Rubrouck

Localisation

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Rubrouck : descriptif

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Rubrouck

Rubrouck (Rubroek en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

Communes limitrophes de Rubrouck
Volckerinckhove Bollezeele
Broxeele Rubrouck Arnèke
Buysscheure Noordpeene Ochtezeele

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Yser, le Cray Hill Becque, la Poel Becque, la Becque Séparative, la Pis Becque, la Roesten Helts Becque et la steenaert Becque.

L'Yser est un cours d'eau transfrontalier franco-belge, d'une longueur de 70 km en France, prend sa source dans la commune de Buysscheure. Il s'écoule vers la Mer du Nord, en traversant les Flandres française et belge, et s'y jette à Nieuport en Belgique, dans un estuaire très artificialisé.

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : Papepit (0,1 ha).

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Yser ». Ce document de planification concerne un territoire de 381 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Yser en France. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Union syndicale d'aménagement hydraulique du Nord (USAN).

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 10 km à vol d'oiseau, est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.


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Toponymie

Rubroch (1104), Rubruch (1113), Rubruc (1139), Rubroc (1183, 1194, 1203), Rosbruc (1168-91), Rubroec (1215), Rubruec (1218), Rubruech (1221).

Le nom proviendrait du germanique rūha- (rugueux, couvert de broussailles) et de brōka- (marais).

Histoire

Moyen Âge

Rubrouck est connu du fait de Guillaume de Rubrouck, moine franciscain (ordre des Frères mineurs), proche du roi Louis IX (Saint-Louis), qui s'est rendu en Asie plus précisément en Mongolie, au XIIIe siècle avant le célèbre Marco Polo.

En 1190, Philippe d'Alsace, comte de Flandre, autorise l'abbaye de Watten à accepter de Thierri de Rubrouck et de ses héritiers des redevances annuelles en froment, avoine et quatre sous, provenant de l'épier (ou espier, terres cultivées en grains) de Saint-Omer.

En 1218, Adam, évêque des Morins (évêque de Thérouanne), et le prévôt de Saint-Omer, chargés de statuer sur un différend survenu entre le chevalier Walter (Gautier) de Rubroec et l'abbaye de Bourbourg, au sujet d'une dîme située à Rubroec, déclarent que cette dîme appartient au monastère.

Il va être beaucoup question de la dîme de Rubrouck dans les années suivantes :

En 1224, « Jean de Bailleul, chevalier, déclare que, forcé par la nécessité, il a, du consentement de Aélis, sa femme, de Beatrix, sa mère, de Thomas et Gérard, ses frères et de ses autres héritiers, vendu à l'église de Watten deux coins (angulos) de la grande et petite dime de Rubrouc, moyennant 30 livres parisis, déclarant qu'au besoin il donne l'équivalent sur sa terre de Bailleul »

« Michel de Bollers, connétable de Flandre, déclare que Béatrix, Marguerite et Mabile, sæurs de Jean de Bailleul, ont reconnu devant lui et devant ledit Jean, chevalier, Gui de Burke, Gérard de Hardifort et Jean d'Erentere, hommes de Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, n'avoir aucun droit sur la dîme de Rubrouc, que ledit Jean a aliénée au profit de l'église de Watten, moyennant 40 livres et 100 sols parisis ».

« La même anné, Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, déclare que la vente de la dîme de Rubrouc, par Béatrix et Jean de Bailleul, a été faite du consentement de Thomas et Gérard , ses frères et que Jean de Bailleul, pour garantir l'église de Watten contre toute réclamation de la part de sa femme relativement à l'aliénation ».

« En 1247, Pierre, évêque de la Morinie ainsi que Marguerite, comtesse de Flandre et de Hainaut déclare que Pierre et Gérard, fils de Jean de Bailleul ont renoncé à leurs droits sur la dîme vendue à l'église de Watten par leur père et mère ».

« En 1264, l'official de la Morinie déclare que Thierry de Bailleul, chevalier, Agnès, sa femme, Jean Kint et Maroie, sa femme, ont reconnu que Thierry, et Agnès, sa femme, ont donné à l'église de Watten une dime située à Rubrouc, dime qu'ils avaient achetée de Jean Kint et de Maroie, sa femme. La même année Marguerite, comtesse de Flandre et de Hainaut, charge son bailli de Cassel de donner son consentement à la donation faite par Thierry de Bailleul de la dime de Rubrouc, achetée par lui à Jean Kint, avec remise de ses propres droits sur cette dime ».

En 1251, maître Jean de Rubroec, doyen de l'église Sainte-Walburge de Furnes, lègue une rente annuelle de 100 sous, pour permettre à un clerc pauvre de continuer ses études de théologie.

En 1263, Guillaume de Hondschoote, prévôt du chapitre de Sainte-Walburge de Furnes, nomme avec le chapitre, un arbitre chargé de terminer le différend existant entre les habitants de Rubroc (Rubrouck) et l'abbaye de Watten, (rebond de l'ancienne affaire des années 1220 ou lien avec le don de Jean de Rubroec de 1251?).

En 1297, le comte de Flandre Gui de Dampierre est en guerre contre le roi de France Philippe IV le Bel, mais perd la partie. En 1298, Gilles de Haverskerque, seigneur de Watten, qui a suivi le parti du roi est récompensé en recevant de Raoul II de Clermont-Nesle lieutenant du roi, la juridiction et les biens que le comte Guy possédait dans plusieurs villages de Flandre dont Rubrouck, et qui lui ont été confisqués, (confiscation sans doute temporaire).

En 1300, le doyen et trésorier de l'église Sainte-Walburge de Furnes déclare que Marguerite, Élisabeth et Catherine de Rubrouc ont vendu une rente à l'église Saint-Nicolas de Furnes.

Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Cassel.

Révolution française

Sous la Révolution française, les communes de la Flandre maritime ont opposé une résistance plus ou moins ouverte aux mesures prises par les révolutionnaires, en particulier, sous la Convention nationale, contre la religion. À Rubrouck, contrairement à ce que voulaient les révolutionnaires , l'église n'a jamais été fermée. En revanche, le curé (Pierre-Joseph du Buy) et le vicaire de Rubrouck ont quasiment immédiatement accepté de prêter le serment voulu par la constitution civile du clergé, ce qui dans le contexte de la Flandre française, profondément catholique et conservatrice est resté peu fréquent : dans le diocèse d'Ypres, seuls 5 prêtres (prêtres d'Uxem, Killem, Quaëdypre, Socx, Rubrouck) sur 67 acceptèrent de jurer ce serment. Ayant prêté serment, ils doivent cependant compter avec le travail de sape mené en mars- par un père récollet qui se rend chez de nombreuses personnes du village pour leur affirmer que le curé et le vicaire sont des hérétiques, que l'absolution prononcée par eux n'a aucune valeur, etc..

Héraldique

Les armes de Rubrouck se blasonnent ainsi : « De gueules au lion d'argent, armé et lampassé d'or. »

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Rubrouck dans la littérature

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 12/11/2025 c20251118-085809
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/fr/fr-hdf/274436.html

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