royaume Ndipaya, Resident Evil — système

Flag royaume Ndipaya

Le royaume Ndipaya est une civilisation fictive ancestrale d’Afrique de l’Ouest, apparue dans l’univers vidéoludique de la série Resident Evil, plus précisément dans le jeu Resident Evil 5. Il se situe dans une région montagneuse reculée, à proximité de la ville contemporaine fictive de Kijuju. Construit au cœur d’un vaste réseau de cavernes souterraines, ce royaume incarne l’image d’un peuple technologiquement et spirituellement avancé, capable de prouesses architecturales impressionnantes bien au-delà des capacités attribuées aux civilisations de l’âge de pierre ou de bronze. Bien qu’imaginaire, le royaume Ndipaya puise son esthétique et ses fondements culturels dans les civilisations précolombiennes et africaines, offrant un mélange cohérent de mythologie, d’ingénierie ancienne et de motifs religieux autour d’un lieu sacré dominé par une mystérieuse fleur aux propriétés virales extraordinaires.

Statistiques, géographie

Le royaume Ndipaya est une des 2 entités qui dépendent de Resident Evil — système Flag Resident Evil
Pour info, la composition de Resident Evil — système correspond au moins à un comté, un royaume.
Capitale : キジュジュ Kijuju

Pour l'instant le site comporte pour le royaume Ndipaya 1 sous-entités, ce qui représente 100 % des villes de Resident Evil — système.

Localisation

Carte du monde

Royaume Ndipaya : descriptif

La cité de Kijuju ne possède qu’une seule entrée principale, partiellement submergée et accessible uniquement par bateau. Un tunnel unique mène à un complexe souterrain, où quelques rayons de soleil filtrent à travers des fissures dans la voûte. Le sol, irrégulier, rend la progression difficile. Plus loin, le tunnel débouche sur une cavité traversée par un pont en bois surplombant un gouffre, avec des poutres rudimentaires dressées pour empêcher toute chute fatale. Des rivières et lacs se trouvent dans les hauteurs, et de nombreuses cascades jaillissent de fissures dans la roche, s’engouffrant dans l’obscurité à plusieurs centaines de mètres sous terre. Des poteaux de bois ornés de squelettes et de crânes avertissent les intrus du danger à venir.

Des masques tribaux représentant des dieux en colère servent de dissuasion supplémentaire. Bien que les Ndipaya soient principalement pacifiques, ils se révèlent être de redoutables guerriers lorsque la guerre l’exige, leur puissance physique les rendant redoutés dans toute la région. Cette capacité d’adaptation incarne l’essence même des Ndipaya.

Le tunnel aboutit à une porte magnifique taillée dans la roche et ornée de gravures représentant la fleur sacrée, suffisamment solide pour interdire toute intrusion. Au-delà se trouve le royaume sacré, un chef-d’œuvre architectural conçu avec des outils avancés et une précision remarquable. Une galerie ovale surélevée, flanquée de piliers de pierre, entoure l’ensemble de la cité. Celle-ci est alimentée par la lumière solaire, captée à travers des prismes et miroirs qui dirigent chaleur et lumière de façon contrôlée, formant ainsi la première technologie humaine. Un prisme principal, placé au-dessus d’un temple, reflète la lumière dans tout le royaume souterrain, selon des calculs mathématiques précis. Pour les Ndipaya, cette énergie est un don divin.

Sous cette galerie se trouve le village, composé de huttes et de bâtiments de pierre taillés dans la roche. Une immense cascade fournit de l’eau potable, distribuée par un réseau de canaux. Des structures conservées abritent des sarcophages et cercueils formant une nécropole. Certains défunts sont inhumés avec des trésors comme le topaze ou l’émeraude, leurs tombes décorées de tapisseries et d’anciens habits de guerre.

Au-delà du village s’étend un labyrinthe rempli de pièges destinés à protéger l’aire sacrée et à servir d’épreuve pour choisir le futur roi. Ceux qui survivent peuvent consommer la fleur Stairway to the Sun. Un couloir en croix mène à une arène puis à une autre section labyrinthique, bordée de statues de dieux antiques. Un piège s’active sur une dalle, faisant chuter les statues sur l’intrus. Plus loin, un mécanisme complexe exige l’activation simultanée de deux cordes pour abaisser un escalier menant à une arène ouverte, dominée par un escalier sculpté. Chaque coin contient une statue de dieu et une corde à tirer dans un ordre précis. À chaque activation correcte, l’escalier central se lève ou s’abaisse pour permettre la progression.

Une fois toutes les statues activées, l’accès au sanctuaire intérieur devient possible. Un mécanisme bloque la porte et exige trois emblèmes (terre, soleil, ciel), dissimulés sur des totems dans le labyrinthe. Un système de ciblage laser alimenté par des miroirs canalise l’énergie solaire en faisceaux capables de vaporiser tout intrus. Une fois les emblèmes placés, l’entrée de l’aire de culte est accessible.

Ce lieu sacré n’est accessible qu’aux individus dotés d’une force et d’une intelligence exceptionnelles. Le site regorge de pièges solaires impossibles à reproduire même avec les technologies modernes. Construit par un roi ancestral, il permettait de désigner son successeur. Seuls les champions véritables peuvent en percer les secrets.

La porte principale de l’aire de culte est décorée d’une fresque représentant un jeune Ndipaya vénérant la fleur sacrée. Un escalier descend vers une plateforme en pierre, fonctionnant avec un système de poulies. Des faisceaux thermiques gardent cette zone, fruit de la concentration de lumière à haute intensité. Il s’agit du sommet d’une pyramide menant au Sun Garden. Pour activer l’ascenseur, plusieurs miroirs doivent être alignés avec précision. Au troisième niveau, des chambres secrètes s’ouvrent de chaque côté : l’une abrite un autel éternellement enflammé, l’autre un trésor protégé par un piège à lances. Une troisième salle recèle des bijoux et des idoles sacrées, témoignant du culte solaire et lunaire des Ndipaya. Elle est ornée de masques tribaux préservés d’anciens chefs spirituels. Le dernier niveau est le Sun Garden, où pousse la plante sacrée. Plus loin se trouvent des ruines, puis la salle du monarque, où siégeait le roi saint, le Progenitor Humain. La structure entière, d’une architecture soignée, démontre l’avancement technique des Ndipaya. La lumière solaire y insuffle vie, révélant une cité florissante, témoin d’un passé préhistorique. Aujourd’hui, le royaume Ndipaya n’est plus qu’un sanctuaire oublié, protégé depuis des générations par ses souverains.

Histoire

Le royaume remonte à plusieurs siècles et s’étend à l’intérieur de vastes cavernes où pousse une fleur contenant le virus Progenitor. Certains survivants à sa consommation acquièrent des capacités surhumaines et accèdent au trône. Grâce à ces mutations, les rois Ndipaya développent une ingénierie sophistiquée, érigeant des pièges et mécanismes en pierre inaccessibles aux peuples de l’âge de pierre ou de bronze. Parmi leurs prouesses figurent l’utilisation de matériaux réfléchissants pour reproduire la lumière du jour et la concentration lumineuse en rayons mortels. La cité tombe en ruine lors d’une attaque d’animaux mutants échappés à leur confinement. Bien que les Ndipaya survivent, ils perdent leur roi et la capacité de restaurer leur cité. Pendant des siècles, une présence militaire est maintenue tandis que des réfugiés s’installent dans les marais voisins. Les premières explorations européennes remontent à la fin du XIXe siècle, soit par Henry Travis, soit par le Dr Oswell E. Spencer, comte Spencer.

Architecture

Cavernes : Elles servent d’entrée au royaume. Chris et Sheva y arrivent au Chapitre 4-1 par bateau, conduit par Josh Stone. De nombreux Bui Kichwa infestent la zone.

Village ancien : De nombreux pièges y sont dissimulés. Certains sarcophages renferment de l’or et des joyaux, mais l’un déclenche un piège à trappe. Pour sortir, il faut éviter des sphères explosives et franchir une porte avant sa fermeture.

Labyrinthe : Il commence par un piège antique de statues s’effondrant, activé via un QTE. Ensuite, le joueur modifie la direction d’escaliers en tirant sur des chaînes. Un Popokarimu apparaît vers la fin et peut être éliminé pour obtenir un trésor.

Aire de culte : Occupant la majeure partie du Chapitre 4–2, elle est protégée par des rayons solaires concentrés. Chris et Sheva doivent neutraliser les Majini contrôlant les lentilles géantes, puis récupérer trois emblèmes à insérer dans une grande porte de pierre.

Pyramide : Structure à trois niveaux, chacun comportant un puzzle lumineux. Le joueur oriente des miroirs pour activer un mécanisme. Au troisième niveau, deux salles au trésor optionnelles s’ouvrent si le rayon frappe l’orbe d’un squelette.

Jardin souterrain : C’est ici que pousse la plante Stairway to the Sun, source du virus Progenitor. Il s’y trouve peu d’éléments de jeu, hormis un B.S.A.A. caché sous une passerelle.

Entrée de la salle du monarque : Séparée des ruines par le laboratoire de TRICELL, elle est infestée de Lickers.

Salle du monarque : Albert Wesker, Excella Gionne et une Jill Valentine manipulée s’y retrouvent pour préparer le lancement de Uroboros. En sortant par la porte en haut de l’escalier, on accède au quai où se trouve le navire de Wesker.

Remarques supplémentaires

  • Les concepts artistiques proposés pour la ville Ndipaya varient grandement en taille, en style et en complexité, tout en intégrant les impératifs du gameplay. L’objectif est de souligner qu’il s’agit d’une civilisation très avancée et ancienne, sans lien direct avec les styles grecs ou égyptiens. L’équipe artistique s’inspire donc des cultures mésoaméricaines comme les Mayas, les Aztèques ou les Incas.
    • Dans une version, la ville est en grande partie submergée par un système d’aqueducs, et Chris et Sheva doivent la traverser en bateau.

Sources: residentevilpodcast.com, residentevil.fandom.com, biohazard Official Navigation Book, evil.fandom.com (Dernière révision: )

Le royaume Ndipaya dans la littérature

Découvrez les informations sur le royaume Ndipaya dans la bande dessinée ou les livres, ou encore dans la ligne du temps.

1 localité dans le royaume Ndipaya

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Document créé le 03/01/2018, dernière modification le 02/06/2025
Source du document imprimé : https://www.gaudry.be/lieu/0re/0re-npy.html

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