Preures

Localisation

Carte du monde

Preures : descriptif

Informations de Wikipedia (v2.1 – 20/07/2025 14:29:14)
Preures

Preures est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France

Les habitants sont appelés les Preurois

La commune de 624 habitants est membre de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois

La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l'atlas de paysages. Sur le territoire de la commune, en 1925, est découvert un cimetière mérovingien, avec 210 sépultures, qui contenaient un mobilier funéraire relativement riche, dont le cheval de Preures, une fibule en bronze, représenté sur le blason de la commune.

Géographie

Localisation

Localisée dans le sud-ouest du département du Pas-de-Calais, Preures est une commune du Haut-Artois formé de plusieurs hameaux, dans un relief assez vallonné. Elle se situe, par la route, à 14 km de Desvres et à 19 km de Montreuil-sur-Mer (chef-lieu d'arrondissement).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes. Les communes limitrophes sont Hucqueliers, Alette, Beussent, Bezinghem, Bimont, Bourthes, Clenleu et Enquin-sur-Baillons.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 15,87 km2 ; son altitude varie de 61 à 167 mètres.

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le Baillons, cours d'eau naturel non navigable de 9,57 km qui prend sa source dans la commune d'Hucqueliers et se jette dans la Course ou Canche au niveau de la commune de Beussent.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 937 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nielles-lès-Bléquin à 16 km à vol d'oiseau, est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 976,9 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

La commune est située à la jonction de deux paysages tels qu'ils sont définis dans l'atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) :

  • le « paysage montreuillois » , qui concerne 98 communes, se délimite : à l'Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l'Authie, et à l'Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… ;
  • les « paysages des hauts plateaux artésiens », qui concernent 77 communes du Pas-de-Calais, se situent à l'extrémité ouest des collines de l'Artois qui traversent le Pas-de-Calais d'Arras au Boulonnais. L'alltitude de ces paysages dépassent les 180 mètres. Ces dimensions sont modestes, d'une quinzaine de kilomètres du sud-est au nord-ouest et d'une vingtaine de kilomètres dans sa dimension la plus grande.
Ces « paysages des hauts plateaux artésiens », appelés aussi « Haut Artois », se caractérisent par trois ensembles écopaysagers :
    • l'ensemble mésophile ouvert du plateau artésien calcaire ;
    • l'ensemble alluvial des fonds de vallée de la Lys et de l'Aa ;
    • l'ensemble calcicole des versants calcaires des vallées.
Le « Haut Artois » dispose d'une importante densité de corridors biologiques bien interconnectés.
Dans le « Haut Artois », pas de villes, c'est une des rares terres rurales de la région, les communes les plus importantes sont, du nord au sud, Lumbres, Fauquembergues et Fruges. Le « Haut Artois », drainé par l'Aa et la Lys, constitue le sommet de l'anticlinal artésien, paysage ventée, froid et aux précipitations importantes qui en font le château d'eau régional.
Leș cultures représentent environ 60 % des sols, les prairies entre 26 et 27 %, les bois de 5 à 8 % et les villages et bourgs de 5 à 8 %, l'industrie y est peu présente.

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1 : la forêt et pelouse de Montcavrel. C'est l'un des rares grands massifs forestiers du Montreuillois. Il se situe dans le haut Pays d'Artois, dans un secteur de plateau densément disséqué par un réseau de vallées pérennes et de vallées sèches, à la charnière de trois bassins versants : la Baillonne au nord, la Course à l'ouest et la Bimoise au sud/sud-est.

Et une ZNIEFF de type 2 : la vallée de la Course. Elle se situe dans le pays de Montreuil et plus précisément dans l'entité paysagère des ondulations montreuilloises.

Espèces faunistiques et floristiques

L'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d'autres menacées et quasi-menacées.


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « Note », mais aucune balise <references group="Note"/> correspondante n'a été trouvée

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Praura en 1069 ; Pratura en 1235 ; Preure en 1254) ; Preurae au XIIIe siècle ; Preulles au XIVe siècle ; Preura en 1440 ; Preures en 1793 et depuis 1801.

Ernest Nègre donne comme origine toponymique le latin pratura, croisement de pratum « prés » et pastura « action de paître » et Jacques Mahieu donne une origine, assez proche, du latin prata, pluriel de pratum, « prés », suivi du suffixe -ura, donnant « pâtures ».

Histoire

Jean de Preures, chevalier, épousa au XIVe siècle Marie de Mailly, fille de Gilles, seigneur d'Authuiles ; leur fils, marié à Jeanne de Brimeu, fut le dernier de la famille. L'héritière de l'importante seigneurie de Preures épousa successivement : Archambaud de Croy qui fut tué à Azincourt en 1415 ; Jean de Fosseux, chambellan du duc de Bourgogne, et enfin le sire de Comines. À dater de cette époque Preures ne cessa d'appartenir aux illustres barons de Thiembronne : il eut pour propriétaires d'abord les Bournel ; puis les Rouault-Gamaches ; puis les de Brune de Montlauet et enfin Jacques de Bullion, marquis de Farvacques qui transmit le domaine aux Gontaut-Biron, aux Biencourt et aux Rohan-Chabot. La confrérie des Charitables, fondée en 1627 dans l'église de Preures, fut rétablie en 1836. Le pèlerinage de saint Adrien est célèbre dans le pays. On l'invoque pour être préservé des épidémies ; tous les sept ans, les habitants de Samer se rendent processionnellement à l'église de Preures, afin d'implorer sa puissante intercession.

Les chanoines de Boulogne, héritiers du chapitre de Thérouanne, dont les droits avaient été confirmés en 1179 par le pape Alexandre III, partageaient la dîme avec le prieur de Renty et avec le titulaire de la chapelle castrale de Saint-Jean-Baptiste.

Le château fort fut détruit en 1554 par le duc de Norfolk après l'avoir assiégé.

En 1662, Bertrand Postel, sieur du Clivet, prit la tête des révoltés du Boulonnais dans la guerre dite des Lustucru et les entraîna vers Hucqueliers où la forteresse leur servit de base lors du dénouement final. En représailles les soldats du roi brûlèrent son manoir patrimonial. Arrêté, du Clivet connut le supplice de la roue, le .

En 1789, la commune fait partie de la sénéchaussée de Boulogne et suivait la coutume de Boulonnais. Son église paroissiale, d'abord diocèse de Thérouanne, doyenné de Fauquembergues, puis diocèse de Boulogne, doyenné d'Alette, est consacrée à saint Martin et a Hucqueliers pour secours. Le château de Preures était une des quarante maisons fortes du Boulonnais.

En 1820 le hameau de Séhen tenta de conquérir son indépendance sur le plan paroissial. Ils avaient, à cet effet, fait construire une chapelle qui fut frappée d'interdit en 1885.

Archéologie

Un cimetière mérovingien est découvert dans la commune en 1925, par Albert Crépin. Propriétaire des lieux, il a exhumé lui-même les 210 sépultures datant des VIe siècle et VIIe siècle, ce qui atteste l'ancienneté de la commune. Les tombes contenaient un mobilier funéraire relativement riche, composé d'armes, de boucles de ceintures et de baudriers, de bijoux, de fibules, d'amulettes, de vases de terres et de verre…. Ces nécropoles sont probablement franques, car elles contenaient des fers de lance et des scramasaxes. Toutefois, de nombreux objets du mobilier, notamment des fibules et des « gobelets carénés à bourrelets circulaires », sont d'origine saxonne. La plus remarquable découverte fut le cheval de Preures, une fibule en bronze, représenté sur le blason de la commune.

Héraldique

Blason
De sinople à une figure mérovingienne de cheval d'argent.
Détails
Le meuble représente une fibule mérovingienne en bronze, prénommée Cheval de Preures, découverte lors de fouilles ayant eu lieu entre 1930 et 1933.

Adopté par la municipalité.

Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 20/07/2025 14:29:14). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.

Preures dans la littérature

Découvrez les informations sur Preures dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

3788 autres localités pour la Hauts-de-France — région

Vous pouvez consulter la liste des 3788 autres localités pour la Hauts-de-France — région sur cette page : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/villes.html.

Version en cache

20/07/2025 14:29:16 Cette version de la page est en cache (à la date du 20/07/2025 14:29:16) afin d'accélérer le traitement. Vous pouvez activer le mode utilisateur dans le menu en haut pour afficher la version plus récente de la page.

Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/275666.html

L'infobrol est un site personnel dont le contenu n'engage que moi. Le texte est mis à disposition sous licence CreativeCommons(BY-NC-SA). Plus d'info sur les conditions d'utilisation et sur l'auteur.