Ors
Localisation

Ors : descriptif
- Ors
Ors est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France
La tendance locale semble être de prononcer le « s » final, mais ce n'était sans doute pas le cas au début du XXe siècle. Le nom jeté des habitants d'Ors est les Enragés.
Géographie
Site et situation
Ors est située dans la région Hauts-de-France, dans le sud du département du Nord, au contact des plaines céréalières du Cambrésis et du bocage de l'Avesnois. À vol d'oiseau, la commune est à 6,6 km du Cateau-Cambrésis, 29,2 km de Cambrai, 29,8 km de Valenciennes et 37,3 km de Saint-Quentin. La capitale régionale, Lille, est à 71,9 km.
La plus grande partie territoire communal est située dans la vallée de la Sambre, affluent de la Meuse. Cependant la ligne de partage des eaux entre les bassins de l'Escaut et de la Meuse passe au nord du territoire, dans la forêt de Bois-l'Évêque : le ruisseau du Cambrésis issu du Flaquet Briffaut coule vers l'ouest et se jette dans la Selle, affluent de l'Escaut.
Autour d'Ors s'étendent des paysages de bocage. Le territoire de la commune est dans le périmètre du Parc naturel régional de l'Avesnois. Le village est en bordure du Bois-l'Évêque, qui est situé entièrement sur le territoire de la commune.
Voies de communication et transports
Voies routières
Ors est située à l'écart des axes principaux, au carrefour des routes départementales D160 de Mazinghien à Landrecies, D160B vers le nord à travers le Bois-l'Évêque, et D360 vers Catillon-sur-Sambre.
Voies navigables
La commune est située dans la haute vallée de la Sambre. Le canal de la Sambre à l'Oise, ouvert en 1839, traverse le village.
Transports en commun
La gare est située sur la ligne de Creil à Jeumont, à l'ouest du village. En semaine Ors est desservie par deux trains par jour, circulant entre Busigny et Jeumont.
Le réseau Arc-en-Ciel dessert la commune par la ligne no 337 Mazinghien - La Groise - Le Cateau.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Sambre canalisée, la rivière Sambre, la Sambre rive Gauche, la Briquette, la Motte, la Notre-Dame de Bonsecours, le ruisseau de l'Ermitage, le ruisseau des Aulnes et un autre petit cours d'eau.
La Sambre canalisée est un canal, chenal et un cours d'eau naturel, d'une longueur de 101 km, qui prend sa source dans la commune de Rejet-de-Beaulieu, s'écoule vers le nord-est et franchit la frontière belge au droit de Jeumont.
La Sambre, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Rejet-de-Beaulieu et se jette dans 0 à Landrecies, après avoir traversé quatre communes.
La Sambre est une rivière franco-belge, affluent de la Meuse, de 190 km de long. La section qui traverse la commune débute à Landrecies et se termine à Rejet-de-Beaulieu, après avoir traversé cinq communes.
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang des Jouteurs (0,2 ha) et l'étang du Flaquet Briffaut (1,4 ha).
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sambre ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Sambre. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis modifié le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Parc naturel régional de l'Avesnois.
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 20 km à vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
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Toponymie
Le village est mentionné au long des XIIe au XIVe siècles sous les noms Orcetum, Ors ou Orceium. L'origine du nom est incertaine. L'une pourrait être trouvée dans le roman ortz ou orts (« jardin » ou « verger », du latin hortus), une autre dans les noms de lieux germaniques, ors se rapportant parfois à l'est (oster), Ors étant à la limite est du Cambrésis. Il est à noter également que le terme "ors" signifie "ours" en Picard, à rapprocher peut-être de l'étymologie de la commune d'Orsinval (Nord), située à 25 kilomètres.
Histoire
Moyen Âge
La forêt voisine fut donnée le à l'évêque de Cambrai Rothard par l'empereur du Saint-Empire Othon III. De là le nom de Bois-l'Evêque qu'elle a encore aujourd'hui. La forêt devint domaniale sous la Révolution.
En 1033 l'empereur Conrad II confirme à l'abbaye Saint-André du Cateau la possession de l'église d'Ors (« ecclesia de Orceto ») que lui avait précédemment donnée Gérard Ier, évêque de Cambrai.
Nicolas de Fontaines, évêque de Cambrai, fit construire en 1255 au bord de la rivière une vaste forteresse pour garder le passage de la vallée de la Sambre. Cette motte féodale dotée d'un donjon, d'une triple enceinte et de fossés fut connue sous le nom de « Mâle Maison » (ou « fière » maison), mais aussi de « Malmaison » car elle était source de conflits avec les seigneurs locaux. Elle fut démantelée en 1429, ce qui fit dire à Enguerrand de Monstrelet : « Ce fut grand dommage, car c'était la non pareille et la mieux édifiée qui fut en tout le pays à l'environ, et le plus fort lieu. ». Des fouilles eurent lieu en 1884 à l'instigation de M. Wuillot, maire de l'époque. On y retrouva « des murailles d'une épaisseur de 1,20 mètre, des traces de galeries souterraines, des armes, des vases, des ossements, des flèches, des boulets en grès, des débris de tuiles et de poterie, des éperons en fer revêtus d'une mince couche d'or, un fer de lance à trois tranchants assez bien conservé ». Des pierres ont été extraites pour l'entretien des chemins et la construction des bâtiments.
Époque contemporaine
En , des combats opposèrent autour d'Ors et de Catillon-sur-Sambre des troupes françaises commandées par le général Jacques Fromentin à des forces autrichiennes supérieures en nombre. À cette occasion le clocher d'Ors s'effondra sous la mitraille française, les Autrichiens s'étant réfugiés dans le village. Avant la bataille les paysans d'Ors avaient été réquisitionnés pour construire des redoutes. Ils le furent encore après la bataille pour enterrer les morts autrichiens. En avril ils furent à nouveau réquisitionnés, avec ceux de villages environnants, pour creuser des tranchées autour de Landrecies assiégée par les Autrichiens. C'est dans ces circonstances que les habitants d'Ors auraient gagné leur surnom d'« Enragés ».
Ors connaît de grands changements au XIXe siècle : le canal de la Sambre à l'Oise est ouvert en 1839. En 1852 la Compagnie du Nord est autorisée à prolonger vers Erquelinnes la ligne de chemin de fer de Paris à Saint-Quentin : l'ouverture à la circulation des trains a lieu en 1855. La ligne, qui relie Paris à Bruxelles, connaît un trafic important : on y recense quotidiennement en 1900 le passage de « 22 trains de voyageurs, 21 express et 33 trains de marchandises soit en tout 76 trains ». Une halte de voyageurs est ouverte à Ors en 1884. En 1891 la commune sollicite et obtient, moyennant un emprunt de 25 000 francs, la création d'une « voie de garage pour wagons complets », en raison de l'augmentation du trafic commercial lié à l'industrie beurrière. La gare draine aussi les ouvriers des environs vers les usines de la région d'Aulnoye-Aymeries. L'exode rural s'observe dès cette époque : la population passe de 1312 habitants en 1851 à 767 en 1911.
Lors de la Première Guerre mondiale, une offensive franco-britannique, connue sous le nom de bataille de la Sambre, est lancée en direction de Maubeuge et Mons à l'aube du . Le premier obstacle à franchir est le canal de la Sambre à l'Oise. Des combats ont lieu à Ors, au cours desquels le lieutenant Wilfred Owen du Manchester Regiment est tué. Cent-sept soldats britanniques sont inhumés au cimetière militaire, et 63 autres dans le cimetière communal.
La forêt du Bois-l'Évêque et le village voisin de Pommereuil furent très endommagés le par une tornade de type F4 sur l'échelle de Fujita
La commune a abrité le camp militaire d'Ors entre 1932 et 2008. Il devait d'abord servir à accueillir des installations annexes à la ligne Maginot. Pendant la Seconde Guerre mondiale l'Allemagne y installa des bâtiments et dépôts de munitions, et commença la construction d'une base de V2, restée inachevée en raison de la libération de la région. Après la guerre le camp servit de dépôt de munitions, notamment pour la base aérienne 103 Cambrai-Épinoy.
Héraldique
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Les armes d'Ors se blasonnent ainsi : « D'or à trois lions d'azur, au chef de gueules chargé d'une Notre-Dame-de-Grâce de carnation à mi-corps, tenant à senestre l'Enfant Jésus, et vêtue de gueules et d'azur. » |
Les trois lions sont du Cambrésis, qui porte « d'azur aux trois lionceaux d'or », et Notre-Dame-de-Grâce est la patronne de Cambrai (le seigneur d'Ors était le comte-évêque de Cambrai).
Ces informations proviennent du site Wikipedia (v2.1 – 08/08/2025 05:09:54). Elles sont affichées à titre indicatif en attendant un contenu plus approprié.
Ors dans la littérature
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Dokument erstellt 03/01/2018, zuletzt geändert 13/10/2025
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