-parents d'Henri IV).
En 1650, un ouragan terrible dévasta la contrée, en 1665, un incendie détruisit tout le village, seule l'église resta debout.
La contrée relevait de la prévôté de Montdidier et du bailliage de Vermandois jusqu'en 1749 ; à cette date, la prévôté de Montdidier fut supprimée et réunie au bailliage de Vermandois.
Un marché franc tous les mois et un marché ordinaire tous les jeudis furent établis par lettres patentes en 1750.
En 1757 Charles-François d'Hervilly se qualifiait comte de Canisy, seigneur de Deniécourt, Ailly-sur-Noye et autres lieux. Une foire ayant lieu le de chaque année fut créée par le comte. Son fils, Marc-Pierre-Antoine-Augustin-César d'Hervilly, mort en 1796, fut le dernier seigneur d'Ailly-sur-Noye.
Il y avait un notaire à la fin du XVIIIe siècle. À cette même époque, les habitants excellaient dans la serrurerie et on y remarquait aussi une manufacture de papier gris.
La commune bénéficie de l'arrivée du chemin de fer, avec la mise en service de la gare d'Ailly-sur-Noye le par la Compagnie des chemins de fer du Nord, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Paris à Lille et Valenciennes.
L'église actuelle date de la fin du XIXe siècle et remplace celle dont le clocher du XIIIe siècle s'était effondré le à la suite des ébranlements provoqués par le passage des trains d'artillerie de l'armée prussienne pendant la guerre franco-allemande de 1870.
- Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, le village était à l'arrière de la ligne de front, notamment lors de la bataille de la Somme.
L'attaque allemande de l'Offensive du printemps du sur le front Saint-Quentin-La Fère avait réussi à créer une poche de 80 km de profondeur dans le front anglo-français. Celui-ci était totalement rompu entre les rivières Avre et Luce. Le , général Foch, commandant en chef des troupes alliées, envoya des renforts et chargea la 1re armée française du général Debeney d'étendre son front lors de la bataille d'Amiens et de maintenir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise du général Gough qui reculait vers Villers-Bretonneux et Amiens. L'ordre fut donc donné aux français de résister jusqu'à la mort sur le plateau du Santerre, et les combats ont concerné le village. Le village était près de la ligne de front lors de l'offensive du Printemps et de la bataille d'Amiens (1918).
À la fin de la guerre, le village a subi des destructions importantes. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le .
- Deuxième Guerre mondiale
La commune est également décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze.
- Après-guerre
En 1965, la commune absorbe celles de Berny-sur-Noye et de Merville-au-Bois.
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Héraldique
| Blason | D'argent au lion de gueules, la queue fourchée et passée en sautoir, armé et couronné d'or, la queue fourchée et passée en sautoir.
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| Détails | Ces armoiries reprennent celles de la Maison de Luxembourg qui possédait la seigneurie d'Ailly aux XIVe et XVe siècles La commune a adopté ces armoiries le 23 mai 1970. |
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Ailly-sur-Noye dans la littérature
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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/11/2025 c20251118-102900
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