Quœux-Haut-Maînil
Localisation

Quœux-Haut-Maînil : descriptif
- Quœux-Haut-Maînil
Quœux-Haut-Maînil est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France
Ses habitants sont appelés les Quœusiens
La commune est membre de la communauté de communes du Ternois.
Géographie
Localisation
Localisée dans le sud du département du Pas-de-Calais, Quœux-Haut-Maînil est une commune rurale située, à vol d'oiseau, à 8 km au sud-est de la commune d'Hesdin-la-Forêt et à 47 km à l'ouest de la commune d'Arras (chef-lieu d'arrondissement et préfecture du Pas-de-Calais).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes. Les communes limitrophes sont Wail, Vaulx, Fillièvres, Fontaine-l'Étalon, Galametz, Gennes-Ivergny, Haravesnes et Vacqueriette-Erquières.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 12,01 km2 ; son altitude varie de 77 à 139 mètres.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie.
Le territoire communal est drainé par deux cours d'eau :
- le fossé des Margottières, petit canal d'une longueur de 2.06 km, qui prend sa source dans la commune et termine sa course au niveau de la commune de Gennes-Ivergny ;
- le Notre-Dame d'Espérance, d'une longueur de 0,93 km qui prend sa source dans la commune où il y termine sa course.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 908 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 12 km à vol d'oiseau, est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Paysages
La commune est située à la jonction de deux paysages tels qu'ils sont définis dans l'atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) :
- les « paysages du val d'Authie, qui concerne 83 communes, se délimitent : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l'Authie et du Ponthieu, dépendant de l'atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l'est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l'Authie, aujourd'hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d'Espagne, au nord.
- Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l'Ouest, le fleuve s'ouvre sur la baie d'Authie, typique de l'estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d'Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
- L'Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l'altitude varie de 100 à 163 m qui s'étend de chaque côté du fleuve. L'altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l'Authie, quant à lui, est recouvert d'alluvions et de tourbes. L'Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L'occupation des sols des paysages de la Vallée de l'Authie est composée pour 70 % en culture ;
- les « paysages du Ternois » qui concernent 138 communes avec trois pôles d'attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l'est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d'eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.
- Le territoire d'une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d'Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l'absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
- Au niveau de l'occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %.
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 2 :
- la moyenne vallée de l'Authie et ses versants entre Beauvoir-Wavans et Raye-sur-Authie. Cette ZNIEFF de la moyenne vallée de l'Authie comprend une organisation paysagère régulière avec le fond de vallée humide, des versants calcaires, pentes boisées et hauteurs cultivées ;
- la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements.
Espèces faunistiques et floristiques
L'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d'autres menacées et quasi-menacées.
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Toponymie
Quœux-Haut-Maînil
Le nom de la localité est attesté sous les formes Quoeux en 1793 ; Queux en 1801 et Quœux-Haut-Maînil depuis 1972.
La commune résulte de la fusion en des villages de Quœux et de Haut-Maînil.
Quœux
Le nom de la localité est attesté sous les formes Cheuz au XIIe siècle ; Keux en 1201 ; Kex, Kheue en 1202 ; Keex, Kheus en 1202 ; Keus au XIIIe siècle ; Keu en 1261 ; Kueux en 1518 ; Queux au XVIIIe siècle.
Ce toponyme devrait son nom au pluriel de l'oïl couz, keuz, « pierre à aiguiser», peut-être pour désigner un atelier de fabrication de pierres à aiguiser, selon Ernest Nègre, qui reprend l'explication d'Albert Dauzat et Charles Rostaing qui donnent directement le latin cotes, « pierres (à aiguiser) » comme étymologie ultime.
Haut-Maînil
Le nom de la localité est attesté sous les formes Hautemaisnil en 1301 ; Ostermaisnil en 1372 ; Haultemaisnil en 1375 ; Hault-Maisnil en 1429 ; Haut-Masnil en 1515 ; Haulte-Maisnil en 1638 ; Hautemesnil en 1681 ; Heutemesnil au XVIIe siècle.
De l'adjectif de l'oïl haut et mesnil qui désignait jusqu'à l'Ancien Régime un domaine rural.
Histoire
La commune est décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à 28 autres communes du Pas-de-Calais.
La commune résulte de la fusion en des villages de Quœux et de Haut-Maînil.
Héraldique
| Blason | Parti : au 1er de gueules à neuf croisettes d'argent ordonnées 1, 2, 1, 2, 1 et 2, au 2e d'argent à trois fasces de gueules.
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| Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Quœux-Haut-Maînil dans la littérature
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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/11/2025 c20251118-164819
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